Bonjour ou bonsoir ! Voici mon 1er Dramione, qui devait à la base être un O.S. et qui est finalement devenu une mini-fiction en 7 parties :-)
Quelques précisions :
1) C'est mon 1er Dramione, soyez indulgents ;-)
2) Je ne peux pas m'empêcher d'écrire "Draco" comme en V.O., j'espère que cela ne gênera pas votre lecture
3) Même si j'ai essayé de respecter un maximum le caractère de personnages, j'ai choisi de faire de Mr Rusard un vrai gentil [ en tant que fan de David Bradley, c'est un petit plaisir que je m'accorde dans cette fiction ;-) ]
Résumé : "Après la fin de leurs études, leurs chemins ont divergé. Draco travaille dans la finance, Hermione dans la pub, Harry est devenu médecin, Ron journaliste... et si le destin faisait en sorte qu'ils se croisent à nouveau ?"
Contexte : les relations entre les personnages sont les mêmes, ils ont fait leurs études ensemble, mais le monde magique n'existe pas
Genre : Humour/Romance
Pas de magie/tous humains
Pairings : Dramione (surprise pour les autres)
Rating : T
Statut : complète (les 7 chapitres sont écrits, je dois simplement les relire et les corriger avant de les poster)
Disclaimer : je ne possède rien, tout appartient à JKR
Bonne lecture !
1. Une rencontre inattendue
- Attendez !
D'un geste rapide, Hermione glissa un énorme livre entre les portes de l'ascenseur pour les bloquer, et parvint à s'y engouffrer de justesse.
- Merci de m'avoir attendue, murmura-t-elle, gênée, à l'homme en costume-cravate qui la dévisageait d'un air contrarié, une pile de dossiers sous le bras.
Il devait certainement être pressé, mais Hermione songea que ce n'était pas le fait qu'elle ait retardé l'ascenseur deux malheureuses secondes qui allait chambouler tout son emploi du temps, c'était inutile qu'il soit aussi grognon.
En pleine réflexion, elle ne remarqua pas tout de suite qu'il y avait une deuxième personne dans l'ascenseur, appuyée contre la paroi du fond. Un homme grand, aux cheveux blonds et aux yeux perçants, qui respirait l'élégance et la distinction. Non, cela ne pouvait pas être lui ... Hermione ne l'avait pas revu depuis presque dix ans, et après cette journée catastrophique, la dernière chose qu'elle voulait, c'était de discuter avec Draco Malfoy !
Une sonnerie indiqua que l'ascenseur était arrivé au 15ème étage, et l'inconnu les quitta en murmurant un faible « bonne journée », laissant les portes se refermer sur les deux vieilles connaissances.
- Granger ? murmura Draco lorsqu'ils furent seuls dans l'ascenseur, en la dévisageant avec surprise. Je ne t'avais pas reconnue, tu as... changé, termina-t-il en regardant sa coiffure.
En effet, dans ses souvenirs, la chevelure de la jeune femme était loin d'être aussi bien domptée.
- Malfoy ... ma journée vient de passer de pénible à déprimante en un instant, soupira-t-elle.
14ème étage, 13ème, 12ème,... compta mentalement la brune, pressée de sortir de ce fichu ascenseur. Elle n'avait aucune envie de discuter avec lui !
Le jeune homme fronça les sourcils.
- Puis-je connaître la raison de ton animosité envers moi ?
Hermione crut que ses yeux allaient sortir de leurs orbites. Il n'avait décidément pas changé non plus, et il ne manquait vraiment pas d'air !
- Est-ce que tu te fiches de moi ?!
- Non.
Son éternel sourire moqueur réapparut et fit perdre à Hermione ses dernières réserves de patience.
- Malfoy, dès le moment où l'on s'est rencontrés, tu as fait de ma vie un enfer ! Est-ce que tu l'aurais oublié ?!
- Mais je..., commença-t-il, mais la jeune femme le coupa
- A cause de toi, j'ai vécu la pire scolarité que l'on puisse imaginer ! Et tu oses me demander pourquoi je ne saute pas au plafond à l'idée de respirer le même air que toi pendant quelques minutes ?!
Le sourire du jeune homme disparut et fit place à un rictus mauvais.
- Est-ce que tu sais que n'importe quelle fille se damnerait pour partager mon oxygène ne fut-ce que quelques secondes ?
