Disclaimer : comme plein de gens le font et que, supposément, je suis censée le faire, je dois vous informer que Card Captor Sakura n'est pas à moi. Il appartient d'ores et déjà à CLAMP, quel que soit l'article concernant la chasseuse.

  Petite note avant de débuter l'histoire : je tiens à dire que même si personne (ou presque) ne lit mes histoire, je continuerai d'en écrire car j'aime écrire plus que tout au monde. Peut-être que mes fan-fictions sont décevants à cause du manque de cohérence et de logique mais je ferai tout pour m'améliorer. J'écrierai et je resterai à Fanfiction.Net toute ma vie s'il le faut car j'aime écrire et plus que tout au monde.

  Aussi, pour vous faire plaisir, je tenterai mon coup avec une suite de l'anime, tout en gardant les noms de manga. J'en suis réellement désolée mais je n'aime pas vraiment les noms français et les noms japonais, je les utilise que pour tenter d'écrire des fan-fics en anglais.

  Je l'avoue, je blablate beaucoup et j'en suis particulièrement désolée. Donc, je finis ces blablas et ces préambules sur un "Bonne Lecture". ET REVIEWS, S'IL VOUS PLAÎT!!!

  Aussi, un message pour Franny Moon : j'ai terminé le chapitre 1 à 6. Il faut que je te les renvoie et que je prenne tes autres chapitres. Si tu te demandais ce que je faisais, je tente d'accéder à l'ordinateur et plus d'Internet. ^_^

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Chapitre 1

Le chat aux yeux verts

  Un soleil aux douces couleurs chaudes de l'été qui s'évanouissait peu à peu descendit lentement du zénith pour finalement faire tomber une partie de la planète dans la noirceur de la nuit.

  Tout ceci se passe dans une banlieue japonaise, qu'on appelle Tomoeda. Ce qu'ignore une grande partie de la population, c'est qu'elle est le centre magique du monde où tous les magiciens venaient pour rencontrer la Puissance même, nommée Sakura Kinomoto. Elle donnait conseil mais sans vraiment le faire: elle leur racontait ses exploits et ses aventures en faisait ressortir le côté important de toute sa réussite: l'espoir.

  Mais derrière son sourire implacablement chaleureux se cachait une tristesse sans nom, sombrant dans les larmes et les sanglots incessants. Tout cela pour une personne importante qui a su lui montrer le véritable amour, celui avec un grand "A". Il s'appelait Shaolan Li.

  Rongée par les remords de n'avoir pu lui laisser la chance de l'aimer avant de partir, elle pleurait lentement de le savoir loin, dans un pays écarté d'elle par une importante distance, qui était la Chine.

  Elle mangeait lorsque son frère l'interpella pour lui donner une enveloppe, provenant de Hong Kong.

  « Sakura! T'as une lettre bizarre!

  - OK, j'arrive, Toya. »

  Elle retrouva son frère, tenant en main une enveloppe à la fine calligraphie d'une de ses amies: Meilin Li. Elle l'arracha presque des mains de son aîné et monta les escaliers quatre à quatre en direction de sa chambre, oubliant son repas dans la cuisine.

  Elle ouvrit la porte en grand, projetant une peluche ailée jaune de l'autre côté de la pièce.

  « Kélo! Petit Kélo, est-ce que tout va bien?

  - Je suis vivant, je crois. C'est quoi toute cette excitation, pitchoune?

  - J'ai reçu une lettre de Hong Kong! C'est fantastique, non?!

  - Mouais... » répondit-il, n'appréciant guère les deux Chinois, amis de sa maîtresse.

  Ne tenant plus en place, Sakura ouvrit l'enveloppe contenant la lettre de son amie. Longue, elle la parcourut plus rapidement que la vitesse de la lumière et fit tomber quelques larmes de ses yeux émeraude:

  Chère Sakura,

  Tu t'attends sûrement à des nouvelles de Shaolan, mon cousin. Je dois être franche et t'avouer que je m'attendais à son expression: ce n'est pas la joie et encore, les larmes pleuvent au manoir des Li. Comment t'expliquer cela? Il est rongé par les remords, triste de ne pas t'avoir dit plus tôt son amour pour toi. Il pleure de n'avoir pu être avec toi plus longtemps. Il pleure silencieusement dans sa chambre, voulant à tout prix te revoir. Sa mère est désespérée: elle veut qu'il reste jusqu'à ses 18 ans. Mais elle sait qu'il ne supportera jamais assez longtemps sans toi. Pour tout te dire, elle ne sait que faire. Elle DOIT le garder, selon la tradition des Li. Mais comment la suivre si lui-même ne s'efforce point de la respecter? Franchement, tout ne va pas et tout le monde en est conscient. Pour le reste, je dirai qu'il continue son entraînement mais dans une concentration plutôt vide. Non, pleine. Pleine de pensées sur toi, sur son amour pour toi, sur sa folie à te vouloir, te vouloir heureuse aussi. Mais il le sent, il le sait que tu ne peux t'empêcher de pleurer secrètement. Il ressent tes peurs, tes angoisses, ta tristesse car il est dans tous ses états. En relisant ta dernière lettre, j'ai constaté que pratiquement, vous pourriez faire les mêmes faits et gestes tellement vous êtes liés. Cette impression me semble normale et non-éphémère. Je crois que si vous continuez sur ce chemin, vous vous détruirez mutuellement. C'est pourquoi tu devrais garder espoir au lieu de pleurer. Si tu crois qu'il reviendra, cet espoir naîtra dans son cœur aussi et rien ne sera impossible.

