Disclaimer : L'œuvre sur laquelle se bas cette histoire ne m'appartient pas. D'abord parce que je ne suis pas ridiculement riche, ensuite je ne suis pas britannique et je ne prétends pas avoir autant de tallent que JK Rowling.

N/A : Alors voila ma nouvelle fic ! J'ai déjà écrit le chapitre suivant mais je ne les posterais pas avant d'avoir fini de taper le chapitre toi ce qui doit être assez rapide. Mais je ne promets rien ! En tout cas cette fic est très différente de l'autre comme vous pourrez le voir. ^^

Enjoy ! xx

Prologue

Privet Drive était une banlieue moyenne classe dans le comté de Surrey en Angleterre. En d'autres termes, rien ne se démarquait dans cette banlieue. Les maisons étaient toutes les mêmes en forme et en capacités, ainsi que les jardins qui arboraient les mêmes pelouses d'où aucune mauvaise herbes ne dépassaient. Comme vous l'aurez probablement deviné, l'originalité était quelque chose de proscrit à Privet Drive. Cependant, il existait quelque chose, ou plutôt quelqu'un qui ne rentrait pas dans les standards chers aux résidents de la banlieue. Quelqu'un dont le secret, s'il venait à être dévoiler, ferait jaser tout le quartier. En effet, un sorcier résidait à Privet Drive, et pas n'importe quel sorcier. Celui-ci se nommait Harry James Potter, bien qu'il fût aussi surnommé le Survivant et, ces deniers temps, l'Elu. Une personne venait de se garer devant le numéro 4 Privet Drive. La personne descendit de son véhicule, un engin qui était communément appelé une Vespa. On en vint à la conclusion que le propriétaire de la Vespa était une jeune femme quand on vit que celle-ci portait une robe à fleur qui s'arrêtait aux genoux et qui dévoilait des jambes caramel plus bronzées que d'habitude. Cette jeune femme appartenait au monde magique ce qui rendait donc assez surprenant le fait qu'elle soit habillée en moldue. Les moldus étaient les personnes qui ne possédaient pas de magie et qui étaient par conséquent méprisées dans le monde magique, particulièrement par les sang-purs qui les considéraient comme étant des êtres inférieurs. Ils étaient justes au-dessus des animaux dans leur estime. Cette sorcière qui se souciait apparemment peu des convictions du reste de son monde, ce qui était probablement dû à sa jeunesse, allait aider Harry Potter à franchir un grand tournant de sa vie. Comme Chiron qui aidait les morts à traverser le Stix, comme Rubeus Hagrid l'avait introduit dans le monde des sorciers, cette jeune sorcière allait être son « passeur ». Cependant, notre jeune sorcière fit quelque chose de très étrange. Au lieu de se diriger vers la porte d'entrée et de demander la permission d'entrer comme toute personne civilisée, elle se dirigea vers la porte du jardin dans lequel elle s'introduisit avant de ramasser des cailloux et de les lancer vers l'une des fenêtres. La fenêtre que la sorcière visait était très reconnaissable des autres car elle avait des marques sur les bords, témoins de l'histoire ahurissante que le résident lui avait racontée.

Bientôt la fenêtre s'ouvrit et une tête aux cheveux noirs de jais complètement hors de contrôle surgit. Et dite tête se prit un caillou.

-Désolée, je sais jamais quand m'arrêter.

-Putain Padma ! Ce genre de trucs n'arriverait pas si t'utilisais la porte comme les personnes normales !

-Mais c'est moins drôle comme ça !

Chapitre 1 : Summer Nights

Privet Drive, un mois plus tôt

Harry Potter était déprimé. Son parrain, la dernière figure parentale qu'il avait, était mort et par sa faute qui plus est. Il avait essayé de ne pas sombrer dans le chagrin, d'être fort, lui qui n'avait plus pleuré depuis ses six ans car il avait appris que pleurer était une faiblesse, faiblesse qui serait exploitée par les Dursley, et plus particulièrement par son oncle Vernon. Mais rester stoïque devenait de plus en plus difficile à Privet Drive car il n'y avait rien pour le distraire. Les lettres de ses amis étaient rares et il ne se sentait vraiment pas d'humeur à faire ses devoirs. Harry s'était même mit à regretter les corvées que les Dursley lui faisaient faire, au moins il aurait eu quelque chose pour s'occuper l'esprit.

