Disclamer : Je tiens à préciser que Alexis B (LinksTheSun), Bob Lennon, Mathieu Sommet, Fanta et Antoine Daniel ne m'appartiennent pas !

En fait, y a Martin Decaville qui m'appartient quoi... Eurk.

P.S : Voilà, je commence cette nouvelle fiction en espérant que ça plaise ! ^^ Je pense que je posterai tous les Samedis, sauf empêchements. Bonne lecture !


Mardi 28 Avril 2016, 20h43, domicile Sommet.

Bonjour, et bienvenue en 2016.

Les temps ont bien changés depuis 2014. Mais pas comme nous les voulions ou les imaginions. Nous pensions, nous, internautes et partisans d'Internet, que la télé finirait par s'écrouler. Qu'elle devenait obsolète. Et bien, nous n'avions pas totalement tort. Seulement, les choses ont pris une autre tournure. Je dois vous avouez que, je n'y croyais pas non plus lorsqu'il a débarqué. Lorsqu'il a prétendu être plus fort que nous tous rassemblés. Je ne le croyais pas, non. Mais même moi, je me trompais. S'il n'avait pas débarqué, la télé n'existerait peut-être plus. Et Internet serai encore un média libre. Là est le problème. Il a débarqué.

Je suis navré, vraiment, de vous avoir déçu. Mais nous ne pouvions rien faire. D'ailleurs, à l'heure où j'écris ce pavé, il doit être entrain de racheter le réseau social sur lequel je compte le poster. Et l'effacer. Le raser. L'anéantir. Mais j'aimerai vous demander, avant la fin d'Internet, des tas de choses. Je suis confus, les questions se bousculent dans ma tête, et il m'est difficile d'en choisir quelques unes. Alors en voilà trois :

- Que pensez-vous de moi, maintenant ?

- Comment doit-on réagir ?

- Comptez-vous respecter les règles de ce fou ?

J'en ai encore pleins. Mais, celles-ci suffiront. Surtout, répondez-y franchement. N'hésitez pas à m'en poser, vous aussi. Vous m'avez suivi durant presque 5 ans les copains. Parce que maintenant, vous êtes mes copains. Alors, merci.

One love.

Mathieu S.

Voilà, plus qu'à le poster. J'espère qu'ils répondront. Et qu'ils ne seront pas trop déçus de moi, pensait l'ancien présentateur de SLG, en se relisant.

Il posta son pavé et appela son ami et acolyte Antoine, sur Skype. Aucune réponse. Il se leva et se prépara un bon café. Il le méritait après tout, non ? Bien sûr que si qu'il le méritait. Il était sans emploi, sans YouTube, sans Internet, sans rien. Lorsqu'il revint, sa tasse remplie à la main, près de son ordinateur, son téléphone vibra, lui indiquant qu'il avait reçu un message. Il se demanda de qui provenait le fameux message, jusqu'à ce qu'il l'ouvre.

Message de Alexis B, reçu à 20h46.

Salut ! Ça va ?

Message de Mathieu S, envoyé à 20h47.

Coucou. Pas vraiment, et toi ? Y paraît que t'as trouvé un emploi. Raconte.

Message de Alexis B, reçu à 20h48.

Moi ça va, attends j't'appelle.

Message de Mathieu S, envoyé à 20h48.

Ok.

Le petit brun s'assit dans son canapé, attendant l'appel de son ami. Il ne fallut que quelques secondes à l'autre ex-youtuber pour l'appeler, Mathieu décrocha directement, emmenant son téléphone tout contre son oreille.

« Allô ?, fit-il.

- Re ! Dis-moi pourquoi ça ne va pas s'il te plaît, demanda la voix de l'autre côté du portable.

- Bah, j'm'en remets pas…

- De ?

- Bah tu sais, de l'autre bouffon de Martin Decaville.

- Ah. Tu sais, je n'ai pas apprécié non plus. Comme tout le monde d'ailleurs. Seulement, j'ai pas le droit de gaffer. Pour mes frères. Alors j'applique les nouvelles règles et je me tais. D'ailleurs… Je sais que tu vas me détester mais…

- Mais quoi ?

- Mais je bosse sur le tournage d'un film. Enfin, sur le montage.

- Et ?

- Il passera à la télé…

- T'es un corrompu alors ? Comme Fanta ?

- On n'est pas corrompus Mathieu, seulement on ne peut pas. Tu sais très bien que Fanta fait ça pour Madame Fanta. Pas pour lui.

