COMMENTAIRE: Dans la série des « Crossovers impossibles, voici ma toute dernière création : Une

Fanfic reliant le monde de « Buffy » à celui du « Seigneur des Anneaux ».

Puristes s'abstenir…..

Dans l'univers de « Buffy », cette histoire commence au début de la saison 5, Riley

vient de partir et Joyce se remet lentement de son opération. Entre son entraînement

quotidien avec Giles, les patrouilles, ses amis et Dawn, Buffy n'a pas vraiment le

temps de respirer, ni de pleurer le départ de son bien-aimé.

…Et pourtant, il lui arrive parfois de se demander pourquoi elle ne parvient pas à

garder l'amour à ses côtés……



DISCLAIMER : Hélas et encore hélas, aucun de ces personnages ne m'appartient. Je les ai emprunté

À des génies incontournables qui savent, chacun à leur manière, faire rêver des

centaines de Fans…

« Buffy » appartient à la Mutant Enemy Production, d'après une idée originale de

JOSS WHEDON.

«  Le Seigneur des Anneaux » appartient à le New Line Cinéma Production, d'après

l'œuvre de JOHN RONALD REUL TOLKIEN.



Voilà, maintenant que vous êtes au courant de l'essentiel, il me reste à vous souhaiter

Bonne lecture.

Commentaires et critiques constructives sont toujours les bienvenues, écrivez-moi à

Kate_Mac_Leod@caramail.com











Chapitre 1 : Caradhras

Tout était blanc, enterré sous une épaisse couche de neige. La tempête était telle qu'on ne voyait qu'à quelques mètres. Un vent glacé chassait les flocons qui virevoltaient follement au-dessus des rochers des abîmes du col de Caradhras.

A demi enfoui dans la neige, un vieillard à longue barbe blanche avançait péniblement, s'aidant de son bâton à chaque pas. Le vent s'engouffrait sous sa tunique et son chapeau pointu, faisant voler sa barbe et ses longs cheveux d'argent.

Arrivé près d'une corniche, Gandalf le Gris fit halte et se retourna péniblement vers ceux qui le suivaient. La petite compagnie composée d'une poignée d'hommes et d'un poney s'arrêta un instant pour souffler, immobile au milieu de la tempête de neige.

Frodon, un Hobbit dont on reparlera beaucoup dans cette histoire, leva les yeux vers le vieux magicien. Il voyait que les traits de Gandalf étaient tirés par l'inquiétude et par la fatigue. Pourtant, le Hobbit se doutait bien que la prochaine pause n'était pas pour tout de suite. Il sentit le bras robuste d'Aragorn se resserrer autour de sa taille. Cela faisait déjà plusieurs heures qu'il le portait ainsi, sans jamais se fatiguer.

Frodon tourna la tête en direction de Sam, qu'Aragorn portait sur l'autre bras.

Son meilleur ami n'en menait pas large non plus, son petit visage rond était pâle et couvert de givre.

Frodon se blotti aussi près que possible contre la poitrine d'Aragorn, mais le froid mordant persistait à s'engouffrer sous son manteau.

Un mouvement attira l'attention du Hobbit : Legolas, l'elfe de la compagnie, les avaient rattrapés et avançait d'un pas léger vers Gandalf.

Frodon ne pu s'empêcher d'admirer l'extraordinaire légèreté de Legolas, qui marchait sur la neige sans laisser de traces.

L'elfe s'approcha de l'abîme et scruta l'horizon d'un air inquiet. Les yeux plissés, il resta immobile durant quelques instants, comme si il se concentrait fortement sur quelque chose. Le vent glacé de la montagne fit voler ses longues mèches blondes autour de sa tête. Lorsqu'il se retourna vers Gandalf, sa mine paraissait plus soucieuse que jamais.

« Il y a une mauvaise voix dans l'air… »

Aussitôt, Gandalf rejoignait Legolas à grandes enjambées. A son tour, il se pencha vers l'horizon et sembla, lui aussi, détecter quelque chose.

Frodon tressaillis lorsqu'il entendit la voix à son tour. Le Hobbit se mit à scruter les environs, mais il ne parvenait pas à savoir d'ou venait cette voix étrange.

