Titre :
Auteur : Bah moi… je crois ! ^^
Couple : Si tout va bien un Watanuki X Doumeki ^^
Note : Je me suis améliorée, je vous le jure ! Mon aurthograffe est beaucoup mieux qu'auparavant, je vous l'assure ! Même si quelques fautes persistent à vouloir rester sur le papier, la plupart a déjà fuit devant mon stylo ! xp
Bonne lecture : Pov Watanuki :
Chapitre 1 : un tambour dans mon cœur.
J'observe mes adversaires, d'un air rageur. Je ne perdrais pas ! Je ne peux pas perdre… Puisque je n'y connais rien à ce jeu, Yuko se ferait un plaisir de m'administrer les pires tâches, si je perds. J'imagine déjà le pire… Donc j'essaye de comprendre les terribles secrets du mah-jong. Mais c'est assez , beaucoup trop, incommensurablement, compliqué pour moi. Doumeki mène de quelques points par rapport à Yuko et Mokona qui sont à égalités, et moi… je suis dernier. Encore, et toujours.
Je ne vois même pas pourquoi j'ai accepté de jouer. En fait, je ne me souviens même pas avoir accepté ! Yuko m'y a forcé !
Mokona pioche à son tour, et d'un sourire vainqueur mène à son tour le jeu.
Pas de changements pour moi.
Yuko pioche, et avec cette air de « Vous ne devinerez jamais ce que je mijote mais quand vous le saurez, vous serez mal en point » dépose tranquillement son pion vers son set.
Pas de changements pour moi.
Doumeki pioche sans même nous regarder. Et sans un seul sourire vainqueur, ou braillerie, il nous montre son set, et il se retrouve vainqueur à nouveau.
Pas de changements pour moi. A si ! Je suis encore plus mal en point qu'auparavant…
Je pioche une pièce. Bon, elle est rouge avec des petits carrés. Qu'est-ce que j'en fais ? Je la dépose à côté d'une pièce verte avec des petits carrés, légèrement perdu.
Finalement Yuko sort son set, et effectivement, on est mal en point. Enfin, moi, je suis mal en point. Très même.
Le jeu se termine, Yuko est vainqueur. Doumeki n'est pas loin derrière, et Mokona non plus. Moi, ben moi, je suis à l'opposé. Ce n'est même pas comparable. Je vais recevoir les pires gages… Pauvre de moi !
Yuko boit une bouteille de saké avant de me regarder gentiment. Puis elle se tourna vers Doumeki.
-Tu sais, j'ai un service à te demander, Doumeki. Je dois partir pour quelques temps dans un autre monde, et je me demandais si tu pouvais surveiller Watanuki ! Juste pour être sûr…
-Eh, je ne suis pas un gamin ! Je crie. Je sais parfaitement prendre soin de moi-même…
-Bien sûr.
Doumeki avait dit ça, comme si c'était naturel. Mais je ne suis pas un objet ! Je sais parfaitement me surveiller moi-même ! Je n'ai pas besoin d'un baby-sitter !
Yuko sourit devant ma réaction et poursuivit :
-Non, en fait, je me sentirais beaucoup mieux, si Watanuki pouvait rester ici au temple.
-Quoi ??! Il en est hors de question ! Je ne vais pas rester avec ce…
-Bien sûr.
Encore une fois, personne ne m'écoute. L'affaire était bouclée, je serais obligé de rester ici jusqu'à ce que cette sorcière se décide à revenir ! Il n'en est pas question ! J'ai des droits comme tout le monde, et je ne vais certainement pas me laisser contrôlé par ces deux-là !
-Je refuse, dis-je, je n'ai pas besoin qu'on me surveille !
-Ah mais mon cher Watanuki, tu semble oublié que tu dois remplir des dettes ! Les gages du Mah-jong sont toujours respectés, sinon quelque chose de grave va se passer ! Comme par exemple quelque chose de gros, visqueux, gluant pourrait…
-C'est bon, c'est bon, j'ai compris !
