Voici la suite de 24 heures dans la vie de Bella le lien en dessous est la première partie.
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J'espère qu'elle va vous plaire autant que l'autre. j'attends vos reviews pour continuer.
Un an plus tard, 24 mai
Entre 10 :00 et 12 :00
J'avais réussi mon université, la cérémonie d'hier, m'avait causé de la gêne. Alice avait été folle de joie, au fait que nous allons retourner à Forks lundi matin, nous étions samedi et je me levais à peine de ma nuit, une nuit agitée des évènements de la veille. Je sortie de ma chambre et allai prendre une douche pour mieux me réveiller. J'en étais encore épuisée de la fête donné par mon amie, ah cette Alice! Si ça n'avait pas été que de moi, j'aurais dormi toute la journée, mais je ne pouvais pas. Une fois sortie de la douche j'allai m'habiller, je me rendis par la suite à la cuisine. Alice y était encore, une tasse de café à la main. Elle me sourit quand elle m'aperçut.
- Il y a longtemps que je ne t'ai pas vu sourire de la sorte, la dernière fois remonte à il y a un an. Tu es éblouissante ce matin Bella.
- Merci Alice! Et toi, tu t'es levée tard?
- Oui, ma fête donnée hier m'avait exténuée, j'ai jamais dormis autant.
Je ricanai. Elle me donna une tasse de café, j'en bu une gorgée et je m'assis devant une assiette remplie de pâtisseries. Je n'avais pas faim, j'étais trop énervée, car aujourd'hui c'était une journée spécial dans ma vie.
- Tu vas chercher Edward aujourd'hui?
Je la regardai tout sourire.
- Non demain matin.
- Tu dois être folle de joie.
Je regardai ma bague de fiançailles.
- Oui, plus que tout, il m'a tellement manqué et dans deux mois nous serons mariés.
- Oui, je suis trop contente pour toi Bella, je crois, en juillet?
- Oui, le 16 juillet.
- Tu sais que j'ai déjà commencé à chercher pour la déco?
- Non, je ne savais pas.
- Si tu veux on pourra aller voir ensemble.
- Alice, je ne crois pas que je pourrais…
Elle me coupa net.
- Bella, c'est à toi à choisir, pas à moi. Vu que tu n'aimes pas le magasinage, j'ai déjà trouvé plusieurs couleurs à te faire montrer.
- C'est gentil Alice, merci.
- Edward aimerait peut être en parler avec nous Bella.
- Oh! Justement, j'avais oublié!
- Quoi?
- Il veut que tu sois avec moi pour la Webcam tout à l'heure. Il veut te parler avant d'arriver demain.
- Cool! On va pouvoir lui demander son avis. À quelle heure?
- Là il est 1 heure du mat là bas, donc il m'a dit qu'il allait se réveiller vers 5 heures pour nous parler.
- Il ne sera pas épuisé?
- T'inquiète, il n'a pas fêté autant que nous. Comme tu sais, il lui reste encore un an d'université.
- Ah oui, tu m'en avais parlé l'an passé. Il va faire son stage et sa dernière année à Forks.
- Oui.
- Il part quand pour venir ici?
- Il m'a dit que son vol est à 16 heures, il sera à 7 heures à l'aéroport demain.
Alice fronça un sourcil.
- Tu ne crois pas qu'il va être exténué à son arrivé? Surtout qu'il doit se lever très tôt pour nous parler.
- T'inquiètes, il va dormir dans l'avion et il nous parlera pas trop longtemps.
- Si tu le dis.
Je pris finalement un croissant et mordis dedans. Alice me regarda avec un drôle d'air, comme ci j'avais quelque chose qui dépassait au coin de ma bouche. Je lui répondis.
- Quoi?
- Rien… (elle hésita) tu veux qu'on parle d'autre chose, comme genre de toi et Edward dans vos débuts? J'aimerais en savoir plus sur votre relation, vous êtes si discrets, je n'avais jamais vu Edward comme ça avant ta rencontre. Il a… grandement changé depuis ta rencontre.
- Oh! Tu veux tout savoir?
- Non pas tout à fait. Plus précisément le moment où tu as décidée qu'il était le garçon parfait pour toi. J'ai un blanc tu vois (elle sourit) Je ne me souviens que de la fois où tu m'as dit qu'il n'était qu'une amourette. J'en ai perdu des bouts Bella.
Je lui souris, je me rappelais parfaitement le moment où j'avais appris à Alice que je sortais avec son frère et qu'il était un copain d'adolescente. Je lui dictai le tout comme si nous y étions encore. Mais je commençai par la fois où je lui avais annoncé que je sortais avec son frère.
