Hey ! "I don't want to go" est une fanfiction écrite à la base par Vxnessa163 ! Je vous conseille d'aller voir son profil car ses écrits sont géniaux ! Je ne fais que traduire, ni l'histoire, ni les personnages ne sont de moi (mais n'hésitez pas à aussi aller voir mon profil x) )
Chapitre 1
(POV John)
Du sang…tellement de sang…C'était la seule chose sur laquelle pouvait se concentrer le cerveau de John Winchester en ce moment. Comme déconnecté de la réalité, il fixait ses mains, qui étaient décorées par du sang chaud et collant.
Un corps humain contient entre 5 et 6 litres de sang. C'était ce que lui avait appris Sam la semaine dernière alors qu'il révisait pour une évaluation en SVT. John étaient en train de faire des recherches sur une possible chasse et Sam ne voulait pas arrêter de parler de l'anatomie du corps humain. « Je parie que tu ne le savais pas, Papa." "Tu as raison, je ne le savais pas, Sammy. » répondit le père avec un soupir d'exaspération. Il ne pensait pas se rappeler un jour cette information hasardeuse, mais c'est ce qu'il faisait maintenant, alors qu'il était plongé dans un sang qui n'était même pas le sien.
Un faible gémissement ramena le plus vieux des Winchester à la réalité. Ses yeux se reconcentrèrent sur son fils de 14 ans, allongé et impuissant sur le sol froid de la forêt, avec trois profondes lacérations, provenant des griffes d'un loup-garou, sur l'estomac d'où il se vidait de son sang.
John reprit rapidement ses esprits et commença à examiner les plaies de son fils, en essayant de faire abstractions des plaintes douloureuses du mieux qu'il le pouvait. « Tu fais ça très bien Dean. Tout ira bien. » Dit-il d'une voix apaisante avec un sourire rassurant. Il pouvait voir Dean s'accrocher à tous les mots qu'il disait, cherchant désespérément à croire ce que lui disait son père, même si ni lui ni John ne le pensait pas vraiment.
Ce n'était pas une simplement égratignure qui pouvait être soigné par un bandage et une bonne de sommeil. Les lacérations nécessitaient des points de sutures le plus rapidement possible, et, au point où ils en étaient, peut-être même une perfusion. Bien que John essayât de le cacher, Dean pouvait voir à travers sa façade. Il voyait clairement combien son père était inquiet.
Dean avait toujours pu faire ça, voir à travers les gens, connaissant toujours leurs vrais sentiments, même s'ils essayaient de les cacher. Il avait reçu cela de sa mère. John l'avait toujours admiré et même parfois envié pour ça, surtout quand il s'agissait de Sam.
Apparemment, Dean était le seul qui avait une chance de pouvoir communiquer avec le cadet des Winchester actuellement. A chaque fois que John essayait de lui faire la conversation, cela terminait toujours pas un combat acharné et Sam qui arrêtait de lui parler pendant les jours qui suivaient. Il était vraiment en froid avec ce garçon en ce moment.
Cela n'était jamais arrivé avec Dean. Il avait toujours su comment gérer l'adolescent. John savait que c'était en quelque sorte sa faute. Il avait été absent trop souvent pour pouvoir créer un lien proche avec son plus jeune fils. Par conséquent, Dean était plus une figure paternelle pour Sam que John ne pourrait jamais l'être. Réalisé cela lui faisait mal au cœur à chaque fois mais il se répétait à lui-même qu'il faisait les bons choix. En sauvant les gens, en chassant les monstres, il rendait le monde meilleur. Il garder ses fils en sécurité, n'est-ce pas ? C'était dans ce genre de situation qu'il commençait à douter de tout ce qu'il avait fait jusqu'ici.
Dean gémis lorsque John essaya de retirer le t-shirt déchiré de son ventre, le sang coagulé rendant cela plus douloureux et plus difficile.
« J'ai presque fini. Continue comme ça mon pote. » Murmura John doucement. Ne recevant aucune réponse, il leva les yeux, inquiet, seulement pour trouver son fils immobile sur le sol, les yeux clos.
"Hey, allez, j'ai besoin que tu restes éveillé, Dean. » John tapota légèrement la joue de Dean. Son fils se réveilla non sans une plainte et le plus âgé des Winchester soupira de soulagement. « C'est important que tu restes éveillé. Souviens-toi, je te l'ai appris." Dit John. Dean lui répondit d'un bref mouvement de tête. Ses lèvres étaient pressées l'une contre l'autre, pour ne laisser aucun son sortir, ses grands yeux verts étaient vitreux et remplis de douleur. Ça lui faisait mal de voir son fils ainsi mais John ne pouvait pas le réconforter pour l'instant, il avait un travail plus important à effectuer arrêter l'hémorragie avant que Dean ne finisse de se vider de son sang.
"Bien." John recentra son attention sur les blessures. Il enleva sa flanelle, déjà en ruine, et la déchira en bandes, pour l'utiliser comme bandage temporaire. Il les enroula autour de l'estomac de Dean et lui demanda d'appuyer dessus. Le garçon obéis et pressa ses mains tremblantes sur son estomac, avec toutes la force qui lui restait. John sortit son téléphone de sa poche, sans quitter des yeux Dean.
"Bobby ? C'est John. J'ai besoin de ton aide. » John expliqua rapidement la situation a Bobby, qui lui répondit qu'il serait là dans 2 heures, mais John savait que Dean ne tiendrait pas aussi longtemps, au moins, pas sans assistance médical. Il n'y avait qu'un seul choix. John revint auprès de son fils et s'accroupit devant lui. Dean cligna des yeux, son visage trop pâle au goût de John.
