Me revoilà pour une fanfic Re-animator avec notre adorable Herbert West.

J'espère que ça vous plaira.

Pardon pour les fautes d'orthographe, au passage je cherche une béta, donc si quelqu'un est intéressé qu'il n'hésite pas ^^

Bonne Lecture ;)

Herbert était à l'hôpital en train de s'occuper des patients qu'on lui avait confiés. C'était une routine bien désagréable, il avait horreur de ça. Mais il fallait le faire, heureusement il était assez doué pour pouvoir flâner en même temps.

Ses pensées dévièrent sur son collègue et ami, Daniel Cain. Après la crise qui s'était déroulé à l'hôpital et la mort de Meg sa petite amie dont il était très amoureux, ils étaient partis aider l'armée quelque temps en renfort dans un poste en train de s'écrouler. Cela avait été l'horreur, l'odeur du sang, de la poudre et de la mort avait imprégné leur chemise, Dan en avait été un peu secoué, mais lui avait rapidement compris que son ami était capable de supporter beaucoup de choses. Seul point positif, il avait eu le droit à de nombreux cadavres frais pour ses expériences et avait même récupéré un iguane pour poursuivre ses recherches et les pousser encore plus loin.

Puis ils avaient fini par rentrer et s'étaient réinstallés ensemble. Il avait d'abord été surpris que Dan accepte de rester avec lui, après tout il sentait venant de lui une certaine distanciation par rapport à son travail, son réactif et lui-même. Mais Dan était resté près de lui, ne lui reprochant même pas la mort de Meg. Heureusement, car ce n'était pas de sa faute, du moins il le voyait ainsi.

Mais voilà il s'était habitué à sa présence et à son aide dans ses recherches, Dan était son assistant et il était hors de question que cet assistant aille voir ailleurs. Il allait devoir trouver un truc pour le retenir.

Mais il savait que ce n'était pas la seule raison. S'il n'aimait pas les femmes et s'il était agressif avec elle, c'est parce qu'il n'avait jamais pu les supporter. Bien sûr certaines femmes étaient très intelligentes et il les appréciait davantage que les autres, mais elles étaient trop rares à son goût. Et apprécier était une exagération, disons plutôt qu'il les tolérait davantage. Il avait horreur de leurs longs cheveux, de leurs ongles, de leur odeur sucrée ou fruitée, de leur voix aiguë et de leurs discussions futiles.

Il préférait les hommes. Enfin préférer était un bien grand mot, certes son regard était plus attiré par la gents masculine que féminine. D'ailleurs il trouvait plus normal d'être attiré par quelqu'un du même genre que lui que du genre opposé, après tout l'homme n'aime-t-il pas les choses qui lui ressemble ?

Mais bon il n'y connaissait rien en relation amoureuse ou sexuelle et n'avait quasiment jamais rien fait avec personne. Il regardait simplement parfois, sans trop s'intéresser à la chose, s'étant juste laissé tenter une fois. Il ne fallait pas rêver, c'était un scientifique jusqu'au bout des ongles, il supprimait tout ce qui pouvait le distraire un peu trop de ses recherches.

Mais c'était aussi un être humain avec des réactions et des envies d'être humains et il considérait désormais Dan comme un ami, voir peut-être plus qu'un ami, ou qu'un simple assistant. C'était plus que ça pour lui. Peut-être plus que ce que les gens appelaient meilleur ami. Il voulait que Dan reste avec lui autant que possible, que leur relation reste comme elle est ou évolue vers quelque chose de plus fort, mais il ne voulait surtout pas que Dan s'en aille.

Et pour cela il lui faudrait trouver un moyen de retenir son fichu médecin, car si celui-ci se distançait trop, il allait détester cela. Il voulait le garder pour lui tout seul et l'éloigner des autres personnes ou de ce qui pourrait l'arracher de son emprise. Il voulait que Dan n'ait d'yeux que pour lui. Mais il n'avait pas trop d'idée pour le moment.

Il rejoint Daniel dans la chambre d'une patiente condamnée qui allait néanmoins se faire opérer, une certaine Gloria. Du moins c'est la seule chose qu'il su réellement, il s'en contrefichait du nom de ses patients, mais c'est comme ça que Dan l'avait appelé. Soit, Gloria était extrêmement malade et les chances pour qu'elle meure étaient hautes.

