Bonjour tout le monde,
Cet OS n'est pas à mettre entre tous les yeux, surtout les innocents. Je m'attaque au BTT et autant dire que c'est chaud entre eux.
Je préviens de suite : rating MA.
Threesome de circonstance.
Outre le fait d'écrire des joyeusetés entre les trois nations, il existe un lien fort entre eux. Bon là je n'inclus pas de faits historiques parce que clairement, je n'ai pas voulu m'enquiquiner la vie. L'action se passe à notre époque tout simplement.
Je comble mon manque d'histoire à leur sujet, donc j'en écris.
Note : je remercie Blackstaff ma bêta Hetalia pour son travail et ses remarques toujours drôles. Je t'offre un véritable cookie made in USA avec plein de pépites de chocolats ^^
Bonne lecture (ou pas)
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Nuit de folie
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Chapitre 1
Les prémisses du vice
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Gilbert tournait en rond dans sa luxuriante chambre de l'hôtel Kipling située à Genève. Comme d'habitude, il était exclu des réunions qui incluaient tous les pays membres de l'ONU… Tous sauf lui bien sûr.
Ce jour, il s'agissait d'une réunion de l'OMS pour statuer sur la santé des enfants dans le monde. Foutaise monumentale de son point de vue. Car le germanique s'ennuyait ferme en attendant que la session de l'après-midi ne se termine. Son frère le représentait et lui dans tout ça se trouvait relégué second, enfin plus exactement « ombre d'Allemagne ». On ne pouvait pas dire que sa place était génialissimement joice. Au contraire.
Même si l'albinos avait l'habitude de poireauter des journées entières, il préférait cette situation au vide de sa maison en Allemagne. Et puis, être séparé de son petit frère, ne serait-ce que quelques jours, était bien trop difficile à supporter. Tout comme la solitude qui s'instaurait dans sa demeure. Alors tant pis, il prenait son mal en patience en s'occupant comme il le pouvait. Son réconfort viendrait ce soir en sortant avec West, dans un bar bien viril de la ville pour s'enfiler des chopines de bières – même si les bières genevoises étaient moins bonnes que les allemandes.
En attendant, Gilbert prenait bien soin de saccager sa chambre commune en mettant ses affaires partout en désordre, et en envahissant l'espace de son cadet. Il éparpillait ses vêtements sur les lits, commodes – en fouillant dans celles de Ludwig au passage – vidait le mini bar, avait inondé la salle de bain en faisant déborder l'eau de la baignoire. Bref, il s'ennuyait un tant soit peu.
L'heure tournait et personne ne revenait. L'albinos fulminait en rageant tout seul.
— Mais qu'est-ce qu'il fout, hein !? Si ça se trouve ils font la fête sans moi !
Gilbird piailla bruyamment en signe de désaccord.
— Ouais, t'as raison ! Ils ne peuvent pas s'amuser sans ma génialissime personne ! Impossible ! Et puis ça m'étonnerait que West se décoince tout seul. Sans moi, il n'est rien. Après tout, c'est moi qui lui ai tout appris.
Le piaf pépia cette fois-ci d'approbation en battant des ailes.
— Bon c'est pas le tout mais moi j'ai la dalle ! Si dans cinq minutes il n'est toujours pas là, moi je me barre en ville sans lui.
Assis, les bras croisés sur le chantier qui lui servait de lit, le magnifique Gilbert attendit. Et attendit…
Il somnolait quand la porte s'ouvrit avec fracas. En sursaut, il vit Ludwig entrer avec Feliciano gesticulant comme à son habitude, et parlant fort. Le grand blond posa ses affaires là où il le put, sans faire la moindre réflexion à son aîné.
Ce dernier se leva promptement pour se tenir droit devant eux.
— T'en as mis du temps ! Tu as repeint les murs ou quoi ? Bon on y va ?
— Où ça voyons ?
— Mais manger ! Et après dans un bar pour boire. Mais tu es malade pour ne pas t'en souvenir ? C'est ce que l'on fait toujours quand tu me traînes dans une de tes congrégations.
— Non. Dis plutôt quand tu m'accompagnes de force, répondit le blond en croisant ses bras.