Je me retourne visiblement pas content. Yuko a encore réussie à me contrôlé. Les règles du Mah-jong sont sacrées, pfff. J'en ai vu d'autres. Et puis de toute façon, quand elle sera partie je ne serais pas obligé de rester au temple ! Personne ne sera là pour me surveiller.
-Je veillerais personnellement qu'il ne lui arrive rien, dit l'exorciste.
A part Doumeki. Je l'avais oublié celui-là ! Il ne me laissera pas partir. Non, il me collera comme la peste ! Je suis maudit…
-Et tu pars quand ? Je demande furieux.
-Demain.
C'est encore mieux. Dés demain, je vais mourir… Je ne vais pas me laisser faire sans rien dire tout de même ! Reprends-toi, Watanuki ! Riposte, riposte !
-Et tu reviens quand ?
-Je ne sais pas.
Bon, je suis vraiment maudit. Je tire la tête mais ça ne me suffira pas à contredire la sorcière. Comment vais-je faire pour échapper à ce malentendu stupide ?
-Je ne veux pas rester au temple ! Je suis parfaitement capable de …
-Très bien, dit Yuko. Alors c'est un ordre. A partir de demain tu vas faire le ménage dans le temple jusqu'à ce que je revienne. Et pour te faciliter la tâche tu dormiras chez lui.
-Un ordre ? Mais je n'ai pas à recevoir d'ordre !
-C'est dans ton contrat.
Yuko se servit une autre bouteille de saké.
Elle m'a coincée. Je n'ai pas le choix que de lui obéir. Je déteste quand elle gagne. Ce n'est pas juste ! Pourquoi dois-je avoir un baby-sitter ? A mon âge ?! Je ne suis plus un gamin qui a besoin d'une surveillance complète !! D'ailleurs, j'ai très bien vécu ma vie jusqu'ici sans cette surveillance complète !!
-Je… Non !! Pourquoi ?
Je sais. Ma phrase est très bien formulée… Sujet (Je), Verbe (Non !!) et adjectif éventuel (Pourquoi ?) Tout le monde a directement compris ce que je voulais dire… (euh…)
Je montre à Yuko mon regard le plus suppliant du monde. La sorcière se contente de sourire. Mauvais signe. Trèèèès mauvais signe.
-Quoi ? Tu veux à tout prix nous faire à manger et me rapporter du saké ? Que c'est gentil de ta part !
Mon sourcil commence à avoir un tic nerveux. Elle n'est pas croyable la vieille ! Comme si j'avais envie de cuisiner et de chercher du saké pour qu'elle soit soule ! Et après je devrais encore la ramener au magasin. Sur mon dos ! Non, elle savait très bien de quoi je voulais parler ! Elle essaye juste de m'embobiner !
-Fais des onigiris, dit Doumeki directement.
-Onigiris !!Cria Mokona, avec des aubergines !!!
-Quoi ?! Mais je ne vais pas… je commence
Doumeki se tourne vers moi, pour plonger ses prunelles brunes dans les miennes. Son regard se fait insistant et plutôt sérieux. Mon cœur s'emballe et joue du tambour dans ma poitrine. Ou alors il fait du trampoline avec mes poumons, je ne sais pas. Mais une envie folle de sortir de mon torse lui a pris, ça c'est sûr. Mes yeux s'ouvrent de surprise mais il ne semble pas le remarquer.
-N'oublie pas les crevettes cette fois !
Je m'étouffe. Quoi ?! Je me lève en sursaut et le fusille du regard.
-Espèce de goinfre !!
Et je disparais dans la cuisine sous, me semble-t-il, le sourire de Yuko. Dés que la porte se referme, je m'adosse contre, une main sur mon poitrail.
Ce n'est pas la première fois que mon cœur est aussi suicidaire. A chaque fois que Doumeki me regarde directement comme ça, ou que je suis seul avec lui… Pourquoi ?
Je secoue la tête violemment. Doumeki ! Mais quel sale goinfre ! Il veut des crevettes ? Eh bien, il va en avoir !!!