C'est dans ce contexte là qu'un soir, Dudley Dursley débarqua brusquement dans la chambre de son cousin et déclara qu'il en avait eu marre de le voir se morfondre et qu'ils allaient faire la fête, ça lui changerait les idées. C'est ainsi qu'Harry se retrouvait à marcher à côté de son cousin sur la rue qui liait Privet Drive et Wisteria Lane, se demandant s'il n'avait pas perdu la tête. Même si Dudley semblait avoir changé durant les dix mois pendant lesquels ils ne s'étaient pas vus, c'était toujours le même Dudley qui avait voulu lui mettre la tête dans les WC et qui le frappait avec sa canne de (Smeltings). Mais ils étaient arrivés – si le bruit d'enceintes qui émanait du numéro 16 Wisteria Lane était une indication- et Harry se dit que s'il était venu jusqu'ici, autant entrer. Peut-être pourrait-il noyer son chagrin dans l'alcool qui risquait fort d'être présent même si c'était probablement une mauvaise idée d'être saouls avec des moldus présents. Harry se rappelait de sa première expérience avec l'alcool en Cinquième année quand les jumeaux Weasley avaient réussi à introduire du Whiskey PurFeu dans la Salle Commune pour une petite célébration de Noël. Les choses avaient très rapidement dégénérées et Hermione avait été furieuse. Après tout c'était elle qui avait dû remettre en état la Salle Commune et les élèves qui avaient été victimes de sortilèges très étranges comme une pigmentation de la peau verte anis et autres.

Ils rentrèrent dans la maison et Harry perdit de vue son cousin dans la foule. Il ne voulait probablement être vu avec le cousin bizarre qu'il avait passé toute son enfance à martyriser. Après tout, Big D avait une réputation à tenir. Mais cela ne dérangeait pas Harry, il ne voulait pas passer du temps avec les amis de Dudley lui non plus. Il se dirigeait vers la table où toutes les boissons, chips et autres étaient posés, évitant tant bien que mal les adolescents qui gesticulaient au rythme de la musique et qui appelaient ça danser, quand soudain quelqu'un lui attrapa le bras et il fut nettement dévié de sa trajectoire.

-Chéri, tu es enfin là ! Je t'attendais depuis tout à l'heure ! dit une voix féminine qui lui semblait familière.

Harry, après avoir évité de peu l'humiliation totale en réussissant à ne pas tomber, regarda qui l'avait brusquement accosté et qui était collé à lui.

-Padma ?

-Désolé Daniel…

-David

-…mais tu vois, j'ai déjà un petit copain, finit Padma.

Le dénommé David regarda Harry avec un regard noir avant de partir. Padma fit un soupir de soulagement.

-Tu m'as sauvé la vie Harry ! déclara-t-elle. Je pensais qu'il allait jamais me lâcher.

-Euh… de rien ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?

-Ben je me suis invitée !

-Je savais pas que tu vivais dans le coin.

-Parce que je vis pas ici, je viens de Welwyn Garden City.

Mais Padma en avait marre de crier pour se faire entendre alors elle proposa à Harry de trouver un endroit plus calme. Harry prit un verre et la suivit. Ils s'installèrent dans la véranda où le bruit était relativement bas, en tout cas assez bas pour ne pas se déchirer les cordes vocales pour pouvoir communiquer.

-Donc je disais que je vis à Welwyn Garden mais j'ai réussi à avoir un stage à la mairie alors mes parents m'ont loué un studio à Wisteria Lane. Et toi tu vis ici ?

-Oui, un peu plus loin sur Privet Drive.

Et ils se mirent à discuter du stage de Padma, des membres de l'Armée de Dumbledore et de ce qu'ils faisaient pendant l'été, de Patil & Patil, le cabinet juridique du père et du grand-père de Padma (Harry avait été très surpris, ne sachant pas que ce genre de chose existait dans le monde des sorciers), de l'été d'Harry, de ce qui s'était passé au Ministère de la Magie et de la tragique fin de Dolores Umbridge. Harry trouvait que cela faisait bien de parler à quelqu'un à qui il n'avait pas besoin de cacher qui il était. C'était assez libérateur de ne pas avoir à surveiller ce qu'il disait 24h/24h quand il était chez son oncle et sa tante, même s'il ne parlait pas à autant de gens que ça. Il ne sortait pas beaucoup pendant l'été et les gens qu'il rencontrait ne lui adressaient pas la parole soit parce qu'ils croyaient les histoires sordides que son oncle et sa tante racontaient et ils pensaient que c'était un délinquant, soit parce que son cousin avaient convaincus les jeunes de son âge à force de coups de poings ou de menaces que le fréquenter était une très mauvaise idée.

Le lendemain matin quand Harry se réveilla, il avait une migraine tueuse et l'impression qu'un rat était mort dans sa bouche. Il grogna quand quelqu'un tira les rideaux, laissant la lumière du jour entrer. Attendez, des rideaux ? Il n'y avait pas de rideaux dans sa chambre !

-Aller debout Belle aux Bois Dormants !

Harry entendit quelqu'un s'affairer autour de lui malgré le fait qu'il ait un coussin sur la tête.

-Non, sérieusement Harry je dois partir là !

