Hello hello ! Je viens à vous aujourd'hui avec cette histoire qui sort un peu de l'ordinaire !
Enfin bref, je vous souhaite une bonne lecture et on se retrouve en bas !
Ah oui.. La Reine Des Neiges ne m'appartient pas, et aucun des personnages tirés de l'univers Disney non plus, ils sont l'unique propriété de Disney, seul leur calvaire et leur histoire m'appartient ici :D
Tout le monde se demande au moins une fois dans sa vie à quoi ils servent et pourquoi ils sont là. Certaines personnes se le demande plus que d'autres. Cela arrive souvent pendant l'adolescence. Et c'était le cas d'Elsa. Durant toute son enfance, elle avait été une fillette joyeuse et épanouie, mais depuis qu'elle était entré dans l'adolescence , elle s'était renfermée.
Ses parents n'avaient pas comprit ce changement si soudain. Ils avaient, à tant de reprises, tentés de lui parler, mais elle ne s'était jamais montrée très accueillante. Elle ne voulait pas parler. Jamais.
Aujourd'hui, elle avait 19 ans, étudiait à l'Université Californienne de Los Angeles, plus communément appelée UCLA, en deuxième année de commerce et vivait toujours chez ses parents.
Elle n'avait que très peu d'amis, en réalité, elle n'en avait que deux. Ses seuls vrais amis. Ceux avec qui elle pouvait parler de tout et qui la comprenait en toute circonstance.
Ils avaient été les seuls à réussir à la faire parler , les seuls à la conseiller , et surtout les seuls à l'accompagner. L'accompagner dans sa transformation.
Car oui, depuis quelques temps déjà , Elsa ne se sentait plus à l'aise dans son corps, et avait comprit depuis bien longtemps qu'elle se sentait plus homme que fille. C'est pourquoi elle rejetait ses parents qui ne comprendraient sûrement pas ce changement. Ils étaient trop coincés pour comprendre. C'était en parti à cause de cela que la relation entre elle et ses parents était si tendue. Ils commençaient à être fatigués par le comportement de leur fille, qui était d'humeur changeante.
Il était 19 heures, Elsa venait de quitter l'université après une longue journée de cours. Dire qu'elle était épuisée était tout simplement un euphémisme. En plus d'être éreintée , elle était d'une humeur exécrable. Et elle savait que ça n'irait pas en s'arrangeant car dès qu'elle rentrerai chez elle, sa mère ne cesserait de lui poser des questions inutiles et lui parlerai sans aucuns doutes de son « comportement inacceptable » . Elle s'en pouvait plus. Elle savait que bientôt elle craquerait et enverrait tout chier. Elle était comme en équilibre sur un fil au dessus d'un gouffre profond. Au moindre faux pas, elle tomberai et entraînerai tout avec elle. C'était comme une sorte de suicide, pas à proprement parlé, mais cela y ressemblait fortement.
Durant le trajet menant du campus à chez elle, elle ne cessait de penser à ce que dirait ses parents si elle leur avouait que cela faisait maintenant un an qu'elle était suivie par un psychiatre spécialisé dans le changement de genre. Ils seraient sûrement choqués, puis ne diraient rien durant quelques jour voir semaines, et après son père réagira en lui disant que c'est contre-nature. Elle connaissait ses parents. Plus que quiconque. Même plus que son frère , Kai , âgé de 24 ans. Elle avait toujours été plus ou moins proche de lui. Enfin, jusqu'à ses 16 ans, où il l'avait vu embrasser une fille. Il avait de suite comprit et avait essayé d'être présent pour elle, mais malheureusement, alors âge de 21 ans, il avait rencontré une fille dont il était tombé amoureux et il s'était installé avec elle à Seattle.
Ils étaient restés en contact mais ce n'était plus pareil. Elle était seule maintenant. Non, elle n'était pas seule, elle avait ses amis, Raiponce et Hans , c'étaient en fait les deux seules personnes à qui elle tenait vraiment.
Elle ralentit à l'approche de sa maison, et se gara dans l'allée prévue à cet effet.
