Auteur : Maeglin Surion
Disclaimer : les personnages et leur univers relèvent de Thomas Harris et Brian Fuller.
Je reviens sur ce fandom à l'occasion d'une nouvelle Nuit du FoF (une heure, un thème, une fic) et du thème Glisser. Je ne vous en dis pas plus, si vous êtes trop curieux, allez donc voir un peu plus bas ! Et pour ce qui est du défi, n'hésitez pas à me demander si vous avez la moindre question. Bonne lecture !
Deux cœurs qui se confondent
Jamais il n'aurait imaginé une seule seconde se délecter autant d'un tel spectacle. Non qu'il soit égoïste ou narcissique, mais Hannibal Lecter avait toujours cru qu'il demeurerait éternellement seul. Parce qu'il ne restait rien à aimer en lui. Parce qu'il était ce que les gens appellent un monstre.
Mais il y avait eu Will Graham.
Cet homme portait en lui la même propension à l'empathie qu'Hannibal. Il savait mieux que personne comment et à quoi pensait Il Mostro. Il comprenait la logique de son modus operandi et de ses mises en scènes artistiques. Il réussissait à penser comme lui. Ou plutôt, il le faisait spontanément.
Au départ, ce qui avait intéressé le docteur Lecter, c'était l'extrême empathie dont souffrait le professeur. Puis, les choses avaient évolué. Pour la première fois, il se dévoilait. Pour la première fois, Hannibal Lecter perdait le contrôle d'une partie de son corps. D'une partie de sa raison. Et de la totalité de son cœur.
Les émotions avaient toujours été l'un des plus beaux attraits du monde, à ses yeux. Celles suscitées par une œuvre d'art ou un morceau de musique, par exemple. Mais celles qu'il avait découvert au contact de Will Graham étaient d'une toute autre nature.
D'un seul regard, Will pouvait le faire frissonner, lui qui parvenait à contrôler jusqu'aux battements de son cœur. Ce muscle ordinairement soumis à sa volonté se dérobait dès que Graham liait son regard au sien et frappait fort dans sa poitrine alors qu'ils se rapprochaient.
C'était une sensation délicieuse pour le psychiatre. Il chérissait cet instant qui précédait l'amour, lorsqu'il voyait glisser sensuellement le tissu flou des vêtements pour révéler avec une lenteur merveilleuse le corps qu'il protégeait.
Rien ne lui faisait plus plaisir que de voir l'homme qu'il aimait réagir intensément à ses caresses. Les ombres qui dansaient sur le corps de son amant fou de désir l'enivraient. Hannibal adorait repousser toujours plus loin l'extase quand il lui faisait l'amour. Il adorait ce moment où Will glissait sa main fébrile dans ses cheveux emmêlés avant de s'y agripper brutalement dans un sursaut.
Mais ce qu'il aimait par-dessus tout, c'était ce gémissement impudique qui franchissait les lèvres rougies par les baisers lorsqu'ils ne formaient plus qu'un être.
Faut croire que plus la Nuit avance, plus mes OS sont courts, trop courts, et plus mes idées prennent une tournure... euh... bon. Mea culpa. Mais j'ai eu une subite envie d'Hannigram. Puis... ben... euh... c'pas d'ma faute ?
Bon ! J'imagine que si vous en êtes arrivés là, c'est que vous avez lu. Alors, un p'tit mot ?
Merci d'être passé.
Maeglin