La personne qu'Harry dans son état second avait réussi à identifier comme étant Padma décida d'abandonner d'essayer de le faire se lever, l'informant juste qu'elle allait l'enfermer dans son studio pendant quelques heures et lui indiquant où était l'aspirine et la nourriture s'il avait faim. Harry ne bougea pas de sa place sur le clic clac, lui demandant juste de fermer les rideaux avant qu'elle parte – ce qu'elle fit en levant les yeux au ciel.

Quelques heures plus tard Harry était enfin debout. Il s'était brossé les dents avec une brosse à dent qu'il avait trouvée encore dans son emballage, avait pris un cachet d'aspirine comme lui avait suggéré Padma et fait un peu de rangement – c'est-à-dire plier le clic clac et ranger les papiers qui traînaient sur la table. Il se retrouvait rapidement sans rien faire et il s'ennuyait. Il décida alors de faire un peu de cuisine. C'est ainsi que Padma trouva quand elle rentra chez elle à treize heures que la table était mise et qu'une odeur très appétissante se dégageait de la petite cuisine.

-Je savais pas que tu savais cuisiner, dit Padma en reposant ses couverts après délicieux repas.

-J'ai appris à le faire chez mon oncle, informa simplement Harry et quand Padma vit l'expression sur son visage, elle décida de ne pas commenter.

-En tout cas c'était très bon, je me demande si je ne devrai pas te garder prisonnier ici pour que tu puisses me faire de bons petits plats tous les jours !

Ils débarrassèrent la table et firent la vaisselle. Après ça, Padma déclara qu'elle allait retourner à son stage et que s'il voulait partir c'était le moment ou jamais. Ils quittèrent alors le studio et Padma lui donna son numéro de portable, lui demandant de l'appeler pour qu'ils aillent prendre un café un de ces jours. Harry la regarda partir sur sa Vespa bleue et attendit qu'elle prenne le carrefour avant de retourner à Privet Drive. Autant dire que son oncle et sa tante n'était pas très heureux avec lui, même si Dudley avait lui aussi découché.

Harry ne revit Padma que quatre jours plus tard alors qu'il revenait du supermarché. Elle lui en voulait de ne pas l'avoir rappelé pour prendre ce café et elle lui proposa –ordonna- d'y aller maintenant puisqu'ils étaient tous les deux libre et Dieu seul sait quand il se déciderait à l'appeler. Ainsi Harry se retrouva au French Coffee Shop, un petit café qui n'était pas très loin du supermarché, un peu contre son grès à boire un ChocoFrio (une boisson chocolaté glacée avec de la chantilly et des morceaux de cookies par-dessus) tandis que son ravisseur sirotait un milkshake à l'étrange mélange de vanille, fraise tagada et autres substances non-identifiées. Harry savait que sa tante n'allait pas du tout aimer le fait qu'il soit en retard mais ça faisait du bien de pouvoir parler à quelqu'un de son monde et de se laisser un peu aller. C'était très étrange parce qu'il se sentait assez à l'aise avec Padma qui ne lui parlait pas comme si elle parlait à Harry Potter, le Survivant mais en même temps ce n'était pas comme quand il était avec Ron et Hermione qui d'une certaine manière attendait quand même quelque chose de lui. Il n'avait pas l'impression de devoir adopter un comportement particulier et il aimait bien le sentiment. C'était probablement dû au fait que Padma elle-même n'agissait pas comme elle avait l'habitude d'agir à Poudlard. A l'école, elle était une jeune sorcière modèle qui avait des notes moyennes – sauf en Histoire de la Magie allez savoir pourquoi-, qui ne parlait pas beaucoup et qui n'avait que très peu d'amis malgré le fait qu'elle soit considérée comme l'une des plus belle fille de leur année par ses paires. Mais Harry avait découvert une autre Padma, une Padma qui s'incrustait aux fêtes des gens, qui enlevaient les gens dans la rue et qui disaient tout un tas de trucs bizarres et de blagues louches. Elle était un peu comme Dr Jekyll et Mr Hide. Quand Harry lui avait demandé si elle souffrait d'un dédoublement de la personnalité, elle lui avait répondu qu'elle aimait bien tracer la limite entre ses deux moi intérieurs sinon personne ne la prendrai au sérieux. En effet, elle gardait enfermer en elle toute sa bizarrerie qu'elle ne laissait sortir que quand elle estimait que c'était sûr de le faire. Autant dire que durant l'été, tout ça ressortait comme un feu d'artifice et tant pis pour ceux qui étaient à proximité. Padma était toujours morte de rire quand elle entendait les commentaires que tout le monde faisait sur elle car évidemment, il ne savait pas du tout de quoi ils parlaient ! Ce que Harry pouvait affirmer avec certitude malgré le fait qu'il n'ait vu ce côté de Padma au grand total de deux fois : ils ne savaient vraiment pas de quoi ils parlaient !

Harry retourna à Privet Drive avec un peu plus d'une heure de retard et Padma avait réussi à lui extorquer son adresse exacte, ce qui ne pouvait être que de mauvaise augure.

