Bonsoir, voici mon premier drabble Bleach - premier drabble d'une petite série d'histoires sans grandes prétentions. En espérant que ça vous plaira, bonne lecture !
« Qu'est-ce que-, l'homme, paralysé d'effroi, ne parvint pas à achever sa phrase. »
Ichigo se figea sur place. Il déglutit - n'osant pas tourner la tête et relâcha brusquement l'emprise qu'il exerçait sur les poignets de sa comparse. Celle-ci, rouge de honte, plaqua ses mains sur son visage cramoisi. Elle ne pouvait plus rien faire pour lui - Adieu Ichigo.
Les neurones du shinigami remplaçant s'activèrent soudainement. Son instinct de survie lui inculquait de fuir. Ichigo se redressa et, quittant sa posture à califourchon, tenta de calculer la distance le séparant de sa fenêtre.
Elle était loin... Bien trop loin. Et fermée, qui plus est. Il n'aurait jamais assez de temps pour s'en approcher ET l'ouvrir !
Quoique..
Peut-être pourrait-il passer à travers ? Qui sait, avec un peu d'élan...
...
Putain.
Le lycéen au quotidien presque normal en était maintenant sûr, il était maudit ; il avait fait installer des vitres blindées pas plus tard que la semaine dernière. Son père allait lui payer ! Oh ça oui, ce vieil homme sénile regretterait de lui avoir fait subir ses réveils « made in Kurosaki » pendant des années, l'obligeant à s'équiper en conséquences dès que ses économies le lui avaient permis.
Il secoua la tête afin de chasser ces pensées de son esprit - il s'égarait et devait consacrer ses dernières forces à une chose : sa propre survie.
Mis à part la fenêtre, quelle option lui restait-il ?
Il soupira pour se donner courage, osant enfin poser son regard noisette sur celui qui ne tarderait pas à devenir son futur assaillant. Littéralement pétrifié dans l'embrasure de la porte, l'homme aux longs cheveux sombres contrecarrait toute possibilité d'évasion par celle-ci.
Un nouveau juron s'échappa des lèvres du shinigami remplaçant lorsqu'il remarqua, impuissant, Zangetsu aux pieds du capitaine de la sixième division.
Byakuya Kuchiki était-il magicien ?
Ichigo, lui, en était maintenant certain.
Si le Kuchiki était resté figé pendant près de cinq minutes, il ne lui avait pourtant fallu qu'une demi-seconde pour enjamber le zanpakuto du rouquin et dégainer le sien.
« B-Byakuya, ce n'est pas ce que tu crois ! »
Rukia, le visage toujours caché entre ses paumes, ouvrit grand les yeux. Pourquoi cet idiot n'avait-il pas fui ? Ce mensonge éhonté ne parviendrait jamais à convaincre son frère. Et dieu savait qu'un vulgaire paysan de son acabit ne pourrait ne pourrait jamais faire le poids contre le grand Kuchiki !
La sentence tomba. Froide et irrévocable.
« Chire, Senbonzakura. »