  Je te redonne de ses nouvelles une fois être sûre que tu auras retrouvé l'espoir et que Shaolan le sentira, lui aussi.

  Ton amie, Meilin.

  Sakura lâcha lentement la missive de Meilin et versa lentement ses larmes qui s'arrêtèrent, ne pouvant plus déverser leur rivière de maux et de douleurs. Shaolan mourait en quelque sorte de ne pouvoir la voir, tout comme elle. Si elle voulait arrêter, si elle voulait le revoir, il faudrait garder cet espoir dont Meilin parle à la fin de sa lettre.

  Elle serra son chandail blanc de sa main droite, continuant de pleurer mais cette fois en se mettant à genoux sur le sol et en crachant un désespoir inconnu, presque tuant. Son gardien solaire s'approcha de sa maîtresse et caressa ses cheveux de miel, tentant de la consoler.

  « Pitchoune, ne pleure pas. J'ai lu cette lettre et tu devrais faire ce que dit la chip... Meilin pour l'aider, dit-il, sachant à quel point sa douleur

  - Petit Kélo, je n'y peux rien. Il a disparu et je ne peux pas m'empêcher de le voir triste et aussi abattu que moi. Comment sourire dans une situation aussi horrible?

  - Il le faut, Meilin l'a dit. Il faut que tu souris si tu veux qu'il sourit. Il faut que tu gardes espoir pour qu'il garde espoir. Tous vos faits et gestes sont liés. En ce moment, je crois même qu'il est comme toi, en train de se détruire par un torrent de larmes.

  - Pour qu'il sourit, il faut que je souris?

  - OUI! Allez, donne-moi un beau grand sourire et je crois qu'il sourira. »

  Sakura obéit à la requête de la petite peluche jaune en lui affichant un sourire plein d'émois. Elle sentit alors que Shaolan avait lui aussi retrouvé un sourire implacablement teinté d'émotions indescriptibles.

  Elle se releva et essuya ses yeux rouges. Elle ouvrit la porte de sa chambre et descendit, rejoignant son père, Fujitaka, et son frère pour terminer son repas. Mais ils avaient bien remarqué ses yeux rougis par le débordement des eaux.

  « Sakura, est-ce que ça va? demanda son père, inquiet.

  - Oui, pourquoi?

  - T'as pas l'air en forme, kaiju, répondit simplement son frère d'un rire narquois, mais tout de même sérieux.

  - Premièrement, je ne suis pas un kaiju. Deuxièmement, je vais bien. Si ça ne vous dérange pas, j'aimerais terminer mon repas et plonger dans mon lit, dormir. »

  Déconcertés, ils ne parlèrent plus des yeux de Sakura et mangèrent silencieusement. Il était maintenant 10:00 affiché sur le nouveau radio-réveil de la jeune fille de 13 ans. Prête à dormir, elle se jeta sur son lit et tomba rapidement dans les bras de Morphée et dans un étrange rêve...

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  Sakura nageait dans une eau fraîche, bleue comme un ciel sans nuages, seule. Le plus étrange, c'est qu'elle nageait, habillée d'une robe de soirée. Tout à coup, elle sentit une force inconnue l'amener dans les profondeurs du lac. Elle tenta de se libérer mais sa jambe l'emporta dans les Ténèbres.

  Quand elle rouvrit les yeux, ce n'était pas dans l'eau qu'elle se trouvait. Elle se tenait sur un building, en face de cette fameuse tour de la ville capitale du Japon, trempée jusqu'aux os. Une ombre se dessinait. Les contours étaient imperceptibles.

  « Qui êtes-vous? » demanda-t-elle, voulant découvrir le visage de son opposant.

  Aucune réponse ne lui vint. Elle s'avança sur le rebord de l'immeuble et redemanda avec une voix plus insistante:

  « Qui êtes-vous? »

  Il tourna la tête mais était toujours dans le noir. Malgré tout, les contours semblaient plus visibles: ses cheveux en bataille, une taille imposante et droite et un sabre à sa main.

  « Toi? Non, c'est impossible! Ça ne se peut pas! »

  Soudain, inconsciemment, Sakura se jeta dans le vide, les larmes aux yeux, d'où elle vit ce qui l'attendait: la Mort...

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  Un hurlement déchirant rompit le long silence de la maison, encore endormie. Sakura se réveilla en sueurs, troublée par l'étrange rêve qui venait de passer devant ses yeux. Elle entendit alors des cognements et vit son deuxième tiroir s'ouvrir, d'où sortait Petit Kélo.

