Bonjour/bonsoir!

Nouvelle épreuve pour moi, la publication d'une nouvelle fanfiction. Huhu, vous entendez mon coeur qui bat?

Bref.

Les personnages et la saga, l'univers tout entier ne m'appartiens pas. Leur origines viennent de l'imagination de notre déesse J.K. Rowling à qui je dois beaucoup de choses et plus encore.

Je me teste à quelque chose de nouveau, j'espère ne pas avoir trop tiré sur la corde avec cette histoire ou dépasser une certaine limite. En théorie non, J'attend vos reviews avec impatience afin de savoir ce qu'il en est vraiment. (et là mon coeur bat plus vite \o/) Je tiens tout de même à préciser que j'avais une belle mise en page qui a été mise à sac par le site. Voila :D (hastag dégoutée)

Un énorme merci à ma beta readeuse de toujours, mon Ecureuil aux Amandes qui se reconnaitra.

Je vous laisse avec cet avant goût.

J'espère que vous l'aimerez comme j'ai aimé l'écrire.


Dans un manoir, quelque part sur les terres arides du Texas, une jeune demoiselle lisait un livre, assise sur son lit. Il ne s'agissait pas de roman à l'eau de rose comme ceux que lisaient les filles de son âge, ni de roman de science-fiction ou de fantasy, comme ceux que liraient n'importe quels ados. A vrai dire, les ados de son âge, pour la majorité, ne faisait pas le dixième de son quotidien. Ils ne suivaient pas les mêmes cours qu'elle, n'avaient pas les mêmes professeurs, la même école car aucune autre ne lui ressemblait. Ils n'avaient pas non plus sa famille ou ses « particularités ».

Cette jeune fille était une Sorcière, et le livre qu'elle parcourait des yeux avec tant d'ardeur était un livre de magie.

Et pas n'importe lequel.

C'était un livre de magie noire.

Ce grimoire elle le tenait d'un de ses « ex », de deux ans son aîné. Celui-ci a « mystérieusement » oublié le livre un soir où il était venu lui rendre visite. C'était le genre de grimoire qu'on pouvait trouver dans les librairies scolaires, mais avec une carte d'identité pour attester que c'était bien celui qu'il nous fallait. Les libraires ne plaisantaient pas avec la magie noire… La jeune fille avait dû ruser pour obtenir celui-ci, sans quoi elle n'aurait jamais pu l'avoir, à moins d'entrer en huitième année. Mais la patience n'était pas son fort. Du moins pas pour ce genre de connaissances. S'arranger pour que quelqu'un oublie involontairement ce qu'elle souhaite acquérir, c'était si facile…

Elle relisait le même sort pour la troisième fois, murmurant des incantations dans un latin inaudible. Sur sa droite,une plume ensorcelée inscrivait des notes sur un calepin en lévitation. Elle avait déjà parcouru le livre. Plusieurs fois. Une fois en lisant les titres, une autre pour les lister et x autres pour les réaliser.

La demoiselle répétait encore une fois une phrase qu'elle avait du mal à enregistrer quand on toqua à la porte. Elle ne prit pas la peine de répondre mais releva la tête en direction de la porte quand l'origine de ces coups l'ouvrit et entra dans sa chambre.

Une femme, d'une trentaine d'années, se tenait dans l'entrebâillement de la porte, une lettre à la main qu'elle continuait de parcourir de ses yeux d'argents. Elle enleva finalement son regard du papier pour le poser sur celle qui se tenait assise sur le lit. Manifestement, la trentenaire avait capté son attention car l'adolescente la regardait avec interrogation, attendant manifestement qu'elle l'informe de sa venue.

L'adulte agita finalement la lettre qu'elle tenait entre ses doigts, signifiant que c'était ça qui la faisait venir.

« Ton père voudrait te récupérer. » Dit-elle avec platitude pour toutes explications.

La jeune femme continuait de la regarder, sans un mot, sans même une once d'expression.

Elle venait d'avoir deux ans, le soir où son père l'avait laissé à sa tante quand celle-ci avait déménagée pour le Texas. Et pour cause, il était alors recherché pour meurtre et à l'heure actuelle il était censé purger sa peine à la prison d'Azkaban, au Royaume-Uni. Loin, très loin d'ici. Visiblement, il avait été relâché… Ca, ou il s'était enfui, mais cette perspective était hautement plus irréaliste.

Elle avait vécu avec l'idée que son père était un meurtrier enfermé en prison et, même si dans le fond cela n'avait aucune importance pour elle car il restait son père, elle avait tout de même passé plus d'une dizaine d'année sans figure paternelle à ses côtés. Et c'était bien ça qui lui avait le plus marqué : son absence.

Elle continuait de regarder celle qui l'avait élevé à la place de son géniteur durant toutes ces années, comme si elle attendait la suite, une chute à cette histoire, comme une blague sans humour dont sa tante faisait souvent preuve. Mais la femme vint s'assoire à côté d'elle sur le lit, lui enserra le bras d'une prise compatissante et ce fut à ce moment-là qu'elle sut : tout ceci était vrai. Sa tante n'était pas du style à avoir ce genre de geste. Elle posa tout de même la lettre sur le guéridon avant de se lever et de se diriger vers la porte.

« Tu pars la semaine prochaine. » Dit-elle d'une voix sans ton avant de fermer la porte, comme un point final à cette discussion qui n'en était pas une.

Manifestement, on ne lui laissait pas le choix.

La demoiselle glissa son regard vers ce bout de papier comme s'il allait changer sa vie, et, dans le fond, c'était le cas. Elle le savait, elle l'avait déjà perçu.

Le geste lent, elle prit le parchemin et le lut.

« Cassiopeia,

Je sais qu'il y a treize ans maintenant, je t'ai confié Freyja en te demandant de l'emmener avec toi, profitant du fait que tu partais au Texas pour qu'elle fuie cette guerre, qu'elle soit en sécurité… Tu n'es pas sans savoir que par une malheureuse aventure, j'ai été accusé de meurtre et envoyé à Azkaban, ce qui devait être une affaire de quelques mois concernant ma fille, s'est transformée en années. Mais je suis maintenant libre et, tu t'en doute, j'aimerais la revoir maintenant que je le peux enfin. C'est grâce à elle si j'ai pu tenir enfermé durant toutes ces années. En repensant à ses rires et à son visage. En pensant au fait que j'allais la revoir ou en imaginant comment elle grandirait. Tient-elle son caractère de sa mère ou de moi ? Si elle lui ressemble aujourd'hui ?

Aussi, je souhaite qu'elle passe sa prochaine année à Poudlard, notre chère vieille école, toujours debout. Je souhaite l'avoir avec moi, comme un père et sa fille. Un de mes amis que ta sœur affectionnait énormément a accepté de l'héberger en attendant que je trouve un logement décent. Fais-moi parvenir votre réponse avant la dernière semaine de Juillet. »

La lettre glissa de ses doigts alors qu'elle fermait les yeux, laissant sa tête basculer doucement en arrière, heurtant gentiment le mur derrière elle.

Son livre de magie noire était déjà tombé au pied de son lit.