Disclaimer : comme tout le monde, rien n'appartient à Chacale, même pas JKR
Lets Go ! (Rock this party – Bob Sinclar)
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Harry se fit un plaisir de lécher consciencieusement Voldemort.
Et c'était vraiment un plaisir… mais pas du tout pour les raisons que pouvaient envisager les Mangemorts assistant à cette scène étonnante. Son principal admirateur faisait d'ailleurs partie de cette bande de mecs qui pour une fois avaient ôté leur masque. Peur de louper quelque chose, vision réduite par les fentes étroites de leurs masques, Harry pouvait imaginer chez certains leur bouches s'arrondissant sous l'étonnement, chez d'autres un rire salace plus nerveux qu'autre chose.
Harry rajouta un coup de dents.
Voldemort faillit se laisser aller… mais se retint à temps, il fallait faire durer le spectacle. C'était mieux que tout ce qu'il avait pu envisager pour réduire Potter à sa plus simple expression, c'est-à-dire rien du tout. C'est Snape qui avait eu cette idée… Le Lord Noir n'y aurait jamais pensé, il faut croire que son second était plus doué que lui en ce qui concernait l'humiliation de ses ennemis.
Ce type était pire que tout, suggérant doucement dans l'oreille de son Maître « … l'avoir comme esclave sexuel pourrait vous apporter tellement de joies, Monseigneur… ». Le Mage Noir avait tressailli sous le souffle chaud sur sa joue accompagnant ces paroles pleines de promesses. Il avait toujours soupçonné son éminence grise d'être pervertie jusqu'à la moelle, mais là il en avait confirmation.
Bon sang que c'était bon. Vautré dans son trône, il se surprenait à cramponner les cheveux du Survivant pour surtout qu'il ne cesse pas ce qu'il était en train de faire. Une pensée fugace traversait son esprit intercalée entre les éclairs de plaisirs émis par son corps… mais où a-t-il appris tout ça….
Harry se permit un léger sourire avant d'engloutir le membre tressautant jusqu'à la garde.
Il avait échappé à l'endoloris, il avait échappé à la mort… par contre l'autre ne lui échapperait pas. C'est ce qui était prévu. C'est ce qui était en train d'arriver.
Lets go !
Harry accéléra son rythme, resserrant ses lèvres, égratignant les testicules de ses dents à chaque plongée.
Plongée en eaux troubles…
Voldemort en apnée… Harry comme un poisson dans l'eau.
Snape serait content.
Son élève se débrouillait très bien, ne lui avait-il pas appris tout ce qu'il savait en la matière.
L'homme sombre se surprenait à resserrer les lèvres aussi, accompagnant inconsciemment Harry dans ses efforts. Oui, c'est ça… retiens le, qu'il ne puisse t'échapper… Bien Potter… tu es très doué… ne te l'ais-je jamais dit… mieux qu'en Potions en tout cas… Cinquante points pour Gryffondor.
Achève le !
Comme s'il l'avait entendu, le jeune homme fit jouir son ennemi dans sa bouche et étreignit de ses mains libérées de toutes entraves l'intérieur des cuisses découvertes de l'homme à sa merci. L'instant le plus dangereux allait suivre.
Voldemort allait-il mordre à l'hameçon…
Snape croisa les doigts, Harry croisa les doigts, Les Mangemorts retinrent leur souffle… Voldemort caressa d'un geste tendre la chevelure ébouriffée qui s'était posée sur son ventre en un geste de soumission qui n'attendait qu'une réponse. « … tu as des talents insoupçonnés Harry Potter, il me tarde de les explorer à fond… ».
Plongée en eau trouble.
Les Mangemorts émirent quelques rires graveleux, certainement plus sincères que précédemment.
Détente dans les rangs. Harry fut relevé sans ménagement et emporté dans les appartements privés du Lord. Ce dernier se releva avec difficultés, légèrement vacillant… Bon sang, le petit salaud l'avait vidé… mais il se ferait un plaisir de le remplir ce soir. Un compté pour un rendu. Rien que d'imaginer ça, le Lord se dit que la soirée de réjouissance prévue pour fêter la victoire lui paraîtrait bien longue à supporter.
