Chapitre n°1 : Cadeaux et boules de gommes…

P.O.V. (narrateur) :

Ce jour-là, dans les allés fréquentés de la capitale, une légère brise matinale s'était levée, poussant doucement les flocons blancs qui tombaient. Les passants riaient, discutaient, faisaient leurs achats pour la période bien connu de noël. Les décorations était levés aux quatre coins du monde, juste pour fêter la naissance d'un enfant, qu'une grande partie ne vénérait pas. Mais, cette fête était avant tout, pour eux, et pour tout les autres, un moyen de se retrouver en famille, d'exprimer notre amour, et partager un moment inoubliable, qu'on espérait remettre l'année d'après.

Pour les adultes, il s'agissait d'une fêtes banale, juste une journée fériée où l'on revoyait ses proches et où l'on mangeait jusqu'à ne plus pouvoir. Une journée de folie où tout était permit, un moyen de se détendre avec ceux que l'on aime, avant de repartir travailler.

Pour les enfants, il s'agissait pourtant d'une des fêtes les plus importante de l'année, et la plupart rédigeait encore leurs lettres au gros bonhomme joufflu, qui là-bas, dans le grand Nord, dirigeait ça fabrique de cadeaux. Impatient, ils couraient de magasin en magasin, pointant du doigt les jouets qui les faisaient rêver. Et les parents, prient dans cette fureur commerciale, achetait les cadeaux, dés que leurs bambins avaient le dos tourner.

Et c'est dans cette fraicheur matinale, entouré des musiques de noël qu'on passait en boucle depuis octobre, que ce baladait, gaiement, deux jeunes lycéens, venus faire leurs emplettes.

« Oh ! » S'exclama la jeune femme aux cheveux bruns. « Regarde ça ! Exactement ce qu'il me faut pour Papa ! » Clama-t-elle, en entrainant le jeune homme à sa suite dans l'échoppe.

Un carillon tinta quand elle entra, alertant la propriétaire de la boutique de la venue de nouveaux clients.

« Ran, par pitié, ne peux-tu donc pas t'arrêter un instant de courir dans chaque magasin ? »

La dit Ran se retourna vers le jeune homme, un sourire tristounet sur le visage. D'un coup, le jeune homme se sentit mal. Et à contrecœur, s'avança dans la boutique pleine de bibelot. Il suivit son amie qui s'extasiait devant chaque objet. Vraiment, il détestait noël. Plus qu'un simple mois, et il pourrait enfin souffler, le père-noël serait passé chez tous les enfants du monde, déposer un cadeau au pied des sapins.

Il ricana intérieurement. Cette manière de dire, chez tous les enfants du monde le faisait sourire. Disons plutôt que ce personnage, qui devait son physique et ses vêtements à la marque de soda si connu, n'avait sans doutes pas le temps de passer chez chaque gamin. Alors que les parents rivalisaient d'idées pour le faire accepté, entre les machines à voyager dans le temps, la horde de petits lutins verts qui aidaient le gros bonhomme rouge, il préférait sa manière de voir les choses.

« Le père-noël, comment il fait pour faire toutes ses commandes en une nuit ? Facile ! Il ne passe que chez les riches ! »

Il ne se souvenait plus de où il tenait ce ressentiment envers la fête si attendu par les gosses du monde, mais il n'y pouvait rien, il détestait tous en elle.

« Eh ! Shinichi ! »

Il releva les yeux. Son amie se tenait devant lui, un nombre incalculable de DVD dans les bras. Il en attrapa un, et regarda dessus. Aucun doute, ils étaient pour ce détective incapable et moustachu. « Les Earths Ladys ! » était écrit en gros dessus, Yoko Okino posant avec ses trois camarades.

Il soupira et reposa le DVD sur la pile que tenait à bout de bras Ran. Kogoro allait être ravit, lui qui pestait de ne pas les trouvés auparavant, il allait avoir toute la série en une seule fois.

« Tu peux tout payer au moins Ran ? » S'enquit le détective lycéen.

