disclaimer: Comme d'habitude rien n'est à moi tout est à JK Rowling et je ne touche rien sur mes écrits.
notes de l'auteur: Une nouvelle fic sur les vampires, mais celle-ci sera mieux je le promet. L'autre était vraiment...baclée, inachevée, pas très poussé...enfin bref je ne l'aime pas du tout.
Elle n'est pas écrite intégralement, donc les chapitres auront un délai de plus d'une semaine avant d'être publié. Je préviens aussi que lorsque je commence quelque chose, je le termine.
S'il y a des fautes plaignez-vous à eternelle sentinelle et merci de ta patience(celle qui a été obligée de supporter mon sale caractère lorsque ça concerne ce que j'écris).
Pour ceux qui ont remarqué, oui mes fics (pas les OS) portent toujours le titre d'une oeuvre existante (bravo pour les observateurs ;D).
Faites moi part de votre avis, ce qui va ou non, si un personnage ne colle pas à ce que vous vous en imaginer, bref tout! Surtout que je retouche un peu notre séverus légendaire pour le faire cynique avec une pointe d'humour sans grande conviction (comme Dumbledore si vous regardez bien. Je leurs donne de l'humour triste). Donc ne le pensez pas superficielle dans cette fic, je le vois plus profond que ce que je n'en montre pour l'instant.
Bonne lecture
Liaisons dangereuses
Chapitre 1
Des mains qui s'enroulent dans mes cheveux, des odeurs qui m'enivrent l'esprit. Une mémoire qui tente de recoller des morceaux vague surtout dans les moments les plus récents. Où suis-je ? Que m'arrive-t-il ?
Ma gorge se serre; je tente d'inspirer, mais l'oxygène ne semble plus vouloir trouver de place dans mes poumons. Je tente de mettre mes mains sur ma gorge, mais une violente poigne m'en empêche. Je ne réussis même pas à ouvrir les yeux. Je me débats, mais mes forces disparaissent plus vite que je ne le désire. Je sombre de nouveau dans le néant avec comme dernière sensation, un souffle chaud qui parcourt mes lèvres.
Soif. Mes lèvres sont sèches, mon corps me parait desséché. Je veux boire. J'ai la sensation que tous les breuvages ne pourraient venir à bout de cette sensation. J'ai l'impression que ma peau se ride sous cette soif dévastatrice. Ca me fait perdre la tête, l'esprit. Je veux boire. Je serais prêt à tuer pour ça. Le premier qui se trouve devant mes yeux je le tue.
Severus ouvrit les yeux. Ceux-ci habituellement d'un noir profond, étaient maintenant d'un rouge carmin. Les mangemorts frissonnèrent devant cette vision. Rouge carmin. Ce ne peut être qu'une couleur anormale qui annonce un être remplis de mystère et de danger. Tout ce qui est différent est potentiellement plus dangereux. Lui, il fallait s'en tenir éloigner plus loin que la normalité ne le demande.
Le maître des potions se releva et cogna son crâne contre le plafond de sa cage. Il poussa un rugissement inhumain, qui fit sourire le maître suprême de cette assemblé. Un rugissement qui provoque un sourire au lieu de la frayeur. Cette antithèse fit frémir les hommes noirs tout ce qui fait sourire leur maître est loin d leur faire plaisir généralement.
Un jeune homme blond, vêtue de vêtements en velours rouge, venant d'un siècle depuis bien longtemps révolu, s'agenouilla devant le lord noir, qui regardait son prisonnier avec une lueur que seul les hommes de pouvoirs possède. Une lueur de noblesse se dégageait de lui, mêlée de sagesse et de puissance. Son allure presque féminine n'entachait en rien cette force qui se dégageait de la personne.
-Je vous en pris, laissez-moi lui expliquer les nouvelles conditions de son système de vie.
-Non !
Ce mot avait claqué dans l'air, faisant reculer d'un pas les fidèles de ce puissant Lord. Ils s'attendaient à voir, ce jeune homme se torde de douleur et l'entendre pousser des hurlements à réveiller l'ensemble de la forêt interdite, mais il n'en fut rien. Comment une question qui entraîne une réponse ne puisse pas être suivis de torture physique. C'était dans l'ordre des choses. On vexe, on le paie. Tout cela était l'ordre naturel et celui-ci tait en train de s'enrayer. Le disque avait du souffrir d'un choc quelconque.
Tous le virent se relever et défier leur maître de la plus simple façon qui soit, en le regardant dans les yeux.