"Bien, Dean. L'aide est en route. Bobby sera là aussi vite qu'il peut, mais on ne peut pas l'attendre ici. Il faut suture tes blessures et la boite de premier secours, gamin, est dans l'Impala. Donc, on va devoir marcher jusque là-bas." John hésita un court instant avant de continuer. " Tu penses que tu en seras capable ?"
"Oui m-monsieur" répondit Dean avec une détermination visible sur son visage mais que sa voix tremblante trahissait. Il était déjà en train d'essayait de se lever lorsque John interféra « Eh, doucement mon pote. » John passa précautionneusement son bras autour de la taille, assez fine, de son fils et l'aida à se mettre debout.
La marche jusqu'à la voiture fut lente et bruyant, s'ils n'avaient pas tués le loup-garou les aurait déjà mangés comment diner. Mais John n'avait pas le temps de penser à sa plaindre. Il était heureux que Dean tienne encore debout à ce stade. Tout le sang qu'il avait perdu semblait rendre de plus en plus faible son fils, ce qui ne faisait que presser John a allé plus vite.
Tout à coup, ses pensées se dirigèrent vers son autre fils. Sam était malade d'inquiétude qu'ils ne soient pas encore rentrés dans la chambre du motel où ils l'avaient laissé. « Ne t'inquiète pas Sammy, c'est juste une petite chasse de Loup-garou. On sera de retour dans un rien de temps, tu verras. » C'était ce qu'avait dit Dean et pourtant Sam avait continué de supplier pour venir. A présent, John remerciait Dieu pour la décision de l'avoir laisser dans la chambre du motel. Qui sait ce qui aurait pu se passer. Il n'aurait pas sur gérer deux fils blessés en ce moment.
Perdu dans ses pensées, John ne remarqua pas la racine qui sortait du sol. Avant qu'il ne puisse comprendre ce qu'il se passait, il tomba et frappa le sol, entrainant Dean dans sa chute.
La prochaine chose qu'il entendit fut le crie d'agonie que poussa Dean. En un seul mouvement, il était au côté de son garçon, tentant de le réconforter. Les sanglots de son fils brisaient le cœur de John, ses yeux suppliants silencieusement pour que la douleur parte.
Juste au moment au John pensait que Dean avait de nouveau une prise, une toux violente secoua le corps de son fils, rendant la douleur plus terrible encore. C'est alors que John remarqua le sang qui tachetait ses lèvres et son menton. « Ce n'est pas bon signe" fut sa première pensée.
Dean remarqua le regard de son père sur ses lèvres et porta sa main jusqu'à elles. Au moment où ses yeux tombèrent sur le sang, il commença à paniquer. John ne pouvait pas le blâmer. Quelques mois auparavant, ils avaient travaillés sur une affaire à quelques états d'ici. Les victimes toussaient du sang et aucun d'elles n'avaient survécus. Elles étaient toutes mortes étouffées dans leurs propres sangs. De plus, depuis quelques semaines, les chasses dérangés Dean ce qui n'aidait pas.
Et même s'ils n'avaient pas travaillés sur cette affaire, John avait toujours expliqué à Dean que le sang dans les poumons signifiait des saignements internes et la mort sans aide médicale immédiate.
John essaya désespérément de calmer son fils amoché. « Chut Dean, calme toi, je vais t'amener à l'hôpital, tu vas aller bien. ». Mais ses mots tombèrent dans l'oreille d'un sourd. Dean attrapa le bras de son père, avec une prise serrée, ses yeux, gonflés et pleins de larme, plongés dans ceux de John. « S'il te plait, ne me laisse pas mourir…Je ne veux pas mourir Papa, s'il te plait…Je t'en prie aide moi » murmura-t-il frénétiquement, s'agrippant à son père.
John ne savait pas quoi dire. La seule chose qu'il pouvait entendre était le bruit de son cœur se brisant en mille morceaux. Voir son fils s'effondrer, son fort et courageux fils, avec son habituel sourire insolent et son sarcasme qui l'agaçait la plus part du temps, celui qui pouvait illuminer une pièce simplement en y rentrant. Celui qui l'avait soigné temps de fois après des chasses dangereuses et qui lui avait dit que tout irait bien. Qui a pris soin de Sammy, qui a tout donné pour protéger sa famille car il est la personne la plus gentille qui soit.
Tout ce que pouvait faire John, c'était prendre son fils dans ses bras et le serrer aussi fort qu'il pouvait. Dean, délirant et épuisa par la perte de sang, et aussi terrifié, continua de murmurer : « S'il te plait, ne me laisse pas mourir…S'il te plait » avant d'éclater en sanglot contre l'épaule de son père.
A présent, des larmes de colère coulaient aussi sur le visage de John. Ce n'était pas ainsi que cela aurait dû être. Ce n'était pas ça que lui et Mary avaient voulu. Ils voulaient une vie normale avec une belle maison et famille heureuse. Avec deux garçons qui aurait pu aller à l'université et avoir leurs propres familles et une vie heureuse comme toutes les autres familles normales en Amérique. C'était ce qu'ils voulaient et maintenant, Mary était mort et Dean se vidait de son sang en plein milieu de nulle part, allongé sur le sol d'une forêt.
"Ressaisis toi John. Ce n'est pas le moment de s'apitoyer. » lui dit son subconscient. John chassa furieusement ses larmes puis se reconcentra sur son fils. Il prit le visage de Dean, qui avait déjà pris une couleur étrangement grise, entre ses mains. « Je ne vais pas te laisser mourir. Je ne laisserai pas cela arriver. Je te le promet." Après ces mots, il remit Dean sur ses pieds.
Rendez-vous Vendredi pour le chapitre 2 ! N'hésitez pas à laisser un commentaire, je le traduirais et le ferai parvenir à Vxnessa163 !