Je commence à cuisiner, oubliant lentement l'affolement de mon cœur. Je fais comme promis des onigiris, des aubergines et beaucoup d'autres choses. Je prends tout mon temps et le fais parfaitement. Jusqu'à ce que j'arrive à la part de Doumeki où je laisse un petit cadeau signe de mon amitié avec ce sale goinfre de première. Et il ne va pas s'en remettre ! (Je vous rassure ce n'est pas du poison ! xD) Je suis tellement plonger dans mon travail que j'en fais même un gâteau au chocolat comme dessert !
Je prépare soigneusement le repas avant de faire la table où les 3 goinfres se précipitent (Doumeki, Mokona et Yuko).
Quand je m'installe à mon tour, Doumeki dit avec son ton neutre habituel :
-Où sont les crevettes… ?
-Y en a plus.
Ce qui est vrai, puisque j'ai déjà tout utilisé ! Mouhahahahahaha… Tu vas bientôt les avoir tes crevettes !
-Itadakimasu !
Et le repas commence. Mokona saute sur sa part (littéralement) et dévore rapidement les onigiris. Yuko, elle, mange tout en regardant Doumeki, un sourire dans les yeux. Je suis sûr qu'elle a déjà tout deviné, elle ! Tant mieux…
Doumeki commence par ses onigiris évidement. Et qu'elle n'est pas sa surprise quand il découvre des crevettes à l'intérieur ! En plus, chacune d'entres elles, lui tire la langue ! Le brun lève ses yeux pour me regarder mais je me concentre sur mon assiette d'un air vexé. Il ne dit rien et finit ses aubergines (elles aussi remplies de crevettes), ses onigiris et toutes les autres bonnes choses que j'ai préparées. Je range les assiettes et cours chercher le dessert. Le grand gâteau les émerveille tous et je me dépêche de leurs servir les parts que je leur avais préparés. Quand vînt le tour de Doumeki, je m'efforçais de ne pas le regarder dans les yeux le peur de lui dévoilé mon ultime vengeance.
Mokona engloutit sa part et en réclame tout de suite une deuxième. Yuko elle déguste son gâteau tout en regardant Doumeki, un sourire bien visible dans les yeux. Mais Doumeki ne semble ne pas l'avoir remarqué puisqu'il porte le morceau chocolaté à sa bouche. Je ne dégusterais jamais assez ce moment. Le moment où ses yeux comprirent que je lui avais joué un mauvais tour ! Et oui. Il les a demandé lui-même, alors je n'ai pas pu refuser. Je lui ai mis des crevettes dans sa part. Ce sera bien fait pour ce goinfre !! Qu'il me dise encore une fois qu'il manque des crevettes…
Doumeki avale difficilement son morceau avant de se tourner vers moi à nouveau.
-Hé ! Dit-il
Je me lève sous le rire léger de Yuko et je toise Doumeki malgré ses allures neutres.
-Premièrement, j'ai un nom, deuxièmement, tu les as demandés toi-même, troisièmement, je vais faire du thé…
-Du saké ! Riposta Yuko
-Non, du thé !
J'ouvre la porte de la cuisine et entends la sorcière protestée « Ce n'est pas juste ! Doumeki, il a toujours ce qu'il veut lui ! Je veux du sakééééééééé…. »
Doumeki a toujours ce qu'il veut, lui ? Juste parce que j'ai mis des crevettes dans son gâteau ?
Doumeki a toujours ce qu'il veut, lui… Mais qu'est-ce qu'il veut d'autre Doumeki ?
