Titre : Amours

Disclamer: Le monde et ses personnages appartiennent aux créateurs de Diabolik Lovers sauf le personnage de Calice.

Note: Bien le bonjour, je suis heureuse de vous présenter ma première fanfiction sur Diabolik Lovers (Et autres catégories confondues enfaite…) Je vous remercie et vous souhaite une bonne lecture.

Prologue

Yui explorait le manoir dans sa robe de chambre froufroutante. Elle profitait de son insomnie pour pouvoir visiter les pièces encore étrangères de la gigantesque demeure. La blonde ouvrait des portes en espérant ne pas rencontrer un des effrayants occupants de la résidence.

Dans une de ses pièces, quelque chose attira son attention. Une simple boîte poussiéreuse en bois d'ébène et aux contours dorés. Celle-ci faisait paraître une sorte d'aura très particulière, comme si elle émettait un signal ou un message captivant. Lentement la petite adolescente se mit à s'approcher et attrapa délicatement l'objet de sa curiosité. Elle l'ouvrit.

« U-une boîte à musique… »

La mélodie était douce et rassurante, cela ressemblait fort à une berceuse. Yui écarquilla d'un seul coup ses grands yeux roses à l'apparence innocents, cette chanson, elle la connaissait. La jeune fille se mit à chantonner des paroles dans un dialecte fluide voir même divin et les larmes coulèrent d'elles-mêmes. Un souvenir lui traversa l'esprit, un vieux rituel que sa seule amie lui avait appris. Prise d'un moment d'hystérie, elle lâcha la boîte qui se prit violemment le sol, brisant le miroir à l'intérieur. Elle se mit à courir vers l'entrée du manoir.

La blonde se précipitait comme si sa vie en dépendait. Arrivée, elle regarda de part et d'autre de la grande pièce puis se mordit violemment l'index. Toujours en larmoyant, elle se mit à tracer sur le sol un cercle avec des signes complexes grâce à son index ensanglanté. Puis agenouillée au milieu, elle se mit à réciter les yeux fermés dans la langue de la berceuse, une sorte de prière. Le cercle commença à s'illuminer d'une lueur faible.

« Que se passe-t-il ici ?

- Ça sent le sang de Yui.

- Que fait-elle ?

- Elle brille !

- Oye ! Planche à pain arrête ça tout de suite ! »

Les Sakamaki réveillés par tout ce bruit se retrouvèrent rassemblés dans le hall, tous choqués en voyant Yui dans cette position. Ayato essaya de s'approcher mais se fit violemment repousser par une force invisible et alla s'écraser contre le mur le plus proche dans un gémissement de douleur. Il grogna et réessaya en vain.

« Arrête cela ne sert à rien.

- Mais Reiji ! On ne peut pas la laisser comme ça !

- On ne sait pas ce qu'il se passe. »

Le cercle se mit à briller bien plus intensément et commença, à travers la lumière, à se former une silhouette féminine. D'abord apparut une longue cascade de boucles noires, puis des yeux de la couleur de l'or, suivit d'un corps fin aux courbes enchanteresses et pour finir une bouche sensuellement maquillée de rouge. De la lumière se dévoila une magnifique jeune femme brune au teint incroyablement pâle. Celle-ci regardait, en souriant, Yui qui se jeta in-extrémis dans ses bras pleurant de plus belle.

«Cela faisait bien longtemps Yui. Tu as enfin réussi à m'appeler.

- T-tu m'as tant manqué.»

L'arrivante sourit doucement puis la repoussa délicatement en essuyant les larmes de ses pouces. Elle se pencha et déposa un simple baiser sur le front de la blonde.

« Qui êtes-vous ? Demanda soudainement Reiji l'air glacial

- Je me prénomme Calice. Je vous remercie d'avoir accepté de m'héberger. »

Le second frère regarda tous les autres, pour savoir si quelqu'un était au courant de quelque chose mais personne ne répondit. Il se mit à toiser Yui qui saisit la main de l'inconnue, le regard effrayé. Ayato revint à la charge et essaya d'attraper la jolie brune mais passa au travers de son corps. Il écarquilla ses yeux verts et repassa son bras dans la jeune fille. Rien, pas de sensation juste le vide. Le vampire, ne comprenant plus rien, se mit à fixer les mains nouvellement liées des deux jeunes femmes avec stupéfaction.

« Seules des personnes m'aimant d'un amour sincère pourront être capable de me toucher. »