— Ouais, tu joues sur les mots là. Considère que c'est un honneur que je te fais.
— Oh… On va aller manger des pastas ? s'incrusta l'italien en s'accrochant au bras puissant d'Allemagne.
Tout en sautillant sur place, il répéta.
— Pasta, pasta ! Viens Ludwig ! J'ai envie de goûter leurs pâtes et j'ai très faim ! Cette réunion barbante m'a creusé l'estomac.
— Je suis navré bro mais j'ai promis à Italie de l'emmener ce soir. On remet ça à demain, d'accord ?
— Pas de problème, soupira Gilbert en secouant sa main en signe de désintérêt. De toute façon j'ai d'autres projets alors… Tout le monde veut se montrer en compagnie du génial moi !
— D'accord, répondit brièvement le plus jeune en posant sa main sur l'épaule de son frère. J'y vais. À demain.
La porte claqua en laissant Prusse seul avec sa déception, car une fois de plus son frère le délaissait au profit de son amant.
Le poussin vint sur l'épaule de son maître et frotta sa tête contre son cou pour le réconforter.
— Ca va aller Gilbird, ne t'inquiète pas… Un mec aussi classe que moi ne peut pas se laisser abattre. Tu vas voir ce que tu vas voir ! Ce soir, on va s'éclater ! Avec ou sans West.
Pour toute réponse le volatile émit des piou-piou animés. Il n'aimait pas voir sa nation dans cet état là, fort heureusement l'albinos se reprenait assez vite.
~~OoOoO~~
Dans une des autres chambres de l'étage, c'était un véritable tsunami qui déferlait entre Espagne et Italie du sud. Sous prétexte que l'Ibérien avait parlé pendant toute la réunion à son amie Belgique, Lovino faisait un scandale. Et un scandale scandaleux, précisons-le. A grand renfort d'insultes fleuries, et ce dans sa langue chantante. Les affaires voltigeaient dans la pièce, sans atteindre leur cible mais cela n'empêchait pas le jeune fougueux de lancer tout ce qu'il trouvait sur la tête de sa pauvre victime.
Antonio plissa ses yeux et sourit afin d'apaiser l'humeur exécrable de son soupirant.
— Mais enfin Lovi calme-toi, ce n'est pas grave. Je n'ai fait que de discuter, rien de bien méchant. Ca fait longtemps que je n'ai pas revu Emma.
— Tu te fous du monde !? C'est ça ? Tu m'énerves, bastardo ! C'est toujours pareil avec toi, dès que tu vois une fille, tu la dragues. Retiens-toi, tu fais chier franchement ! J'en ai marre, casses-toi je ne veux plus te voir !
La nation espagnole agita ses mains pour calmer l'autre mais rien n'y fit. Il se reçut un objet volant non identifié sur la tête.
Ils n'étaient pas encore officiellement en couple, Antonio ramait comme un malade pour arriver à attraper dans ses filets le sauvageon Lovino qui ne se laissait pas prendre. Le bougre ! Malgré sa réserve, l'italien ne supportait pas que son promis tourne autour d'autres nations, quelle qu'elle soit. Sa fierté de pays méditerranéen n'admettait aucun écart de comportement. Si Antonio voulait l'avoir eh bien il fallait qu'il en bave des ronds de chapeau. L'ambiguïté du plus jeune n'était plus à démontrer, car d'un côté il éprouvait en secret des sentiments pour son ancien tuteur mais de l'autre, il refusait de se rendre à l'évidence. En attendant, Espagne en voyait des vertes et des pas mûres avec son petit protégé… Ce n'est pas encore ce soir qu'il lui mettrait le grappin dessus, et qu'il goûterait à ses tomatos bien juteuses…
La crise durait depuis leur retour de réunion. Romano n'arrivait pas à se calmer, son sang chaud bouillait dans ses veines. Même le fait d'aller manger un bon repas agrémenté de ses légumes préférés, ne parvenait pas à le raisonner.
