voilà une nouvelle fic merci a tatu qui ma corrigé ! biiiiiiiiiisouuuuss
c'est une matt Mohinder donc ! j'était frustré qu'on vois pas ce qui c'était passer pour eux durant les quatre mois alors je l'ai écrit voilà
cette fic est terminer et je posterais toute les semaine normalement voilà j'espère que sa vous plaira
Quatre mois plus tôt...
« Mohinder… Mohinder… Allez debout tu as dit qu'on irait Mohinder… »
La voix plaintive de la fillette et son t-shirt tiré sans ménagement finirent par réveiller le professeur. Il grogna et ouvrit un œil, qu'il referma aussitôt en voyant l'heure :
« Molly, il n'est que sept heure ! Tu sais très bien que les visites ne commencent qu'à treize heure… »
« Il faut qu'on petit déjeune ! Tu as dit que c'était important de manger le matin… Et puis j'aimerais que tu m'aides à choisir comment je vais m'habiller. Et ce serait bien qu'on apporte des fleurs. Celles de la dernière fois doivent être fanées non ? »
Il se mit à rire, il ne pouvait rien lui refuser :
« Très bien je me lève d'accord. »
La petite fille eut un sourire éclatant de tendresse et de bonheur qui emplissait le cœur du jeune professeur de fierté.
Après toutes les difficultés qu'elle avait traversées, il faisait tout son possible pour la rendre heureuse. Il se leva donc avec plaisir, prit une douche, puis un bon petit déjeuner, aida la demoiselle à choisir une jolie robe, puis de jolies fleurs…
C'était le même rituel tous les deux jours depuis six semaines. Après le fleuriste, ils allaient manger dans un petit restaurant indien. La petite fille s'était découvert une passion pour les Samossas.
Ils flânaient ensuite jusqu'à ce que soit le moment. Et ce jour-là ne fit pas exception à la règle. A douze heure cinquante cinq, Molly sauta de la balançoire se précipita vers lui en demandant :
« C'est l'heure ? »
« Tu sais bien que oui ! »
« Alors on y va ? »
« Je te suis. »
Elle traversa le parc, et se dirigea droit vers l'hôpital. Elle ne s'arrêta qu'à la porte du service de chirurgie générale.
Sur son passage les aides-soignantes et les infirmières la saluaient, elle répondait poliment mais ne s'arrêtait pas.
Elle allait ouvrir la porte de la chambre 407 quand une voix l'arrêta :
« Molly attends. »
La petite se retourna, et eut une moue adorable pour l'infirmière Christelle :
« Bonjour ! »
« Salut Molly, professeur Suresh. »
« Bonjour. Il y a un problème ? »
La jeune femme secoua la tête :
« Non il est avec le médecin, mais il n'en a plus pour longtemps je pense. »
Molly fixa intensément la soignante comme si elle tentait de lire en elle :
« Est-ce qu'il va bien ? »
La jeune femme se pencha sur elle :
« Ne t'en fait pas ma douce, il va bien ton héros… »
Cette simple phrase suffit à rendre le sourire à la fillette. Mohinder observa à son tours l'infirmière qui s'occupait de Matt depuis son arrivée dans le service . Elle lui avait tout de suite plue, elle était douce chaleureuse et d'une patience d'ange avec Molly.
Elle avait répondu volontiers aux milles questions qui étaient passées par la tête de la petite fille après les diverses opérations que son ami avait subit.
Est-ce que Matt allait bien ? Allait-on devoir encore l'opérer ? Il retenait ses questions sachant pertinemment que l'infirmière n'y répondrait pas.
Après quelques minutes interminables, le médecin sortit enfin de la chambre. Molly lui sourit et se faufila bien vite dans la pièce. Mohinder la suivit, aussi impatient, mais pas pour les mêmes raisons.