Cette prédiction s'avéra être vraie quand deux jours plus tard, Harry fut réveillé par des bruits de cailloux tapant contre sa vitre. Quand il ouvrit la fenêtre pour voir ce qu'il pouvait bien se passer, il fut à deux doigts de se faire éborgner par un projectile.

-Salut Harry !

-Padma, dit Harry en soupirant. Qu'est-ce que tu veux encore ?

-Arrête de faire ta Juliette et descends ! On va faire les soldes !

Harry grogna. Il n'était pas question qu'il aille faire du shopping avec cette folle ! Et il lui fit bien savoir. Cependant, un caillou qui ne rata sa tête que de peu lui fit vite changer d'avis. C'est ainsi qu'Harry se retrouva dix minutes plus tard devant le numéro 4 Privet Drive après avoir annoncé à sa tante qu'il sortait. Padma se tenait bien sûr devant sa Vespa bleue, un sourire satisfait sur le visage.

-Padma je n'ai pas d'argent pour faire les soldes !

-C'est pas grave, j'ai la carte bancaire de mon père. Tu me rembourseras quand on sera à Poudlard.

Padma expliqua alors à un Harry curieux comment les cartes bancaires sorcières marchaient. Elles étaient comme toutes les cartes bancaires moldues mis à part le fait que ce soient Gringotts qui s'occupaient de faire les transactions entre monnaie moldue et sorcière.

Ils arrivèrent assez vite au centre-ville de Londres où Padma insista pour qu'ils prennent un petit déjeuner, expliquant qu'il ne tiendrait pas la journée sans. Harry fut très surpris quand elle suggéra que cette séance shopping durerait toute la journée. Padma se contenta juste de lui faire un sourire diabolique quand elle vit sa confusion. Ils finirent rapidement de manger et Padma le traina…je veux dire le conduisit jusqu'à la galerie marchande la plus proche.

Ils entrèrent dans une boutique pour femme où Padma sembla prendre tous les articles qui étaient sur les étalages avant de rentrer dans une cabine d'essayage. Harry soupira et s'assit sur un banc qui n'était pas loin pour attendre. La journée s'annonçait être très longue. Padma essaya plusieurs tenues différentes, demandant à chaque fois l'avis d'Harry comme s'il y connaissait quelque chose. Quand ils arrivèrent en caisse, Padma n'avait finalement choisit que trois des tenues qu'elle avait essayé et quand Harry lui demanda en quoi essayer tout était nécessaire si elle savait qu'elle n'allait pas les prendre, elle répondit qu'elle le faisait parce que c'était drôle. La boutique dans laquelle ils rentrèrent ensuite était une boutique pour homme. Padma lui avait proposé (imposé) un marché : ils rentreraient dans une boutique féminine puis dans une boutique masculine et ainsi de suite. Cependant, quand Padma demanda à Harry de choisir ce qu'il lui plaisait pour qu'il aille les essayer, il ne revint qu'avec un seul T-shirt. Padma le fixa longuement, un air désespéré sur le visage avant de le faire asseoir sur une chaise. Elle revint quelques minutes plus tard avec un panier emplis de vêtements et l'ordonna de rentrer dans une cabine et de ne pas en ressortir avant qu'il est tout essayer.

Ils ressortirent de la boutique une bonne heure plus tard, les bras encore plus chargés qu'avant et Harry étant le nouveaux propriétaire de plusieurs jeans, T-shirts, chemises pantalons en toile, bermudas, shorts, vestes, pulls et autres. D'après Padma, il avait bien besoin d'une nouvelle garde-robe si tous ses vêtements étaient dans le même état que ce qu'il portait : trop large et en mauvais état. Padma n'était pas une fashionista comme ça sœur mais elle savait quand quelque chose était un «no,no » . Sa nouvelle garde-robe s'agrandit petit à petit et après la pause déjeuner, il fut le nouveau propriétaire de plusieurs paires de chaussures. Harry compris rapidement pourquoi Padma avait réservé toute l'après-midi pour les chaussures : c'était une fanatique, elle devait passer au moins quinze bonnes minutes avec chaque paire de chaussures avant de décider si elle les prenait ou pas.

Harry était très soulagé que ce soit finit quand ils rangèrent tous leurs sacs dans le sac à main sans fond de Padma – à l'abri des yeux curieux des moldus bien sûr- et qu'ils remontèrent enfin sur la Vespa. Honnêtement, il ne sentait même plus ses jambes et il faisait de son mieux pour ne pas s'endormir. Quand ils arrivèrent à Privet Drive, Harry demanda à Padma de lui laisser au moins une journée pour s'en remettre avant de décider de le traîner quelque part. Celle-ci lui accorda le jour de répit à contre cœur, déclarant que de toute façon elle n'avait pas la journée de libre le lendemain à cause de son stage. Ce à quoi Harry poussa un soupir de soulagement avant de rapidement battre en retraite quand il vit l'expression sur le visage de Padma face à sa réaction à l'idée qu'elle ne serait pas libre pour venir le harceler.