- Ça ne change rien.

- Si. Il sait très bien qu'il n'a pas le droit de finir comme Bob. Tu te souviens ? Et aujourd'hui on ne sait même pas où il est et si il est encore vivant…

- Ok, bon…

- Mathieu ?

- Oui ?

- Je… C'est peut-être un peu gay mais… Enfin… Voilà, j'voulais juste te dire que, même si aujourd'hui tout est… changé, différent. Et bien, je veux que tu saches que ça a été un plaisir de partager ma passion avec toi. Toutes ces conférences, nos abonnés en commun, nos bières partagées, nos petits coups de pouces… Ces moments où un fan nous reconnaissait et puis que son visage s'illuminait, rien que parce que deux de ses youtubers préférés étaient devant lui. Bah, c'était magique. Et ça a été d'autant plus cool avec toi.

- Mh. Ok, c'est un peu gay. Mais, t'as raison. C'était super, mec. Et justement, je veux défendre tout ça. Pour nous. On a le droit de vivre d'un truc qu'on aime, non ? Avant YouTube, je travaillais au MacDo, plus jamais ce genre de boulot naze. Et puis, j'veux défendre tout ça pour nos abonnés. Je leur dois bien ça.

-Je comprends, t'en fais pas. Je dois te laisser, j'ai du travail.

- Ouais, à plus tard Alex'.

- Au revoir Mathieu. »

Le jeune homme aux yeux bleus posa sa tasse de café sur la table basse et s'allongea dans le canapé. Il réfléchissait. Tout était allé si vite… Il se rappelait exactement de ce moment…

*FLASHBACK*

Il était en plein montage quand tout à coup, un énorme bruit avait retentit. Dans tout Paris. Le petit brun s'était avancé près de sa fenêtre pour constater avec horreur que la Tour Eiffel venait de s'effondrer. Plusieurs tanks s'étaient placés autour du cadavre qu'elle était désormais. Les yeux bleus du présentateur de SLG s'étaient agrandit. Son téléphone avait sonné, il avait décroché. Antoine au bout du fil :

« Allô Mathieu ?

- Ouais ?!

- T'as vu ?!

- Ouais.

- Oh putain mec, je flippe là. J'suis en voiture, ça te dérange si je viens chez toi ?

- Non pas du tout, en fait viens, j't'en supplie !

- Ok je suis là d'ici vingt minutes. »

Comme promis, vingt minutes plus tard, Antoine entrait dans l'appartement du petit brun. Sans un mot, ils se regardèrent dans les yeux. Pendant une trentaine de secondes. Ce fut le plus chevelu qui rompit le silence d'un simple :

« Allons voir ce qu'il se passe là-bas. »

Un hochement de tête de la part du plus petit et ils quittèrent l'appartement.

Une fois arrivés sur place, ils remarquèrent, de la foule, un homme en costard, sur un des tanks. Il était de taille standard, cheveux blonds, les yeux verts. Un homme en motif militaire lui tendit un micro. Et c'est avec un sourire jusqu'aux oreilles qu'il déclara :

« Bonjour, je m'appelle Martin Decaville. Je suis votre nouveau président. Enfin, votre nouveau gouverneur plutôt. Désormais vous serez sous mes ordres. N'ayez crainte, seuls quelques petits changements seront fait durant mon règne, il ricana, et j'ai déjà quelques petites choses à vous dire. »

A cet instant précis, les deux youtubers s'étaient regardés. Ils avaient compris. Ils avaient compris à quel point ce mec allait changer leur vie.

« Premièrement, je tiens à préciser à tous les petits geeks ici présents que la télé ne sera pas obsolète, comme vous le dites si bien, en France. Pour preuve ! L'une de mes lois indique que les français regarderont au moins la télé 3h par jour. Si cette loi n'est pas respectée, le citoyen hors-la-loi se verra être sanctionné par mes soins. »

La foule s'indigna.

« Aussi, je vais faire quelques travaux dans Paris, afin que les hors-la-loi soient punis devant toute la ville, toute la France. Vous verrez, au bout d'une dizaine de personnes, vous ne serez plus retissant à m'obéir. D'ailleurs, je vais renommer Paris. Désormais, vous habiterez à Decaville. Et vous ne serez plus parisiens mais decavillois. Mes félicitations, mes amis. »

Nouvel indignement de la foule. Un homme sortit d'ailleurs de la foule en hurlant, fou de rage :

« Internet ne se laissera pas faire ! Jamais vous ne pourrez changer ce media, jamais la télé ne reviendra au goût du jour, et non monsieur ! Non ! Je ne suis pas decavillois mais parisiens. Non mais ! »

Cet homme, Mathieu l'identifia en moins de temps qu'il le faut. Grand, maigrelet, cheveux brun mi-longs et un peu frisés. Non, impossible. Bob Lennon venait de défier ouvertement un mec armé jusqu'aux os.