« Ça ira ! Ils coutent 600 yens (environ 5 euros) chacun, et j'en ai quinze. »

« Tout ça fait comme même 9600 yens (environ 85 euros) Ran ! »

« C'est noël Shinichi, on peut dépasser un peu le budget ! »

Voila. Voila bien une phrase qu'il détestait entendre à l'approche de noël. Il y en avait qui eux, ne pouvait même pas ce permettre de le fêter, et voilà qu'on lui disait que ce n'étais pas un mal de dépenser 9600 yens dans des DVD idiots ? Le monde ne tournait vraiment pas rond.

Ils passèrent à la caisse, et payèrent. Le porte-monnaie de Ran le ressentit sans doute, car il finit presque vide. Qu'elle idée de payer des DVD pour une série que l'ancien policier avait sans doute enregistré sur des cassettes ?

Quand ils sortirent enfin du magasin, Ran proposa –Ô miracle ! – de se reposer un peu dans un petit snack. Shinichi laissa échapper un soupir de satisfaction quand il put s'assoir sur la banquette en bois, sertit d'un coussin au ton de rouge délavé.

« Tu t'ennuis t'en que ça avec moi ? »

Le détective releva d'un coup les yeux. Devant lui, son amie d'enfance faisait une de ses moues adorables dont elle avait le secret. Difficile, pensait-il, de savoir qu'elle était championne départementale de karaté en la voyant ainsi. D'un autre côté, c'était une de ses facettes qu'il préférait, celle de la petite fille boudant.

« Je ne m'ennui pas avec toi, c'est juste que faire les boutiques comme ça, je ne sais pas comment vous faites pour tenir ainsi. » Lui souffla-t-il, tentant de la réconforter.

« Vraiment ? » Ses yeux se posèrent sur le brun, et un sourire bienheureux apparut sur les lèvres de la jeune femme.

« Vraiment ! » Clama-t-il, heureux qu'elle ai retrouvé le sourire.

Ils se fixèrent un instant, puis furent prit d'un grand fou rire.

En sortant du snack, ils riaient encore. Le détective lycéen regarda un instant son amie, il aimait la regarder. Ses cheveux chocolat volaient autour d'elle, comme de longs filaments de cette douceur sucrée qu'elle aimait tant. Ses yeux bleu azur lui faisait penser à deux océans miniatures. Il dévorait des yeux sa peau de pêches et son sourire blanc nacré. Son corps si fin qui cachait une véritable force de la nature…

Il aimait tout ! Tout d'elle ne faisait que la sublimer. Même son odeur de miel et de vanille si caractéristique qu'il sentait quand il plongeait son visage dans ses cheveux. Tout. Il ne voyait rien qu'il aurait put détester. Ah ! Si. Il y avait bien une chose qu'il n'aimait pas, c'était cette rancune qu'elle éprouvait pour lui.

Comme un imbécile heureux, il lui avait tout raconté. Les Hommes En Noirs, l'APTX4869, Ai Haibara, et surtout, Conan Edogawa. Il lui avait tout expliqué, répétant mille fois pardon. Quand elle avait su, su que son petit frère, n'était autre que son ami d'enfance, qu'elle s'était rendus compte qu'elle lui avait déclaré sa flamme, le premier jour de leur « rencontre », qu'ils avaient partagé beaucoup de chose que deux amis n'avait pas à partager, elle l'avait insulté.

Il ne savait pas où elle était allé chercher tout ses noms d'oiseaux, mais sur le moment, sa principale source d'attention avait été les objets qu'elle lui avait lancé dessus, et non son discours haut en couleur.

Mais voila. Il ne pouvait pas blâmer Ran, son ressentiment étant tout à fait justifier. Alors il avait abandonné, il avait abandonné l'idée qu'un jour ils puissent enfin être ensemble, l'idée de pouvoir la serrer dans ses bras, en n'étant non pas son ami, mais son amant. Il avait abandonné ses rêves où il pouvait enfin s'emparer de ses lèvres. Il avait tous abandonné, préférant préserver leur amitié.