  « Qu'est-ce qu'il y a, pitchoune?

  - J'ai... J'ai... J'ai...

  - Pitchoune, replace les mots dans l'ordre et sois un peu plus claire, s'il te plaît.

  - J'ai... J'ai fait un rêve trop bizarre.

  - Raconte, Sakura. »

  Sakura débuta son récit sur le rêve. Mais elle s'arrêta en songeant à la silhouette. Elle ne savait quoi penser. Cette ombre ne lui revenait plus aussi bien à force de se la mémorer. Elle regarda le cadran de son radio-réveil et vit marqué 6:26. Beaucoup trop tôt.

  « Je vais aller préparer des crèpes pour le petit déjeuner. Tu en veux, Petit Kélo?

  - Non merci, j'ai pas faim. »

  Kélo n'ayant pas faim? Sakura en fut bien surprise. Cet estomac sur pattes, comme dirait Toya, mange pour dix et aujourd'hui, la faim ne lui venait point à l'esprit. Y avait-il quelque chose là-dessous?

  « T'en es sûr? Pourtant, tu adores les pancakes.

  - Pas aujourd'hui.

  - Bon, d'accord. » répondit Sakura sur un ton perplexe.

  Elle haussa les épaules et sortit de sa chambre, occupée par le petit gardien qui réfléchissait encore sur l'étrange rêve de sa maîtresse.

  « Alors, ce serait elle... Mais, pourquoi? Serait-ce Mizu... »

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  Au son du crépitement de l'huile, elle ressortit encore tout chaud un pancake, prêt à être manger par sa famille. Elle jeta un coup d'œil à l'horloge indiquant 7h10. Elle déposa les trois assiettes sur la table et prépara un café pour son père, en plus d'un jus d'orange pour son frère et un lait pour elle.

  Soudain, elle entendit un ronronnement, provenant du jardin. Elle ouvrit la porte en laissant encore le moustiquaire et vit un chat de couleur bleu nuit. Ses yeux étaient émeraude et il miaulait avec l'impression qu'il parlerait.

  Sakura ouvrit le moustiquaire et sortit à la rencontre du chat. Elle s'accroupit et dit d'une voix douce :

  « Allez, minou, minou. Viens ici. »

  Dans un feulement terrifiant, le chat sortit ses griffes. Sakura recula et voyant les pas du félin se rapprocher, elle rejoignit la cuisine et ferma la porte. Soudain, elle sentit une sensation de griffure sur sa jambe. Elle se retourna et vit le matou plantant ses griffes dans son mollet.

  Elle hurla alors, tentant d'appeler, Kélo, son frère, son père, ou n'importe qui d'autre. Elle entendit son frère accourir à la fenêtre. Il ouvrit l'autre porte et retira le chat de la jambe de sa sœur. Il la fit rentrer dans le salon et referma immédiatement la vitre.

  Le chat continuait de lancer son feulement de colère, les yeux transformés à la couleur de braise.

  Toya retourna à la rencontre de sa petite sœur, visiblement bien amochée.

  « Fais-moi voir ça. »

  La blessure était profonde, moins grave qu'on ne l'aurait cru mais elle prit un étrange couleur. Au lieu d'être de couleur peau et un peu rouge, elle était verte, comme les yeux du chat. Comme s'il l'avait contaminée.

  « Qu'est-ce que ça veut dire? » demanda inutilement Sakura qui savait qu'elle n'aurait guère de réponse satisfaisante.

  Toya ne répondit point à sa question. Il prit un peu d'alcool, en imbiba un coton et l'appliqua lentement. Puis, il déposa un pansement et ajouta :

  « Fais attention, ma petite kaiju. Tu risques de faire de mauvaises rencontres avec les matous si tu continues de te comporter comme un chien.

  - TOYA!!! »

  Mais elle savait bien qu'il ne faisait que l'enquiquiner et de lui redonner un peu le sourire. Elle s'attabla avec Toya et Fujitaka, son père, les rejoignit quelques minutes plus tard.

  Dans la chambre de la maîtresse, Petit Kélo songeait encore à la vision.

  « Mizu a toujours détesté tout ce qui la détestait... Serait-ce pour cela... »

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  Ailleurs, sur la tour de Tokyo pour être précise, deux silhouettes s'y tenaient : un garçon à la posture droite, plutôt tendue; l'autre, une fille décontractée, les mains derrière la tête.

  « Je sais que c'est dur pour toi de la voir ainsi. Mais nous n'avons pas le choix. Elle devra bien le faire...

  - Ne lui fais pas de mal. Je ne veux pas qu'elle ne soit pas heureuse. Sinon, tout sera désespéré.

  - Bien. Telle est ta décision. »

  La jeune femme dévoila ses ailes et se jeta de la tour. Elle revola et survola la banlieue nippone. Quant au jeune garçon, il restait là, son sabre en main, les larmes se déversant sur son visage dur.

Amy Mizu-Chan