Elle descendit de la voiture et remarqua les lumières allumées du salon et de sa chambre.
Qu'est ce qu'ils peuvent bien faire dans ma chambre ?
Soudain, elle sentit son cœur battre plus fort. Sa mère aimait ranger sa chambre lorsque celle ci était absente, d'habitude, elle verrouillait la porte, mais elle se souvint ne pas l'avoir fait ce matin. Et si.. Et si sa mère avait trouvé ses binders et son pack ? Si elle avait trouvée ses vêtements ? Son journal intime ?
Elle s'approcha rapidement de la porte, en priant que qu'ils n'est rien vu , mais les cris qui faisaient rage dans le salon lui prouvèrent le contraire. Ils savaient. Ils savaient tout.
Elle abaissa doucement la poignée et entra sans faire de bruits. Pas dans le but de se faufiler,non, surtout dans le but de ne pas trop se faire remarquer.
Mais son père l'attendait de pied ferme, assis sur les marches de l'escalier menant à l'étage.
Il l'observa durant quelques secondes avant de détourner le regard, un air de dégoût sur le visage.
Il se releva et vint se placer juste devant elle, et plongea ses yeux dans les siens. Elle pouvait y lire toute la colère et l'incompréhension qu'il ressentait. Mais ce qu'il la marqua surtout était le regard dégoutté qu'il posait sur elle.
- Je suppose que tu sait ce qu'il se passe ? Dit-il , d'une voix dure, si dure qu'elle la fit déglutir. Son père n'était pas violent mais dans ces moments là , il était impitoyable.
- Papa...
- Tais toi !
Elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Habituellement, c'est sa mère qui prenait ce ton avec elle. Son père avait toujours essayé de se montrer compréhensif..
- Je n'arrive pas à le croire.. Ma fille est un monstre ! Jamais nous aurions dû venir vivre ici ! Cette ville est rempli de personnes qui ne sont pas fréquentables ! Si nous étions restés vivre à Portland, rien de tout ceci ne serait arrivé !
Les mots de son père l'avait touchés en plein cœur. Il la considérait vraiment comme un monstre, mais cette pensée fit monter en elle une colère aveugle.
- Un montre ? Vraiment ?! Je suis à l'image de mon père alors !
Sa mère qui assistait à la scène en retrait fut choquée que sa fille ose répondre à son père et lui colla une gifle magistrale. Malheureusement pour elle, avec ce geste, elle venait de mettre fin à toute conversation possible. Elsa, au bord du gouffre, poussa son père de toute ses forces, avant de se rendre à l'étage.
Elle rejoignit sa chambre en claquant la porte, qu'elle verrouilla dans la seconde.
Elle attrapa la valise traînant sous son lit et ouvrit son placard d'un grand geste brusque. Celle ci alla d'ailleurs se briser sur le mur dans un grand bruit sourd, faisant sursauter les deux plus vieux au rez de chaussée.
- Qu'est ce qu'elle peut bien faire pour faire autant de bruit ?! Elsa ! Descends tout de suite ici !
Il ne reçu aucune réponse de la part de la jeune fille, ce qui l'énerva encore plus. Ce ne fut quelques secondes plus tard, lorsqu'il entendit un second bruit similaire au précédent qu'il décida d'aller régler tout ça par lui même.
Arrivé devant la porte en bois, il tenta de l'ouvrir avant de constater qu'elle était verrouillée, ce qui ne fit qu'accroître son énervement. Il réussit tout de même à l'ouvrir en donnant un violent coup de pied dans celle ci.
Elsa ne prit même pas la peine de se retourner, et continua de faire sa valise comme si il n'était pas là. Il s'approcha d'elle d'un pas menaçant et l'attrapa par les cheveux pour l'envoyer valser contre le mur. Son visage était déformé par la haine.
- Alors comme ça on essaye de fuir ? Jamais ! Tu m'entends ? JAMAIS ! Tu ne sortira pas d'ici tant que sera ce monstre ! C'est clair ?!
Elle lui jeta un regard assassin avant de lui cracher au visage.
- Va te faire foutre.