Ils le savaient tous les deux, et pourtant Herbert remarqua que son ami c'était un peu épris d'elle, vu les mots qu'il employait pour la rassurer, le ton de sa voix ou comment il là touchait. Il en fut jaloux dès la seconde où il comprit, Cain était tendre et doux avec elle. Mais malgré tout elle n'était pas vraiment une menace.

Le brancard parti avec elle et Dan lui sauta dessus en saisissant son bras d'une main ferme.

- « Ce n'est pas un cobaye. » Dit-il.

Alors comme ça il avait deviné ? Ce n'était pas bien compliqué, ils se servaient souvent sur les malades qui périssaient à l'hôpital et il devait avoir un tic que Dan avait noté signalant qu'il pensait qu'elle pourrait être intéressante pour leurs expériences, en l'occurrence c'était le cas cette fois-ci.

- « Elle peut nous être utile. » Répliqua-t-il.

- « À nous ? À toi plutôt ? » répondit Dan d'un ton accusateur.

- « Oh allez ! »

- « Je suis un médecin. »

- « Soit un scientifique. » Répliqua Herbert.

Voilà qu'il le voyait encore se distancer, Dan et son obsession pour la médecine, quel était l'intérêt de soigner des gens qui allaient de toute façon mourir ? La recherche c'était ça le plus important ! Pourquoi ne comprenait-il pas que leurs recherches pourraient un jour conduire à ne plus perdre de patient. Ils allaient soigner la mort. N'était-ce pas le but de ses recherches à la base ? Dans un sens, ses recherches morbides allaient apporter la vie. Mais Dan se distançait de ça et de leur travail. Ce n'était plus « nous » c'était « toi » et « moi ». Mais lui voulait garder le « nous », l'union, auquel il s'était attaché.

Ils se séparèrent légèrement fâché. Et Herbert comprit qu'il allait devoir accélérer ses recherches s'il souhaitait conserver Dan à ses côtés.

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Justement la porte de la morgue était restée ouverte et sans surveillance, personne ne s'y trouvait à l'intérieur, il y pénétra à la recherche éventuelle de quelques morceaux de corps à emprunter, enfin plutôt à s'approprier en réalité. La porte généralement fermée où étaient gardées les preuves à conviction du drame de l'hôpital et autre morceau de corps était entrouverte. Sa curiosité le fit entrer et le remis dans l'ambiance de l'époque, il fouilla un peu jusqu'à tomber sur le cœur de Megan. C'était tout ce qui restait de la défunte petite amie de son colocataire et il devait probablement pouvoir en faire quelque chose, pas vrai ?

Il mit le cœur dans sa poche. Ça lui servirait sûrement, même s'il ne savait pas encore pourquoi.

Finalement, il ne trouva pas grand-chose, après tout il préférait les morceaux plus frais et qui ne dataient pas de huit mois. Il sortit de là et retourna chez lui, sa journée étant terminée.

La catastrophe qui s'était déroulée lui avait permis de comprendre quelque chose d'essentiel sur ses recherches, la volonté était située partout dans le corps et non pas à un endroit précis comme le pensait le docteur Hill. Il ricana en repensant à cet incompétent.

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Leur maison était proche du cimetière, un peu délabré certes, mais avait des avantages non négligeables comme un loyer extrêmement peu cher et un moyen de cacher et se débarrasser facilement des expériences qu'il faisait et qui avait raté ou dont il n'avait plus besoin.

Justement quand Dan rentra chez lui un peu plus tard, il trouva Herbert sortant d'un mur qu'il avait creusé puisqu'étant mitoyen à la crypte.

Ça faisait un moment qu'il y songeait. Herbert avait une très mauvaise influence sur lui. Son respect pour les patients ou les cadavres était pour ainsi dire nul, ce n'était plus que des objets et il détestait ça. Au-delà de ça Herbert était autoritaire et complètement fou, il ne pouvait plus se permettre de le suivre quand bien même ses expériences soient exceptionnelles.

- « J'ai quelque chose à te dire. » Dit-il enfin.

Ce fut difficile, car il appréciait le scientifique malgré tout.

- « Et moi j'ai quelque chose à te montrer. »

Herbert commença son expérience. Dan le regarda faire, il le trouvait élégant dans sa chemise bleu ciel surtout quand il s'affairait à ses recherches, il avait un petit truc qui le rendait juste magnifique, même quand l'expérience était particulièrement dégoûtante, ce qui n'était pas le cas pour le moment.