Au diner Edward m'avait demandé d'être sa petite amie, j'avais hésité, plus que de dire oui, avant d'accepter sa demande. Il était bien et gentil, je devais l'annoncer à Alice, avant que son frère ne le fasse. Je me rendis chez les Cullen. C'est Alice qui m'ouvrit, les yeux rouges et le nez coulant. Mon sourire s'effaça et je la regardai un moment.
- Oh! Tu n'as pas l'air d'aller mieux, tu es pire que moi et Edward.
- Bustement… b'ai chobbai les bôtres! Le Biens et celui d'Edward en bêmbe bemps.
Je ricanai à l'intérieur de moi, je lui souris faiblement.
- J'ai besoin de te parler.
- Oui, bu beux! Bu bas beut être be rebonter le boral.
Elle me fit entrer et on se dirigea à sa chambre, elle était juste à côté de celle d'Edward.
- Ton frère n'est pas rentré?
- Non! Il beux pas attraber bon truc!
- Mais il l'a déjà eu!
- De sais, bais il croit bas que se soit le bêmbe truc.
- Ah! C'est bien Edward ça!
- oui!
Alice s'assit sur son lit, je m'installai à côté d'elle.
- Justement… je viens te voir à propos de ton frère…
- Qu'est-ce qu'il a?
- Rien du tout. C'est à propos de moi surtout.
- Non! Il a bas fait ça?
- Si! J'ai accepté!
- Non!!!
Je baissai les yeux, pour éviter son regard.
- Je l'aime Alice, Edward m'a ouvert les yeux aujourd'hui.
Elle soupira.
- Bu es la bremière qui accebte une de ses demandes.
- Je sais.
- Bais, tu sais que ça ne durera bas longtemps.
- Oui, je sais…
J'osai enfin la regarder.
- Je suis jeune et il est mon premier amour, si tu t'inquiètes pour moi, il n'y a pas de raison. Je veux lui donner sa chance et pour le moment je l'aime. Il n'est qu'après tout une amourette de jeunesse.
- Oui si bu le dis.
Alice se leva et alla posai la vaisselle dans l'évier. Elle se retourna et resta debout, me fixant un moment.
- Cette histoire je la connais par cœur Bella, Vous m'avez filé votre trucs durant des semaines et je ne veux pas m'en rappeler. Moi ce qui m'intéresse, c'est le comment et le pourquoi tu es resté avec lui. Tu disais qu'il n'était qu'une amourette, y'a surement un truc en lui qui t'as attiré à l'époque.
- Oui surement!
Je savais parfaitement c'était quoi, et jamais je ne l'avais dit à Alice. Pourtant, elle m'avait tout dévoilé ce qui la concernait avec Jasper. Ce que j'avais toujours trouvé bizarre, c'est qu'elle se soit amourachée du fils de ses parents adoptifs. Edward et Alice étaient des Masen de naissance, à l'âge d'un an, ils ont étés adoptés après la mort de leurs parents. Une triste histoire. Jasper et Rosalie n'avaient que deux mois de moins qu'eux. Mes amis étaient pratiquement les enfants de Carlisle et Esmée. Une connexion entre Alice et Jasper c'était fait et ni l'un ni l'autre ne savait comment ça c'était produit. Entre moi et Edward c'était différent. J'avais mis du temps à me rendre compte qu'il était l'homme parfait pour moi, jusqu'à ce que je me rendre compte qu'il m'aimait vraiment.
Alice vint se rassoir à côté de moi. Elle me sortit de la pensée.
- Et alors?
- Oui, pardon. Si je suis encore avec Edward aujourd'hui, c'est qu'il est plus ce qu'il croit être et que ce que tu crois qu'il est.
- Ah bon?
- Edward est le plus merveilleux des garçons! Je le vois dans son regard et ça depuis l'âge de 15 ans. Les yeux ne mentent pas Alice.
- Je sais.
- J'ai découvert plein de trucs à propos d'Edward que les autres hommes n'ont surement pas que lui il a. Et je suis heureuse que ce soit moi qu'il a choisi. Ton frère Alice, n'est pas ce que tu crois, il est tout sauf un aguicheur et un harcelant, comme tu osais le dire par le passer. Il est protecteur, attentionné, se préoccupe de moi, je passe avant lui tu sais. Il fait tout pour que je sois heureuse et ça depuis l'adolescence. Il est magnifique, intéressant. Jamais il n'a levé la main sur moi, jamais il ne m'a engueulé. Il ne me refuse jamais rien où du moins il me le fait savoir quand il ne veut pas, mais gentiment. Il est cajoleur et il sait comment si prendre pour me rassurer, me consoler. Il est tout, sauf méchant et au lit, il me prouve qu'il m'aime.
- Tu m'en apprends Bella, je ne le savais pas autant aimant.
- Oui et je suis sûr que Jasper l'es autant et je crois maintenant comprendre pourquoi tu es avec lui. Il est exactement comme Edward, mais en plus timide.
