Bonjour, bonsoir ! -keuwa, encore une nouvelle histoire- Ahaah, je suis allée à un festival de musique il y a peu de temps et, sur l'une des scènes, j'ai découvert Fauve. J'ai eu du mal à accrocher au départ, et puis, j'ai vu l'euphorie qu'ils donnaient au public et ça a été un choc. Les paroles étaient belles, bien pensées et tellement vraies. Bref, je vous le recommande vivement. Donc, je disais... Mon esprit a commencé à cogiter et, en plein milieu du concert, au milieu de la foule en délire, j'ai eu une idée. Cette histoire. Elle est vulgaire, par moment. Il y aura certainement des scènes de sexes explicites. Enfin bon, pour ce dernier point, je le préciserais en début de chapitre et je m'arrangerais pour que ceux qui ne souhaitent pas les lire ne les lisent pas. Breeef, je vous souhaite une bonne lecture, excusez les fautes, les oublis de mots,... Je corrige tout moi-même & il m'arrive de laisser des énormités.
Prologue : Kiba Inuzuka savait que s'il continuait sur cette lancée, sa vie serait déjà toute tracée : une femme, deux beaux enfants -une fille et un garçon, pour la parité-, un crédit à rembourser, un costume dans lequel il aurait l'air d'un gland, un petit chien dont son épouse serait gaga et un coupé cabriolet. Or, lors d'une après-midi de Septembre en compagnie de ses deux amis, Naruto Uzumaki et Sasuke Uchiwa, le jeune homme verra sa vie prendre un tournant, un autre chemin qu'il n'avait pas envisagé. Il avait suffit d'une phrase pour que son rêve de gamin revienne au galop et ne veuille plus jamais le quitter. Il avait suffit d'une seule chanson pour les propulser dans un autre univers. Il avait suffit d'une femme pour que leur monde prenne enfin un sens.
Disclaimer : Rien ne m'appartient ! L'image a été trouvé sur Tumblr & les personnages appartiennent à Masashi Kishimoto, un monsieur qui dessine drôlement bien.
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Un stylo dans la bouche, Kiba Inuzuka écoutait d'une oreille distraite son cours d'économie. C'était d'un ennui. Recrachant son crayon, il étira ses bras jusqu'à faire craquer le haut de son dos puis, une de ses mains s'attarda dans ses cheveux en bataille avant de retomber lourdement sur sa table. Il soupira, las d'être aussi dans cet amphithéâtre.
« Il me fait un mal de chien, ce banc, bougonna-t-il. »
Son voisin de droite esquissa un rictus moqueur.
« T'es à la fac, vieux, pas dans ton lit avec ta copine. »
Kiba l'avisa, haussant les sourcils.
« J'ai pas de copine.
- Avec ta main alors, c'est du pareil au même. »
Le brun ricana discrètement.
« J'm'appelle Kiba.
- Suigetsu, répondit simplement l'autre.
- Coloration ?, questionna-t-il en levant le regard sur sa chevelure argentée. »
Suigetsu roula des yeux, gardant tout de même son éternel sourire.
« Y'a que les nanas pour se faire des colorations.
- T'as un vagin, donc. »
Kiba reçut un coup de coude dans les côtes tandis qu'il s'efforçait de se retenir de rire.
« T'es vraiment con, rétorqua-t-il, amusé.»
Le brun leva les mains.
« Eh, tu t'es vendu tout seul.
- Ouais. C'est de la vieillesse précoce.
- ... Partout ?
- Tu veux voir mon vagin ? »
Les épaules du jeune Inuzuka furent secouées de soubresauts, unique signe de son fou-rire silencieux. Les larmes lui montaient aux yeux et il dut se faire violence pour ne laisser échapper aucun bruit. Il l'appréciait déjà, ce gars. Son répondant aussi.
Une dizaine de minutes plus tard, la sonnerie retentit et les deux hommes furent les premiers à quitter l'amphithéâtre. Kiba n'avait absolument rien écouté à ce fichu cours d'économie et, naturellement, l'image de sa mère s'imposa à son esprit. Elle allait le tuer s'il ratait ses partiels. Peut-être qu'avec un peu de chance, elle le laisserait juste dormir dans le jardin, sans eau ni électricité...
Kiba reçut alors une tape dans le dos et revint rapidement à la réalité.
« C'était sympa de te rencontrer, vieux. A la prochaine ! »
Suigetsu s'éloigna de lui, les mains dans les poches. Dès qu'il fut dehors, il sortit une cigarette de son paquet, la porta à ses lèvres puis l'alluma. Machinalement. Marchant jusqu'à l'arrêt de bus le plus proche, ses lèvres s'étirèrent en un vague sourire tandis que ses yeux clairs se fixèrent sur un nuage en forme de poisson. Il aimait bien le poisson. Surtout les sushis. Il avait faim, en fait. Alors qu'il regardait l'heure sur son cellulaire, un coup de poing dans son bras le fit lâcher son appareil et, comme tout bon portable bon marché, la batterie se disloqua du reste.
