Titre : Amour fraternel

Pairing : Vous voulez le couple je suppose. Alors, c'est un SB/OC

Rating : Pour l'instant, on va se contenter d'un T. On verra bien par la suite comment ça évolue, mais ça ne devrait normalement pas changé.

Mot de l'auteur : Coucou à tous ! Me revoilà ( pour ceux qui me connaissent déjà) avec une toute nouvelle fic. Comme pour l'autre qui est en cours, je ne donne pas de date de parution régulière puisque mon inspiration se penche sur les fics dans l'ordre qui lui plait. --' Bref, heureusement que j'ai déjà un peu de chapitres d'avance. Ce chapitre n'est qu'un petit prologue, on attaquera le vif du sujet au prochain. ;)

Voilà, je vous souhaite une bonne lecture et remercie Louisa pour ses corrections. =)


Chapitre 1 : Prologue; Salle d'audience numéro une

Salle d'audience numéro une du Ministère de la Magie. La salle la plus grande, pour l'une des enquêtes les plus attendues de ces dernières semaines. Peut-être même la plus attendue.

La pièce se remplit petit à petit, principalement de fonctionnaires du Ministère, puis d'un bon nombre de reporters avides, et ensuite de curieux, voulant connaître le fin mot de l'histoire, relatée pendant des jours par les journaux.

Les gens se pressent, se bousculent, s'invectivent, s'insultent pour pouvoir avoir accès aux meilleures places. Il y a beaucoup de monde. Principalement des adultes. Mais dans un coin, on aperçoit aussi un groupe assez conséquent de jeunes gens. Un visage dans cette mare est plus connu que les autres, celui de Harry Potter, héros du monde sorcier.

- A peine sorti de l'hôpital, et déjà il se pavane, persifle une voix.

Les mots viennent dun jeune homme aux cheveux si blonds qu'ils en paraissent blancs. Il est mince et de haute stature. Une fine cicatrice lui traverse l'arcade, assez récente, et frôle sa paupière gauche cachant à moitié une prunelle grise. Il porte une robe de sorcier vert foncé, sur un pantalon de lin noir. Il regarde d'un oeil torve, derrière une porte dérobée, les badauds qui se pressent sur les estrades.

- Les vieilles habitudes sont tenaces à ce que je vois, fait une seconde voix, féminine celle-là.

Elle provient dune femme au port altier, assise sur une chaise de velours carmin. Son regard bleu pâle couve le jeune homme, qui sourit aux mots de sa mère, alors que ses mains lissent inutilement la soie couleur crème de sa robe de sorcière.

Ils sont tous deux dans une petite salle, comportant deux fauteuils comme celui sur lequel la femme est assise. Le sol et les murs sont faits de pierres nues. Aucune décoration, aucune chaleur. Tout est fait pour leur rappeler qu'ils sont ici à cause dun méfait.

- Où est père ? Demande le jeune homme, ne lâchant pas du regard ce qu'il se passe dans la salle d'audience.

- Je l'ignore, Drago, répond la femme. Il ma dit qu'il nous rejoindrait plus tard.

- Tu crois qu'il a fui ?

- Non, Lucius n'aurait jamais fait cela.

- Penses-tu qu'il l'ait réellement tué ?

Drago se tourne vers sa mère et la regarde baisser la tête, une larme silencieuse coulant sur sa joue dalbâtre.

- Je voudrais croire qu'il est innocent, murmura-t-elle, pouvoir t'assurer qu'il ne l'a pas fait, mais . . .

Elle ne poursuit pas. Cest inutile, et son fils le sait. Trop de doutes, pas assez de données. Aucune preuve que Lucius ait pu commettre le meurtre, pas même de corps. Personne ne sait ce qu'il sest réellement passé ce jour-là. Surtout que les faits remontent à plus de vingt ans.

Soudain, le bruit s'intensifie dans la salle d'audience. La femme rejoint son fils près de la porte, et contemple avec lui le spectacle des curieux qui regardent tous dans une seule et même direction. Leurs regards avides de scandale détaillent l'arrivant.

Près d'un mètre quatre-vingts de haut, fin, de longs cheveux dun blond lunaire attachés en un catogan dont la pointe frôle le milieu de son dos, une robe luxueuse en satin noir brodée d'étoiles argentées, une canne dont le pommeau représente un serpent avec une gueule ouverte, cachant sa baguette. Lucius Malefoy en impose, cela ne fait aucun doute.

Et pourtant aujourd'hui, cest lui qui est trainé devant les enquêteurs, devant les Aurors, pour enfin mettre un terme à cette histoire, pour connaître la vérité.

Pour mettre un point final à un scandale qui a secoué le monde magique anglais tout entier. Un scandale qui a frappé les Malefoy, l'une des plus puissantes familles sorcières du pays.

Lucius savance avec grâce, fend la foule tel un sort sur un champ de bataille, et s'installe avec prestance sur le siège prévu pour les accusés.

Pourtant, il ne sera pas jugé. Ils sont réunis ici, seulement pour mener lenquête, pour connaître les faits, pour savoir comment a-t-on pu en arriver à ce meurtre.

Drago prend la main de sa mère et tous deux sortent de la petite pièce pour rejoindre le dernier membre de leur famille, pour lui montrer qu'ils seront là pour lui, lui témoigner leur soutien. Ils se postent chacun de chaque côté du siège dont les chaines n'ont pas bougé dun iota quand Lucius sest installé, et posent une main sur le dossier, juste au dessus de l'épaule de l'homme.

Le silence se fait dans la salle.

Drago jette un coup d'oeil au groupe de jeunes gens. Tous ont fait leur scolarité avec lui, la plupart ne sont pas ses amis, à peine des camarades. Il sait qu'ils sont là, pas à cause dune curiosité malsaine, mais parce que, comme lui, ils ont été étonnés par ce que l'article de la Gazette, le tout premier d'une longue série, a dévoilé. Parce que, comme lui, ils veulent connaître la vérité, peu importe ce qu'elle est.

Le Ministre frappe soudain son bureau de son marteau, réclamant le silence. En deux secondes, seul est audible le souffle des respirations.

La séance commence . . .


Ouais, je sais, je fais toujours en sorte d'avoir des prologues nébuleux. ^^ Gomen, c'est plus fort que moi. :p

J'espère tout de même que cela aura excité votre curiosité et que vous serez au rendez-vous pour le prochain chapitre. ;)

Bisouilles, les gens.