Son ami tua dans un premier temps son iguane avec une solution aérienne qui provoquait une crise cardiaque qu'il venait de créer, puis retira une de ses glandes dont il aspira le liquide avec une seringue qu'il mit dans un bocal avant d'ajouter différents éléments jusqu'à son réactif.

- « La puissance à l'état pur. » Dit-il.

Puis il fixa des doigts et un œil humains à des tiges en métal continuant son expérience, prêt à surprendre Dan une nouvelle fois. Il ne se souciait plus du fait que son ami avec quelque chose à lui dire.

- « Je déménage. » Avoua enfin Dan.

- « Quoi ? » Herbert releva la tête, lui qui se sentait bien et heureux depuis tout à l'heure eut soudainement une boule au ventre.

- « Je déménage ! »

Son sourire se perdit.

- « Dan.. Tu ne peux pas partir maintenant. Nous venons de créer l'essence de la vie, tu ne comprends pas on va pouvoir créer la vie, ranimer des gens, des parties de ces gens. »

- « Les gens ne sont pas des morceaux. »

- « Alors qu'est-ce qu'un être humain à part un ensemble de morceaux biologiques assemblés et fonctionnant ensemble ? »

Dan du s'avouer vaincu sur cette affirmation. De son côté Herbert était en train de paniquer. Il avait vu juste Dan s'était distancé de lui, il allait partir, le quitter, l'abandonner. Il essaya tant bien que mal de lui faire comprendre l'importance de leur recherche. Il s'en fichait si c'était lui qui avait commencé et qui faisait presque tout, Dan faisait parti de son projet il ne pouvait pas le quitter comme ça.

- « Nous allons créer de nouvelles vies. »

Il prit sa nouvelle solution et en mit un peu sur sa macabre construction. La créature prit vie. Herbert se mit à rire, il adorait ça, il adorait jouer au dieu, il se sentait fort et supérieur comme ça, mais Dan n'était pas de son avis, il semblait plutôt dégoûté.

- « Ce n'est qu'un jeu morbide. »

Herbert comprit que sa petite démonstration n'avait pas suffi. Son ami était en colère et lui se sentait troublé, il allait le perdre, il ne pouvait pas le permettre, mais qu'est-ce qu'il pouvait faire ?

Dan avait pris trop de place dans sa vie et dans son esprit, il n'était trop important pour lui, il ne devait pas partir, jamais.

- « C'est à ça que se résume notre travail. »

- « Qu'est-ce que tu veux dire. » S'énerva-t-il en retour, il n'aimait pas qu'on s'en prenne à son travail de cette façon.

- « C'est insensé, c'est malsain et mal. Je déteste tes recherches elles sont horribles. »

- « Tu ne disais pas ça quand le sol était jonché de cadavre, pas vrai. » Grogna Herbert.

- « Oh.. »

- « Ni quand Me.. »

- « Oh pas de ça. » Hurla Dan en le pointant du doigt, lui faisant bien comprendre qu'il ne devait pas dépasser les bornes.

Ils se turent. Aucun des deux n'avait la réelle envie de se séparer de l'autre. Même pour Dan c'était une décision difficile à prendre. Herbert avait été le seul à le soutenir depuis la mort de Meg et bien qu'il méprisait son travail de médecin, il l'avait aidé lus d'une fois à réparer une erreur, à faire un diagnostic en lui laissant s'attribuer le mérite, à se faire bien voir par les plus hauts placer de l'hôpital. C'était son ami, il avait appris à l'apprécier, mais il fallait qu'il le quitte, jamais cette idée ne l'avait laissé depuis qu'il l'avait rencontré et avait travaillé avec lui, ça voulait bien dire quelque chose non ?

Herbert de son côté marchait sur des œufs. Il venait de comprendre pourquoi il était autant attaché à Dan, lui qui normalement n'avait besoin de personne. En faites il était tombé amoureux de lui. Après tout, comment expliquer à ce point la peine et la douleur qu'il avait à le voir partir et son envie démente de le retenir, de le garder avec lui ? C'était parce qu'il l'aimait. Il savait très bien que celui-ci ne l'aimait pas en retour, mais ce n'était pas grave, ce n'était pas important il n'en demandait pas tant. Même si la peine mordait son cœur et ses entrailles de ses crocs acérés. Dan aimait les filles, Dan aimait Megan.

