Auteur : Pikanox
Source, personnages : Crows zero Tokaji / Izaki
Genre : M
Nombre de chapitres : 2
Disclaimer :
Titre : Occupe toi de tes fesses. _________________________________________________________________________
Cela faisait plus d'une heure qu'il le cherchait dans tout le lycée, mais que faisait cette putain de blonde décolorée ? Encore avec la bande du GPS sûrement…
En y réfléchissant pourquoi lui, Tokaji, pire ennemi de Izaki au lycée des corbeaux, voulait-il le voir ? S'il lui disait qu'il était en manque de baise ça ne risquait pas de marcher malgré l'appétit sexuel monstrueux qui animer souvent et à son plus grand plaisir Izaki. Seulement là il était en manque, un point c'est tout. Les élèves devaient sentir sa fureur qui propager des ondes négatives tout autour de lui. Si il ne le trouvait pas rapidement ça aller chauffer…
Soudain une touffe blonde fit son apparition un peu plus loin devant lui, Tokaji accéléra le pas et fut à coter de lui rapidement. Izaki eut l'air surpris de se retourner et de voir le brun à quelques centimètres de son visage. Les frères Mikami s'étaient approchés pensant que Tokaji chercher la bagarre.
-Il faut qu'on parle.
A cette simple phrase Izaki eut l'air de comprendre quelque chose car son visage s'illumina. Les autres étaient légèrement largués il fallait le dire.
-Bon je vous rejoins plus tard les gars ok ? dit Izaki à l'assemblée en s'adressant surtout à Genji. Celui-ci hocha de la tête et partit dans l'autre sens. Go et Mabou les fixèrent bizarrement tout en leur lançant un « amusez-vous bien » railleur. Serizawa et Tokio eurent un regard entendu entre eux, un sourire se dessinant sur leur visage. Ils étaient les seuls à savoir ce qui pouvait bien arriver à Tokaji et de quoi il voulait parler à Izaki. La révélation avait été faite un jour où Serizawa et Tokio voulaient trouver un coin tranquille pour faire des activités plus…, intimes on va dire, et quelle ne fut pas leur surprise de voir Izaki et Tokaji en flagrant délit de s'embrasser et de s'échauffer mutuellement dans la salle vide qu'ils avaient choisi. C'était devenu depuis un secret entre eux quatre qu'ils se gardaient bien de ne pas révélé ayant chacun quelque chose à dire sur les autres.
Les deux marchaient dans les couloirs, la tension était palpable entre eux.
-Pourquoi tu fais la gueule encore ? demanda Izaki
-Tu peux parler avec ton regard de chien battu dès que tu t'adresses à quelqu'un.
Izaki lui lança un regard noir.
-Si tu continues comme ça je crois que tu va aller t'amuser tout seul si tu vois ce que je veux dire.
Tout en disant ces paroles, Izaki repartait dans le sens inverse. Il entendit Tokaji soufflé et sentit qu'on l'attrapé par le bras, le tirant dans une salle de classe heureusement vide pour le moment. Il n'eut pas le temps de répliquer que son corps était bloqué contre le mur, son visage tout près de celui de son soit disant ennemi.
-Comme si tu n'aimais pas t'amuser avec moi. Lui souffla Tokaji tout contre son oreille, lui envoyant des frissons le long de sa colonne vertébrale.
-Pff occupe toi de tes fesses connard.
Tokaji rigola.
-Il me semble que tu me l'avais déjà sorti cette phrase et finalement tu as été content que je m'occupe des tiennes non ?
-Putain mais lâche moi, t'as qu'à aller t'occuper des fesses de quelqu'un d'autre.
-Mh les tiennes me vont très bien et je ne suis pas prêteur.
Izaki crut s'étouffer.
-Tu crois que je t'appartiens ou quoi ? S'offusqua-t-il. Je ne suis pas ton jouet merde.
-J'ai jamais dit que tu était mon jouet et si tu trouves mieux ailleurs bé vas-y écoute.
-Tu viens de me dire que tu n'étais pas prêteur idiot, t'es trop con.
Izaki voulu se dégager pour partir quand le corps de Tokaji se serra plus contre lui et que ses lèvres se posaient sur les siennes dans un baiser possessif. Sa langue vint envahir sa bouche, cherchant sa jumelle afin de l'emmener dans un ballet éprouvant. A bout de souffle Izaki détourna la tête, des rougeurs étant apparues sur ses joues.
-Pourquoi tu rougis ?
-Je rougis pas t'as voulu m'asphyxier idiot.
-Ah…
Tokaji se foutait de lui c'était pas possible. Une main baladeuse se faufila sous son tricot pour venir se poser sur sa hanche alors qu'une jambe s'infiltrait entre les siennes.