Le disque n'allait pas tarder à retrouver le droit chemin.
-Dans ce cas, je pars ! J'ai respecté ma part de marché, maintenant adieu. Sachez seulement, que vous avez plus à craindre de lui que de moi. Je ne l'ai pas choisis pour rien ! Je sens ce que vous ne sentez pas ! Je sens la magie, la haine, le désespoir et tout ce qui hante l'être humain. Et lui, il sent tout ce qui peut vous détruire et maintenant il n'en ai que plus fort !
Adieu !
Etrange monologue, prononcé par une étrange personne. Tout se suit, les étranges vont ensemble, s'assemble pour former une mixture brunâtre que seul le Lord parvient à déchiffrer. Car pour l'instant les mangemorts reculent encore s'attendant à voir une nouvelles fois les causes et effets.
Il tourna le dos au mage noir et sortit du cercle pour commencer à s'enfoncer dans la forêt. Il ne le vit pas sortir sa baguette et la pointer sur lui. Il ne vit pas le sort de mort se former sur les lèvres fines et blanches du sorcier. Il ne vit pas le sort partir et le toucher de plein fouet.
Il ne vit rien de tout ça.
Il tomba genou à terre, puis se releva et reprit sa marche en disparaissant dans la nuit et dans le danger de la forêt interdite. Tous les regards étaient tournés vers Lord Voldemort.
Il venait de jeter un sort mortel à un jeune homme et c'est comme si il ne lui avait rien fait. Il était en train de perdre de l'influence. L'influence et le pouvoir sont les choses les plus importantes pour un homme sur sa troupe de fidèles. Si il ne les à plus, il se fait dévorer par sa propre meute de chiens enragés.
C'est pour cela qu'il tua un de ses fidèles sans aucune autre forme de jugement. Il devait montrer qu'il avait encore un pouvoir, qu'il avait beau être enragés, il l'était plus qu'eux. Entre fou la compréhension est toujours naturelle.
Il se tourna vers Severus, qui avait plus de traits communs avec une bête plutôt qu'avec un homme, et le regarda fixement.
-M'es-tu dévoué Severus ?
Severus essaya de détendre les traits de son visage et de se concentrer sur ce que l'homme lui disait. Il avait soif, très soif, horriblement soif c'était en train de se transformé en mortellement soif. Il se concentrait sur la question, il devait répondre, oui répondre. Ce n'était pas de trouver une réponse le plus compliquée. Le plus dur était de pouvoir répondre. Il calma sa respiration trop rapide et aligna les mots avec beaucoup de difficulté.
-Oui,…Maître….à jamais.
Il avait envie de lui sauter dessus et de le mordre dans le cou rien que pour voir si cet homme avait du sang et si c'était le cas pour le boire jusqu'à la dernière goutte. Boire! Boire!
Le lord avait entendu ses paroles et s'en réjouissait. Son plan fonctionnait à merveille. Certes il avait du pour cela, sacrifier la couverture d'un de ses plus fidèles, mais cela en valait bien la peine. Son apogée était proche. Il se retourna vers le cercle et les observa tous les un après les autres. Même avec leurs masques, il pouvait les reconnaître. Il était le plus puissant, il était le maître, il était la mort. Il était tout ce que les gens redoutaient et il en était fier. Il s'avança vers l'un d'eux, puis le pointa de sa baguette. Il savoura le frisson qui agita celui qu'il pointait de sa baguette.
-Fais ce qui est prévus !
Le mangemort baissa la tête et fit signe à tout les autres de le suivre. Ils disparurent tous dans la nuit.
Severus montrait les crocs et essayait par tous les moyens de sortir de sa cage. Le Lord agita la baguette du maître des potions devant lui.
-Tu ne retourneras pas à Poudlard ce soir. Ta couverture est morte, mais ce n'est pas important. Ce soir, je vais profiter de ta rage et de ta première soif de sang pour te faire attaquer les centaures et les disséminer plus vite. Le statut de vampire va te procurer beaucoup d'avantage tu t'en rendras compte rapidement.
Il ne lui dit pas qu'il avait fait en sorte qu'il hérite du sang d'une des plus grandes familles de vampires, il lui dit pas que ce sang cumulé au sien le rendrais quasiment invulnérable. Il ne lui dit pas, mais toutes ces pensées tourbillonnèrent dans son esprit jusqu'à ce qu'il s'auto proclame le plus grand génie du siècle. L'auto satisfaction est ce qu'il y a de plus redoutable pour un homme. Elle bloque les sens dans une satisfaction personnelle qui ne peut être entaché en aucune manière. Généralement on meurt dedans.