Tout à ses pensées, Voldemort ne vit pas le léger sourire de Snape lorsque celui-ci lui susurra « Monseigneur, je vais préparer votre friandise afin qu'elle soit plus croquante pour cette nuit ». Il acquiesça « … Snape, tu ne le touches pas, je veux être le premier, il est à moi… ». Snape retint l'aboiement qui lui servait de rire… S'il savait que Potter n'était à personne… s'il savait qu'il n'était pas le premier….
S'il savait, il les aurait tués tous les deux, comme les vermines venimeuses qu'ils étaient.
Potter, une vermine venimeuse… tout à fait Monseigneur… tout à fait… Pire que son mentor en fait… Snape humecta ses lèvres minces aux souvenirs qui lui assaillaient l'esprit. Potter venant vers lui, traversant cette salle de classe d'un pas décidé, une lueur dans les yeux qui ne présageait rien de bon.
C'était il y a à peine six mois.
Le jeune homme s'était planté devant lui, attendant qu'il le regarde. Snape s'était fait un plaisir de continuer à corriger ses copies.
« Je ne veux plus des cours d'Occlumencie ». Potter restait planté devant le bureau, fermement campé sur ses jambes.
Devant cette attitude agressive, Snape avait fini par relever le nez du T comme Troll qu'il était en train d'inscrire sur la copie de Longdubat. « Ce n'est pas à vous de décider Monsieur Potter… ni à moi. Pour ce problème, adressez vous au Directeur ».
Potter le fixait dans les yeux. Snape se fit un devoir de soutenir ce regard.
« Vous allez me donner des cours de séduction ».
L'homme en cassa sa plume dans un geste nerveux et le T comme Troll de Longdubat devint un R comme Regrettable. « Pardon ! ».
« Vous allez m'apprendre à emprisonner les sens d'un homme… Par contre, mettre la mort en bouteille, ça j'en ai rien à foutre… ».
« Pardon ! ».
« Cessez de demander Pardon, et rendez-vous utile pour une fois ! ». Le Potter en question semblait parfaitement sûr de lui, maîtrisant ses nerfs admirablement. Il voulait quelque chose, il l'aurait…
Snape ne prononça aucune parole lors de l'explication du jeune homme. Même lorsque ce dernier admit qu'il n'arrivait pas à la cheville du Grand Mage Noir en ce qui concernait la magie et qu'il n'y arriverait jamais… Comment un jeune homme de 16 ans ayant découvert la magie il y a à peine 5 ans pouvait-il tenir le choc devant un Voldemort expérimenté depuis beaucoup plus longtemps.
Je vous le demande…
Snape savait que Potter avait raison. Tout le monde le savait… tout le monde se voilait la face, espérant que la prophétie ferait qu'un miracle se produirait. Tu parles ! Il n'y a que les enfants pour croire aux contes de fées. Snape lui, croyait aux contes de fées, seulement ceux où les enfants se faisaient bouffer tout crus par le loup affamé. Ou découpés en rondelles par l'ogre du coin sans que Saint Nicolas daigne lever le petit doigt.
Ils étaient trois petits enfants qui s'en allaient glaner aux champs…
Potter avait bien raison de s'inquiéter. D'ailleurs, il avait décidé de passer à l'offensive, dédaignant les voies toutes tracées que lui désignait Dumbledore. C'est sûr qu'Albus n'aurait jamais pensé à la solution que Potter était en train d'expliquer à Snape.
« Je ne ferai pas le poids dans un affrontement direct. Il faut que je contourne l'obstacle… ». Et sa façon de contourner l'obstacle, c'était le sexe. Snape, inconsciemment transforma le R comme Regrettable de Longdubat en A comme Au Secours.
