Auteur : Greynono

Disclamer : ces personnages ne sont pas encore à moi… vais finir un jour par me décourager, je le sens…

Note : c'est un nouveau couple pour moi, que j'aime beaucoup cependant, j'espère le réussir !

Encore une nouvelle fic alors que Memoria n'a pas avancé d'un pouce… Vous m'en voyez désolée, mais je bûche comme une malade dessus et rien ne sort…. Peut-être qu'un jour j'arriverai à sortir la suite ! qui sait ?

En attendant, voici celle-là, qui j'espère vous plaira !

Menace

Chapitre 1 : Flash-back et presse

Duo était seul sur le canapé du salon, feuilletant furieusement une revue. Les pages défilaient rapidement sans qu'il ait le temps de les lire, mais il ne s'en rendait même pas compte. Visiblement, la revue était un simple défouloir…

Quatre entra dans la pièce et sourit en voyant le natté. Il s'assit prés de lui et observa quelques instants son manège avec la revue.

- Je peux te parler Duo… ? demanda-t-il, abandonnant finalement le spectacle.

Sa voix était radieuse, même si elle contenait une pointe de timidité.

- Quoi ? s'écria brutalement Duo.

Quatre ignora l'énervement apparent de son ami et reprit dans un large sourire :

- J'ai quelque chose de très important à te dire… En fait, ça fait déjà longtemps que je le garde pour moi, mais je crois qu'il est temps que tu le saches.

- Et ben vas-y accouche ! s'impatienta le natté sans même lui adresser le moindre regard.

Quatre fronça un instant les sourcils puis choisit d'ignorer de nouveau l'attitude de Duo. Ce qu'il avait à lui dire le calmerai sûrement… Il se tordit légèrement les mains, un peu mal à l'aise.

- Ecoute Duo… Ca doit bien faire trois ans que l'on travaille ensemble, trois ans qu'on vit ensemble, tous les jours et…

- Et alors ! cria Duo. Tu veux qu'on dresse une chronologie ?

- Mais qu'est-ce que tu as Duo ? s'étonna le blond.

- Mais rien, rien du tout ! C'est toi qui m'énerve à tourner autour du pot !

Le natté tourna enfin son visage vers lui : son regard était glacial, empreint d'une colère impressionnante. Quatre resta muet quand il le croisa.

- Alors, qu'est-ce que tu as de si édifiant à me dire ? s'exclama Duo.

Le blond baissa la tête, ne sachant plus trop s'il devait s'exprimer ou pas. L'attitude de Duo était vraiment étrange, si loin de sa frivolité habituelle…

- Tu accouches ou je me casse ! menaça Duo.

- Et bien…

- Je n'aime pas être dérangé pour rien… s'énerva l'américain.

Il se releva et fit mine de s'éloigner : l'hésitation de Quatre semblait l'avoir mis hors de lui.

Le blond s'empara soudain de son bras pour le retenir, et la tête toujours baissée, il avoua :

- Je t'aime Duo…

La déclaration fut comme un électrochoc pour l'américain. Il sursauta, puis fixa le blond les yeux exorbités.

Mal à l'aise à cause du silence prolongé de Duo, Quatre releva la tête pour croiser le regard assassin du natté.

- COMMENT OSES-TU DIRE ÇA ? cria Duo, furieux.

D'un geste violent , il rejeta la main de Quatre et s'enfuit hors du salon, sans un regard pour le pauvre blond qui s'était statufié après le cri de rage de Duo.

Plusieurs minutes passèrent avant qu'une larme solitaire ne vienne courir sur sa joue. Quelques instants plus tard, c'était une véritable rivière qui cascadait sur son visage. Il se prit la tête dans ses mains et s'écroula sur le canapé.

Lorsque Wufei descendit, intrigué par le fait que Quatre ne les avait toujours pas appelé pour le repas du soir, il trouva le blond recroquevillé sur le canapé, pleurant à chaudes larmes. En tant normal, il serait remonté dans sa chambre, incapable d'apporter le réconfort nécessaire à son ami, mais depuis qu'il vivait en couple avec un certain japonais, il avait au fur et à mesure apprit les gestes qui font du bien, ceux qui réchauffent le cœur. Il s'approcha et s'assit à côté de Quatre, posant une main consolatrice sur son épaule.

- Quatre… ?

Brusquement, le blond se détacha du canapé pour venir se jeter dans les bras ouverts du chinois, déversant toute sa douleur sur son épaule.

Confus, Wufei le serra dans ses bras…

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Deux ans plus tard…

Wufei se réveilla doucement, savourant la fin de la grasse matinée qu'ils venaient d'avoir. Cela n'arrivait que deux fois par semaine, mais à chaque fois, ils en profitaient pleinement. Il sentit la main d'Heero posée sur sa taille et il vint caresser ses doigts tout en sortant lentement de sa torpeur.