- Non, il est exactement comme Edward, réservé et timide. Ils ont grandi ensemble, ils ont appris à s'entraider et ils ont eut le même exemple.
- Oui c'est vrai.
Je souris. Je me levai et allai au réfrigérateur, je commençais à avoir faim, même si je venais de grignoter un croissant. Je me pris des œufs et je me les fis cuir en omelettes, j'en proposai à Alice qui refusa. Elle se leva et alla à la salle de bain. Je mangeai tranquillement avant d'aller faire un tour à l'extérieur.
Je sortis et je me dirigeai sur la rue Ste-Catherine à la recherche d'un magasin original, je n'avais jamais fait de magasinages avant aujourd'hui. J'étais trop énerver à l'idée qu'Edward arriverait le lendemain. Je longeai la rue, rêvassant à mon amour. J'avais finalement trouvé ce que je cherchais après de longues minutes de recherche. Je remis mes écouteurs sur les oreilles et fis play à mon ipod. Je n'entendais que la musique dans mes oreilles.
Plusieurs minutes s'écoulèrent avant que je ne tourne sur University pour me rendre à mon condo. Au coin de la rue, deux mains m'attrapèrent par la taille, la musique dans mes oreilles ne l'avait pas vue venir. Par réflexe et protection, je lançai mon sac de son objet dur par en arrière, frappant ainsi mon agresseur, je l'avais attrapé de plus belle, mon ipod pris aussi le champ en allant s'écraser à mes pieds, les écouteurs suivirent. Les deux mains me lâchèrent et j'entendis un ouille, que je connaissais bien. Je fis volte face et je me retrouvai nez à nez avec mon fiancé! J'apposai une main sur ma bouche, regrettant immédiatement le geste que j'avais commis deux secondes plus tôt.
- Oh non!!!
Je me sentais impuissante, désolante et abrutis tout en même temps. Edward se tenait l'œil et son autre œil vert m'observait avec affolement. J'étais plus qu'affolé moi aussi. Avec une vitesse phénoménale, mes mains lâchèrent le sac et allèrent empoigner le visage d'Edward et avec désolation je lui embrassai le bout de son nez. Des larmes coulèrent sur mes joues de désolation encore.
- Je suis… désolé… je ne t'ai pas entendu… arriver. Maudit soit cette musique! J'ai… j'ai… j'ai pas voulu te blesser… pardonne-moi!
J'étais paniqué, je m'en voulais terriblement. Il ne me répondit pas de suite, à cause du choc de sa blessure. Je déposai ma main sur celle qui tenait son œil. Je l'enlevai doucement pour regarder les dégâts que je lui avais causés.
- Oh mon dieu!
Son œil était plus que rouge, je lui avais fait un œil au beurre noir! Je me sentais réellement mal, j'avais agressé l'amour qui n'avait jamais levé la main sur moi. Mon regard et mon expression disaient tout.
- Bella ce n'est rien, je ne t'en veux pas. C'est de ma faute, j'aurais dû apparaitre devant toi. Tu es pardonné amour.
Il me serra par la suite fort dans ses bras, me caressant le dos. Je le serrai moi aussi.
- Je suis désolé, pardonne-moi!
- Je t'ai dit que ce n'était rien, tu es pardonné.
Il me lâcha pour me prendre le visage entre ses mains et déposa un doux baiser sur mes lèvres et me sourit par la suite. Je réalisai que maintenant Edward était réellement auprès de moi et que je n'avais pas à attendre au lendemain. Je n'avais plus à languir jusqu'à dimanche. Je lui souris à mon tour et c'est alors qu'il comprit que j'avais finalement repris mes esprits. Il m'empoigna avec fougue mes lèvres de ses lèvres et passa sa langue avec la mienne pour m'embrasser avec fougue et passion. Je lui fourrageai mes mains dans ses cheveux.
- Edward, je suis si heureuse de te voir!
- Et moi donc! J'ai voulu te faire une surprise.
- Et c'est gagné!
Je ramenai Edward à la maison, Alice va être contente de le voir. J'ouvris la porte d'entrer. Alice n'était pas au salon, j'espérais qu'elle n'était pas sortit voir Jasper. Je lâchai la main d'Edward.
- Attends là, je vais chercher Alice.
- D'accord.
Je la trouvai dans sa chambre, sa porte était ouverte, elle était entrain de se coiffer.
- Alice?
- Oh Bella! T'étais où?
- Sur la rue Ste-Catherine. J'ai rencontré quelqu'un et il attend au salon.
Elle fronça les sourcils.
- Bon qui sait que t'a amené encore?
- Viens, il veut te voir.
Elle me regarda plein de questions et se leva pour se diriger au salon. Je la suivis, elle bloqua carrément à la vue de son frère.
