Voili, voilou ! J'actualise cette fanfic pour mettre les chapitres un tout petit peu moins bourrés de fautes (il doit en rester, mais sans doute des moins affreuses qu'avant !) Je ne remettrai pas les correspondances de noms VF/VO, désolée ! (au pire, Google est votre ami, comme on dit si bien.)
J'espère que vous apprécierez toujours cette fanfiction, qui prouve qu'on peut revenir d'entre les morts ! Haha !
~ Enjoy, read and review ! ~
J'atteindrai les Cieux pour te rejoindre
Nous venions de terminer l'entraînement. Comme toujours, depuis que nous avions arrêté de boire le Nectar des Dieux, nous étions essoufflés mais fiers de nous. Nous étions plus forts qu'avec le Nectar, c'était évident. Et nous prenions beaucoup plus de plaisir à jouer.
Nous nous dirigions vers les vestiaires pour nous doucher. Je m'approchai de Byron qui ramassait sa bouteille d'eau. J'étais plus proche de lui que des autres membres de l'équipe.
« Ton tir est de plus en plus puissant, Byron.
- N'oublie pas que les Dieux sont sans limites, Henry ! »
Il me sourit et nous entrâmes dans les vestiaires. Les autres étaient déjà sous la douche et l'on pouvait entendre Jonas s'énerver sur son casque qui glissait à chaque fois à ses pieds. Mais quelle idée aussi de vouloir le prendre avec lui jusqu'ici ! Les douches étaient séparées par des murs, tout juste assez larges pour cacher Paul.
Byron se déshabilla et j'en fis de même, sans pour autant lâcher des yeux sa silhouette svelte. Je ne m'en cacherai pas, j'aimais Byron. Peut-être pas au point d'en faire une obsession mais tout de même assez pour me surprendre à rêver de lui. Je savais que c'était bizarre, qu'un garçon ne pouvait pas en aimer un autre, mais comment résister à un garçon comme lui ? Une apparence efféminée mais un corps de jeune homme. Si j'avais été Ray Dark, c'est à lui que j'aurais donné le surnom d'Apollon. Ses orbes rouges étaient captivants et ses longs cheveux blonds ne semblaient qu'attendre que mes doigts s'entremêlent à eux.
Le soir était venu et nous venions de terminer notre repas. La plupart des élèves du Collège Zeus étaient internes, Byron et moi compris. Nous avions la chance de pouvoir avoir une chambre chacun, privilège destiné aux membres de l'équipe de foot.
Je me dirigeai vers la chambre de mon capitaine, cahier et livre d'anglais en main. J'avais du mal avec les langues, au contraire de Byron qui semblait capable de toutes les parler couramment. Déjà, il avait réussi à apprendre le japonais en parallèle de sa langue maternelle, le coréen. J'étais toujours aussi ahuri lorsque je l'entendais parler à ses parents.
Je toquai à la porte de sa chambre et y entrai après qu'il m'en eut donné l'autorisation.
« Désolé de te déranger mais je... »
Je me tus. Byron se tourna vers moi, se mordant la lèvre inférieure tout en souriant. Mais j'étais loin de vouloir sourire. Sur son lit, à côté de lui, se trouvait une valise, ouverte et déjà à trois quart pleine de vêtements. Il faisait ses valises... ?
« Byron, qu'est-ce que ça veut dire ?
- Je retourne en Corée ! On m'a demandé de faire partie de l'équipe nationale pour le Football Frontier International !
- Quoi ?
- C'est pas génial ? me demanda-t-il, plus souriant que jamais.
- Mais... et l'équipe ? Je veux dire, tu es notre capitaine !
- J'avais l'intention de t'en parler. J'aimerais que tu me remplaces. Je sais que tu feras un bon capitaine, Henry. »
Je tombai des nues. Il voulait nous abandonner, m'abandonner ? Et me demander en prime de prendre sa place ? Non, c'était juste irréaliste.
« Et... tu reviendras quand ?
- Je ne sais pas encore. Je resterai là-bas au moins le temps du tournoi, et peut-être un peu après... Je verrai ça plus tard. Ah, au fait, je pars demain en début d'après-midi. Je dois d'abord aller chercher deux... amis, me dit-il avec un sourire étrange.
- Deux amis ?
- Claude Beacons et Bryce Withingale, aussi connus sous les noms de Torch et Fox. »
Je restai bouche bée. Torch et Fox ? Les capitaines des équipes de Prominence, Diamond Dust et Chaos ? Mais pourquoi...
« Je leur ai demandé de m'accompagner. Ils n'ont pas été appelés pour le match de sélection de l'équipe du Japon, alors ils ont vite accepté cette chance de pouvoir tout de même jouer au niveau mondial. »
Je sentis mon coeur se serrer. Alors, à eux, ceux qui l'avaient blessé et tenté de dominer le monde, il leur proposait, mais nous, sa propre équipe, et moi, son meilleur ami, on passait à la trappe ? Je ne le dis pas à haute voix, cependant.
« Oh, tu étais venu pour tes devoirs à la base, non ? »
Ah oui, c'était vrai. Je les avais complètement oubliés ceux-là. J'acquiesçai et nous nous mîmes au travail. Mais je ne parvenais pas à me concentrer. J'étais déçu, et vexé, de savoir qu'il préférait jouer avec des garçons dont il ne connaissait presque rien qu'avec moi.
