Mot de l'auteur : Seigneur, c'est encore moi ; depuis que j'ai mon nouvel ordi je ne m'arrête plus et les newtmas vont bon train. Cette fanfic sera faite de sept chapitres (court) en tout et peut-être (je dis bien peut-être) des chapitres bonus si vraiment j'ai le temps (oui je l'ai) et que vous me le demandez ! En attendant, déjà cinq chapitres sont écrit, donc je poste deux chapitre ce soir et le reste viendra sûrement demain ou bien un chaque jour, je ne sais pas trop ! Enfin, bonne lecture !

Disclamer : Newt, Thomas et Minho sont à James.

N.T

« Lundi est vert olive. Un garçon de 15 ans est assis à côté de moi, il pense à la vie. »

15 ans, c'est l'âge que je lui donne depuis le début de l'année, parce qu'en vérité je ne le connais pas. De lui, tout ce que je connais est son nom : Thomas, Thomas Edison. C'est plutôt mignon et ça lui va à merveille. J'aime le dire le soir, quand l'obscurité avale ma chambre et que je me sais seul. Je m'entraîne à le prononcer, à la faire couler sur ma langue en perspective du jour où je me déciderais à l'approcher. Je n'ai pas encore décidé de ça, je me sens un peu effrayé à l'idée de le faire.

Lui et moi, on est assis au fond de la classe, pas parce que nous sommes des trouble-fêtes mais plutôt parce que tout devant il n'y a plus de places disponibles. Nos notes sont respectables et c'est plutôt étonnant de sa part vu qu'il passe son temps à regarder par la fenêtre et ce, depuis le premier jour de l'année. J'avoue que cette obsession pour le paysage ne met pas déplaisante parce qu'il me laisse le loisir de pouvoir le regarder. J'ai compté quelques grains de beautés et ça lui va drôlement bien. Tout comme les lunettes qu'il porte, noir et simple.

La cloche du repas à dû sonner parce que je sors de ma rêverie par Minho – cet asiatique de malheur qui me sert de meilleur-ami – qui me tape « gentiment » l'arrière du crâne en m'offrant un sourire. Il est le seul au courant de tout ce qui concerne mon obsession pour mon voisin, ne me juge pas mais me flanque le plus souvent la honte devant lui. Bien qu'à ce jour, je n'ai jamais vu Thomas réagir à cela.

- Un jour mon petit Newt, il faudra que tu grandisses et que tu ailles lui parler ! me sermonna toujours « gentiment » mon ami.

- J'y réfléchis, marmonnais-je simplement.

- Oui, depuis septembre quand même, plaisanta-t-il, ça commence à faire beaucoup de temps de réflexion ! Mais allons manger maintenant, je meuuurs de faim !

Il attrape mon bras et me traîne derrière lui en direction de la cantine, sous le regard amusé des gens qui peuplaient notre classe. Cet idiot commence déjà à hurler sur la grand-mère qui l'a mise en retard pour l'école – alors que je parierai sur le fait qu'il s'est encore couché trop tard et à oublier son réveil ce matin – puis de continuer sur notre horrible professeur de math et sa voisine qui suit ses cours et réponds aux questions comme si elle aimait cela.

Je décroche quelques instants et avant de passer définitivement la porte, mes yeux se posent une dernière fois pour ce matin sur Thomas et j'aurais juré et mis ma main à couper qu'il souriait, comme s'il avait entendu toute notre conversation. Ce qui dans un sens me paraissait logique, j'étais son voisin, Minho avait tendance à toujours parlé trop fort et son attention avait dû – naturellement – se porter sur notre discussion.

C'était maintenant à moi de sourire, trois mois après la rentrée, en ce lundi matin de début décembre, je lui avais tiré un sourire. Il faudrait que je fasse plus souvent, parce que son sourire hantait déjà mon esprit, tout comme les grains de beauté, sourire lui allait plutôt bien.