La bonne nouvelle c'est qu'il était bien trop fatigué ce soir là pour faire des cauchemars sur ce qui s'était passé au Département des Mystères ou encore dans le cimetière il y a deux ans de ça. Non, à la place il fit un rêve très bizarre où Padma était en train de le poursuivre en poussant un cadi.

Il passa presque deux jours sans nouvelles de Padma et il s'était mis à –chose extraordinaire-manquer sa présence. Ce qu'il regretta dans la soirée du deuxième jour suivant leur sortie shopping. Il était allongé sur son lit, en train de ressasser les événements qui avaient eu lieu à la fin de son année scolaire quand une silhouette apparue sur sa fenêtre avant de sauter dans sa chambre. Harry sortit aussitôt sa baguette et se leva aussi silencieusement que possible tandis que la personne qui s'était introduite dans sa chambre regagnait son orientation, chose rendue un peu compliqué à cause du fait que la seule lumière qui filtrait dans la chambre était celle des lampadaires dans la rue. Le jeune sorcier se jeta sur la personne juste avant qu'elle ne se relève. Il y eu une brève bagarre avant qu'Harry ne réussisse à immobiliser l'intrus en lui tenant les mains par-dessus la tête et en s'asseyant sur lui.

-Aaayeuh ! Harry espèce d'abruti, lâche moi !

-Padma ?

-Bien sûr que c'est moi ! Tu crois que c'est qui ? La réincarnation de Merlin ?

Harry soupira avant de relâcher Padma. Il aurait vraiment dû se douter que c'était elle. Après tout, les Mangemorts ne se compliqueraient pas la vie en entrant par la fenêtre. Ils auraient la décence de passer par la porte et de tuer son oncle et sa tante et son cousin s'il était dans les parages avant de venir s'en prendre à lui.

Harry entendit des bruits de pas venir vers sa chambre et se dépêcha d'enfermer Padma dans son placard malgré ses protestations, juste avant que la porte ne s'ouvre et que son oncle ne fasse son apparition sur le chambranle.

-C'est quoi tout ce bruit ?

-Euh…je suis tombé ?

Vernon le regarda avec suspicion avant de l'avertir qu'il ne voulait entendre aucun bruit pendant la soirée, sinon gare à lui. Harry soupira avant d'aller ouvrir la porte à Padma qui le fixa avec un regard noir depuis sa place au fond de son placard.

-Qu'est-ce que tu veux encore Padma ?

Celle-ci perdit vite son mécontentement quand il lui rappela la raison de son intrusion.

-J'ai entendu dire qu'il y avait une fête chez Polkiess ce soir.

-Il en est hors de question !

-Mais tu m'as même pas laissé finir !

-Parce que je sais déjà ce que tu vas dire et j'ai pas envie de m'incruster dans une fête organisée par le meilleur ami de mon cousin.

-Aller s'il te plaît ! Pour une fois que j'ai quelqu'un avec qui m'incruster dans les soirées des autres, tu vas pas me gâcher mon plaisir ?

Padma se mit alors à le regarder avec de grands yeux larmoyants et Harry déclara forfait.

-Wouhou ! Je sais déjà ce que tu vas mettre ! déclara-t-elle en fouillant dans son placards et ressortant les sacs de vêtements qu'il n'avait même pas prit la peine de ranger. Je sais vraiment pas pourquoi tu n'as toujours pas brûlé ses horreurs que tu mets toujours !

Harry soupira. La vérité c'était qu'il ne voulait pas expliquer à son oncle et sa tante comment il avait fait pour obtenir de nouveaux vêtements. S'ils le savaient, ils n'hésiteraient pas à l'enfermer de nouveau. Pour une étrange raison, les Dursley ne supportaient pas l'idée de le voir un tant soit peu heureux.

Harry s'habilla tandis que Padma se mit à fouiner sans hontes ni gène dans sa chambre. Il finit rapidement de s'habiller et après que Padma fit une tentative sans espoir de dresser ses cheveux, ils partirent en empruntant le même chemin que Padma avait pris. Celle-ci passa en première pour lui montrer les marques qu'elle avait prises. Harry fit une rapide prière avant de la suivre et il arriva en un morceau en bas, à sa grande surprise.