La seule façon d'approcher Voldemort et de lui faire baisser la garde était de se rendre utile à ses yeux. Et qu'elle utilité peut avoir un jeune homme de 16 ans devant un homme qui a tous les pouvoirs…
« Je préfère me servir de mon cul, plutôt que de finir sous forme de gelée tremblotante sous les endoloris ». C'était dit. Il ne restait plus qu'à faire.
Snape réussit à en placer une « Vous êtes complètement tordu, Potter, n'attendez pas de moi que je me prête à vos petits jeux pervers ».
Harry trouva l'Argument… « … dommage pour vous, ça aurait été l'occasion de vous venger. Quel plaisir de bourrer à mort le fils de votre pire ennemi… ». Le petit salopiot n'avait pas tort. Snape se reprit « …expliquez moi pourquoi vous m'avez choisi Potter, vous pouvez apprendre la même chose avec un autre homme… Lupin par exemple, paraît-il qu'il maîtrise bien le sujet. ».
Harry avança le vrai Argument …. « Lupin je l'aime, alors que vous, je vous hais… Je veux apprendre à séduire quelqu'un qui me répugne et que j'exècre… J'ai pensé que vous étiez ce que j'avais de mieux sous la main ». Un petit sourire pervers accompagna la déclaration et s'élargit devant l'air choqué de son Professeur.
C'était tellement vrai. Quitte à séduire son ennemi, autant s'entraîner avec un ennemi. S'il arrivait à supporter Snape dans son corps, il arriverait bien à supporter Voldemort.
Le A comme Au Secours se transforma lentement, …délicatement, …sournoisement, …en B comme Baise le !
« D'accord Potter, je vous aiderai… mais pas un mot à qui que ce soit ! ». Rien que d'imaginer ce que lui ferait Albus s'il venait à découvrir son implication dans ce plan déjanté, Snape en froissait nerveusement la copie de Longdubat. Mais c'était trop tentant… il avait tout imaginé concernant Potter… répété des insultes le soir avant de s'endormir pour mieux les ressortir le lendemain. Toutes les vexations, les peines qu'il pouvait infliger à l'adolescent tournaient en boucle en permanence dès qu'il le voyait.
Mais ça !
Se farcir Potter… le défoncer de toute sa haine. Ca, c'était le nec plus ultra. Cadeau…
Et puis en plus, si ça pouvait servir à détruire Voldemort, pourquoi pas.
Snape, en bon stratège, envisagea tout les aspects du plan et décida qu'il n'avait pas grand-chose à perdre et beaucoup de plaisir à gagner. Il se permit une dernière question au petit salaud qui se tenait toujours devant lui, le regard brillant et le cheveux ébouriffé « … Potter, vous allez avoir affaire à un Dominant et comme vous avez l'air d'être un dominant vous-même, cela risque de poser un problème… ».
Le jeune homme l'acheva par sa réponse ambiguë « … vous m'apprendrez à plier. Si je plie devant vous, je plierai devant lui… ».
Snape sentit une chaleur l'envahir et constata que ledit Potter avait des prédispositions. Pour une fois, peut-être serait-il un bon élève. Harry quitta la salle laissant derrière lui un Snape défroissant le devoir de Longdubat et inscrivant d'une main légèrement moite un T comme… comme quoi déjà…
Ils avaient convenu de faire ça dans la salle sur Demande, toutes les nuits de 2h à 4h du matin.
Ce qu'avait oublié Snape de préciser à Potter, c'est qu'il n'était pas spécialiste du sexe. Une adolescence boutonneuse, un âge adulte emprunt d'ennui et de bouquins, une maturité de professeur coincé entre ses élèves et son Directeur. Rien de bien torride. Quand à ses stages chez les Mangemorts, n'en parlons pas. Tout ce petit monde fricotait ensemble, même Greyback se faisait gratter le ventre, mais personne pour toucher Severus Snape.
