Les souvenirs oubliés
Chapitre 1 : Un Lapin aux urgences
Dire qu'il y a trois mois encore, moi, Takahashi Misaki, vivait une vie tout a fait banale. Ce matin encore j'ai eu du mal à me détacher de cette sangsue d'Usagi. J'ai pas eu le temps de finir ma dissertation et je n'ai presque pas fermer l'œil de la nuit… Baka Usagi ! On ne joue pas comme ça avec le corps des autres…
Misaki arrive finalement à son Université. Il s'installe enfin :
- Ohayo Sumi senpai.
- Ohayo Misaki. Tu es tout pâle, ça va ?
- Oui, c'est rien…je suis juste fatigué.
- Usagi n'est-ce pas ?
Misaki ne put empêcher ses joues de rosir légèrement. Sumi parut satisfait de l'effet de sa phrase sur son ami. Il se pencha vers lui et lui murmura à l'oreille :
- Si j'étais toi j'arrêterais de batifoler avec mon cher et tendre et je dormirais un petit peu plus. Si tu veux tu peux venir dormir chez moi… ça t'empêchera de dormir pendant les cours de Kamijou sensei.
Misaki faillit s'étouffer, ce qui amusa beaucoup son ami. Misaki était bien trop prévisible pour Sumi. Finalement leur professeur fit son entrée et le cours pu enfin commencer.
Le cours lui parut durée une éternité. Il devait lutter avec son envie de fermer les yeux quelques secondes pour ne pas prendre le risque de s'endormir pour de bon. Cette situation amusait beaucoup son camarade. Heureusement pour Misaki la fin des cours sonna… il pouvait enfin rentrer chez lui.
J'espère qu'Usagi me laissera tranquille cette après-midi. J'aimerais bien me reposer… En plus Aikawa san a encore appelée pour savoir où en était les prochains chapitres de son roman. Elle était au bord de la crise de nerfs et si Usagi continue de paresser de la sorte elle ne va pas le louper… et bien sur c'est sur moi que ça va retomber ensuite. Recharger ses batteries, quelle excuse bidon… pour un écrivain il pourrait trouver des excuses qui tiennent la route au moins.
Misaki prit tout son temps sur le chemin du retour. Depuis le début de la journée il avait un mauvais pressentiment. Il avait donc un peu peur de ce que Usagi pouvait bien lui réserver, connaissant l'écrivain il savait qu'il devait rester sur ses gardes. L'instinct de survie sûrement…
Il arriva finalement au pied de l'immeuble et jeta un coup d'œil au dernier étage.
- Bon, voyons ce qu'Usagi me réserve encore.
Il entra dans l'immense appartement, ôta ses chaussures.
- Tadaima !
Silence. Il arriva finalement dans le salon et se figea sur place, lâchant son sac. Il fut prit de vertiges et se rattrapa de justesse avant de courir au pied de l'escalier :
- Usagi ! Usagi ouvre les yeux, réponds moi ! Usagi, allez réveilles-toi !
Il secoua légèrement le corps inerte de l'écrivain quand il remarqua que ce dernier était blessé à la tête et qu'il saignait. Les larmes coulaient en un flot ininterrompu. Il se précipita sur le téléphone pour appeler les urgences.
Usagi, non pas toi… Mon dieu, faîtes qu'il n'ai rien de grave, je vous en supplie… J'ai besoin de lui, je l'aime… Je ne veux pas le perdre. Pas lui…
L'ambulance finit par arriver…