Ils arrivèrent assez rapidement à la maison des Polkiess et se dirigèrent tout droit vers la table où il y avait les boissons. Harry se servit un verre tandis que Padma prit le bol de chips 3D et une cannette de soda avant de partir chercher un coin où s'installer. Ils passèrent la majeure partie de la soirée à manger des chips et se moquer des gens en inventant des histoires sur eux (dans le cas de Padma) ou d'écouter avec indulgence les divagations de son amie (dans le d'Harry). Quand Padma en eu marre, elle se tourna vers Harry et lui demanda de but en blanc de lui parler de Sirius Black, car il était évoqué dans l'article que la Gazette du Sorcier avait fait sur le fiasco au Département des Mystère et qu'Harry n'en avait pas parlé. Harry la fixa longuement. Padma ne le regardait même pas, comme si cela lui importait peu qu'il réponde à sa question ou non. Et c'était ça qui le poussa à répondre, le fait qu'il puisse refuser de lui répondre et de savoir qu'elle ne lui en tiendrait pas rigueur. Là encore, elle était très différente d'Hermione et de Ron. La première le harcèlerai jusqu'à ce qu'il lui dise ce qu'elle voulait savoir, l'autre lui ferait la gueule jusqu'à ce qu'il lui dise ce qu'il avait à l'esprit. Alors Harry lui parla de Sirius, de son innocence, de comment Hermione et lui-même l'avait sauvé du Baiser des Détraqueurs en Troisième année et de comment sa perte l'avait dévasté. C'était comme si il ne pouvait pas s'arrêter de parler une fois qu'il avait commencé de parler et Padma ne l'interrompit pas, se contentant pour une fois de juste l'écouter. C'était très libérateur de faire tout ressortir et il se sentait beaucoup plus léger après, comme si un poids avait été soulevé de sa conscience.

A la suite de cela, Harry fut plus enclin à suivre Padma là où elle avait envie d'aller malgré le fait qu'elle soit complètement tarée. Ils avaient même des activités normales comme aller à la piscine et ils allaient au moins une fois par jour au French Coffee Shop même quand ils ne pouvaient pas passer la journée ensemble parce que Padma devait allait à son stage. C'était de loin le meilleur été qu'il avait passé à Privet Drive et Harry se mit à redouter le moment où le stage de Padma allait prendre fin et où elle rentrerait chez elle à Welwyn Garden.

oOoOoOo

Harry se réveilla reposé et de bonne humeur. Il n'avait pas fait de cauchemars comme c'était devenu une habitude maintenant que Padma l'épuisait tellement que dès qu'il rentrait à Privet Drive, il s'affalait sur son lit et s'endormait aussitôt que sa tête touchait l'oreiller. Mais aujourd'hui était une journée spéciale, c'était son anniversaire ! D'habitude, Harry aurait juste était heureux car cela signifiait qu'il allait obligatoirement recevoir des nouvelles de ses amis, mais cette année il était carrément excité. Pour la première fois, il avait quelqu'un avec qui fêter son anniversaire à Privet Drive et si on en croyait ce qu'elle suggérait, Padma avait prévu quelque chose. C'est pour cela que ce matin-là il se leva de bonne heure, prépara le petit déjeuner pour sa famille pour la première fois depuis longtemps à la grande surprise de ceux-ci. Il partit même prendre le courrier sans qu'ils ne le lui demandent. C'est probablement pour cela qu'il put lire la lettre qu'il lui était adressé. En effet dans le tas de lettres qui incluaient factures, cartes postales et prospectus en tous genre, il y avait une lettre adressé à un certain Harry Potter résident au numéro 4 Privet Drive. Ce qui était encore plus surprenant c'était le fait qu'il y est un timbre sur l'enveloppe. Harry se demanda donc qui pouvait bien le connaître dans le monde moldu pour lui envoyer une lettre ou bien quel sorcier s'y connaissait assez bien pour lui envoyer une lettre avec son adresse exacte et sans faux pas (du genre tapisser l'enveloppe de timbre). Mais même si c'était un sorcier, Harry ne comprenait pas pourquoi il se serait donné autant de mal.

Retenant la leçon d'il y a cinq ans, Harry plia l'enveloppe et la mit dans la poche de son jean qui était l'un des vieux jeans de Dudley et qui avait donc des poches énormes qui cachaient parfaitement l'enveloppe. Harry déposa les enveloppes sur la table à manger devant son oncle avant de se retirer dans sa chambre le plus naturellement possible, essayant de ne pas provoquer de suspicion chez son oncle et sa tante, bien que ceux-ci soient assez subjugués par son attitude jusqu'à présent pour vraiment faire attention à son nouveau changement d'humeur.

Harry n'osa ouvrir l'enveloppe qu'une fois arrivé dans sa chambre. Le papier utilisé le conforta dans sa déduction que le destinataire était un sorcier. Aucun moldu à sa connaissance n'utilisait de parchemin. Cependant le contenu de la lettre fut une surprise totale :

Mr Potter,

Nous avons le plaisir de vous annoncer qu'une pré-lecture du testament de votre parrain Sirius Black aura lieu le lundi 2 août, soit cinq jours avant la lecture officielle du testament le vendredi 7 août. En tant que bénéficiaire majeur et à la requête de votre parrain, votre présence est obligatoire.