- Hé bien, je leur laisse ma place !
- Tsss ... quelle rancunière tu fais, Granger, ricana-t-il en se passant la main dans sa chevelure blonde. Tout ça pourquoi ? Parce que je t'ai tiré les cheveux il y a dix ans, c'est bien ça ?
Hors d'elle, Hermione planta son index sur le torse du jeune homme.
- Tu as fait bien plus que me tirer les cheveux, Malfoy, et tu le sais, l'accusa-t-elle en soutenant son regard furieux. Tu nous as rendu la vie impossible à Ron, Harry et moi ! Toi et ta bande de... de copains minables, vous passiez votre temps à nous jouer des sales tours. Vous planquiez nos devoirs, poursuivit Hermione, de plus en plus énervée, vous nous accusiez de toutes sortes de délits, et toi, tu t'en tirais toujours, grâce aux subsides que ton père versait à l'école, et tu...
- Ne me parle pas de mon père !
Le ton sec du jeune homme surprit Hermione, qui en resta muette. Elle ne savait pas pourquoi, mais il semblait que Lucius Malfoy soit devenu un sujet tabou pour son fils. Mal à l'aise, elle tourna la tête afin de vérifier pendant combien d'étages elle devrait encore supporter son ancien camarade de classe, lorsqu'elle réalisa qu'ils ne bougeaient plus.
- Heu, Malfoy ?
- Quoi, Grangy ? Tu as encore des amabilités en stock que tu aimerais me faire partager ?
- On ne bouge plus.
- Quoi ?
- L'ascenseur s'est immobilisé, expliqua-t-elle en désignant du menton l'écran qui affichait invariablement un grand « 5 ». Je suppose qu'on ne l'a pas remarqué, nous étions trop occupés à nous disputer ...
- Alors, ça, c'est la meilleure, grommela-t-il. Je dois être au New Trend dans une heure, et je me retrouve coincé ici avec toi !
- Rassure-toi, c'est pareil pour moi, répliqua-t-elle d'un ton froid.
Il la toisa.
- Toi aussi, tu sors au Trend, ce soir ?
- Quoi ?! Mais bien sur que non, idiot ! Mais j'ai d'autres choses à faire que perdre mon temps ici avec toi !
- Je me disais aussi..., répondit évasivement Draco en secouant la tête.
Hermione plissa les yeux.
- Est-ce que tu pourrais préciser ta pensée ?
- Et bien, disons qu'il y a cent fois plus de chances que Weasley réussisse à publier un article à la une du torchon qui l'emploie, que de te croiser dans un club chic comme le Trend.
- Ron est un journaliste de talent, répliqua-t-elle. Et les endroits où je sors ne te regardent pas !
- Parce qu'Hermione Granger sort, voyez-vous cela, railla-t-il.
Draco essayait de la provoquer, de la pousser à bout, car Hermione réagissait au quart de tour et cela l'amusait énormément. Il avait l'impression de ne l'avoir jamais quittée, et qu'elle était toujours l'élève première de la classe qu'il adorait mettre hors d'elle.
- Hé bien oui, comme quoi tout arrive, répliqua-t-elle sur le même ton, bien décidée à ne pas entretenir la dispute naissante entre Malfoy et elle.
Draco ne répondit pas, recherchant en silence une répartie agaçante. Mais sa simple présence à ses côtés suffisait à énerver Hermione, qui pressait frénétiquement le bouton d'urgence, sans succès.
- On a quand même passé de bons moments.
Un silence estomaqué accueillit la remarque du jeune homme.
- Tu ne trouves pas, Granger ? insista-t-il face à son silence buté.
- Lesquels ? demanda-t-elle prudemment.
- En troisième année, se remémora-t-il, j'avais oublié mon devoir chez moi, et tu t'es débrouillée pour me trouver un exemplaire vierge. J'ai pu recopier dessus les réponses de Goyle et de Crabbe juste avant le début du cours, et personne n'en a jamais rien su.
- Disons que j'étais bête et naïve, j'avais eu pitié de ta pauvre personne...
- Grâce à toi, j'ai tout de même obtenu un cinq sur vingt, ce qui était mieux qu'un zéro pour devoir non remis dans les délais.
Hermione ne put s'empêcher de sourire à l'évocation de ce souvenir.