Les rares qui y avaient pensé de façon fugace avaient laissé tomber très vite devant le regard noir du Maître des Potions. La seule à avoir réussi à se l'envoyer, c'était Bellatrix… une fois, elle avait bu un soir de Noël…Torride, bouillant et pervers. Malheureusement, elle n'avait pas réitéré, son but étant de se retrouver sous Voldemort et non sur Snape. Encore une qui s'était servie de lui pour l'entraînement.
Donc, en pratique, pas grand-chose. Par contre… en imagination, là il tenait le haut du pavé.
Il avait eu trente ans pour fantasmer sur tout ce qui bougeait et même ce qui ne bougeait pas.
Potter et son idée de dingue allaient lui ouvrir des horizons nouveaux.
Lets go !
Snape passa son après midi dans la réserve. Il n'y avait pas que des traités de magie noire dans la réserve, il y avait aussi le Kama Sutra illustré par Picasso et bien d'autres merveilles que l'on cachait aux regards des étudiants. Madame Pince le trouva en fin d'après midi, le cou tordu, une expression d'intense interrogation sur le visage, tournant dans tous les sens un bouquin dont il cachait soigneusement le titre d'une main.
« Puis-je vous aider, Snape ? ». Il avait l'air tellement perdu avec son bouquin.
Avant de répondre, il envisagea sérieusement la question… non, elle était vraiment trop maigre… « Merci, Madame Pince, mais je devrais réussir à mettre en application malgré les schémas compliqués… ». Il avait déjà un plan de cours en tête… il allait commencer doucement pour ne pas effrayer Potter et puis aussi, cela ferait durer le plaisir. Le plus dur serait de ne pas sauter sur le Potter pour lui faire sa fête en 5 secondes top chrono.
C'est sûr que si il avait pu choisir, il aurait nettement préféré Bellatrix, mais bon, un trou est un trou. Et puis, se faire Potter c'était le summum en matière de vengeance. Rien que ça, c'était jouissif. Il embarqua quelques livres soigneusement cachés sous sa robe d'enseignant et alla faire quelques exercices pratiques dans ses appartements.
Harry finissait un cours avec Chourave dans la serre n°3. Il était en train de regarder les autres élèves, se demandant ce qu'ils savaient eux sur le sexe… Il détourna les yeux de Neville qui caressait amoureusement un cactus de Calédonie pour se reporter sur Malfoy. Fils de Mangemorts… cela voulait-il dire qu'il en savait plus que les autres… Malfoy rembarra Goyle qui lui avait marché sur le pied, tellement empressé de satisfaire ce dernier qu'il en devenait maladroit.
L'air suffisant du blondinet renseigna Harry plus que n'auraient pu le faire des centaines de paroles. Ce type ne savait même pas qu'il pouvait servir dans un lit. Sûr et certain. Il espérait pour lui qu'il ne serait jamais Mangemorts sinon il risquait de servir de casse croûte à Voldemort. Ca c'était une information qu'Harry avait eu par l'intermédiaire de Dumbledore qui commençait à lui présenter le curriculum vitae de son ennemi. Le Lord Noir aimait user de son droit de cuissage à l'intronisation des nouveaux Mangemorts.
Une bonne introduction…
Malfoy ferait moins le fier ce jour là. Harry se demanda si Snape y avait eu droit… certainement que oui, quoique vu la tête qu'il avait lorsqu'il était jeune, Voldemort avait peut être fait le dégoûté.
Il faudrait qu'il lui demande… plus tard. Harry n'était pas pressé… il laissa s'écouler la soirée, prenant le temps de déguster un gâteau au chocolat pour garder ce goût délicieux dans la bouche. Il risquait de finir sa nuit avec la langue pâteuse, il s'en garda donc un morceau caché sous son oreiller. Il avait l'habitude de cacher de la nourriture, depuis si longtemps, c'était naturel chez lui.
La nuit sombra dans la noirceur la plus profonde avant que Harry ne se glisse furtivement dans la salle sur demande. Celle-ci avait déjà été préparée. Snape était arrivé le premier et s'était chargé de la décoration.
