Titre : Lui

Auteur : Aife

Disclaimer : Les personnages appartiennent tous à Robert Muchamore sauf XXXXX et quelques autres que vous découvrirez

Rappel : l'histoire se déroule en Angleterre, donc les personnages sont…anglais ! Le nom du personnage principal, de ses parents, de sa sœur et son n'âge ne sont par révélés tout de suite. J'utilise le « je » contrairement à l'auteur qui à la base utilise la troisième personne du singulier. Heu qu'ajouter d'autre…les chapitres seront plutôt court, dsl, c'est dur de faire long !! Sur Word ça fait une 1 page ½, et sur ce site , ça fait tout petit. Voilà je crois que j'ai fini !! Bonne lecture, et vive Cherub !

PS : Je me sens terriblement seule ! Il n'y a que moi comme française qui aie posté sur Cherub… AVANT


Maintenant, je ne pouvais plus faire marche arrière. Je n'étais plus en sécurité. Ils me couraient après, et moi je faisais tout mon possible pour les semer. Mais mes jambes étaient lasses, et mes bras pendaient le long de mon corps, dangereusement devenues insensibles à tous contacts, il faudrait que je voie un docteur, si j'en ai encore le temps, ou si je ne suis pas mort d'ici là. Mon corps demandait à grand cri de l'air, de l'air, mes poumons en feu m'hurlaient stop, stop. Mon sang cognait ma tête, je fus pris de vertiges, et puis, et puis…plus rien, juste le noir. Mon corps divagant dans un état léthargique, mes pensées volant au-dessus de moi sans que je puisse les comprendre.

Des bras me soulèvent, « j'ai mal » seul message que mon esprit réussi à capter dans le flux continu de mes pensées. On me porte, mais où sont mes parents ? Et ma sœur ? Je me sens terriblement seul. Et puis je me réveille, et je me rappelle tout, ces hommes chez moi, les cris, les coups de feu, et…et l'odeur amère du sang, de la mort, des corps douloureux. Je sens les larmes couler abondamment sur mes joues, des gémissements s'échappent de ma bouche sans que je ne puisse les contrôler. J'en ai marre, je ne veux plus vivre, pourquoi moi ? Pourquoi ? J'entends un bruit continu, qui remplace le bip, bip régulier de tout à l'heure, juste à côté de moi. Des gens se pressent, des corps s'approchent, on me regarde, on me bouge on essaye de me réveiller. Des décharges me traversent, rien, on recommence, rien, à la troisième fois seulement je sens mon cœur cogner un coup, non !! Je ne veux pas y retourner, laissez-moi, je veux juste dormir ! Je sens mon cœur redémarrer

« NON !! »

C'est sortit tout seul, puis je sens que l'on me fait une piqûre, je ne résiste plus et je sombre.


L'HOPITAL

Je me réveille au son léger des voix autour de moi, du bruit doucereux des phrases, et du murmure des mots. Je respire une bouffée d'air. Je contrôle toutes les parties de mon corps. Rien ne manque, même si quelques fois, j'ai la nette impression qu'une personne s'est amusée à m'enfoncer des couteaux un peu partout dans le corps. J'ouvre les yeux doucement, laissant la lumière filtrer à travers mes cils. Je suis dans un hôpital, bien sûr, c'est logique, après hier soir, où aurais-je pu finir sinon ? Mes parents, ma sœur, eux, n'auront pas eut la chance d'arriver jusqu'ici je suppose. Mes yeux se brouillent, et je sens une boule monter dans ma gorge. Deux personnes s'approchent de moi, une infirmière blonde qui sent le parfum haute gamme et un docteur massif au regard brillant d'humanité.

« Bonjour ! Comment vas-tu ? »

Question totalement dérisoire, juste pour la forme, est-ce que j'ai la tête de quelqu'un qui va bien, avec mes bleus, mes coupures sur la tronche. Je décide de ne pas lui répondre.

« Tu as perdu la parole mon petit ? »

Non j'ai pas perdu la parole mam'selle, ch'uis juste un peu sonné après la nuit que je viens de passer, pauvre conne ! J'ai plus envie de les voir, je me retourne, je veux juste qu'ils me laissent tranquille, juste être seul, pour pouvoir penser à eux sans que vos regards pleins de pitié se fixent à moi.

« Bon je remarque que parler n'est pas ton point fort, dans ce cas, c'est moi qui vais le faire. Nous allons d'abord parler de ton état général, c'est pas joyeux, joyeux, c'est même très grave. Laisse-moi t'expliquer… »

Après que le docteur m'ait expliqué, les quelques dizaines de blessures que j'avais subit les six fractures, et quelques autres broutilles, il me révéla enfin ce qu'il s'était passé, ou en tout cas se qu'il pensait s'être passé. Mes parents et ma sœur, bien sûr, étaient morts, une boule de douleur m'étreignît le cœur, jamais je ne les reverrais, je me sentais terriblement seul, désorienté.