Debout près de la fenêtre, dans une chemise d'hôpital bleue, Matt semblait plutôt bien. Il avait meilleure mine, même si il paraissait soucieux. Son visage se transforma quand il sentit leur présence dans la pièce. Il se retourna tout à fait et Molly, ses fleurs à la main, courut vers lui :
« Bonjour Matt ! »
« Bonjour toi. »
Il se pencha doucement en grimaçant légèrement et la sera contre lui un court instant. Il écarta l'une des longues mèches brunes de la fillette en demandant :
« Comment va mon rayon de soleil ? »
« C'est à toi qui faut demander ça ! Est-ce que ça va ? »
« Je suis en pleine forme, même si ils ne me nourrissent pas assez ! J'ai horreur des hôpitaux… »
Elle se mit a rire :
« On aurait dû apporter du chocolat. Ce ne sont que des fleurs, ça ne se mange pas mais ça sent bon… »
« Elles sont magnifiques tes fleurs Molly merci. »
Mohinder s'approcha posa une main sur l'épaule de l'enfant :
« Si tu allais demander un vase à Christelle ? »
« D'accord ! »
Une fois la petite fille sortie, le regard des deux adultes se croisa :
« Est-ce que ça va ? »
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Matt se demanda un instant de quoi il avait l'air pour que son ami lui repose la question et puis il perçut une pensée :
Le médecin…
« Oh, je vais bien il est venu me dire que je pouvais sortir demain… »
Il remarqua avec plaisir que le généticien ne s'offusquait pas qu'il ait capté ses interrogations. La première fois que s'était arrivé, Mohinder avait été mal à l'aise, gêné, ce n'était plus le cas et ça le rendait heureux.
« Ca n'a pas l'air de te réjouir toi qui voulait sortir d'ici à peine opéré. Tu ne sembles pas ravi par cette nouvelle. »
Il grimaça en s'installant sur le lit :
« Ma femme… Elle… Elle est passée hier. Elle demande le divorce. »
« Je suis désolé. »
« Moi je ne sais pas si je le suis… Je crois que ça va nous faire du bien de s'éloigner un peu. »
Le bébé…
Mohinder n'osait pas poser la question mais Matt l'avait perçue :
« Elle dit qu'il n'est pas de moi. »
« Elle disait vrai ? »
« Je sais pas je n'ai pas eu le courage de lire ses pensées. »
Il se frotta les yeux tentant de chasser sa peine et continua :
« Je lui laisse la maison et la voiture. Le temps qu'on réfléchisse tous les deux… »
Si elle demande le divorce c'est qu'elle a tourné la page.
« Je sais… Je sais, seulement... »
« Navré Matt, je ne voulais pas te blesser. »
« C'est moi qui suis désolé je suis fatigué et je n'arrive pas à bloquer tes pensées. »
« Pourquoi d'habitude tu y arrives ? »
Il se mit à rire :
« Non, non pas plus mais j'essaie au moins. »
Mohinder s'approcha de la chaise près du lit et s'y installa ; si près de lui qu'ils se touchaient presque :
« Qu'est-ce que tu vas faire alors, tu retournes à Los Angeles ? »
« Je ne crois pas, j'ai besoin de changer d'air. Je vais rester ici trouver un hôtel, peut-être même un boulot. »
« Tu devrais venir à la maison le temps de te retourner. »
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Mohinder baissa les yeux quelques secondes il n'avait pas prévu de dire ça. C'était venu spontanément sans même y avoir réfléchit. Matt et lui étaient devenus amis au fil des visites de Molly, la petite fille et leur désir de la protéger les avaient rapprocher. Il avait vraiment fini par l'apprécier. Et puis peu à peu il avait même prit l'habitude que Matt perçoive ses pensées. Mohinder se leva comme pour donner plus de poids à ses paroles :
« Tu ne vas pas rester seul dans un hôtel, il faut quelqu'un pour veiller sur toi au moins les premiers jours. »
« Je ne veux pas m'incruster dans ta vie. Déjà que tu as passé ces dernières semaines plus de temps à l'hôpital que dans ton labo. »
« Ça fait plaisir à Molly et puis ce n'est pas une corvée non plus. Écoute Matt… »
Ils tournèrent la tête en attendant la porte, Molly revenait avec le vase :
« Molly approches, tu vas m'aider ! »
« A quoi ? »
« A convaincre Matt de s'installer chez nous le temps qu'il aille mieux. »
La petite fille sourit de toutes ses dents :
« C'est vrai oooohhh s'il te plait Matt dis oui. »
Matt fixait les yeux implorants de la fillette, en tentant d'échapper aux pensées de ses deux amis :
Dis oui, dis oui, dis oui, dis ouiiiiiiiii !