Des cris et des hennissements retentirent beaucoup plus loin. Les cris étaient répercutés par le vide du lieu. Vide, immensément pratique lorsqu'il s'agit créer un massacre.
Le Lord fit disparaître la cage et transplana en même temps, abandonnant la baguette de Severus par terre. Celui-ci s'en saisit et courut jusqu'au lieu de carnage.
Il n'eux pas le temps de s'intéresser au fait qu'il venait de parcourir quelques kilomètres en quelques minutes juste en courant. Il n'eux pas le temps de se demander pourquoi ce combat avait lieu, ni comment il ferait après.
Tout ce qu'il fit, c'est de se jeter au cou d'un centaure et de lui arracher quasiment le cou sous la violence provoqué par sa soif. Cela ne parvint pas à le sustenter. Il en tua un autre avec la même férocité. Lui qui est d'habitude si observateur et curieux de ce que provoque les nouvelles expériences ne s'attarda pas sur la chair chaude qui était en train de mourir entre ses mains ou sur la vie qu'il sentait couler en lui. Il voulait juste tuer pour vivre, pour boire. Logique imparable qui n'éprouvait d'aucun remord en cette instant.
-Firenze, stop ! Ils sont là !
Cette voix l'arrêta dans sa dégustation. Son côté humain était largement en infériorité par rapport à ses nouveaux sens vampirique, mais il refit surface comme une bouée en pleine mer. Potter était là. Le trio était au milieu de tout ça. Il devait les sauver. Sa mission reprenait le dessus, l'humain lacérait la soif. Il n'avait pas vraiment le choix.
Il lâcha le corps sans vie de cette moitié d'homme et se précipita sans réfléchir dans leur direction en se frayant un passage à coup de crocs.
Qu'importe qui il tuait, tant qu'il parvenait à son but. Il devait y parvenir, il n'avait pas d'autre choix !
-Harry attention ! Le serpent !
Severus accéléra. Nagini était là. Cela voulait dire que Voldemort s'était mêlé à la bataille en voyant Potter. Quelle idée de se lancer dans une bataille sans réfléchir. Le jour où l'intelligence étouffera ce gamin sans cervelle est vraiment loin. En imaginant qu'il existe. Il était en train de faire sauter sa couverture en sein du groupe de Voldemort, mais qu'importe. En cet instant rien d'autres ne comptait. Si il ne faisait rien, sa couverture ne servirait plus à rien. A quoi sert d'être un agent double au sein de l'Ordre du Phénix si celui qui doit vaincre le mage noir est mort. Illogisme.
Il les vit. Au milieu de corps sans vie et de visage haineux. Un homme en plein combat est une vision horrible. En tout cas certaines personnes du trio semblaient ne pas avoir tenu le coup. Hermione et Ron était à terre et Harry se débattait avec le serpent. Le Lord se dirigeait vers eux avec un air de pure satisfaction dans les yeux. La satisfaction n'apparaît dans cet homme qu'avant de tuer. C'est comme le désir pre-orgasmique. C'est indissociable.
Severus mordit de toute sa rage, le serpent qui agrippait l'épaule d'Harry et le jeta au loin. Ce serpent avait un goût de venin immonde. Il se jura de ne jamais renouveler l'expérience de mordre à pleines dents dedans. Il jeta un sort de lévitation sur les trois adolescents et s'enfuit en direction du château. Les sorts fusèrent derrière lui, le manquant de peu. I se rendit compte de la vitesse de course qu'il pouvait atteindre. Il se rendit compte qu'il avait de nouvelles possibilités.
Un cri de fureur l'accompagna durant tout son trajet. La marque ne lui brûla pas le bras, mais il ne sen rendit pas compte.
Il atteignit les grandes portes après quelques minutes de course. Les professeurs membres de l'Ordre du Phénix l'attendaient dans le hall de l'école. Le combat les avait réveillé et le cri de rage les avait enfoncé un peu plus dans la peur. Le fait de voir les trois enfants sans vies se vidant de leur sang n'améliora pas leur inquiétude. Mc Gonnagal les conduisit à l'infirmerie et le directeur emmena Severus dans son bureau. Les autres professeurs écartés des réjouissances par l'ignorance de leurs présences, s'enfuirent dans le château en essayant de trouver des réponses à leurs questions. L'imagination humaine est débordante.