Minimaliste, la décoration. Un matelas par terre et un livre ouvert à côté avec une bougie l'éclairant. Le reste de la pièce était sombre.
Harry haussa les épaules. A quoi s'attendait-il… au palais des Mille et une nuits avec un Snape déguisé en Shéhérazade, prêt à lui raconter des histoires… A quoi servait le livre par terre… Un bref coup d'œil ne le rassura pas, l'illustration apparente ne ressemblait à rien… si, il y avait un pied et à côté ce qui ressemblait à un pénis.
Etait ce un rébus ? Pied, pénis… Non cela ne voulait rien dire. Harry s'ébouriffa un peu plus en se passant une main nerveuse dans les cheveux.
Snape se déploya en se levant du matelas. Dans la lumière de la bougie, Harry crut revoir les premières images d'un vieux film sur Nosfératu… ça lui avait flanqué la trouille, d'ailleurs. L'homme aboya « Potter ! Au pied ! ».
Le poil hérissé devant le ton autoritaire employé par Snape, Harry sentit le duvet de son échine se dresser et un sourd grondement lui échappa de la gorge. L'homme recula. Harry se calma vite fait « … si vous voulez que je remue la queue, va falloir prendre un autre ton ! ».
Snape radoucit son ton « Potter ! Assis ! », il désignait le matelas du doigt, le sourcil froncé,… c'était du Snape tel qu'il le connaissait. C'était le ton qu'il employait en classe, Harry se retrouva soudain confiant sans savoir pourquoi. Il s'assit sur le matelas.
« Couché ! ».
Harry se dit que si l'homme lui demandait de donner la papatte, il allait réclamer un susucre en échange.
Snape rompit l'illusion de dressage en présentant son cours de la nuit « D'abord Potter, nous allons y aller doucement… la séance de cette nuit sera axée sur l'attouchement ». Snape soupira… cela allait être dur de tripoter le Potter alors qu'il n'avait aucune envie de le toucher. Un coup d'œil sur la tronche de lunetteux dudit Potter le fit soupirer une fois de plus.
Harry regarda les grandes paluches fines et pales de son Professeur et se promit de fermer les yeux pour imaginer autre chose, n'importe quoi, mais autre chose.
Snape avec une sensualité qu'il venait certainement de découvrir dans une pochette surprise commença à déboutonner la chemise de pyjama du jeune homme. Harry soupira…
« … si je vous ennuie, Potter, n'hésitez surtout pas à me le dire… »… « … taisez vous Potter ! ».
Snape, absolument pas délicat, venait de fourrer sa main dans le devant du pantalon de Harry, farfouillant à la recherche du zizi perdu. Il se reçut une baffe retentissante qui le fit vaciller dangereusement.
« Oups ! Excusez moi, c'est parti tout seul ! ». Harry oscillait entre rire et contrition. Rire, parce que foutre une claque à Snape c'était trop bon. Contrition parce que s'il avait ce genre de réflexe avec Voldemort, il allait sentir sa douleur. Il fallait absolument qu'il se laisse faire, c'était l'un des atouts principal de son plan.
Harry ferma les yeux, se recoucha sur le matelas et se détendit. Il imagina que Cho était là. Il imagina que la main chaude dans son pantalon lui appartenait. Bon d'accord, Cho n'avait pas de si grandes mains, si calleuses, si agiles, si…
« Potter, j'ai l'impression que vous appréciez ! ». L'air triomphant de Snape lui donna immédiatement envie de le tuer sur place, puis de le hacher menu pour en faire un ingrédient de potion. La soupe au Snape, en enlevant les cheveux qui risquaient de laisser des taches de gras dans la cuillère.
De bander dans la main de Snape lui donnait des envies de meurtre.
Il haïssait vraiment ce mec.
