La Faute


Disclaimer : Aucun personnage ne m'appartient sauf ceux nés de mon cerveau dépravé, les autres sont juste un petit emprunt pour le plaisir.


- Ça fait tellement plaisir de te revoir Marine. J'avais cru que la mort, ce serait le vide, l'arrêt de tout : plus de pensées, plus d'envies, rien. En fait c'était surtout… le manque. On s'aperçoit de toutes les personnes qui comptent et qu'on a perdues… sans leur dire… sans avoir pris le temps de leur dire… Marine, tu m'as tant manqué

Marine ne répond pas, elle penche la tête pour le laisser s'exprimer. Mais Aiolia se perd. Les mots qui le brûlent n'arrivent pas à sortir.

- Tu sais, je…. Si j'étais une femme, je jetterais à terre mon masque, pour toi

Elle s'approche de lui et se jette dans ses bras.

- Marine… tu pleures ?

- Si j'étais un homme Aiolia, je n'aurais pas honte de te dire que je t'aime. Et je te montrerais mes pleurs

- Oh Marine - - Il la serre fortement contre lui - Je t'aime… je t'aime si fort

Elle se détacha doucement de lui : - Je t'ai donné mon cœur… je te donne aussi mon visage

- Marine ? Tu es sûre ?

- J'en ai rêvé tant de fois

Elle ôte son masque, mais à ce moment, un cri les surprend :

- Aiolia ? Tu fais quoi ici ?

Les deux se retournent spontanément vers la voix qui les a dérangés.

- Ayoros ?

- Oh Déesse ! - - Marine se cache après avoir croisé les yeux du Sagittaire. Elle repositionne son masque honteuse - - Je suis déshonorée !

Elle s'enfuit en courant. Aiolia désemparé se retourne sur son frère : - Qu'est-ce que ? … Qu'est-ce que tu as fait ?

- Laisse tomber Aiolia, ça n'en vaut pas la peine. Rentre au camp

Aiolia est en choc : - Non... non… elle … elle allait me montrer son visage ! Qu'est-ce que ?... Pourquoi tu es venu ? Pourquoi tu as tout foutu en l'air ?

- Aiolia ! C'est trop tard de toute façon, viens

- C'est toi qui l'a vue ! A ma place !

- Écoutes, laisse tomber… et elle ne m'intéresse pas

- Mais moi je l'aime ! … Tu as tout gâché !

Ayoros attrape le bras de son frère.

- Lâche-moi !... Va-t-en ! Fous moi la paix

Aiolia s'en va abattu, à la suite de Marine. Après un moment de recherche, il la rejoint près d'une clairière.

- Marine…. Ne t'enfuis pas… Ne me fuis pas, je t'en prie

Elle est en pleurs. Il s'approche et la prend dans ses bras.

- Pardonne-moi Aiolia

- Tu n'es pas à blâmer. Tu n'as rien fait de mal, ma chérie

- Je suis perdue ! Comment je peux gagner contre lui, c'est impossible ! Et en plus, c'est ton frère…. Aiolia, aies pitié de moi

- Que veux-tu dire ?

- Je suis déshonorée… il m'a vue, je ne peux rien faire contre lui. Et de toute façon, je n'essaierai pas, parce que c'est ton frère ! Comment je peux te faire ça ?

- Marine…

- Mets tes mains sur mon cou, comme ça… ferme les yeux, oui c'est ça… et tu serres

- Marine ! - Il la lâche horrifié.

- S'il te plait Aiolia ! Il n'y a que ça à faire ! Et je préfère que ce soit dans tes bras

- Jamais ! Jamais je ne te ferai ça ! Marine je t'aime… Ne fais pas ça…. - - Il commençait à respirer difficilement, sachant que si elle prenait cette décision, elle s'y tiendrait et le ferait, même loin de lui.

- Je suis déshonorée, jamais plus je ne pourrais te regarder en face !

Il lui prit la tête entre ses mains. - Non, on va oublier ça ! Personne ne sait ce qu'il s'est passé. Je parlerai à Ayoros, il se taira, je te le promets

- Je ne suis plus digne de toi

- Oh si ! Oh que si ! C'est moi qui ne te mérite pas. Écoutes mon cœur, plus jamais on ne se séparera, tu es d'accord ? Je te promets, plus jamais

- Tu me promets … ? Malgré ce qui vient de se passer ?

- Oui Marine. Je t'aime et je veux qu'on se marie

- Mais ? C'est interdit tu sais bien

- Je m'en moque ! Filons ce soir jusqu'au village, et marions-nous. Je veux être ton mari mon amour

- Nous serons exécutés si cela se découvre

- Notre amour sera toujours plus fort. J'ai continué de t'aimer même dans la mort, plus rien ne nous séparera. Et surtout pas leurs lois stupides. Marine, tu veux ?

- Oui, je veux être ta femme. Mais nous ne pourrons sortir discrètement que la nuit. Où trouverons-nous un prêtre en pleine nuit ?

- Je connais des gens au village. Ils nous aideront

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- Halte ! Qui êtes-vous ? Qu'est ce que vous voulez ? En pleine nuit ! Je n'ai pas d'argent, allez-vous en !

- Erythros, mon ami

- Cette voix ? Aiolia ?

- Oui, ouvre, je t'en prie

- Que fais-tu ici en pleine nuit ? - - fit le villageois en ouvrant sa porte.

- J'ai besoin de ton aide. Ce soir

- Qui c'est celui-là ? … Il est bizarre…

- Trouve-moi un prêtre

- Quoi ? Maintenant ? Mais c'est un masque ! Pourquoi il porte un masque ?

- Chut ! J'ai besoin de ta discrétion

- Je croyais que seules les femmes en portaient chez vous ?

- Il pose trop de questions ! Aiolia, allons-nous-en ! C'est trop risqué

- C'est bien une femme, si j'en juge au timbre de voix

- Erythros, où vit le prêtre du village ? Vite, dis-le-moi !

- C'est pour un mourant ? Mais vous n'êtes pas chrétiens là-haut ! Il refusera de vous y suivre

- Je dois le voir ! Où ?

- La 5ème maison après la fontaine

- Bien. Merci mon ami. Merci de ce que tu viens de faire pour moi

- J'ai fait quoi ?

- Tu m'as redonné l'espoir de vivre

Aiolia file en prenant Marine par un bras.


Encore une petite histoire sur Aiolia et Marine. Quoi? Je ne me diversifie pas assez? Oui je l'avoue! Mais si vous aimez ce couple, faites le savoir !

J'invente ici un nouvel avenir pour le Lion. Cela va-t-il vous plaire? N'hésitez pas à commenter ce que vous lisez, ça encourage