Accepte Matt s'il te plait…
« Merci vraiment à tous les deux… »
Molly sautilla sur place :
« C'est oui ? »
Il hocha simplement la tête doucement et la petite fille hurla de joie, elle sauta dans ses bras lui arrachant un cri de douleur.
Il tenta de percevoir les pensées de Mohinder mais la douleur qui irradiait dans son abdomen l'en empêcha :
« Bon on va te laisser Matt. »
« Quoi déjà ? »
« Oui jeune fille il faut qu'on prépare l'appartement pour notre invité. »
« D'accord ! »
Elle se tourna vers Matt et lui offrit son plus beau sourire :
« On reviendra te chercher, tu sors quand ? »
« Demain. »
« Géééénial. »
Elle se mit sur la pointe des pieds aussi haut qu'elle le put et déposa un énorme baiser sur sa joue et quitta la pièce vraiment heureuse. Mohinder secoua la tête et se mit à rire :
« Tache de te reposer, je crois que ton installation ne sera pas de tout repos… A demain. »
Mohinder se pencha sur lui et déposa lui aussi un baiser sur sa joue.
C'est seulement quand le généticien referma la porte de la chambre que Matt recommença à respirer.
Il se laissa retomber sur le lit en grimaçant, c'était une blague, l'homme avait seulement calqué son attitude sur une fillette de 10 ans. Alors pourquoi ce simple geste le troublait-il autant ? Il était fatigué, il avait mal et son avenir restait plus qu'incertain c'étaient trois bonnes raisons de se sentir troublé.
A sept heures quinze précise, Mohinder Suresh fit un bon d'un mètre dans son lit. L'esprit embrouillé il se demanda un instant d'où venait cette musique qui l'avait réveillé avant de reconnaître l'un des CDs de musique indienne de son père.
Il soupira, on ne lui avait pas dit que devenir père voulait dire perdre de précieuses heures de sommeil.
Perchée sur un tabouret, un plumeau dans la main et un bandeau sur les cheveux comme une vraie petite femme de ménage, Molly tentait d'épousseter la bibliothèque.
Elle se mit sur la pointe des pieds et le siège vacilla légèrement. Son cœur manqua un battement il se précipita et rattrapa la petite fille avant qu'elle ne s'écrase au sol :
« Molly ! Tu m'as fait une de ces peurs. »
« Bonjour Mohinder. »
Elle lui fit un sourire éclatant et il oublia sa colère, il la reposa en secouant la tête. A peine troublée la fillette reprit son plumeau en demandant :
« Elle raconte quoi cette chanson ? »
« C'est une jeune femme qui recherche une vérité dans le ventre d'un dragon. »
Elle se mit a rire :
« Quoi ? C'est bizarre l'hindi. »
« C'est pas de l'hindi c'est du tamoul. »
« C'est bizarre quand même. »
Mohinder secoua la tête :
« Quand j'avais dit 'faire le ménage' je ne parlais pas de se lever à sept heures pour le faire »
« J'étais réveillée. Alors j'ai commencé. Dis, il va dormir où Matt ? »
Il ne répondit pas mais se dirigea vers la cuisine et se servit une tasse de café bien noir. Il avait prévu de faire deux choses ce matin et l'une d'elles ne serait vraiment pas facile, une fois son café avalé, il attrapa son téléphone et avant de décrocher il hurla à Molly :
« Baisse le son s'il te plait… »
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Matt se baissa et tenta d'enfiler ses baskets mais la position lui faisait trop mal, il demanderait à Christelle de l'aider.