« Désolée, j'voulais pas que..., bredouilla une voix féminine.
- Tu m'soules Katsumi, tu peux même pas imaginer, soupira-t-il en ramassant les morceaux de son portable.
- Mon prénom n'a pas changé, c'est toujours Karin. »
Suigetsu se releva. Son regard s'attarda sur sa tenue, laquelle lui fit arquer un sourcil.
« Tu ressembles à une actrice porno, comme ça. Tes cheveux sont trop lisses, en plus. C'est laid.
- Va chier, rétorqua rapidement la rouquine avant de tourner les talons, furibonde. »
Il leva les yeux au ciel, soupira puis se décida, finalement, à la suivre. Cette fille allait le rendre dingue.
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Kiba, quant à lui, venait tout juste de passer les imposantes grilles de sa maison. L'ayant flairer depuis l'autre bout du jardin, Akamaru se rua sur lui, la queue battant l'air. Akamaru était un gros chien blanc, habituellement élevé pour surveiller les troupeaux dans les montagnes. Le brun l'avait trouvé attaché à un poteau, il y a maintenant une dizaine d'années et, s'ils avaient su qu'ils deviendraient aussi gros, sa mère l'aurait certainement donné à un refuge. Le chien se frotta contres les jambes de sa mère, le léchant parfois avant de filer à toute allure chercher son ballon. Kiba profita de ce cours instant de répit pour entrer dans sa maison. Il se déchaussa sous la véranda puis fit glisser la baie-vitrée.
« Je suis rentré, M'man ! cria-t-il.
- Votre mère est à son cours de théâtre, lui répondit une voix. »
Kiba se pencha dans l'embrasure de la porte de la cuisine.
« Oh, salut Tawny, salua-t-il poliment avant de monter dans sa chambre. »
Tawny était l'une des domestiques de la maison Inuzuka. Elle était américaine et n'était au Japon que depuis quelques années, ce qui expliquait, en partie, pourquoi certains de ses mots se trouvaient fortement accentués ou au contraire, mâchés. Le jeune homme trouvait que cela apportait de l'exotisme. Parfois, elle jurait dans sa langue natale. Mais, seulement lorsque la maitresse de maison était absente.
Une fois à l'étage, Kiba jeta son sac das sa chambre depuis le couloir. Il percuta son étagère et quelques livres s'écrasèrent lourdement sur le sol. Il grimaça en voyant ses partitions s'éparpiller mais ne les ramassa pas pour autant. Il le ferait ce soir, quand il rentrera.
Alors qu'il dévalait ses escaliers à toute allure, son téléphone vibra longuement dans la poche arrière de son jean.
« Ouais, allô ? J'suis chez toi dans dix minutes.
- Euh... Tu peux t'arrêter m'acheter du pain, par contre ? »
Kiba se stoppa brutalement.
« Tu te fous de moi ? »
De l'autre côté du fil, il entendit son interlocuteur crier sur une autre personne.
« Tu vois, j'te l'avais dit qu'il voudrait pas ! ( Il se racla la gorge. ) Ahem. Je te rembourserais... Allez, Sasuke a tout bouffé comme un connard !
- Ouais, ouais, je le ferais, soupira le brun.
- Je t'aime, bébé.
- Ta gueule. »
Une nouvelle fois, Kiba retourna dans la cuisine. Tawny s'y trouvait toujours, préparant certainement une tarte aux pommes pour le diner. Ses longs cheveux noirs étaient coiffés en une haute queue de cheval et se mouvaient à chacun de ses gestes.
« Vous allez chez votre ami ?, questionna-t-elle sans relever la tête de son plan de travail. »
Kiba se sentait toujours gêné lorsqu'elle utilisait le mot 'ami'. Il connotait quelques de plus profond, plus intime.
« Euh, ouais. A ce soir. »
Le jeune homme descendit au garage, attrapa son casque, l'enfila rapidement puis enfourcha sa moto. Un de ces modèles imposants que son père lui avait offert pour ses vingt ans, il y a de cela deux ans. Malgré quelques éraflures, il devait avouer qu'il s'en était plutôt bien occupé.
La porte du garage et ainsi que les grilles s'ouvrirent automatiquement. Kiba tourna la clef et un vrombissement résonna au sous-sol. Il joua quelques instants avec son accélérateur, faisant chauffer le moteur avant de démarrer en trombe, laissant derrière lui une forte odeur d'essence. Kiba aimait la sensation de liberté que lui offrait sa moto. Il avait l'impression d'être invincible, d'être au-dessus de tout le monde, de ne faire qu'un avec la route. Il s'arrêta quelques instants à la boulangerie puis repartit de plus belle.
