Prologue d'une nouvelle fiction, je ne vais pas vous faire tout un speech, juste le discours habituel :

Disclaimer : La plupart des personnages, des lieux et l'histoire de fond ne sont pas à moi mais à JKR, je ne touche pas un seul centime sur l'écriture.

Résumé : Poudlard est une école de magie certes mais il ne faut tout de même pas oublier que, comme n'importe qu'elle école, elle abritent des adolescents et la vie des ado n'est pas toujours rose. Ce récit nous confronte à la drogue, aux trahisons, aux fêtes, aux préjugés, à l'amour, à la violence, à la guerre et à tout ce qui fait la vie des jeunes de cette époque.

J'espère que vous ne serez pas déçu, bonne lecture :

Edit du 28 aout : Eliza a en fait 17 ans et est en septième année.


PROLOGUE : MISE EN CONDITION

Je ne sais pas si tout le monde est déjà passé par là, la peur de grandir, la peur du monde qui nous entoure, l'envie de redevenir et de rester un enfant indéfiniment. Ne pas connaître la mort, les problèmes d'argent, de santé, les peines de cœur, être et rester ignorant de ces choses là. Aujourd'hui je suis ce qu'on appel en plein dans l'âge ingrat, l'âge des changements et des remises en question. Le moment où on voudrait partir, être seul mais sans laisser totalement les autres, le moment où on déteste nos parents mais où on les aime en même temps, le moment où on a besoin d'eux mais où on ne le reconnaît pas. Tout ça pour dire, j'ai dix-sept ans. Nous sommes en octobre, je suis en plein dans ma dernière année dans la grande et réputée école de sorcellerie Poudlard. Que je vous explique un peu comment marche ce collège, des élèves de sang pur, de sang mêlés ou nés moldus, de onze à dix-huit ans, sont répartis dans quatre « maisons ».

Il y a Serdaigle, la où vont les érudits, ceux qui veulent apprendre et ceux qui ont des facilités dans le domaine des études. Il y a Serpentard aussi, vont là bas les ambitieux et les rusés mais avec le temps cette maison a acquis une sale réputation, on dit les serpentards cruels et adepte de magie noire, je veux bien croire qu'il y en ai quelques uns, mais certainement pas tous ! Bien sur, si les vert et argent sont les méchants, il faut bien des gentils, à Poudlard, les gentils ce sont les Gryffondors, les courageux et braves, mais comme je n'aime pas décrire les choses toutes noires ou toutes blanches, je dois vous avertir que les rouge et or sont certainement les plus prétentieux de toute l'école.

Pour vous faire un portrait du Gryffondor type, je prendrai James Potter, capitaine de l'équipe de Quidditch de sa maison, membre du très célèbre groupe des « Maraudeurs » derrière des petites lunettes ronde se trouvent des yeux marrons pétillant et tout en haut de son mètre quatre-vingt s'étale une tignasse couleur chocolat savamment décoiffée. Cet individu, passe la majeur partie de son temps à faire des blagues stupides et parfois même méchantes aux Serpentards, l'autre partie de son temps libre et destiné à la poursuite de son « âme sœur » Lily Evans. Bien sur je ne peux parler de James Potter sans parler de ses meilleurs amis, le magnifique Sirius Black, don juan de son état, bien entendu ridiculement canon avec ses cheveux noirs légèrement trop longs, sa musculature parfaite de batteur, ses yeux gris acier, enfin vous voyez le truc quoi ! Presque frère de Potter ils font toutes les conneries possibles et imaginables ensembles, je ne sais pas si James se rend compte que c'est ça qui lui fait perdre des points auprès de sa rousse. Passons maintenant à l'intello de la petite bande, Remus Lupin, intello et préfet, il a toujours un air mystérieux et fatigué, des cheveux et des yeux dorés généralement caché derrière je ne sais quel bouquin ennuyeux, de fines cicatrice sur les bras et certainement ailleurs aussi mais ça je n'ai pas été vérifier ! Au fond, moi je pense qu'il se croit supérieur aux autres pour je ne sais quelle raison. Et malgré son rôle de préfet il n'empêche jamais les bêtises de ses amis, à quoi bon lui avoir donné l'insigne ? Enfin bref, pour être méticuleuse dans mon travail je dois vous présenter Peter Pettigrow, personne ne sait vraiment pourquoi il traine avec les Maraudeurs, à première vu ce garçon pas très grand et un peu enrobé n'a absolument rien exceptionnel mais qui sait, peut être son apparence cache-t-elle quelque chose de beaucoup plus fabuleux.

Après la jolie description que je vous ai faite des quatre zozos vous allez penser « Encore une de celles qui fait style de détester les Maraudeurs mais qui va quand même finir avec l'un d'eux à la fin ! » Et bien non, détrompez vous, je ne déteste pas les Maraudeurs, je ne suis pas non plus une vraie groupie, disons que j'aimerai qu'il me remarque, moi plus qu'une autre parce qu'ils sont vraiment cool et populaire et en plus de ça, ils organisent des fêtes du tonnerre ! Mais ils ne me connaissent pas, enfin de vue certainement, comme tout le monde, mais pas plus que ça.

Bref, pour finir cette rapide présentation de ma merveilleuse école, je dois vous parler de la maison poubelle comme certains l'appel, Pousouffle, là bas sont réunis les élèves loyaux et fidèles. C'est vague bien sur mais je crois que c'est fait exprès, quand le Choixpeau ne sait pas ou mettre un bambin, il l'envoi à Poufsouffle, mais bon, ils sont pas méchants.