Pourtant, une part de lui n'arrivait pas à l'oubliez, et il se surprenait encore à ses pensés déplacées vis-à-vis de son amie.

« Hum… »

Le Sherlock en herbe se retourna d'un coup, un gémissement l'ayant alerté. Il s'approcha, oubliant un instant Ran qui lui braillait de revenir, et entra dans la ruelle sombre. Comparé à l'avenue qu'il venait de quitter, la ruelle n'avait aucune trace de cette neige noircit par les centaines de pas des passants, elle n'était pas éclairé par ces décorations farfelu et inutile de noël. Rien.

Des bennes à ordures et des sacs poubelles rendait l'odeur dans la ruelle plus qu'épouvantable. Mais sa curiosité était piquée au vif par ce gémissement à peine audible. Pas à pas, il cherchait la source du bruit. Soudain, il s'étala au sol, son pied ayant buté contre quelque chose.

Il se releva en pestant sur cet objet inconnu, mais, Ô, que fut sa surprise en se retrouvant nez-à-nez avec un jeune garçon qui semblait bien amoché. Sa jambe était tendue dans l'allée, et le détective compris qu'il venait de buter dessus.

« Hum… »

Une fois de plus, le gémissement se fit entendre, provenant des lèvres du jeune homme au sol. Un filet de sang coulait le long de sa tempe, et sa lèvre inférieure était éclatée. Son pantalon, qui semblait être blanc au départ avait viré au rose pâle par endroit, ou au noir à d'autre. Sa chemise bleu était déchirer de part en part, laissant apercevoir les bleus qui recouvrait son torse.

Intrigué, Shinichi s'approcha, et posa ses doigts sur le coup du jeune garçon. Son cœur battait, faiblement, mais surement. D'un bond, le détective se retrouva devant Ran, qui l'attendait devant l'entrée de la ruelle.

« Ran, appelle une ambulance ! Je viens de trouvé un lycéen complètement amoché ! Dit leur que son cœur bat faiblement et mais qu'il faut faire vite, il pisse le sang ! »

D'un signe de tête, la jeune femme accepta, et sortit son téléphone, composant le 15. Alors qu'il entendait la conversation entre son amie et son interlocuteur qui venait de décroché, il courut vers le mourant.

D'un geste précis, il déchira ce qu'il lui restait de chemise, et observa son torse. Le pantalon était poisseux de sang, mais n'étais pas troué, donc, il était soi blessé plus haut, soi ce n'étais pas son sang. Mais aucun corps n'était présent, et le détective doutait que l'on puisse bouger avec de pareille hématomes sur soit.

Après une brève inspection, il remarqua un impact de balle. La blessure se trouvant dans le bas ventre, il soupira de soulagement. Pas de cœur ou de poumon atteint, c'était déjà ça. Mais il restait énormément d'organes vitaux dans cette partit là. Retirant sa chemise blanche qu'il portait, il s'en servit pour l'appliquer sur la blessure, tentant de stopper le saignement.

En même temps, il analysa la situation. Le blessé était inconscient, ce qui était un gros problème pour connaitre son groupe sanguin, ou juste son identité. Il retira une de ses mains de la chemise blanche qui avait viré au bordeaux, et redoubla sa pression avec sa main restante. Doucement, il tapota la joue de l'inconscient, mais tout ce qu'il obtient fut un gémissement.

« Réveilles-toi ! Allez ! Tiens bon ! »

Abandonnant l'idée de réveiller « le beau au bois dormant » ensanglanté, il replaça sa main sur la plaie. La chemise était imbibé de sang, sang qui passait rapidement du rose pastel, au rouge clair, puis au cramoisi, en passant par le bordeaux, et finissant par devenir noir de jais. Kudo serra les dents, il appuyait fermement sur la blessure depuis déjà quelques minutes, et ses bras tendus commençaient à s'engourdir.

Voilà ce qui arrivait quand on venait de marcher durant des heures pour des cadeaux de noël inutiles. Il détestait vraiment noël.