Ce fut à contre cœur qu'Antonio quitta la chambre « conjugale » pour aller traîner dehors. Car même si le petit sacripant hurlait à tout va qu'il s'en foutait royalement de ce débile d'Espagne, il logeait dans sa chambre à chaque déplacement. La plus âgée des nations prit sa veste et s'en alla en espérant une accalmie prochaine. En refermant la porte, un bruit sourd résonna : sûrement Lovino qui jetait encore quelque chose pour clore la discussion. Adossé contre le montant en bois, l'hispanique souffla en se passant la main sur le visage.
Madre de Dios ! Pourquoi s'accrochait-il à cette petite peste survoltée ?
Probablement parce qu'il l'aimait, tout bêtement…
~~OoOoO~~
Francis revint plutôt satisfait de son après-midi de labeur. Pour une fois, il ne titilla pas trop son ennemi-amant juré. Enfin… De son point de vue en tout cas. Il se prépara longuement en se détendant dans un bon bain chaud, s'aspergea de parfum coûteux, s'habilla de la plus élégante des façons. Ce soir, il voulait profiter de son temps libre pour s'adonner à sa passion ultime, à savoir : l'amour.
Le beau blond bouclé avait envie d'une trêve avec son petit lapin, quoi de mieux qu'une soirée tendre en amoureux ? Et surtout avec un zest de passion. N'oublions pas la passion, chose très importante pour un latin. Il s'engagea dans les couloirs de l'hôtel en sifflotant gaiement. Au passage, il aperçut son ami faire une sale tête dépitée. Francis se contenta de le saluer d'un geste de la main, et de se diriger d'un pas assuré jusqu'à la chambre promise…
Il cogna à la porte puis entra sans attendre d'y être convié. Arthur pénétra dans la chambre en sortant de sa salle d'eau, serviette éponge à la taille, en train de se sécher les cheveux.
— Oh mais tu comptes dompter ta crinière de lion, non ? Non, je dis ça parce que si tu comptes faire ça, il te faudra plus d'un millénaire mon petit lapin… Tu ne veux pas que je t'aide ? Ca ira plus vite ! attaqua de but en blanc la nation française.
— Shit ! Qu'est-ce que tu fais là ? Tu ne peux pas me foutre la paix de temps en temps ? Ca me ferait des vacances !
— Ah mais non… Que ferais-tu sans moi ? Tu n'ennuierais ! dit Francis en s'approchant de son ennemi-amant tout en l'enlaçant. Hum… Tu sens bon dis-moi, j'ai bien envie de te croquer.
Froncement de sourcils – épais – et moue renfrognée de la part du Britannique. Un petit grognement s'échappa de sa gorge.
— Que dirais-tu de passer une nuit torride avec l'amant le plus épatant de la planète ? continua Francis. Je t'offre mon corps en signe de reddition ? N'est-ce pas fabuleux ?
Au moment où ce dernier tenta d'embrasser Arthur sur le front, celui-ci le stoppa et le poussa sans tendresse.
— Tu te fous de ma tronche !? Tu as été pénible toute la journée et là tu voudrais… Tu voudrais… Argh Fuck ! J'ai autre chose à faire et je ne suis pas d'humeur !
— Mais comment ça, enfin, mon lapin ? demanda indigné le beau parleur en clignant des yeux.
— Tu as parfaitement compris. Laisse-moi tranquille, j'ai mieux à faire ce soir. Et j'ai pas envie de te voir. Si tu veux te vautrer dans la luxure, va voir quelqu'un d'autre.
— Ah mais ne fais pas ton précieux ! D'habitude tu ne fais pas tant de manière, hein ! Alors… Enlève-moi cette serviette qui cache la partie la plus intéressante de ta personne… minauda France.
— Mais tu m'énerves bloody frog ! Casse-toi-de-là ! Tu m'entends !
Cette harpie britannique était décidément indomptable. Francis se contenta de le regarder dans le blanc des yeux en se demandant comment le faire plier à sa volonté.
— Tu vas faire quoi alors ? questionna-t-il prudemment.
— J'ai des sortilèges à revoir figure-toi. J'ai dégoté un vieux grimoire de magie et…
Arthur s'arrêta net pris dans l'élan de sa passion démesurée pour la magie. Il réalisa que sa colère s'atténuait en parlant de son sujet de prédilection, mais se rappela qu'il en voulait à son bloody lover. Donc… Il fit de nouveau sa tête de cochon.