C'est sans étonnement, que le petit aux yeux bleus vit son ami se faire menotter. Le pauvre hurlait à plein poumon, hurlait qu'il était libre, parce que tel était la devise française.

« LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ !, scandait celui qu'on surnommait le Roi Lennon.

- Haha, mon pauvre ami. Désormais la devise française sera la suivante : DECAVILLE, NOUS T'OBÉISSONS. »

La foule ne s'indigna pas. Un silence s'était installé. Personne n'osait protester. Presque tous connaissait, ne serai-ce que de nom Bob. Le voir se faire si facilement balayer les avait probablement retournés.

Et le règne de Decaville ne s'était pas arrêté là. Après quelques mois de travaux, les sous-sols de la ville s'étaient transformés en prison et on pouvait désormais observé dans les rues, de grandes dalles de béton. Sur chacune reposait une paire de menottes. Et seulement quelques jours après ces installations, les dalles furent occupées par des hors-la-loi. Ceux qui se révoltaient, ceux qui refusaient les nouvelles règles se voyaient attachés sur ses dalles pendant plusieurs jours. Jours pendant lesquels ils mourraient de faim, de soif. Tant que personne n'osait les nourrir, ils ne mangeaient pas. Martin Decaville avait déclaré que les habitants pouvaient nourrir les condamnés. Mais tout le monde savait que ces habitants-là seraient surveillés et cernés. Alors personne n'osait. Généralement, ces condamnés restaient une semaine puis on les conduisait au tribunal, avec pour seul juge Martin Decaville en personne, soit ils avaient déjà été jugés et on les montrait aux habitants une dernière fois avant de les emmener dans les sous-sols. Tout ça parce qu'ils n'avaient pas regardé la télé durant 3 heures, ou qu'ils postaient des choses trop random sur Internet.

La France entière devait respecter ces fichues lois. Et le pire, c'est que Decaville rachetait Internet tout doucement. Personne ne savait où il trouvait l'argent ni même de où ce mec sortait lui-même mais en seulement deux ans, il avait déjà racheté Google, YouTube, Instagram, SnapChat, et il visait désormais Twitter et Facebook.

Les internautes n'avaient rien pu faire et tous les youtubers s'étaient vu perdre leur métier.

*FIN DU FLASHBACK*

Mathieu se redressa, il prit son portable pour lire l'heure : 21h36. Il alluma la télévision. Il devait la regarder pendant une heure encore.

Courage, ou tu finiras comme Bob mec, se dit-il en pensant à son vieil ami.

Ses yeux se posèrent sur l'écran, seule source de lumière dans la pièce. Encore une fois, la chaîne de Decaville en personne proposait un reportage sur les condamnés. Cette fois-ci, on suivait le parcours d'un certain Henry, un mec qui devait avoir la quarantaine, une famille à nourrir. Mais ça, Decaville s'en fichait. Henry avait regardé la télé durant une heure seulement en deux jours. Le jeune homme aux cheveux bruns se laissa absorber par le reportage. On y voyait son jugement, joué d'avance, son attente sur la dalle, que l'on surnommait à présent les Dalles de la Faim, son chemin jusqu'aux sous-sols, mais ça s'arrêtait là. On ne montrait jamais les sous-sols. Jamais.

Après avoir regardé la télé, Mathieu l'éteignit et s'installa sur sa chaise de bureau. Wow, déjà plus de 500 commentaires, les internautes étaient vifs, ils devaient certainement attendre son pavé depuis un bon bout de temps.

Enfin, son téléphone se mit à sonner, appel entrant de Antoine D.


Et voilà ! Ce sera tout pour le prologue, bon, je sais que la chute est moyenne mais je n'ai pas réussi à faire mieux. :( Sur ce, j'espère que ça vous aura plu et moi je vous dis à Samedi prochain ! :) N'hésitez surtout pas à poster une petite review, j'y répondrai dans le prochain chapitre !

En attendant, prenez soin de vos tulipes !