Le lendemain, on ne me vit pas plus qu'on ne le vit lui. Cependant, il avait une bonne raison pour ça et pas moi. Mais je refusai de le voir partir. Bien que je lui en veuille encore pour la veille, mes sentiments me forçaient à avoir cette boule au creux de l'estomac, qui me faisait me sentir mal. J'étais quasiment sûr qu'il déciderait de rester en Corée ; après tout, c'était là où sa famille vivait...
« Henry, tu vas bien ? »
C'était Wesley. Il n'était pas le premier à être venu me le demander à travers la porte, mais les autres étaient tous partis en constatant que je ne répondrais pas. Mais il fut plus persistant.
« Henry, ouvre.
- Non.
- Tu vas rester enfermé toute la journée ?
- Demi-journée. »
J'ignorai si les autres étaient au courant du départ de Byron. Mais apparemment, ils le savaient.
« Tu en veux à Byron de rentrer chez lui, c'est ça ? C'est compréhensible, en même temps. C'est ton meilleur ami. Il savait que tu aurais du mal à l'accepter. »
Pris d'un gros doute, je lui demandai depuis combien de temps il savait pour le départ de notre capitaine.
« Byron nous a prévenu dès qu'il l'a su, il y a une semaine. »
... Meilleur ami, hein ? N'aurais-je pas dû être le premier au courant ? Sûrement que si. Mais je suis le dernier à l'avoir appris, et la veille de son départ. Comment avait-il pu me faire ça ?
Je me levai de mon lit, sur lequel je végétais depuis mon réveil et sortis en trombes, bousculant Wesley au passage. Je m'étais habillé dès mon réveil, une vieille habitude, donc au moins, j'eus l'air un peu moins bête en passant devant le réfectoire dont les portes étaient grandes ouvertes. En me dirigeant vers la sortie de l'internat, je passai devant la chambre de Byron. J'y donnai un grand coup de pied avant de reprendre ma course. J'entendis la porte s'ouvrir et Byron m'appeler. Mais je ne me retournai pas et sortis.
Aujourd'hui, nous n'avions pas cours et donc avions le droit de sortir de l'enceinte du collège. J'en profitai pour aller en ville. J'avais sérieusement besoin de me changer les idées. Il était dix heures, donc je rentrerai dans trois heures. Byron devait partir à midi pour aller chercher ces deux garçons qui n'avaient même pas de lien avec la Corée.
Je revins finalement pour l'heure du dîner. Je m'étais dit que Byron pouvait très bien revenir s'il avait oublié quelque chose. Je serais bien resté encore plus longtemps dehors si mon ventre n'avait pas crié famine. J'avais sauté le déjeuner et n'avait pas pris de petit-déjeuner ce matin. Que je ne me sois pas évanoui tenait du miracle.
Quand j'arrivai au réfectoire, Apollo se jeta sur moi, clamant qu'ils s'étaient inquiétés. Et que Byron avait failli annuler son départ. Pour moi. À cause de moi.
« Mais on lui a dit qu'il n'aurait peut-être pas d'autres chances de pouvoir jouer dans une équipe nationale.
- Et Claude et Bryce, qui sont finalement venus le chercher eux-mêmes, n'avaient pas l'air d'accord non plus. En même temps, leur place dans les Fire Dragon ne tient qu'à la présence de Byron.
- Donc ils sont finalement partis, même si on a dû promettre à Byron de lui envoyer un message quand tu serais revenu. »
Il s'était inquiété pour moi, au point de vouloir annuler laisser tomber son pays ?... Je réalisai à quel point j'avais été égoïste. Byron était assez grand pour faire ce qu'il voulait et avait tous les droits de vouloir représenter son pays natal pour un tournoi international.
« Je l'appellerai ce soir, pas la peine de lui envoyer le message. »
Jonas acquiesça et rangea son portable. Nous nous mîmes à table et le dîner fut servi.
Plus tard, une fois dans ma chambre, je pris mon portable et appelai Byron.
« Oui ?
- Byron, c'est Henry. Désolé de ne pas t'avoir dit au revoir. Mais tu aurais pu me prévenir en même temps que les autres, plutôt que de me l'annoncer quand je t'ai vu avec tes valises.
- Pardon. Mais je me doutais que tu aurais du mal à l'accepter. Tu es mon meilleur ami et ça me fait mal de savoir que je ne serais pas là pour ton anniversaire.
- Ce n'est pas grave. De toute façon, je n'ai pas à t'obliger à rester. Si on m'avait proposé de faire partie de l'équipe d'Inazuma Japon, je n'aurais pas hésité.
- Je suis content que tu comprennes. J'aurais été mal si mon meilleur ami me faisait la tête à cause de ma place.
- Et je m'en serais voulu d'être la cause de ton mal-être. »
Il y eut un blanc durant lequel nous ne sûmes plus quoi dire. Tout à coup, j'entendis ce qui sembla être des coups.
« Claude, Bryce, calmez-vous ! cria Byron à l'intention des deux japonais. Désolé Hera, je dois te laisser. Bye !
- Bye... »
Je sentais mes joues s'empourprer. En général, nous n'utilisions nos surnoms qu'en match, habitude prise avec Ray Dark. Mais Byron m'appelait parfois par le mien en dehors des matchs, par pur réflexe. À chaque fois, je savais que je rougissais. Durant les matchs, je n'y faisais pas attention, trop absorbé par le jeu ; mais lorsqu'il m'appelait ainsi lorsqu'il m'aidait pour mes devoirs, cela prenait une dimension plus intime.
Je soupirai avant d'aller me mettre en pyjama. Demain serait mon premier jour en tant que capitaine de l'équipe Zeus. En somme, une dure, très dure journée...