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Allongé nonchalamment sur le canapé, télécommande en main, Sasuke zappait continuellement.
« J'aime bien cette émission. »
Le ténébreux leva les yeux sur son ami et, le gratifia d'un mince sourire.
« Moi, pas, répondit-il simplement avant de changer une nouvelle fois. »
Le second soupira, se laissant tomber dans un pouf qui se trouvait à ses pieds.
« Pourquoi tu restes pas dans ta maison de bourges ?
- Parce qu'Itachi est rentré.
- Et ? J'croyais que vous vous entendiez bien. En plus, ça faisait quatre mois qu'il était parti...
- Il est en train de baiser sa copine dans toute la maison.
- De faire l'amour putain, de faire l'amour ! »
Sasuke haussa les épaules, ne voyant pas où était la différence.
« C'est le même trou.
- ... T'es dégueulasse. Ça m'étonne même pas que t'ai pas de copine. »
Le ténébreux ne répondit rien, plus touché qu'il ne l'aurait aimé. Il était vrai qu'à maintenant vingt-cinq ans, l'absence d'une vie sentimentale se faisait sentir, surtout lors de ces interminables repas de familles. La plupart de ses cousins étaient mariés, certains avaient des enfants en bas-âge. Son frère avait trouvé la bonne, il le savait, puisqu'elle était même conviée à ces repas. Et lui, il se retrouvait là, comme un con. On le mettait en bout de table parce qu'ils n'étaient pas comme les autres, parce qu'il ne parlait pas de préparatifs, mariage, bébé, nounou, crèche, doudou perdu. « Oh, Yume est en train de faire ses dents ? La pauvre poucinette.. Et Anna est déjà en maternelle ? Oh, ça pousse vite à cet-âge là. », « Votre petit est a-do-ra-ble. », « Oh, tu l'as dessiné pour moi ? C'est vraiment trop mignon, je l'accrocherais dans ma chambre. »
S'il y avait bien une chose dont Sasuke rêvait, c'était de se lever, d'attirer tous les regards sur lui et d'hurler qu'ils étaient totalement timbrés d'être aussi gaga de leur mioche, que ce bébé était laid, que ce gamin était un chieur comme il en avait rarement vu et que non, ce dessin n'était pas mignon. Un cercle plus ovale que rond avec quatre traits même pas fichus d'être droits, c'était moche. Et ça ne ressemblait à rien. Il aurait aimé avoir cette audace.
Des coups brefs mais forts le fit revenir sur Terre. Il remarqua alors que son ami ne se trouvait plus à ses côtés. Peu importe.
« J'suis aux toilettes, va ouvrir ! »
Sasuke s'exécuta avec une lenteur exagérée.
« Ah, salut Kiba. Cool, du pain. »
Kiba haussa les sourcils, toujours blasé par la fascination qu'avait le jeune homme pour le pain. Et les tomates. Il balaya l'appartement du regard.
« Naruto n'est pas là ?
- Toilettes !
- Il chie.
- Tu m'gaves ! »
Sasuke ne s'éternisa pas longtemps debout. Il prit la baguette des bras de brun, arracha le quignon puis repartit s'installer devant le poste. Kiba claqua la porte et avança jusqu'à un tabouret de la cuisine. L'appartement de Naruto était loin d'être spacieux. Il était même tellement petit que le jeune Inuzuka s'était toujours demandé où il stockait son bordel habituel. Ce doit être pour cette unique raison qu'il n'avait jamais osé ouvrir l'un de ses placards, par peur d'être enseveli sous des tonnes d'affaires aussi inutiles qu'étranges. L'appartement comportait en tout trois pièces. La première, celle dans laquelle l'on arrivait après ouvert la porte faisait office de salon, salle à manger et cuisine. Enfin, cuisine... C'était tout juste si sa gazinière fonctionnait encore. D'ailleurs, il y avait une grande trace noire sur le carrelage, juste derrière, seul vestige -et souvenir- de la fois où Naruto avait voulu les impressionner en cuisinant un curry. Le fond de la poêle avait fondu et ils avaient failli appeler les pompiers. Finalement, ils s'étaient contenté de réchauffer des ramens au micro-ondes.
Le salon illustrait à lui-seul le manque de goût du blondinet. Les murs étaient, à l'origine, verts. Un soir d'été, Naruto les avait appelé, euphorique : il avait refait la déco et « c'était à tomber ! » Sur un des murs, il s'était amusé à peindre une large ligne orange à l'horizontal. Sur le second, la ligne s'était transformée en vague. Pourquoi pas, après tout. Le troisième était devenu orange et le dernier aurait dû l'être aussi... Manque de pot -et c'était le cas de le dire-, le pot de peinture était vide. Mais attention il avait quand même pu peindre les deux tiers du mur, avait-il dit devant leurs mines décomposées. Un autre jour encore, il avait tenté de fixer une étagère. Cette dernière était droite, semblait tenir le choc, il n'y avait rien à redire. Du moins, de ce côté là. Les cloisons étaient tellement fines que les clous étaient ressortis de l'autre côté, juste au-dessus de son lit.