Tant mieux… c'est ce qu'il fallait, Voldemort serait du gâteau après ça. Harry regarda bien en face le visage mince de l'homme qui le surplombait, détaillant le grand nez, les lèvres minces et le regard noir légèrement vacillant. Et ne le quittant pas du regard, il bougea dans sa main.
L'homme arrêta tout mouvement et le laissa faire. Il soutint le regard du jeune homme, qui s'embuait de plus en plus, au fur et à mesure de ses coups de reins de plus en plus rapides, glissant avec une facilité humide dans la main de son Professeur. Snape resserra légèrement la prise. Harry gémit et engloba la grande main chaude de sa main crispée… pour resserrer encore plus.
Snape se sentit devenir tout chaud, déjà le frottement dans sa main et puis l'autre qui était en train de s'exciter en le regardant. Même Bellatrix ne l'avait pas regardé alors qu'elle le chevauchait avec fougue. Il se sentit se tendre sous sa chemise de nuit lorsque Potter se répandit sur sa main. Très surpris le Snape. Ce qui lui semblait le plus tentant dans l'histoire, c'était le cul de Potter, tout le reste n'étant que sa part du contrat qu'il remplissait en attendant de remplir autre chose.
Il ne pensait pas se laisser entraîner aussi facilement dans les à côtés.
Pour la deuxième fois dans la journée, Snape se demanda dans quelle galère il s'était embarqué. Le danger ne viendrait pas de Dumbledore, ni même de Voldemort, mais de Potter lui-même.
Il en fut complètement sûr lorsque le Potter enfouit sa tête sous sa chemise de nuit pour le prendre dans sa bouche. Il couina sous la caresse douce des cheveux effleurant son ventre et se plongea, toujours couinant, dans cette bouche chaude et si humide.
Potter était dangereux. Pour lui et aussi pour Voldemort. Une vermine venimeuse, voilà ce qu'il était. Mais une vermine qui était en train de le sucer. Où avait-il appris cela ! Snape se douta que Potter avait dû fréquenter la réserve avant lui, c'est pour cela qu'il n'avait pas trouvé les principaux ouvrages qu'il cherchait. Ils avaient mystérieusement disparu depuis un mois.
Le plan de Potter était en marche depuis bien avant Snape, ce dernier en faisant partie comme l'une des pièces essentielles.
Snape, pour la première fois depuis 5 ans apprécia la grande gueule de Potter. Il l'apprécia tellement qu'il ne dura qu'une minute à s'en réjouir. Potter ressurgit de la chemise de nuit, crachotant et s'essuyant la bouche d'un air dégoûté dans sa manche de pyjama.
Snape le regarda essayer d'essuyer sa langue sur le matelas. « … c'est le métier qui rentre, Potter ! ». Ca lui allait bien de dire ça. Il n'avait jamais sucé personne de sa vie. Il n'avait pas du tout envie de le faire d'ailleurs, et de voir Potter pris de hoquets sur son coin de matelas, ça ne lui donnait pas vraiment envie d'essayer.
Evidemment, dans les bouquins il n'y avait pas le goût ni l'odeur. Harry s'en doutait fortement, mais là il avait testé. C'était très différent de ce qui était écrit dans les livres.
Il réussit à en sortir une, pris entre deux hoquets « … vite, un sort de nettoyage… ». Snape lui répondit d'une voix calme, un léger sourire aux lèvres « … ça n'existe pas Monsieur Potter, il n'y a que le Recurvite et c'est pour les objets, pas pour les humains… ». Harry pointa sa baguette vers sa langue « Recurvite ! ».
Harry détesta le goût de javel qu'il dû supporter tout le reste de la nuit avant de prendre son café le lendemain matin. Même le gâteau au chocolat n'avait pas suffi.
Le métier qui rentrait avait vraiment un sale goût.
Harry se posa la question de savoir s'il avait vraiment envie de continuer. C'était quand même parfaitement dégueulasse…. Profondément dégueulasse, peut être qu'il n'allait retenir qu'une seule leçon de tout cela : comment se retenir de vomir….