Avec mes condoléances les plus sincères,

Griffdur, Goblin en Chef des comptes Black

Harry respira un grand coup pour reprendre contrôle de ses émotions. Ce n'était plus aussi dur de parler ou d'entendre parler de Sirius mais le fait que les gobelins évoquent son testament… Ca rendait sa mort bien plus réelle. Mais ce qu'il ne comprenait pas, c'était pourquoi les gobelins avaient décidé de lui envoyer cette lettre par la poste moldue au lieu d'utiliser les voies de communication habituelles. Harry remit la lettre dans son enveloppe et il la mit dans le sac où il avait mis les affaires qu'il comptait ramener chez Padma. Celle-ci avait insisté pour qu'il ramène des affaires de rechanges même si presque la moitié de ses affaires se trouvaient chez Padma à cause du fait qu'ils rentraient bien trop tard de leurs différentes sorties et qu'il passait la nuit à dormir sur son clic clac la plupart du temps.

Harry annonça qu'il sortait et qu'il ne reviendrait pas avant le lendemain, s'éclipsant le plus rapidement possible avant que son oncle lui interdise de quitter la maison. Il se retrouva dans le studio de Padma cinq minutes plus tard et lui demanda son avis sur la lettre qu'il venait de recevoir. Après tout, c'était elle qui avait un père et un grand père avocat et qui voulait suivre leur trace. Padma reconnût que c'était très étrange que les gobelins aient décidé de lui envoyer son courrier par la poste même s'ils étaient habitués à fréquenter le monde moldu à cause des clients qui soit commerçaient avec les moldus, soit qui étaient propriétaires d'entreprises moldues. Dans le cas d'Harry, Padma supposait que c'était probablement un choix du défunt, que c'était Sirius qui avait voulu qu'Harry reçoive sa lettre par moyens moldus.

Après ça, ils laissèrent de côté le sujet déprimant et se mirent à réorganiser le studio. Padma voulait qu'ils poussent les meubles pour qu'ils puissent avoir le plus de place possible. Apparemment, Padma avait invité des gens. Cependant, Harry fut rassuré par le fait que le studio de Padma soit trop petit pour inviter trop de monde. Une fois qu'ils avaient poussé le lit, le clic clac et la table le plus loin possible et mit sur la table les boissons, chips, M&M's et friandises en tout genre Padma parti prendre une douche –Harry ayant pris la sienne quand Padma était parti acheter quelque chose qu'elle avait oublié de prendre.

Les invités commencèrent à arriver vers huit heures et Harry fut surpris de voir Parvati Patil et Lavande Brown quand il ouvrit la porte, même si cela n'aurait pas dû le surprendre étant donné que l'une était la sœur jumelle de Padma et que l'autre était la meilleure amie de la dite sœur. Celles-ci lui souhaitèrent un joyeux anniversaire et le prirent chacune dans ses bras avant d'aller déposer leurs cadeaux sur la table. Après elles arrivèrent Dean et Seamus et ensuite Luna puis Neville. Quand Harry vit arriver Luna, il eut une lueur d'espoir, peut être que son meilleur ami viendrait ? Ron lui avait dit qu'ils étaient voisins avec les Lovegood, alors peut-être ? Mais non, Padma referma la porte derrière Neville, déclarant que c'était le dernier invité. Après avoir vu son air déçu, celle-ci lui expliqua qu'elle avait essayé d'inviter Ron et Ginny mais leur mère ne l'avait même pas laissé finir avant de déclarer qu'il était hors de question que ces petits enfants aillent aussi loin d'elle sans supervision. Padma avait ensuite essayé de contacté Hermione en utilisant le numéro qu'elle avait trouvé dans le bottin mais apparemment les Granger étaient partis pour le week-end. Harry la rassura, lui disant que ce n'était pas grave qu'il était heureux qu'autant de ces amis soient venus et que c'était la première fois qu'il avait une vraie fête d'anniversaire.

La soirée commença assez lentement. Tout le monde était de son côté en train de grignoter et de bavarder avec de la musique en toile de fond. Enfin, jusqu'à ce que Padma déclare qu'elle en avait marre de cette ambiance de fête de vieux et augmenta le son du volume de la chaîne stéréo avant d'attraper Harry par le bras, interrompant ainsi sa discussion avec Neville, et de le mener au centre de la pièce. Elle annonça qu'elle mettrait à la porte toute personne qui ne se trouvait pas sur la piste de danse dans les minutes qui suivaient. C'est ainsi qu'ils se mirent tous à danser la Macarena, en suivant les pas que Padma faisaient, démontrant qu'elle avait quand même apprit quelque chose avec ses années d'incruste dans les soirées des autres. Ils commencèrent petit à petit à maîtriser les pas quand la musique changea et passa à quelque chose de beaucoup plus déchaîné. Harry allait se rassoir quand Padma le retint par le bras et lui dit qu'il n'allait pas s'asseoir tant qu'elle ne lui donnait pas la permission.