— Mais je n'ai pas à te raconter ce que je fais de mon temps libre ! Dégage ! Tu es sourd ma parole ?
Pour ne pas envenimer la situation, et voyant qu'il ne tirerait pas avantage du corps bien fait d'Angleterre, la nation tricolore s'en alla le drapeau entre les jambes. Pendant ce temps, derrière la cloison on entendait le blond revêche vociférer à tout va.
En marchant dans le couloir désert, mains dans les poches et tête baissée, Francis se cogna contre un mur. Un mur mou en l'occurrence… En relevant son joli minois, il reconnut la masse qu'il venait de percuter. Ce n'était autre que son meilleur ami qui, apparemment faisait le pied de grue devant sa chambre.
— Eh Tonio ! Ca n'a pas l'air d'aller… Qu'est-ce que tu as ?
— Si ça va, mentit le brun en soufflant à vous fendre l'âme.
— Mouais… Je vois, reprit Francis en se caressant le menton en signe de réflexion. C'est ton petit Lovino qui a encore fait des siennes ?
— Pour tout de dire… Oui, c'est exact. Je ne sais plus comment le prendre à force… Par moment il devient ingérable.
— Et bien moi je te dirais par la manière douce, mais c'est à toi de voir. Quoique… Avec son caractère bien trempé, peut être qu'il préférerait un peu de brutalité. Parfois c'est bien…
— Francis ! s'offusqua Antonio. Je ne suis pas comme ça, enfin ! Je lui laisse du temps. Et puis ne ramène pas tout à « ça » sans arrêt, je n'ai pas le cœur à plaisanter. Il m'a piqué une crise monumentale, là.
— Biaciami il culo ! J'ai tout entendu ! hurla le principal intéressé par delà la porte.
Francis apposa son index sur sa bouche pour signifier à son ami de se taire. Ensemble, ils s'éclipsèrent pour aller plus loin, devant une autre porte close.
— Ce n'est pas judicieux de parler de lui devant votre chambre… Bon, alors tu as été mis à la porte, c'est bien ça ?
— Oui, je préfère m'en aller le temps qu'il se calme, dit Antonio en s'ébouriffant les cheveux et en souriant.
— Sage décision.
— Et toi alors ? Tu ne devais pas aller retrouver Arthur, ce punk au rabais ?
— Mhen ! Ne m'en parle pas. Je ne peux rien lui dire ce soir, il est aussi borné que ta petite tomate cerise. J'ai dû abandonner la ligne ennemie, sinon on pourrait bien repartir pour une Guerre de cent ans. Je suis comme toi, seul comme un pauvre hère.
— Francis… Tu as le don de tout dramatiser, s'amusa l'espagnol en pausant sa main sur l'épaule voisine. Que dirais-tu de m'accompagner en ville ? On ne va pas rester ici indéfiniment.
Ce dernier allait répliquer, quand la porte dont ils tenaient le siège s'ouvrit brusquement. Ce fut une touffe blanche qu'ils aperçurent.
— C'est pas bientôt fini ce bordel !? Y en a qui voudrait méditer en paix !
Les deux nations s'entreregardèrent et pouffèrent de rire ensemble. Francis se tenait carrément le ventre, tandis qu'Antonio s'accrochait à son épaule en ricanant de plus belle.
— Arrêtez de vous foutre de moi ! brailla Gilbert vexé.
— Tu vas nous faire croire que toi, tu médites ? Mais depuis quand ? se moqua le blondinet.
— Mais depuis toujours et bien avant que tu sois né, petit escargot ! Mon impressionnante intelligence n'a pas de limite.
— Ton impressionnante intelligence, dis-tu, hein… Intéressant tout ça… Au fait, tu fais quoi tout seul ? Tu ne devais pas sortir avec Ludwig ?
— Ah oui tiens c'est vrai… surenchérit Espagne en s'accoudant contre son ami.
— Non, je n'ai jamais dit ça.
— Oh que si, rajouta Francis.
— Oh que non ! s'énerva Gilbert.
— Du calme les gars ! temporisa Antonio, pacifiste dans l'âme. On s'en fiche de qui a dit quoi. Gilbo, vu que tu n'as pas l'air de faire grand-chose, passe la soirée avec nous !
