Hello tout le monde ! J'ai fait une nouvelle fiction et j'espère qu'elle vous plaira.
Chapitre I : une blague déplaisante
Les Griffondors étaient réunis dans la salle commune, devisant et blaguant gaiement. Hermione lisait un livre tranquillement quand Harry vint le lui arracher.
- Harry, ce n'est pas drôle, fit elle. Si tu déchires ce livre je te tue. Il m'a coûté 90 livres.
- Si tu veux le récupérer, il faut jouer avec nous, répondit il. Action ou vérité ?
- Avec ou sans gage ?
- Avec.
Elle haussa les épaules.
- Action.
- Alors vas embrasser Malefoy, dit Luna.
- Hors de question. Mon gage.
- Dis nous avec qui tu as fait pour la première fois l'amour.
Tout le monde écouta avec attention. Elle haussa à nouveau les épaules.
-Viktor Krum.
Tous les garçons regardèrent la réaction de Ron, l'actuel petit ami d'Hermione. Celui-ci sourit et Hermione se plongea à nouveau dans son livre que Harry lui rendit à condition qu'elle participe au jeu. Quand ce fut son tour une nouvelle fois, elle répondit action sans gage.
- A part embrasser Malefoy, je ne vois pas ce qu'il y a de pire.
Une de ses amies sourit.
- Moi j'ai pire. Embrasser Rogue demain matin au cours de potions.
Son livre tomba et elle afficha un masque de dégoût.
- Je te revaudrai ça, Iri, fit elle. C'est absolument dégueulasse ! Je peux le faire ce soir ?
- Bon, on t'accorde ça, quand même, dit alors luna.
Elle partit, suivie par une magi-caméra qui permettait aux autres de la voir. Elle frappa à la porte du professeur Rogue et attendit qu'il ouvre. Dès qu'il le fit, elle se mit à sourire.
- Granger, fit il, étonné.
Il remarqua tout de suite son bustier et sa mini culotte. Cette fille le rendait pratiquement fou à chaque qu'il la voyait, et ce soir, elle s'amusait à venir le provoquer…
- Professeur, je me demandais…j'ai une inquiétude, murmura t'elle.
Comme elle parlait à voix basse, il se pencha instinctivement pour mieux l'entendre. Elle en profita et tira son col pour l'embrasser à pleine bouche. Et Hermione put s'apercevoir du fait qu'il avait fermé les yeux au contact de sa bouche. Elle fit durer le baiser un peu plus de deux secondes puis s'arracha à lui et s'enfuit à toutes jambes.
Granger l'avait embrassé ! Mais qu'est ce qui lui avait pris, nom de dieu ? Elle le provoquait depuis le début de l'année, avec ses sourires coquins et son besoin de se retrouver seule avec lui pour un rien. Mais ce soir, elle avait dépassé les bornes. Néanmoins, sa bouche était délicieuse et juteuse comme une pomme rouge… et ses cheveux étaient doux comme la soie. Il la punirait demain matin, se promit il en refermant sa porte.
Quand elle entra dans la salle, tout le monde l'applaudit et elle tenta de faire bonne figure pendant un moment avant de monter se coucher dans son lit, son livre à la main. Elle n'arriva pas à lire un traître mot et le jeta loin, rageuse. Elle voulait vraiment lui dire qu'il lui plaisait, mais pas de la sorte ! Ce jeu débile avait peut être gâché ses chances. Elle s'endormit, tourmentée, et ne sentit même pas Ron lui donner un baiser avant de redescendre.
Le matin, elle se leva avec une heure de retard et arriva, échevelée, au cours de potions. Elle eut l'impression qu'un cri tout préparé l'attendait à la porte dès qu'elle eut tapé.
- MADEMOISELLE GRANGER, ENTREZ ET VENEZ NOUS EXPLIQUER OU VOUS AVEZ TRAINE VOS GUETRES PENDANT LA PREMIERE HEURE !
Elle entra et il la trouva si fragile qu'il faillit s'adoucir. Mais il se rappela comment elle s'était moquée de lui la veille au soir.
- Je suis désolée, mais je…
- INUTILE ! Nous n'avons pas besoin d'excuses bidon. Vous passerez à mon bureau…
Elle eut un moment d'espoir. Peut être qu'il ne lui en voulait pas !
- Pour venir chercher votre punition.
Elle alla s'asseoir à côté de Harry et celui-ci lui envoya un mot pour savoir où était Ron. Elle lui répondit mais Rogue intercepta le mot.
- Ah, alors comme ça, monsieur Weasley est toujours au lit ? Vous avez dû l'épuiser, mademoiselle Granger. La prochaine fois, restez y, et ratez mon cours, cela fera un poison de moins dans ma classe.
C'en fut trop pour Hermione qui ramassa ses affaires et voulut sortir. Il attrapa son bras.
- Et où allez-vous de la sorte ?
- Ce n'est pas votre problème. Je sors, et je ne suis pas tenue d'assister à vos cours de magie noire. Lâchez-moi.
Il la tira vers lui et fit tomber tous ses livres. Elle se retourna et le gifla de toutes ses forces. Puis elle ramassa ses livres et se pointa devant lui le menton haut, comme pour lui dire ''j'attends ce que vous pouvez me faire de pire''.
Tous les élèves étaient ébahis de l'audace d'Hermione, et rogue était si furieux qu'il lui ordonna d'une voix glaciale de l'attendre dans son bureau. Il laissa la classe sans surveillance et entra à son tour dans son vaste bureau. Il claqua la porte et lui dit d'un ton coupant :
- Vous vous rendez compte que vous avez fait perdre 50 points à Griffondor, petite sotte ? Comment avez-vous osé me gifler ?
-Ah, je suis une petite sotte ? Ce n'est pas ma faute si vous êtes coincé et aigri à propos des relations des autres.
Là, elle devenait insolente, mais il le méritait bien.
- Encore 20 points en moins, granger.
Il ferma la porte à clé et insonorisa la pièce.
- Encore une chose ou deux. 2 semaines de colle tous les soirs de 20 heures à 22 heures pour avoir porté main à un professeur et 2 autres pour insulte à professeur. Et vous avez de la chance que je ne vous traduise pas en conseil de discipline. Début de la colle ce soir même.
Il la vit hausser les épaules.
- Et pour hier ? Rien à dire ? Demanda t'elle soudain.
- Il n'y a rien à dire. Vous êtes une idiote parmi d'autres idiots, et j'ai cru comprendre qu'il s'agissait d'un pari.
- Tout le monde n'a pas les mêmes enjeux. Et je ne suis pas une idiote, pas plus que ce jeu représentait pour moi une idiotie. Et je peux vous le prouver.
- Ah oui, et comment ?
Sans répondre, elle s'approcha de lui et l'enlaça pour un baiser langoureux.
Il avait oublié qu'un baiser pouvait être aussi…exceptionnel. A moins qu'il ne l'ait jamais vécu. La langue d'Hermione frôlait la sienne, la cherchait, la caressait, puis se retirait avant de revenir à l'assaut. Il voulut que cela dure éternellement, mais il se rappela à qui appartenait cette bouche.
- Non, dit il en la repoussant.
- Je vous plais, n'est ce pas ?
- C'est impossible, continua t'il, visiblement troublé. Sortez.
- J'ai besoin d'un mot. Vous m'avez mise en retard au cours du professeur Flitwick.
Il savait qu'elle mentait, mais il fit le mot et lui ordonna durement de dégager le plancher. Parce qu'il n'aurait pas pu se contrôler si elle était restée.