Harry était persuadé que par la force de l'esprit, on arrivait à tout. C'était certainement vrai. Mais bon sang, que c'était dur…
La nuit suivante arriva trop vite.
Shéhérazade Snape avait ouvert son bouquin à une autre page. Harry jeta un premier coup d'œil distrait avant de se pencher plus avant sur la page dévoilée…. On y voyait nettement une paire de fesses… Harry commença à trembler.
« Potter, j'ai décidé de passer à la vitesse supérieure… vous avez l'air d'avoir pris de l'avance, autant ne pas traîner ». Snape s'était dégagé de sa chemise de nuit et tout bandant passait une main avide sur le postérieur de son élève. Le premier réflexe réprimé de Harry fut de tuer l'homme…
Le deuxième, toujours réprimé, fut de le baffer violemment.
Le troisième, celui qu'il mit vraiment en application, fut de s'agenouiller et de baisser son pantalon. Il y avait du progrès….
Il se laissa tartiner de vaseline, laissant ses pensées s'envoler vers le méchoui qu'il avait dégusté au Terrier la dernière fois qu'ils avaient fait la fête. Le mouton embroché, tournait lentement au dessus du feu, régulièrement arrosé de jus par les hommes de la famille. Le mouton, même mort, n'avait pas l'air content de son sort… mais il était tellement délicieux.
Harry n'était pas du tout content de son sort, mais il fit en sorte de paraître délicieux. Et il se fit embrocher.
Très désagréable. Hyper désagréable. Bobo le cucul !
L'homme qui s'essoufflait dans son dos lui bavait des paroles salaces qu'il avait dû entendre quelque part, mais qui ne sortaient certainement pas du cœur… ou alors, un cœur noir et pourri, exhalant une odeur de viande faisandée. Ca manquait de condiment tout ça !
Snape mena son affaire rondement, tellement excité d'enfin pouvoir fourrer sa nouille quelque part qu'il n'attendit même pas qu'elle soit Al Dente pour fournir la sauce qui allait avec. Mauvaise cuisine… pas cuite… et absolument et aucunement délicieuse… ni pour l'un, ni pour l'autre.
Bref, gerbant.
Harry se promit de protéger tous les moutons qu'il croiserait dans sa chienne de vie.
« … le sort de nettoyage, il marche pour la toilette intime ? ». Il était fortement question pour Harry d'ôter très vite cette sensation trop poisseuse du sperme en train de lui dégouliner le long des testicules. « Récurvite ! ». Harry se trimballa toute la journée du lendemain avec cette sensation d'irritation de l'anus, certainement une réaction à l'eau de javel.
Se précipitant aux toilettes toutes les cinq minutes, Harry hésitait entre la notion « Constipé »….et…. « drôlement envie de faire son gros besoin »… bref, un cucul tellement impressionné qu'il ne savait plus ce qu'il devait faire.
Quelle merde !
Harry était désespéré. Il ne retirait aucune satisfaction de tout cela. Pas de satisfaction sexuelle, même pas de satisfaction mentale. Et, cerise sur le gâteau, il était constipé….
Le jeune homme se replongea dans son bouquin préféré : « Moi et la Sodomie… Par Gilderoy Lockart ». Nulle part, le Sieur Gilderoy ne mentionnait ces sensations désagréables. A le lire, tout était merveilleux, même lorsqu'il s'était fait sucer par un vampire, tous crocs dehors. Harry se souvint de l'état lamentable de Lockart et de sa forte propension à inventer.
Harry eut envie tout soudain d'un bon sort d'Oubliettes, en fait c'était ça qu'était bon, Gilderoy avait bien raison. Il n'avait raison que la dessus, d'ailleurs.
Harry se promit d'envoyer des fleurs à Sainte Mangouste, histoire de marquer le coup, et il jeta le bouquin dans le poêle à bois.
Harry se réchauffa aux flammes nouvellement libérées.
Lets go !
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Une suite certainement, si cela vous plait…. Reviews pour vous exprimer.