Moi, je suis à Serdaigle, je sais pas vraiment pourquoi, je n'aime pas travailler, mais j'ai certaines facilités et si je me bougeais un tant soit peu les fesses je pourrai avoir de bons résultats, mais j'ai pas envie.

Voilà, maintenant vous me connaissez un peu mieux, j'ai dix-sept ans et je suis en septième année à Serdaigle.

Comme presque tout le monde, j'ai une famille aussi, un père d'origine pure qui a renié les siens pour se marier avec ma mère, une moldu, une vie de famille tout ce qu'il y a de plus normal dans un petit pavillon de la banlieue londonienne.

Ah, et j'ai une sœur aussi, fausse jumelle, elle s'appelle Angeline, la fille parfaite je crois, elle est intelligente, d'une gentillesse et d'une générosité rare, tout le monde l'aime beaucoup. Moi j'ai parfois envie de l'étrangler.

Nous avons été très proches à une époque, jusqu'à nos douze ans environ, après est né dans mon cœur un sentiment de jalousie et de colère envers elle. Aujourd'hui, je fais juste comme si elle n'existait pas, ce qui n'est pas des plus facile étant donné qu'elle partage mon dortoir.

Angeline a le don de se faire des amis extrêmement facilement grâce à sa gentillesse et elle est aussi aimée des professeurs et des adultes en général grâce à sa discrétion et à sa serviabilité, n'ayant pas un physique hors du commun et elle n'attire ni jalousie ni moqueries, Angeline est une fille banale, mais banale bien. Moi à côté je suis banale aussi, mais banale moins bien. Je n'attire pas franchement la sympathie, je ne suis pas sans amis, non, mais je ne suis pas avenante. Cela ne vient sans doute pas du physique, je veux dire je ressemble quand même pas mal à ma sœur, les mêmes cheveux marrons bien que les miens soient un peu plus longs, les mêmes yeux noisettes, la même taille et corpulence moyenne, mon nez est plus petit et plus en trompette que celui d'Angeline qui est droit, mais ce n'est certainement pas ça qui repousse les gens quand même !

Enfin voilà, je crois que maintenant vous me connaissez assez pour entrer dans ma vie, et au fait, je m'appelle Eliza, Eliza Prince, et mon histoire, c'est celle de toute une génération.

Je me souviens encore du jour de ma répartition, comme tous les autres bambins j'étais terrorisée. En effet, il existait et existe toujours un espèce de pacte qui interdit à tout élèves de Poudlard de révéler aux plus jeunes la nature de la répartition. On fait miroiter dans les têtes des enfants des images de combats féroces, de sortilèges dangereux, c'est pourquoi, quand on arrive en face de ce vieux chapeau miteux et qu'il nous chante sa chanson, on est pour le moins rassuré, voir même déçu pour certains qui se sont entrainé à la bataille pendant une grande partie des vacances.

A l'époque ma sœur et moi étions proches, très proches, inséparables et malgré nos différences physique il arrivait souvent qu'on nous confonde, il faut dire que nous faisions tout pour cela. Les mêmes vêtements, la même coiffure, les mêmes expressions, tout pareil, ceci a bien changé depuis. Tout ça pour dire qu'à l'époque je n'imaginais pas être séparé d'Angeline, nous devions absolument tomber dans la même maison, ce que je regrette maintenant. Madame McGonagall avait appelé Angeline Prince, elle avait marché d'un pas hésitant jusqu'au Choixpeau et l'avait coiffé, presque immédiatement celui-ci avait crié « Serdaigle ». J'avoue avoir été déçu, je savais bien, même à l'époque, que Serdaigle était la maison des élèves doués, travailleurs et patients, des adjectifs qui ne me correspondaient pas vraiment. Après avoir entendu mon nom, j'avais moi aussi rejoint le Choixpeau, essayant comme toujours de ne pas paraître intimidée, marchant le menton relevé et le regard froid. Après avoir posé la vieille coiffe sur ma tête, j'avais attendu qu'elle prenne la parole « Je vois une jeune fille rusée et ambitieuse qui ne s'embarrasse pas de sentiments » m'avait il dit. Il faut bien reconnaître qu'à l'époque je n'avais pas compris, comme tout enfant de onze ans, j'avais des sentiments profonds pour ma famille et mes amis. Mais aujourd'hui, avec un certain recul, je me rends compte que ces sentiments là se sont plus ou mois effacés, laissant place à de l'indifférence, parfois même du mépris. Enfin bref, après cette déclaration du Choixpeau, je ne savais pas vraiment s'il fallait que je réponde, ou juste que j'attende qu'il reprenne, j'avais opté pour la deuxième solution et il avait déclaré « Tu auras certainement quelques facilité dans les matières que tu étudieras et ton caractère n'étant pas totalement forgé, j'espère que t'envoyer à Serdaigle atténuera un peu les choses. » C'est ainsi, sans savoir vraiment pourquoi, que je mettais retrouvé avec ma sœur, dans la maison des érudits.

Mais tout ça c'est passé il y a bien longtemps maintenant.


Voila, fin du prologue. Le reste de l'histoire sera racontée au point de vue omniscient et non plus interne. Je ne sais pas quand je publierai la suite mais si vous avez des remarques, des critiques ou n'importe quoi d'autre, je suis preneuse et je vous répondrais avec plaisir.

Bécots !