Un sentiment de malaise s'empara de tous les membres de la Compagnie.

Soudain, les membres de la Compagnie virent Gandalf se retourner vers eux, un éclair de panique dans les yeux.

« C'est Saroumane ! »

Frodon blêmit. Saroumane, l'un des magiciens le plus puissants de toute la Terre du Milieu et ennemi juré de Gandalf, avait fini par les retrouver et semblait bien décidé de leur barrer la route du col de Caradhras.

Un éclair aveuglant zébra soudainement le ciel et s'abattis sur une crête qui se trouvait juste au-dessus de leurs têtes.

De gros blocs de roches se détachèrent et tombèrent dans le vide, suivi par une masse de neige froide et dure.

« Reculez ! », hurla la voix de Boromir, et Frodon sentit le mouvement que fit Aragorn pour échapper à l'avalanche de roc et de neige. Il eu un instant l'impression que le bras de l'homme robuste tremblait.

Au bout de quelques secondes, les blocs de pierres cessèrent peu à peu de tomber, libérant la vue sur Gandalf, qui se tenait toujours à la même place. Le vieux magicien n'avait pas fait un seul mouvement.

Aragorn leva les yeux vers le ciel puis, tenant les deux Hobbits serrés contre son corps, il tenta d'avancer pour se faire entendre de Gandalf.

« Il essaye de déclencher une avalanche ! Il faut faire demi-tour ! », cria- t-il contre le vent.

« NON ! », hurla le magicien avec une telle fureur que même Aragorn n'osa pas riposter.

Ses longs cheveux blancs au vent, Gandalf se retourna vers le vide, leva les bras vers le ciel déchaîné et commença à invoquer les esprits du ciel et de la terre.

Sa voix faisait écho à celle de Saroumane, et, durant quelques instants, le ciel semblait hésiter entre la puissance de chacun des deux sorciers.

« LOSTO CARADHRAS! SEDHO, HODO, NUITHO I RUITH ! », hurla Gandalf en tenant encore de contrer la malédiction de son ennemi.

Le vent hurlait de plus en plus fort, et la voix du vieux magicien semblait sombrer dans la fureur de la tempête.

Frodon entendis soudain un bruit d'explosion en dessus de sa tête. Effrayé, il leva les yeux vers la montagne et aperçu une masse de rocher qui venait de se détacher. D'autres éclairs perçaient le ciel et s'attaquaient à la roche noire de la montagne de Caradhras. Le Hobbit sentit à nouveau le mouvement de recul d'Aragorn.

« TOUT VA S'EFFONDRER ! CONTRE LA PAROI, VITE ! »

L'instant d'après, Frodon fut projeté sans ménagement contre la paroi, ou il resta adossé, immobile, les yeux grand ouverts sous l'effet de la terreur.

Il fut bientôt rejoint par les trois autres Hobbits de la Compagnie : Ses amis Sam, Merry et Pippin.

A travers une pluie de neige et de rochers, Frodon reconnu la silhouette de Boromir, qui tentait de tirer le nain Gimli hors de la neige pour le mettre à l'abri.

Des blocs de plus en plus gros se détachèrent et tombèrent avec fracas, mais tout ce bruit ne suffisait pas à couvrir la voix puissante de Saroumane, parfois contrée par celle de Gandalf.

« GANDALF ! METTEZ-VOUS A COUVERT ! », hurla Aragorn, mais le vieux magicien ne bougeait pas. Une lueur blanche venait d'apparaître au bout de son bâton et s'intensifia au moment précis où Saroumane lâchait un éclair particulièrement meurtrier en sa direction.

Frodon ressentit alors comme une sorte de choc qui secouait tout la montagne, suivi d'une lumière si intense qu'il fut forcé de cacher son visage de ses bras. Les voix des deux magiciens tonnèrent tout autour de lui, le sol tremblait et soudain, Frodon ne sentait plus la roche contre son dos.

Le cri qu'il poussa lorsqu'il se sentit basculer dans le vide fut étouffé par les hurlements du vent et la chute de l'avalanche…