-Mais je sais pas danser !

-Ca je le sais, je t'ai vu au Bal de Noël de Quatrième année ! Je t'assure que je sais que tu ne sais pas danser. Mais tu penses vraiment que ce que les autres font c'est de la danse ?

Et Harry regarda ses camarades. Luna était en train de tournée sur elle-même en balançant de gauche à droite ses bras qui étaient en l'air Seamus gigotait de partout, faisant une imitation parfaite de quelqu'un qui était en train de se faire électrocuté, Neville le regardait avec précaution, faisant attention de ne pas se prendre un membre appartenant à Seamus à la figure tout en remuant le bassin et en hochant la tête. Harry reconnu qu'il y avait bien pire que lui et que personne ne lui en tiendrait rigueur s'il n'était pas la réincarnation de John Travolta. Il écouta alors les conseils de Padma et se laissa guider par la musique, bougeant son corps comme bon lui semblait même s'il avait l'air probablement ridicule (ce qui était le cas !). Il commençait même à s'amuser quand la chanson se finit et un slow se fit entendre. Il commença à se diriger vers le clic clac quand il croisa le regard tueur de Padma. Harry soupira et positionna ses mains sur ses hanches. Bien sûr, c'était beaucoup plus facile de danser un slow que de danser la valse qu'on leur avait imposé au Bal de Noël étant donné qu'ils ne faisaient que faire des petits cercles sur place mais Harry parvint quand même à marcher sur les pieds de Padma.

Ils étaient déjà à une deuxième reprise de Cha Cha Slide (à Everybody clap your hands très exactement) quand les jumeaux Weasley firent leur apparition.

-Non ! Pas eux ! Qui leur a donné mon adresse ? Qui est le traître ? s'exclama Padma d'un ton mélodramatique.

-Merci Paddy pour ce chaleureux accueil, dit l'un des deux jumeaux.

-Pour incriminer personne, on va juste dire qu'on passait par là et qu'on a entendu la musique, déclara l'autre.

-On vous a jamais appris que c'est pas bien de s'incruster dans les fêtes des autres ?

Harry dissimula son éclat de rire en toussant. Honnêtement, c'était l'hôpital qui se moquait de la charité. Padma annonça qu'elle les autorisait à rester à conditions qu'ils paient pour les dégâts qu'ils étaient sûrs d'occasionner. La fête repris mais dégénéra très rapidement avec l'arrivée des jumeaux car ils avaient emmené des bouteilles de whiskey PurFeu qui étaient bien plus fortes que les boissons que Padma avait acheté ou que les autres avaient ramené. Après un moment ils avaient délaissé la piste de danse pour se mettre aux jeux. Ils commencèrent par des jeux innocents comme un jeu musical où il y avait deux équipes et où on devait chanter une chanson en fonction d'un mot que l'on choisissait au hasard (même si c'était les baguettes des jumeaux qui lançaient les mots alors le hasard de la chose était assez douteux). Cependant, malgré le fait qu'ils soient divertissant, les gens en avaient rapidement eu marre d'écouter les jumeaux chanter complètement faux les chansons des Bizarr'Sisters et Seamus entonner à pleine voix des chansons grivoises et ils s'étaient mis à jouer à Action ou Vérité ce qui devint rapidement dangereux puisque les jumeaux Weasley étaient de la partie. Cela partit du relativement facile sucer le gros orteil de votre voisin et le traditionnel roulez une pelle à telle personne à goûter des mélanges bizarres, être le cobaye pour certaines inventions des jumeaux et courir tout nus dans la rue en chantant God Save The Queen . Ils enchaînèrent avec un jeu plus « sûr », celeui de Je n'ai jamais…, ce qui leur permit d'apprendre plein de choses. Ensuite un Seamus complètement saoul proposa de faire une partie de Strip Poker et tout le monde fut d'accord pour la faire, probablement dû au fait qu'aucun d'entre eux n'était sobre. A la grande surprise de tout le monde, ce fut Neville qui gagna la partie et Seamus qui se retrouva à poil – là encore, la faute à son état d'ébriété. La fête prit fin vers quatre heures du matin quand une voisine vint les prévenir que s'ils ne la bouclaient pas, elle allait se plaindre à la police pour tapage nocturne. Padma sortit alors plusieurs sacs de couchages qu'elle déposa en vrac à leur pieds et alla s'affaler sur son lit où elle s'endormit aussitôt. Harry, Dean, Seamus et les jumeaux laissèrent le clic clac à Parvati et Lavande (Luna était allée se faire une place à côté de Padma) et prirent les sacs de couchages.

Avant de s'abandonner aux bras de Morphée, Harry eu une seule pensée : c'était le meilleur anniversaire de sa vie.