Il essuya son visage d'un geste lent , avant de lui lancer un regard à glacer le sang. Ce qu'elle voyait sans ses yeux lui fit froid dans le dos. Son père était devenu fou.
Il l'a releva avant de la rejeter contre le mur et de la ruer de coup. Même si la douleur était forte, Elsa restait néanmoins debout et regarda son père se diriger vers la porte , pensant qu'il allait s'en aller, mais quand elle le vit fermer la porte et la bloquer avec le petit bureau se trouvant à côté, elle commença à prendre peur.
Et elle avait bien raison, car quand il se retourna vers elle, son regard à faire froid dans le dos, était toujours présent, il était même encore plus présent que précédemment.
Il s'avança vers elle et la balança sur son lit. Et elle comprit. Il avait craqué. Et ce qu'il allait se passer lui faisait peur. Elle avant peur de ce qu'il allait se passer. Elle savait que sa vie ne serait plus jamais pareil et qu'elle n'y pourrai rien. Elle était trop faible comparé à lui. Il allait détruire sa vie et elle ne pouvait rien.
Elle essaya de se débattre, mais lorsqu'elle le faisait, il la ruait à nouveau de coup avant de l'étrangler pour qu'elle arrête de bouger.
Il lui arracha ses vêtements avant de défaire la ceinture de son pantalon qu'il garda un instant dans sa main, avant de la lever et de frapper la blonde avec. Elle ne criait pas. Elle était trop forte pour ça. Il réitéra l'action un dizaine de fois, laissant des grandes marques rouges sur la peau blanche de sa fille. Avant de finir d'enlever son pantalon et d'écarter les jambes de celle ci.
- Tu sera une vraie femme après ça et jamais ça ne changera.
Suite à ses mots vient le premiers coup de rein qui détruit la blonde. Son cerveau se déconnecta, elle essayait de ne penser à rien, mais la douleur était forte, trop forte.
Quand elle le sentit se relâcher et comprit que son supplice était finit, elle pria pour qu'il s'en aille le plus vite possible, ce qu'il fit juste après s'être rhabillé.
Mais avant de sortir de la pièce, il se retourna vers elle.
- Je recommencerai s'il le faut. Je recommencerai jusqu'à ce que tu sois une fille normale.
Ces mots lui firent l'effet d'une bombe. Elle se sentit détruite et par respect pour elle même, elle ne laisserai pas cela se reproduire à nouveau.
Elle s'habilla en vitesse avant et prendre sa valise dans une main et les clés de sa voiture dans l'autre. Elle n'avait pas pris le temps de se laver mais elle savait que son visage était couvert de sang mais elle s'en moquait. Elle ne voulait pas rester une seconde de plus dans cette maison.
Elle descendit rapidement les escaliers et sorti en courant pour atteindre sa voiture. Elle savait que son père la suivait mais elle était plus rapide. Elle déverrouilla les portes du véhicule et s'engouffra dedans avant de verrouiller les portes à nouveau.
Il tapa à la fenêtre de toutes ses forces afin de la faire descendre.
- Ouvre cette porte ! Tu ne t'échappera pas !
Elle prit plusieurs inspirations profondes avant de se tourner vers lui et de dresser son majeur avec un regard remplit de haine. Ce qui eu pour effet de l'énerver encore plus qu'il ne l'était déjà.
Elle lui répondit par un grand sourire plein d'amertume avant de mettre le contact et d'enclencher la marche arrière, le faisant violemment chuter sur le sol.
Elle avait réussit. Elle était parti de cette putain de maison.
Mais où allait-elle aller maintenant ?
Voilà voilà.. Je sais, ce n'est pas joyeux.. Enfin, je crois ne jamais avoir écrit quelque chose de réellement joyeux
Bon, en matière de publication, je pense publier un chapitre par semaine. J'en ai déjà cinq d'écrit, j'ai préféré prendre un peu d'avance !
Si vous avez des questions n'hésitez pas !
J'espère que cela vous à plu et on se dit à bientôt !
N'oubliez pas de donner votre avis ! Bye !