Il sourit quand les doigts s'agitèrent pour échapper aux frissons que ceux du chinois provoquaient en eux. Les lèvres d'Heero se posèrent soudain sur sa nuque dans un baiser mouillé.

- Huuummm, fit le chinois, attendri.

Il adorait son amant au réveil : c'était leur moment rien qu'à eux, et où plus rien n'existait à part eux deux.

Il se retourna et croisa les yeux rieurs du japonais qui lui disaient bonjour.

- Déjà réveillé ? le taquina Wufei.

Heero eut un large sourire et répondit :

- Il est 11h Tenshi… A cette heure-là, il n'y a guère que Duo pour être encore au lit…

- Bah, on ne va pas s'en plaindre, non ?

Les bras du japonais s'enroulèrent autour de la taille du chinois et le serrèrent contre son corps.

- Oh que non…

Il allait partir explorer le cou de son amant quand trois petits coups résonnèrent à la porte de leur chambre.

- Allez debout les marmottes ! s'exclama la voix joyeuse de Duo. J'ai préparé le petit-déj !

Wufei renvoya un regard, sourcils froncés, à Heero :

- Que Duo pour être encore au lit, hum ?

Le japonais eut un pauvre sourire qui signifiait : « Mais tu sais qu'il est capable de tout ce baka ! ».

Ils furent donc malgré eux obligés de se lever, bien que la perspective d'un petit-déjeuner made in Duo était peu attirante. Certes, il avait fait des efforts depuis la fin de la guerre, mais c'était encore loin d'être mangeable.

- Tu es tombé du lit ce matin Maxwell ? s'amusa Wufei.

- Oh non Wuffy, je te rassure ! lui répondit malicieusement le natté.

- Wufei, Maxwell, WUFEI ! s'énerva le chinois, très matinal dans sa susceptibilité.

- Oui Wuwu !

Le chinois lança un regard désespéré à son amant.

- Je t'en supplie, fais quelque chose…

Dés qu'il s'agissait de l'amour de sa vie, Heero était capable des pires choses, aussi Duo se fit tout petit sur sa chaise quand il croisa le regard noir du japonais, leur faisant très clairement comprendre qu'il n'était pas de taille.

- Ok ok… Mais c'est de la triche aussi !

Il aurait pu jurer voir Wufei lui tirer la langue, mais il l'ignora et se saisit du journal quotidien pour se plonger dedans, histoire d'oublier sa honte et le couple en face de lui qui se faisait ses papouilles matinales, le chinois récompensant comme il se devait son « sauveur ».

S'il ne parcouru qu'à moitié les premiers articles, il se figea sur l'un d'eux et poussa un juron avant de jeter le journal sur la table et de courir jusqu'à sa chambre.

Les deux amoureux sursautèrent en l'entendant et se regardèrent pour essayer de comprendre quelque chose.

La furie nattée passa de nouveau devant eux à toute vitesse, un sac mal fermé à la main et sortit précipitamment de l'appartement.

C'était bien la première fois que cela arrivait : quand la guerre avait été finie, Heero et Wufei avaient accepté d'héberger l'américain provisoirement, en attendant qu'il trouve quelque chose. Le natté avait bien trouvé un boulot convenable, mais il se trouvait si bien avec les deux amoureux qu'il n'avait jamais osé partir de chez eux. Et cela ne les gênait pas outre mesure : ils savaient que Duo n'allait pas très bien et ils n'avaient pas à cœur à l'abandonner tout seul. Et de plus, l'américain était un véritable ami, dont le babillage incessant leur aurait probablement manqué.

Intrigué, Heero s'empara du journal qui avait provoqué une réaction si étrange chez le natté et le parcourut rapidement. Il s'arrêta à la troisième page et la montra à Wufei.

- Voilà ce qu'il a lu.

Un gros titre ornait le haut de la page, très visible : « Quatre Raberba Winner en danger ! Le directeur de la grande firme aurait reçu des menaces sérieuses d'un groupe terroriste. On craint pour sa vie… ».

Wufei lut très rapidement l'article : apparemment, les menaces étaient on ne peut plus sérieuses et il s'inquiéta pour leur ami.

- Heero, qu'est-ce que tu en penses ?

- Je ne connais pas beaucoup ce groupe, mais ce n'est pas très bon signe à mon avis… répondit le japonais, soucieux. Je pense qu'on doit l'aider… Tu veux qu'on aille le voir ce week-end ?

- Non… Laissons-les déjà en tête-à-tête lui et Duo… Ils ont besoin de parler, tu te souviens qu'ils sont brouillés depuis la fin de la guerre. C'est peut-être un moyen pour qu'ils recollent les morceaux… On avisera après.

A suivre….

Quand je parlais de nouveau couple, je me rends compte que j'ai complètement dérivé des couples habituels, mais je dois avouer que ça m'a donné un nouveau souffle ! au moins ça change !

Alors, qu'est-ce que vous en pensez ?