Severus marchait avec difficulté. Ces membres le faisaient souffrir, il avait encore soif, il avait la sensation de perdre la tête. La soif. En cet instant il se disait que c'était la pire chose de sa nouvelle condition. La soif. Elle lui avait fait perdre l'esprit l'espace d'une soirée.
Dumbledore s'installa derrière son bureau et invita son professeur à s'installer. Ce qu'il fit. Pas de bonbons au citron ce soir. L'heure était grave. Le gavage de sucrerie attendra quelques heures.
-Que s'est-il passé ?
Cette question aurait fait sourire le destinataire si il n'était pas aussi mal en point. Elle était enfantine, précise et vague. Il détestait cela. Ca l'obligeait à raconter tout et là pour l'instant, Severus ne désirait pas parler. Il venait de se rendre compte de l'atrocité qui s'était déroulée il y a peine quelques minutes. A peine quelques instants. Il avait tué. Déchiqueté des gorges dans le seul but d'assouvir une soif vampirique. Une soif qu'il n'avait pas choisis. Un chose était sur, ça allait l'handicaper dans sa vie futur.
Il redressa la tête et retroussa sa lèvre supérieur révélant ses canines un peut trop longues pour être naturel.
Aucun son ni mouvement ne rompit le silence. Il s'installa et s'appesantit, englobant toute la pièce et refroidissant le vampire déjà bien mal à l'aise dans ce nouveau corps. Severus brisa le froid dans le seul but de se réchauffer.
-Il sait que je l'ai trahis. Je n'ai pas eu le choix.
-Bien. Nous allons essayer de prendre ceci comme un avantage. Nous allons faire comme si rien n'était différent, comme…
-Vous voulez que je continue à enseigner ?
La voix du vampire avait couvert celle du directeur. La conversation ne tenait pas debout. Il venait de lui avouer quelque chose de très grave et tout ce qu'i trouvait à lui répondre, c'est que c'était bien et qu'il fallait le prendre comme un avantage. Il s'était levé emplis de rage de tout ce qu'il avait fait, de rage de son nouveau statut, de colère de cette idée. Il avait besoin de sortir tout cela et c'était toujours sur le directeur qu'il pouvait se le permettre. Il était sa tête de turc personnel et il remerciait le ciel que ce statut ne soit pas réciproque.
-Je viens de tuer des centaures dans le seul but d'étancher ma soif et vous voulez que je donne cours à des élèves ? Vous êtes fou Albus ! Je suis un vampire ! Depuis cette nuit je suis un être dont le monde sorcier ignore l'étendu des pouvoirs. Je peux vivre le jour, la nuit certes, je peux faire comme si de rien n'était. Mais Albus je pourrais tous les bouffer jusqu'au dernier !
-Voyons Severus je sais que vous pouvez vous contrôlez…
-Non, on ne sait plus rien. Les données ont changé depuis ce soir ! Le contrôle n'à rien à voir là dedans. J'ai encore soif ! Tellement soif que là en cette instant je ne désire qu'une chose c'est de planter mes crocs dans votre gorge pour aspirer ce qui vous sert de liquide vital. Je suis dangereux Albus !
Severus sortit du bureau sans rien ajouté, laissant le lourd silence régner dans la pièce. Il s'était réchauffé ça y est. Il bouillait maintenant. Bouilloire sur le point d'exploser à nouveau. Il disparut de l'école dan un mouvement de cape. Un jour il songera peut être à poser un droit de propriété sur ce geste si intimidant.
Le directeur soupira et caressa son phénix qui chanta. Il chantait toujours dans les moments les plus tristes, comme un être ignorant ce qui l'entoure, sortant une bonne blague à un moment où il faudrait pleurer. Le phénix, un être merveilleux.
Dumbledore savait que demain son professeur reviendrait. Dès la première heure de cours il serait là.
Il savait que Severus avait peur de lui-même et que quoi qu'il arrive il ferait tout pour ne pas faire de mal aux élèves. Ils savaient tout ça. Il soupira une nouvelle fois. Il savait trop de choses décidément. Béni soit l'inventeur de la pensine qui permettait d'en savoir un peu moins.
Mais il devait bien avoué qu'il n'avait tout de même pas tord sur certains points. Le vampire est l'une des créatures les plus mystérieuse. Le monde sorcier dispose d'informations vagues sur la longue durée. Il va être difficile de contrôler ses nouveaux pouvoirs.
Il se leva et sortit du bureau, des questions tournant tout autour de lui. Si ça continuait elles allaient l'aspirer et il disparaîtrait dedans. Ce serait peut-être amusant.