Ce dernier se redressa fièrement, prit une pause pensive en se maintenant le menton et déclara au bout de plusieurs secondes de suspense intense.
— Ouais, pourquoi pas… Après tout je n'ai rien d'autre à faire d'urgent et puis, vous aurez le privilège d'avoir ma divine personne pendant toute la soirée. Allons-y !
Antonio retint le pull du troisième trublion qui s'apprêtait à s'en aller.
— Mais où ? On a encore rien décidé.
— Suivez-moi, c'est tout ! clôtura le prussien.
Les trois compères arpentèrent les rues de Genève en quête de sensation – et surtout d'alcool. Ils se firent remarquer tant ils faisaient les pitres dehors. Si Ludwig voyait ça, il en serait désolé le pauvre. Fort heureusement, il roucoulait auprès de son Feli adoré, se moquant totalement de son frère.
Comme personne n'avait un rond en poche, les nations fauchées ne purent s'offrir de bon repas au restaurant. Ils s'achetèrent des bières et des cochonneries à manger qu'ils remontèrent jusqu'à leur hôtel.
Ce n'est pas parce qu'ils logeaient dans un trois étoiles qu'ils allaient abuser non plus, d'autant plus lorsqu'on a pour défaut la radinerie – comme un certain blondin angélique et un décoloré surexcité. Quant au brun, il était tout simplement à sec.
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Avec beaucoup de difficulté, les trois mauvais amis atterrirent dieu sait comment jusqu'au hall du bâtiment, sous la surveillance des vigiles. Le raffut émis dérangeait les clients. Après un périple dans l'ascenseur où Prusse chanta à tue-tête une chanson de Rammstein sous les bousculades de ses comparses, ils arrivèrent à bon port.
Ce dernier s'affala comme une masse sur le canapé en continuant à s'envoyer des fleurs sur sa sublimissime personne, tandis que les deux autres déballaient les packs de bière. Antonio servit les collations sur la table basse et s'assit entre ses acolytes.
— Il n'y a pas un match de foot ? interrogea-t-il.
— Tu me fais rire, mon vieux ! ricana de son rire particulier Gilbert en tapant la cuisse du brun. Tout le monde sait que le meilleur club n'est autre que le Bayern de Munich, alors pas la peine de perdre ton temps à supporter ton équipe ridicule de mangeur de Churros.
— Non, la meilleure c'est le Real Madrid ! Et qu'est-ce que tu as contre mes Churros, je te prie ? Ils sont délicieux !
— Hum hum… fit le germanique en opinant de la tête d'un mouvement de négation.
— Je vais te coller une patate dans la bouche, tu m'en diras des nouvelles !
— Oh, mais calmez-vous, intervint Francis en tendant deux canettes. On s'en fiche de savoir qui est le meilleur ou non. Le plus important, c'est de savoir que mon peuple et moi, nous représentons les meilleurs amants de la terre. Voilà, ça c'est primordial je dirais.
— Tu plaisantes j'espère ? Tout le monde sait que mon peuple est le plus passionnel d'entre tous ! contredit le brun ténébreux, l'œil mauvais.
Francis railla en le pointant du doigt.
— On dirait que je t'ai piqué au vif, mon petit Tonio… Ne fait pas cette tête-là, personne ne peut rivaliser avec le charme à la française.
Gilbert se leva d'un bond.
— Pourquoi on parle de ça, d'abord ? Francis… Faut toujours que tu remettes ce sujet sur le tapis. De toute façon, il n'y a pas matière à discuter ! Le plus formidable et génialissime des amants c'est moi ! L'awesome Gilbert !
— Mouais, l'amour à l'allemand, bof… C'est pas terrible, vous êtes de vrais bourrins.
— Tu vas voir, mangeur de grenouilles si je suis un bourrin ! menaça le décoloré.
Antonio tapota la cuisse de son ami survolté pour le faire se rasseoir. Ensemble, ils mangèrent et commencèrent une partie de jeu vidéo – au passage Gilbert le grandiose, effaça les sauvegardes de son cher frère.
(suite...)
Lexique :
Bro : frangin
Madre de Dios : mère de Dieu
Biaciami il culo : va te faire foutre
