Bonjour à tous !

Me voici de retour avec une nouvelle fanfiction, cette fois-ci sur un manga que vous connaissez tous, si vous avez atterri ici : Fullmetal Alchemist, et plus précisément sur la fin de première série du manga, celle de 2003. L'histoire se déroule donc après le premier film, alors que les frères Elric quittent Munich.

En ce qui concerne mon rythme de parution, je pense rendre un chapitre toutes les deux semaines. Cela pourrait paraître long pour certains, mais j'ai vraiment un emploi du temps très chargé, entre les cours, les révisions pour le bac, les devoirs qui me prennent bien 3 heures tous les soirs, les cours de conduite, de guitare, et j'en passe... Je n'ai presque pas une minute à moi. ^^'

Mais ne vous inquiétez pas, j'ai déjà plusieurs chapitres d'avance, et ils font entre 4500 et 5000 mots. Donc,il y aura tout de même assez de contenu pour bien faire avancer l'histoire à chaque fois.

- Début du petit moment d'amour et de joie -

Oh, j'ai également une super nouvelle (pour moi, en tout cas !) ! J'ai une super Beta Reader pour cette fanfic ! C'est la première fois que j'écris avec la correction / l'aide de quelqu'un, alors je suis toute excitée ! Tellement que je me suis sentie obligée de l'apprendre à tous mes proches, en fait ! ^^'
BREF
Merci beaucoup à elle de prendre du temps afin de corriger ma fanfic', cela me fait extrèmement plaisir ! ^^

MERCI A TOI, ThePrincessofKatz !

- Petit moment d'amour et de joie terminé -

Sur ce... Je vous laisse, bonne lecture à vous tous !


FULLMETAL ALCHEMIST : LES SAUVEURS DU FUTUR
PROLOGUE

Enfin. Ils y étaient finalement parvenus. Ils avaient définitivement clos la porte entre le monde d'Amnestris et le monde dans lequel ils se trouvaient maintenant, ce monde dans lequel ils allaient probablement passer le restant de leur vie. Il leur serait maintenant totalement impossible de rentrer dans leur monde d'origine, à part, peut-être, si deux homonculus se retrouvaient à nouveau dans ce monde, ce qui était pour le moins improbable...

Et pourtant, les deux frères Elric étaient relativement satisfaits de leur dur labeur. En effet, c'était assez paradoxal, compte tenu de leur situation actuelle, mais le fait de savoir leur monde, et ainsi leurs proches, en sécurité, le fait de les savoir sauvés d'une invasion qui aurait pu s'avérer catastrophique, les rendait plus ou moins heureux. Bien évidemment, ils ne pouvaient s'empêcher de ressentir ce désagréable pincement au cœur qui leur rappelait que jamais plus, ils ne pourraient revoir leurs proches... Mais le destin avait faits d'eux les héros d'une bien funeste épopée, et c'était le cœur serré qu'ils avaient remis leur futur entre les mains de cette entité.

L'aîné des deux frères ne pouvait s'empêcher de ressentir un désespoir qu'il ne put que comparer avec celui qu'il avait ressenti quelques années plus tôt, lorsque son frère avait, par sa faute selon lui, perdu la totalité de son corps ; en moins fort, bien évidemment. Mais tout de même ! Une fois encore, son petit frère avait dû renoncer à quelque chose. Son monde. Bien sûr, c'était tout de même moins grave que de perdre son corps ! Mais cette fois-ci, il n'y avait très probablement aucun moyen de réparer les erreurs commises. Aucun retour en arrière n'était possible et jamais plus ils ne reverraient leur terre natale. C'était le prix à payer pour sauver leur monde d'origine, et ils l'avaient payé.

Une semaine après les événements qui avaient bien faillit détruire Amnestris, les frères Elric avaient quitté Munich. Edward voulait repartir sur de nouvelles bases avec son frère, et son idée, qui avait immédiatement réjouit Alphonse, avait été de voyager dans ce nouveau monde, de l'explorer afin d'en découvrir toutes ses facettes, toutes les subtilités de son fonctionnement. C'était ainsi que les deux frères Elric s'étaient lancés à la découverte de notre monde. Lancés, seulement. Car au bout de seulement trois semaines et quelques de voyage, une chose étrange, devenue bien trop récurrente pour l'aîné des frères, se produisit.

Un nouvel événement qui allait très probablement bousculer l'ordre des choses, et les projets des Elric.

Les deux frères séjournaient quelques jours à Paris, l'extravagante capitale de ce magnifique pays qu'était la France. Avec les maigres économies qu'était parvenu à économiser Edward avant de quitter Munich, ils étaient parvenus à trouver une chambre libre dans une vielle auberge miteuse de la banlieue de la capitale.

Epuisés par les sept heures éprouvantes qu'ils venaient de passer à bord d'une charrette de paysans depuis le Nord de la France, sur des routes caillouteuses qui leur avaient littéralement broyé le dos, les deux frères s'étaient immédiatement dirigés vers la chambre qui leur avait été attribuée et avaient, après une brève toilette, pris place dans leurs lits.

Depuis les incidents de Munich, tous deux s'étaient mutuellement raconté tout ce qu'ils avaient vécu durant les deux ans de leur séparation. Ces deux longues années n'avaient fort heureusement pas ébranlé la complicité des deux garçons, et lors de leurs discussions, il était quasiment impossible de se douter que les frères Elric avaient passé deux ans séparé l'un de l'autre, dans des mondes différents, qui plus était. Bien sûr, Alphonse n'était pas encore tout à fait habitué à ce monde ci, radicalement différent d'Amnestris mais, à ce détail près, rien ne laissait entrevoir qu'il venait de si loin.