Je m'enfonce dans la cuisine d'un air pensif. Je ressortis rapidement avec les tasses de thé et une petite bouteille de saké, parce que je suis bon au fond de moi. Je suis gentil, attentionné, et tout le baratin ! Yuko saute de joie avant d'en réclamer une autre. Je refuse évidemment. Doumeki, lui, me regarde. Je sens son regard parcourir mon visage, mais je n'ose pas tourner mon visage vers le sien. D'ailleurs dés que les tasses sont déposées, je prends les assiettes vides de gâteau et le plat et me réfugie dans la cuisine. Incroyable, Doumeki a mangé tout son gâteau ! Ou alors il l'a gardé…
Je commence à nettoyer les assiettes et à les ranger dans leurs armoires respectives. Après quoi, je nettoie un peu la cuisine histoire de ne pas devoir sortir. Que puis-je faire ? Après tout… ce n'est pas ma cuisine ! Mais je n'ai pas envie de sortir, si c'est pour entendre les piaillements de Mokona et Yuko pour que je leur apporte encore du saké ! En plus, nous ne sommes même pas dans la boutique mais dans le temple de… Non ! Je sais ! Je vais nettoyer chaque assiette et chaque verre de cette cuisine. Ca va me prendre des heures ! Et puis, je pourrais…
-Hé !
Une main se pose sur mon épaule, me tirant brutalement de mes pensées. En voyant que cette main appartenait à Doumeki (propriété privée), j'ai sursauté de surprise, tombant deux mètres plus loin la tête contre le lavabo.
-Itaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!
Dans la précipitation mes lunettes étaient tombées et je me massais douloureusement la tête. Ca fait un mal de chien… C'est vraiment pas mon jour, c'est ça la malchance du mah-jong ? Ah mais non, puisque je n'ai pas encore trahi mes dettes. Mais quand même... J'essayais de retrouver mes lunettes lorsqu'une main se posa sur ma joue. Une grande main chaude qui sent très bon…
-Attends je vais t'aider.
Doumeki…
-Tiens.
Il me place les lunettes sur mon nez et je vois clairement son visage neutre au-dessus de moi.
Mon regard frôle les prunelles de Doumeki et déjà mon cœur recommence à s'affoler. Je ramène ma main pour rajuster les lunettes quand soudainement je vois un liquide rouge couler le long de mes doigts…
-Oh non, ce n'est pas vrai !
Je fais mine de me lever pour nettoyer ma plaie mais Doumeki qui n'a toujours pas retirer sa main de ma joue, me repousse sur le sol. Il cherche rapidement quelque chose dans les étagères au-dessus de ma tête avant d'en ressortir du désinfectant et des pansements.
-Attends, je vais te panser, dit-il de son air neutre.
Mais pourquoi est-ce que mon cœur tapote furieusement contre la porte de mes poumons ? Pourquoi est-ce que je m'efforce de respirer en harmonie avec le brun de peur de briser un quelconque silence ? Doumeki… Pourquoi le fait-il de toute façon ? Pourquoi est-il si gentil alors que moi je lui ai donné une part de gâteau au chocolat avec des crevettes ? Il va encore me rendre fou !
Les mains de Doumeki mettent un dernier pansement sur ma plaie. Faisant cela, il ébouriffe mes cheveux ; une sensation de malaise m'envahit aussitôt et je me lève en sursaut. Si bien que, la tête encore un peu engourdie, j'ai du m'appuyer contre le lavabo. Doumeki me propose directement son soutien, mais je secoue négativement la tête. Manquerait plus qu'il ait pitié de moi, tiens !
J'avance prudemment vers la porte, lorsque Doumeki me hèle à nouveau :
-Hé !
Piquer au vif, je me retourne près à lui crier dessus pour avoir encore une fois oublié l'existence de mon précieux nom. Mais, le regard désolé de Doumeki me ramena à la raison. C'est la première fois, que je vois dans les yeux de l'exorciste autant d'expression. J'en reste choqué.
-Je ne voulais pas te vexer avec l'histoire des crevettes, murmura le brun.
Son regard était aussi sincère que c'est mots. Mais pourtant… pourquoi est-ce que mon cœur s'affole autant ? Mon regard reste plongé dans celui de Doumeki pendant plusieurs secondes avant que je ne m'en rende compte. Soudain, un sourire sincère parcourt mes lèvres, une main se place derrière ma nuque, et c'est un peu gêné que je dis :
- Non, non, ce n'est pas grave. J'ai déjà oublié !!
J'ouvre la porte de la cuisine pour sortir, mais je m'arrête, dos à Doumeki.
-Au fait, pour le pansement … merci.