Sa chambre, à droite, était à l'image de son propriétaire. Crade, désordonnée, une épaisse couche de poussière sur sa table de nuit, des habits sales au sol, une boite de pâtes vide, trainant sous son lit depuis des mois... « Mais tu comprends, j'ai mal au dos, j'peux pas me baisser, du coup... » Inutile de préciser qu'aucune fille n'avait mis les pieds ici depuis pas mal de temps, y compris sa meilleure amie, Sakura Haruno. En réalité, elle refusait de passer le pas de sa porte et de passer, ne serait-ce qu'une heure dans cette porcherie. Ça sentait le mâle, la transpiration, le renfermé, l'ado de seize ans qui découvre les joies du porno et ne sort plus de sa chambre.
A gauche de la pièce centrale, se trouvait la salle de bain. Petit, elle devait faire la taille des toilettes de Kiba. Une pauvre douche trônait tout au fond de la pièce, dans l'angle. La vitre, autrefois transparentes, étaient devenus quasiment opaques en raison des traces de gouttes d'eau blanches. La cuvette des toilettes étaient dévissée. Cela dit, il s'en fichait pas mal puisque : « Je suis un homme, je pisse debout. »
« Voilà, voilà !, chantonna alors ce dernier, lorsqu'il sortit de la salle de bain. Yo Kiba ! T'as ramené le-... Putaaain, lâche mon pain Uchiwa ! »
La bouche pleine, Sasuke leva les mains, feignant l'innocence. Il n'en fallut pas plus à Naruto pour lui arracher la baguette et la serrer contre lui. Alors qu'il allait s'en couper un morceau, un cri -très féminin- s'échappa de sa bouche.
« Il a mangé le quignon... murmura-t-il d'une voix blanche.
- Euh... C'est bien sympa, vos petites scènes de couples là, mais, vous m'avez fait venir juste pour que je vous achète du pain ? intervins soudainement Kiba, qui n'avait rien dit jusqu'alors. »
Un rictus fendit les lèvres de l'Uchiwa.
« On a truc pour toi, on pensait que ça te ferait plaisir. »
Le ténébreux se leva, fouilla dans sa poche arrière avant d'en ressortir une feuille de papier, pliée et usée. Le brun eut tout juste le temps de voir une clef de sol dessiné à l'encre de chine avant que Naruto l'attrape, un large sourire aux lèvres. Il fit mine de s'éventer avec.
« Deuxième année de lycée, internat, la veille d'un oral qu'on avait pas bossé. Il devait être... Minuit, quelque chose du genre. Il pleuvait, en plus, récita le blond. Tu t'en souviens ? »
N'y tenant plus, Kiba lui arracha des doigts, les mains tremblantes. Au fur et à mesure de sa lecture, ses yeux s'écarquillèrent, son cœur s'accéléra. Ses jambes auraient pu céder sous son poids s'il ne s'était pas adossé contre la porte d'entrée. Le rictus de Sasuke se transforma en un véritable sourire, sincère, franc, heureux. Naruto riait devant son air ébahi, les mains derrière la tête.
« On l'a retrouvé en rangeant mon placard, ajouta ce denier.
- Je l'avais écrit pour Sakura..., commenta Kiba, la voix teintée d'une émotion non dissimulée. »
Ce qu'il tenait entre ses mains était précieux, tellement précieux qu'il n'avait aucune envie de le redonner à Naruto. Son ventre se tordit de bonheur. Il avait chaud, très chaud, une putain de bouffée de chaleur des plus agréable. Il y avait mis toute sa haine, tout son amour dans ces quelques mots. Naturellement, un sourire illumina son visage avant qu'il ne parte dans un fou-rire, lui aussi. Il se sentait soulagé, comme rarement il l'avait été. C'était comme si, durant toutes ses années, il avait eu un poids sur ses épaules, de plus en plus lourd au fil des jours et que, finalement, il s'envole, comme par magie. Il était bien. Étonnement bien.
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Ahaah, voilà pour ce tout premier chapitre ! J'aime le début, j'aime la fin mais je ne suis pas du tout satisfaite du milieu. Il manque quelque chose, je trouve. Peut-être des descriptions, des dialogues plus développés, je ne sais pas. Bref. Ça me fait énormément plaisir de réécrire sur Naruto, ça faisait tellement longtemps ! J'espère que les personnages ne se ressemblent pas, qu'ils n'ont pas tous le même caractère.
Merci d'avoir lu, cœur sur vous. -sale kikoo-