Soudain, il entendit un son, Le son qu'il désirait tant. La sirène de l'ambulance se fit plus forte, puis il la vit enfin, s'arrêtant devant la ruelle sombre. Des hommes en blanc descendirent du véhicule, et coururent vers les jeunes hommes, l'un respirant à peine, l'autre appuyant de toutes ses forces sur le bas ventre de l'autre.

« Comment il va !? » S'exclama l'un des ambulanciers en se plaçant à côtés du détective.

« Il pisse le sang depuis tout à l'heure. Il est inconscient depuis que je l'ai trouvé. Impact de balle… » Il montra du menton son poing de pression. « … et de multiples hématomes. Peu être des côtes cassé, mais je n'ai pas vérifié. »

« D'accord, on prend le relais, t'es près ? »

Le jeune homme acquiesça et doucement, retira ses mains de la chemise poisseuse de sang. Il s'écarta dés qu'il les eut retirés, et regarda devant lui, les ambulanciers s'affairer autour du corps inconscient du lycéen.

Étrangement, une boule se forma dans le creux de son ventre. Et s'il ne survivait pas ?

P.O.V. (inconnu) :

Je me sens mal. En faite, c'est un sentiment étrange. Vous savez, quand vous avez un trou de mémoire ? Et bien là, c'est exactement la même chose, sauf que c'est bien pire. Demandez-moi qui est Rampo Edogawa ou Arsène Lupin, je pourrais vous décrire leurs histoires en détail. Mais demandez moi qui je suis, je n'aurais rien à vous dire, sauf une chose, un prénom qui me revient inlassablement. Je crois qu'il s'agit du miens. Je crois, car je ne m'en souviens plus, je ne me souviens de rien.

Je n'ose pas ouvrir les yeux, mon ventre me fait mal, et mes jambes ne me supportent plus. Je sens que du côté de mon ventre, j'ai un gros problème, comme si ma vie s'écoulait par là. Et puis j'ai vraiment mal, un mal de chien.

« Réveilles-toi ! Allez ! Tiens bon ! »

Tiens ? Qui c'est ? Je ne connais pas cette voix. Oui, d'accord, je ne me souviens de rien, mais comme même. Et puis, cette main qui tapote ma joue, est ce qu'elle est à lui ? Elle est chaude. J'essaye de lui répondre, mais une chose épaisse et visqueuse dans ma bouche m'en empêche. Un gémissement sort de ma gorge.

Moi qui voulais le rassurer, c'est gagné. Sa main quitte ma joue, et je sens qu'on fait une pression sur mon bas ventre. Je la sens à peine, comme si j'étais loin de mon corps. Pourtant, j'ai bien sentit sa main.

Un bruit étrange me parvient. Je crois qu'on appelle ça une sirène. En faite, je n'en suis pas sur, tout s'embrouille dans ma tête. Je n'arrive plus à me concentrer assez, je me sens partir. Peut-être devrais-je me laisser aller ?

« Comment il va !? »

Tiens ? Une nouvelle voix, cette fois, elle est grave, comme si on l'entendait du fond d'une grotte. J'entends des bruits étranges, on pose des choses par terre. Mais tout est si loin, si incertain.

« Il pisse le sang depuis tout à l'heure. Il est inconscient depuis que je l'ai trouvé. Impact de balle et de multiples hématomes. Peu être des côtes cassé, mais je n'ai pas vérifié. »

Encore sa voix. Je me ressaisis, arrête de me laisser glisser au fond de ce trou sombre de lassitude qui avait l'air si attrayant. Sa voix me porte, comme une bouée de sauvetage, la lumière d'un phare. Je m'y accroche, à l'affut d'une autre de ses paroles.