D'ailleurs qu'est-ce que Megan avait de mieux que lui ?

- « Qu.. Qu'est-ce que tu aimais chez Meg ? » demanda-t-il d'une voix plus douce.

Cain se retourna vers lui à la fois interrogateur et nostalgique. Herbert se dirigea alors vers un de ses congélateurs où il avait entreposé quelques heures plus tôt le cœur de Meg qu'il venait de récupérer. Il le prit et retourna voir Dan avant de tendre vers lui l'organe.

- « Le cœur de Meg » dit-il.

Il le voyait dans les yeux de son ami, dans la posture de son corps et dans son expression, il avait réussi à l'intriguer, à l'attirer. Il savait pertinemment que Dan ne s'était toujours pas remis de la mort de Meg, il l'entendait encore pleurer parfois dans sa chambre le soir. Et il avait eu très peu de relation depuis, et seulement de passage. Dan était encore fou de Meg. Il était jaloux de cela, car même morte Megan enlevait Cain de ses griffes, mais peut-être allait-il se réconcilier avec elle si elle lui permettait de garder Dan à ses côtés.

Le médecin se rapprocha de lui d'un pas lent comme hypnotisé.

- « Aide-moi à poursuivre nos travaux. »

Lentement il lui confie le cœur de Meg pour aller nettoyer la table réfrigérée et remplacer le drap blanc ensanglanté par un propre puis il retourna vers son ami et reprit le cœur de Meg d'une façon délicate.

- « Aide-moi à créer une nouvelle vie à commencer par le cœur de Megan. »

Dan n'en revenait pas. Le cœur de Meg, plus qu'un visage ou qu'un corps ce qu'il avait aimé chez Meg ça avait été son cœur et ce cœur avait battu la chamade pour lui. Toute la symbolique était là et son imagination se mit à galoper, il y avait une chance qu'il retrouve Meg.

De son côté West espérait que sa mise en scène et son idée de créer une nouvelle Megan fasse mouche. À son plus grand bonheur, cela réussit.

Il fut soulagé, mais ne le laissa pas transparaître.

- « Il va falloir que tu m'aides à l'hôpital. »

- « Oui, faisons ça. »

- « Ensemble Dan, ensemble nous redonnerons vie à Megan. »

- « Oui. »

Herbert aurait sauté de joie s'il avait été quelqu'un de normal, il avait réussi à redonner de l'intérêt à Dan pour ses recherches et il allait continuer à l'assister.

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Leur entreprise fonctionna bien, jusqu'à ce que pendant qu'ils enlevaient un cadavre de l'hôpital, Dan rencontre Francesca. Cette dernière avait été dans l'armée dans le même coin qu'eux en tant que journaliste. Et Herbert là détestait. Il la regarda d'un air mauvais alors que Dan allait la voir un grand sourire sur ses lèvres. Dan l'aimait bien, voir un peu trop bien et il savait pertinemment qu'elle allait avoir une influence non négligeable sur lui.

Les femmes manipulaient avec une efficacité effroyable. Lui qui venait à peine d'encourager Dan a resté, voilà qu'il avait de nouveau un problème. Francesca. L'inconvénient c'est qu'il ne pouvait pas donner à Dan ce qu'il recherchait chez cette brune. Il n'était pas une femme, il n'était pas joli comme elle, il ne pouvait pas user de ses pouvoirs de persuasion, il ne pouvait pas utiliser le sexe ni rien de ce qui attirait le médecin. Parce qu'il n'était pas une femme et Dan préférait les femmes, il n'était pas comme lui. Alors il était limité dans son champ d'action.

La seule chose qu'il pouvait faire c'est se battre avec ses armes, son cerveau en l'occurrence. La seule chose qui semblait attirer et garder Dan auprès de lui. Il allait user de son intelligence, de son ingéniosité, de ses connaissances afin de créer une femme pour lui. Mais pas n'importe quelles femmes, une avec le cœur de Meg. Cain ne pourrait pas résister à cela pas vrai ?