-Izaki…j'ai envie de toi. Murmura le brun contre ses lèvres.
La réaction ne se fit pas attendre, un excès de chaleur envahit le visage du blond pour partir directement vers le bas dans un endroit bien précis qui venait de se réveiller. Tokaji s'en aperçu et un petit sourire fit son apparition. Sa main dériva sur le ventre ferme, caressant cette peau si douce alors qu'il venait mordiller le lobe de l'oreille d' Izaki.
-Je te fais de l'effet apparemment.
-Ta gueule…Putain faut pas qu'on reste là.
-Pourquoi ? S'étonna Tokaji.
-Au cas où tu aurais une mémoire de poisson rouge la dernière fois on s'est fait prendre, heureusement c'était Serizawa et Tokio mais on aura peut-être pas autant de chance ce coup-ci.
-Je te savais pas si prude blondinette.
Izaki se retint de lui mettre son poing dans la figure et le repoussa.
-Ok ok bon on va chez toi ou chez moi ? Mais dis-moi comment tu vas faire pour ce léger problème. Demanda le brun en fixant l'entrejambe de son vis-à-vis.
-Occupe toi de tes fesses ok !
-Tu te répètes vraiment toi, ton vocabulaire est plutôt limité.
-C'est vrai que le tien est très impressionnant. Répliqua Izaki avec un sourire goguenard.
-Pff, t'es irrécupérable mon pauvre, bon allez on va chez moi c'est plus près, tu vas nous foutre la honte si les autres te voient comme ça. On dirait que tu veux te faire prendre.
Le coup de poing partit rapidement et atteignit Tokaji à la joue. L'effet de surprise passé, l'autre répliqua et l'eut au ventre ce qui l'envoya contre le mur, sa tête cognant durement. Bon ok Tokaji y été peut-être aller fort en insinuant que le blond était…
-Une pute…tu m'as traité de pute mais pour qui tu te prends merde!
Izaki était énervé, ils se fixaient comme si leur regard pouvait tué celui d'en face. Quand soudain la porte s'ouvrit sur Serizawa et Tokio, toujours fourré ensemble. Qu'est-ce qui allait passer par la tête de Serizawa ce coup-ci ?
-Et bien vous faite beaucoup de bruit quand…Mais qu'est-ce que vous faisiez là ? S'interrogea le petit brun.
-Vaut mieux pas que tu le saches. Lança Tokaji qui avait la joue rougie par le coup de tout à l'heure.
Izaki était contre le mur, un fin filet de sang coulant à travers ses cheveux décolorés leur donnant un étrange aspect. Ils n'avaient pas l'air en bon état et pourtant ils ne s'étaient donnés qu'un coup de poing.
-Bon rentrer chez vous. Vu vos têtes, vous faites presque peur. Dit Tokio plein de sagesse.
-Ouais on va faire ça.
Tokaji prit le bras d'Izaki et le tira dehors rapidement. Le blond se dégagea brutalement.
-Pourquoi je devrais te suivre ?
-Faut finir ce qu'on a commencé mais je vois que tu n'as plus de problèmes pour ça.
-Ouais ton coup m'a bien refroidi ainsi que tes paroles espèce d'enfoiré.
C'était à prévoir, il lui en voulez pour ça, mais merde il se comporter comme une nana des fois qu'est-ce que ça pouvez l'énerver.
-Tu me fais rire à dire que je suis prude mais si la rumeur se répand qu'on couche ensemble bé merci les emmerdes, tu seras seul sur ce coup-là.
-Bon ok tu as raison ça va, faudra être plus discret la prochaine fois…tu viens toujours chez moi ou… ?
-Je viens même si j'ai envie de te mettre mon poing dans la gueule connard.
Tokaji leva les yeux au ciel alors qu'ils partaient le long du couloir désert à cette heure.
Une tête brune apparut derrière la porte.
-Et bien ils font très couple ces deux-là, si tu veux mon avis ça doit être chaud entre eux. Je me demande bien qui doit être le dominant.
Une main lui attrapa les cheveux, que Serizawa avait plutôt longs, pour le tirer en arrière.
-Eh Tokio ! Tu vas m'arracher la tête.
-Arrête de jouer les voyeurs et laisse les se débrouiller tranquille. En attendant moi je suis là, je ferais mieux de partir si t'es occupé.
Un énorme sourire apparut sur le visage de son ami qui vint se coller à lui, capturant ses lèvres avec passion. Pour le moment il était avec Tokio, il irait demander demain à Tokaji comment s'était passé leur rendez-vous. Il allait s'amuser.