Il ouvrit le sac qui se trouvait sur son lit et rangea le pantalon qu'il portait le jour où il avait touché, il était taché de son propre sang, une quantité incroyable qu'il lui rappelait à quel point il avait eu la chance de s'en sortir. Il rangea ensuite les quelques affaires que Janice lui avait apportées, et attendit ses amis, impatient de pouvoir enfin quitter cet endroit. Impatient aussi de se retrouver chez Mohinder, de pouvoir cajoler Molly et de dormir dans un vrai lit.
Il avait l'impression de patienter depuis des heures quand enfin la porte s'ouvrit. La fillette déboula dans la chambre, suivie du généticien et du médecin. Il les salua tous et embrassa chaleureusement Molly.
Le docteur s'approcha du lit et consulta son dossier :
« Bien Monsieur Parkman, comme je vous l'ai dit je ne vois aucun inconvénient à ce que vous sortiez aujourd'hui. Il faudra cependant que vous reveniez pour votre pansement tous les deux jours… »
Mohinder s'avança :
« Je peux les faire moi ! Ça lui évitera de se déplacer aussi souvent. »
Le médecin le regarda comme si il venait d'entrer dans la pièce :
« Et vous êtes ? »
Matt répondit avant que son ami n'ait le temps d'ouvrir la bouche :
« C'est le Professeur Mohinder Suresh, c'est un ami. »
« Et vous êtes professeur de... ? »
« Je suis professeur en génétique ! Faire quelques pansements ne devrait pas me poser de problème. »
Molly secoua la tête :
« Pour les pansements c'est ok mais pour les prises de sang j'ai connu plus doué. »
Il se mit a rire, Matt gêné par la proposition tenta de la décliner :
« Ça ne me dérange pas de me déplacer je… »
Tout ira bien ne t'en fait pas…
Le sourire confiant du professeur ne suffit pas à le rassurer. La simple pensée de se retrouver torse nu devant Mohinder le gênait affreusement.
Inconscient de son trouble le médecin continua :
« Bien il va vous falloir du repos et… »
Matt n'écoutait plus, de plus en plus inquiet de devoir cohabiter avec deux personnes qu'il ne connaissait finalement pas tant que ça.
Dans quelle histoire s'aventurait-il encore ?
Perdu dans ses pensées il sursauta quand la main de Mohinder lui toucha l'épaule. Le docteur avait quitté la pièce et Molly le regardait, radieuse.
On rentre à la maison Matt.
Cette pensée lui fit chaud au cœur. Et le remplit aussi d'appréhension.
Il lui sourit en retour et se leva, avant de se souvenir qu'il n'avait pas pu enfiler ses chaussures. Mohinder le fit assoir :
« Je vais t'aider. »
Matt grimaça, gêné, il allait devoir apprendre à se faire aider… Il observa son ami nouer ses lacets à sa place, sa chevelure indisciplinée encadrait son visage et il eut envie un instant d'y glisser ses doigts. Il secoua la tête encore heureux que se soit lui le télépathe et non pas le généticien…
Il se releva assez vivement. Matt inspira et se mit debout. Molly faufila sa petite main dans la sienne et ils sortirent de la chambre. Une fois les papiers signés, ils quittèrent l'hôpital. Mohinder avait garé son taxi près de l'entrée. Il l'aida à s'y installer et Molly lui rappela d'attacher sa ceinture. Il se mit à sourire et exécuta l'ordre de la fillette.
Le voyage se fit en silence, pas un de ces silences pesants, non juste serein. Il laissa son esprit dériver vers les pensées de Mohinder avec un tout petit mais tout petit sentiment de culpabilité.
Tout ira bien…
Il ferma les yeux, pensant que son ami avait perçu sa présence dans sa tête. Mais ce n'était apparemment pas le cas. C'était lui-même que le généticien tentait de convaincre.
On s'entend bien il n'y a pas de raison que ça n'aille pas. Il a besoin de mon aide je ne peux pas le laisser tomber. Et puis Molly ne me le pardonnerait pas.
Matt ferma son esprit aux pensées de son ami et se promit de ne pas être un poids pour eux trop longtemps. Dès qu'il serait capable de lacer ses chaussures lui-même, il les quitterait.
a suivre...
j'espère que ce début vous a plus et que sa vous parait crédible merci encore a tatu et a bientôt