Edward Elric dormait plus ou moins paisiblement sur le vieux, mais néanmoins confortable, lit à ressort de sa chambre d'hôtel. Dans son rêve, il se revoyait enfant, jouant innocemment avec son petit frère et leur amie d'enfance, Winry Rockbell, sous l'œil attentif de leur mère, Trisha Elric. Tout était agréablement calme et paisible. Rien ne laissait présager les mésaventures futures auquel les jeunes enfants auraient à se confronter quelques années plus tard. Aucun malheur ne semblait pointer le bout de son nez… Ou presque. Alors que le petit Edward courait en riant aux éclats aux côtés de son petit frère, qui tenait encore maladroitement sur ses petites jambes de bambin de 3 ans, un grand éclair lumineux l'éblouit et fit instantanément disparaître tout l'environnement alentour. Le petit blondinet s'arrêta immédiatement de courir, et lorsque ses yeux dorés se furent habitués à la luminosité sensiblement trop élevée, il observa ce qui se trouvait autour de lui. Autrement dit, rien. A perte de vue, une étendue blanche. Le garçon s'aperçut également que son apparence n'était plus la même. Son corps était à présent celui du jeune homme de dix-huit ans qu'il était devenu. Et ce fut à ce moment-là que le rêve devint lucide.

Edward avait alors pleinement conscience de son environnement, de sa présence dans ce lieu qu'il ne connaissait que trop bien, de ses gestes et de sa pensée. Il était totalement maître de lui-même, ce qui l'inquiétait d'ailleurs au plus haut point. Par réflexe, et peut-être également par une sorte de désespoir compréhensible du fait de sa position actuelle, il pinça son bras valide de deux de ses doigts mécaniques. Une désagréable douleur lui fit comprendre que le rêve était terminé, qu'il avait laissé place à une dérangeante réalité de laquelle il savait mieux que quiconque qu'il ne pouvait s'échapper.

Le jeune homme blond laissa échapper un soupir de résignation et ferma les yeux. Il les rouvrit une dizaine de secondes plus tard, et ne fut pas étonné d'apercevoir en face de lui, une grande porte noire ornée de formes gothiques. Dans la tête d'Edward, se bousculaient de multiples interrogations. La plus légitime : que faisait-il de nouveau dans cet endroit ? Il n'avait tenté aucune transmutation humaine, et d'ailleurs, il ne pouvait en aucun cas utiliser l'alchimie dans le monde dans lequel il vivait à présent. Il n'avait rien fait pour mériter de se retrouver de nouveau ici.

Autour de lui, le calme plat. Rien, à part la grande porte de la Vérité, comme il avait pris l'habitude de l'appeler, ne troublait la blancheur immaculée et le silence des lieux.

Edward afficha une moue indécise : La porte ne s'ouvrait pas d'elle-même, rien ne se produisait… Fallait-il qu'il ouvre la porte de lui-même ? Ou alors devait-il rester planté devant celle-ci, à attendre bêtement que quelque chose se produise ? Le garçon aux cheveux dorés opta pour la seconde option : il ne voulait pas commettre un acte qu'il aurait à payer plus tard. Il poussa un profond soupir et s'assit donc en tailleur devant la porte massive. Il s'immobilisa ensuite, et commença alors à se perdre dans ses pensées : que faisait-il ici ? Il était pourtant dans un monde à partir duquel il était censé être impossible d'atterrir dans cet endroit. Et pourtant il était là, de nouveau. Et il savait pertinemment qu'aucun hasard n'était possible. Ce n'était pas une sorte d'erreur s'il se trouvait ici, il y avait certainement une bonne raison. Restait à savoir laquelle...

Edward se mit alors à éplucher ses souvenirs des derniers jours, cherchant désespérément une raison à sa présence dans cet endroit. Il se remémora son départ de Munich, accompagné de son petit frère et de son amie bohémienne, Noah. Ils avaient fait de nombreuses étapes avant d'arriver à Paris. Strasbourg, cette ville à la culture allemande et française à la fois, avait particulièrement plu à la jeune femme à la peau mate, qui avait donc décidé d'y rester un moment. Elle avait assuré aux garçons qu'elle pourrait très bien se débrouiller sans eux, qu'elle irait bien et qu'elle leur donnerait des nouvelles s'ils leur envoyaient des leurs.

Après avoir traversé l'est de la France, les deux frères étaient arrivés à Paris et s'y étaient installé pour la nuit. Et à présent, il était là, devant cette porte à patienter qu'un événement quelconque ne se produise.

Sa patience fut rapidement récompensée, car les bras et mains de petits êtres noirs vinrent doucement l'entourer, et, sans qu'il ne puisse rien y faire, il fut emporté par ces petites entités. Ce qu'il eut pourtant le temps de trouver étrange, avant de voir les battants d'une porte se refermer derrière lui, ce fut qu'il n'avait pas été entraîné dans la porte en face de lui, mais dans une autre porte, qu'il n'avait jusqu'à présent pas remarqué, derrière lui. Mais il n'eut pourtant pas le temps de s'interroger à ce propos car une douce torpeur envahit lentement tous les muscles de son corps, le faisant doucement sombrer dans une profonde inconscience.


Eh bien... J'espère que ce petit prologue vous aura plu ! Faîtes-moi connaître vos impressions, vos critiques, vos compliments, vos conseils et autres par reviews ! Cela me ferait très très plaisir ! :3

Sur ce, je vous dit à dans deux semaines, très chers lecteurs !

Je vous aime !