Et une fois que cela sera fait, ils resteraient tous les trois ensembles. Et bien qu'il n'aurait jamais Dan pour lui tous seul, qu'il ne l'aurait jamais entier, il resterait à ses côtés et s'il y avait bien une femme qu'il pourrait supporter c'est une qu'il aurait créée. Il serait prêt à sacrifier son amour pour Dan, le laisser à une autre tant qu'il restait avec lui. Tant que Dan serait heureux, lui il le serait.

Néanmoins, il allait devoir régler le problème Francesca.

Il conduit le cadavre jusque dans leur voiture et rentra chez lui. Dan quant à lui allait devoir continuer à travailler jusqu'à ce que son service soit terminé. Mais il eut le temps d'inviter Francesca à dîner, chez eux.

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En parallèle Herbert allait tenter de se rapprocher de Dan. De devenir plus proche de lui quitte à faire des efforts et des choses qu'usuellement il n'aimait pas faire.

C'est ainsi qu'il se retrouva à s'asseoir à côté du médecin sur le canapé alors que celui-ci regardait la télévision. Il le colla volontairement afin que leurs épaules et leurs jambes se touchent. Il fut quelque peu vexé quand Dan se décala légèrement sur le côté, mais ravala sa fierté.

- « Qu'est-ce que tu regardes ? »

- « Je ne sais pas encore, je zappe. »

- « Oh d'accord. »

Ils restèrent un moment silencieux alors que le médecin continuait de parcourir les chaînes jusqu'à trouver quelque chose qui l'intéresse. Au bout d'un moment il fut intrigué et se tourna vers Herbert.

- « Mais qu'est-ce que tu fais là ? » dit-il en fronçant les sourcils.

Herbert se tourna vers lui tout penaud.

- « Et bien je suis assis avec toi, je regarde la télévision. »

- « Oui je vois bien que tu regardes la télé avec moi, mais pourquoi ? »

- « Pourquoi quoi ? Je n'ai pas le droit de regarder la télévision. »

Dan remua dans le canapé.

- « Si, mais tu ne fais jamais ça. Jamais tu ne regardes la télévision tu as toujours mieux à faire. Tu n'aimes pas la télévision Herbert alors pourquoi tu l'a regardes maintenant ? »

Oui c'est vrai il avait horreur de cet objet qui avalait votre temps sans que vous ne vous en rendiez compte, et Dan ne le savait que trop bien parce qu'il avait insisté pour qu'ils n'aient pas de télévision chez eux, mais Dan ne l'avait pas écouté.

- « Et bien aujourd'hui j'ai envie de regarder la télévision. » Fit Herbert en le regardant avant de détourner la tête vers l'écran l'air absorbé.

Dan du se contenter de ça comme explication et se repositionna en face de l'écran et continua à faire défiler les programmes. Puis après quelques minutes il tendit la télécommande à son ami.

- « Tu veux choisir le programme ? »

Est-ce que Dan avait perdu la tête ? Il s'ennuyait déjà ferme alors que ça ne faisait que quelques minutes, comment pouvait-il choisir ce qu'ils allaient regarder alors qu'il n'en avait strictement rien à foutre et qu'il faisait semblant de s'intéresser à tout ça ? Mais il ne pouvait pas décevoir Dan alors il prit la télécommande.

- « Merci. »

Il commença à zapper et fut atterré par la nullité du programme. Il réussit bien à trouver une émission scientifique qui semblait intéressante, mais Dan venait ici pour se détendre, il fallait qu'il trouve autre chose. Il continua de zapper et jeta un regard en coin de temps en temps vers Dan pour voir ce qui était convenable de choisir, il s'arrêta finalement sur un film qui semblait ennuyeux à mourir, mais étant donné que Dan semblait s'y intéresser, ça devait être le bon choix.

Il s'ennuya à mourir et fut heureux quand son ami décida d'aller se coucher avant la fin du film.

- « Tu continues à regarder ? »

- « Oui, oui, bonne nuit. »

- « Bonne nuit Herbert. »

Continuer à regarder ? Et puis quoi encore ? Il allait juste attendre que Dan soit hors de portée d'yeux et d'oreilles pour éteindre cette horreur. Une fois que ce fut fait, il souffla de soulagement. Qu'est-ce qu'il ne fallait pas faire pour se rapprocher de lui.

Il redescendit dans la cave et continua son travail.

rendez-vous au prochain chapitre ;)