« D'accord, on prend le relais, t'es près ? »

À nouveau cette autre voie. La pression quasi inexistante s'amenuise, et disparait pour de bon. Je sens qu'on m'entoure. La présence de ces êtres m'étouffe. Je sens qu'ils veulent m'aider, mais je me sens mal. Je ne l'entends plus, lui, lui… Je voudrais qu'il se manifeste. M'aurait-il abandonné ? Cette personne que je ne connais pas, sur laquelle je peux juste mettre une voix et la chaleur d'une main ?

Je veux qu'il revienne, je veux le sentir prêt de moi… Je le veux…

« Vous êtes prêts ? »

Je sens qu'on m'agrippe, de grandes mains, bien moins fines que la sienne. Je n'y arrive plus, je n'en peux plus, et je tombe, je retombe à nouveau dans les bras de cette noirceur imminente et profonde. Je la sens, froide et éternelle. Mais je n'y arrivais plus, je ne tenais plus. Je sais que je vais encore avoir mal, mais je n'y peux rien. Mon phare s'est éteint, ma bouée de sauvetage a dérivé.

Je sens, comme dans un état second, le sol s'éloigner de moi, puis je tombe sur quelque chose de moins dur, mais tout aussi froid.

Puis elles arrivent, ou plutôt Ils, ces êtres lointains qui s'approche de moi. Leurs vêtements sont gris, je ne vois aucuns décors. Rien qui puisse me dire où je me trouve. Juste un fond noir et un disque blanc, mais si éloigné qu'il n'éclaire rien. Et eux, ils approchent.

Ils se ressemblent tous, le visage caché sous un chapeau gris, et leur corps dissimulé derrière un long imperméable gris. Le premier, comme à son habitude, lèvent vers moi un revolver. Mon cœur s'emballe. Je veux m'échapper, mais autours de moi, tous est noir, tout est ténèbres.

Alors je fais face, déterminé, insouciant peut-être ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Pourtant j'ai peur, je le sais. Je sens mon visage s'étirer, et mes lèvres formé un sourire. Un sourire de défis. Suis-je donc si stupide ?

Devant moi, il rit.

« Tu pense pouvoir encore nous échapper ? » Hurle-t-il.

« Bien sur… »

Je m'entends répondre, même si je sais déjà comment cela va finir. Avec un mort, moi ou lui. Pourtant je me révolte. L'être Humain en moi me crie dessus, indigné que je puisse penser à tuer quelqu'un. Alors j'attends. J'ai mal, ma tête me torture. Comme à chaque fois que j'arrive si loin.

Sa main tendu, le revolver dedans, il sourit, et méticuleusement, il murmure les mots qui me font souffrir :

« Adieu, Kaito… »

C'est trop, je n'en peux plus. Ma tête me maltraite. Je sens les ténèbres m'envelopper, je tombe, encore et toujours. Puis, j'arrive au bout. J'ai mal. Comme toujours.

« Réveilles-toi imbécile ! »

À nouveau. Encore sa voix. Je n'en peux plus. Pourquoi me lance-t-il un éclair au lieu de rester allumé. Parle-moi. Je sens déjà la présence de ses imbéciles en gris disparaitre. Mais elle revient. Dés que tu disparais. Elle revient. Alors, parle-moi, je veux t'entendre. Je veux que t'as voix soit cette lumière qui me montre la sortit de cette noirceur éternelle. Par pitié.

« Meures pas… »

Je t'entends, continu.

« Je ne suis pas venu te sauver pour que tu crèves maintenant, imbécile. »

Parle. Encore.

« S'il te plait… J'en ai ras le cul de voir des gens crever autours de moi… J'en ai marre de ma vie… Alors vis… Vis espèce de sal con… Si… si tu crève je te jure que tu vas le payer cher… Debout… Debout… »

C'est quoi ça ? De l'eau ? Pourquoi j'ai de l'eau qui coule sur ma main ? Et ce bruit ? C'est quoi ? On dirait… on dirait que quelqu'un pleure.

« Snif… S'te plait… Meurs pas… Meurs pas… T'as… t'as pas le droit… Snif… »

Je ne sais pas pourquoi, mais devant moi, il y avait cette lumière aveuglante, dans laquelle je me suis précipités.