- De toute façon, je savais que ta note ne serait pas terrible en recopiant sur tes deux meilleurs amis. Il faut avouer qu'ils étaient complètement nuls !
Il sourit à son tour, et Hermione fut étonnée de constater qu'il s'agissait d'un sourire sincère, et non moqueur comme c'était habituellement le cas.
- Tu l'as donc fait exprès pour me torturer ? demanda Draco d'une voix grave. Admets-le, Granger, tu savais que dans tous les cas, je n'aurais quand même pas la moyenne !
- Hum... peut-être.
- Je vais devoir venger cet affront.
- Ah oui ? Et comment ? s'esclaffa malgré elle Hermione.
Ce n'est que lorsqu'il fut à quelques centimètres d'elle qu'elle comprit le genre de danger qui la menaçait : Malfoy allait l'embrasser, là, dans cet ascenseur, elle devait réagir !
- Je... il ne faut pas, chuchota Hermione en tournant la tête. Je suis désolée, Malfoy.
Son visage se ferma instantanément.
- Désolée de quoi, Granger ? renifla-t-il, plus vexé qu'il ne voulait le laisser paraître. Où est passé ton humour ? Tu croyais réellement que j'avais envie de t'embrasser, toi, la Miss-Je-Sais-Tout ? Arrête de prendre tes désirs pour des réalités !
Son air cynique était de retour, tout comme cet ancien surnom qu'Hermione n'avait plus entendu depuis une dizaine d'années. Elle devait l'avoir froissé, mais elle n'avait aucune envie de se forcer à l'embrasser pour lui faire plaisir. Hermione se demandait comment se dépêtrer de cette situation gênante lorsqu'à son plus grand soulagement, l'ascenseur se remit en marche. Le signal sonore indiqua ensuite qu'ils étaient arrivés à destination, et les portes s'ouvrirent.
- Bonne soirée, Granger, dit froidement Draco avant de quitter l'ascenseur sans lui jeter un seul regard.
OoOoOoOo
C'était définitivement la pire journée de son existence ! Cela surpassait tous les mauvais moments qu'elle avait pu vivre. Y compris le jour où Ginny avait avoué soi-disant sans le faire exprès à Viktor qu'Hermione le trouvait mignon, avant de découvrir qu'il était fiancé à un superbe top-model français prénommé Fleur.
- Alors, comment s'est passé ton entretien ? l'interrogea impatiemment Ginny lorsque Hermione entra dans l'appartement qu'elles partageaient avec Luna.
- C'est la pire journée de toute ma vie, soupira son amie en déroulant son écharpe violette pour la poser sur la table basse du salon. Le cas Viktor est définitivement détrôné !
- A ce point là ?!
- Tu n'imagines même pas ! s'exclama Hermione, en se laissant tomber sur le canapé juste à côté de Ginny, après avoir déposé son manteau sur la chaise. Mr Rusard n'était pas disponible pour l'entretien car il avait un rendez-vous urgent et imprévu. J'ai donc rencontré la Directrice des Ressources Humaines, Mademoiselle Ombrage, qui n'a pas eu l'air de m'apprécier particulièrement.
- Mais cela ne veut pas dire que tu n'auras pas la place, dit la rousse avec optimisme. Je suis certaine qu'elle va transmettre ta candidature à Mr Rusard dès qu'il sera disponible, et qu'il voudra te rencontrer immédiatement !
Elle haussa les épaules.
- Tu as peut-être raison, on verra bien. Mais ce n'est pas terminé, il y a... autre chose.
Ginny l'encouragea du regard.
- J'ai rencontré Malfoy dans l'ascenseur de Rusard Enterprises, murmura Hermione d'une voix rapide, comme pour se débarrasser d'une corvée. Il est toujours aussi détestable.
- Logique, il s'agit de Malfoy, opina la jeune femme.
- Tu as vu Draco ? demanda Luna, qui était entrée silencieusement dans le salon, avec sa discrétion habituelle.
- Pour mon plus grand malheur, oui, je l'ai vu, et je m'en serais bien passée !
- Est-ce qu'il a encore douze ans d'âge mental ? s'esclaffa Ginny.
- Même pas, il doit encore en être au stade du bac à sable, répliqua la brune. Il a non seulement prétendu ne pas comprendre pourquoi je n'avais aucune envie de lui parler, mais en plus, il a eu le culot de...
Elle s'interrompit.
- De quoi ? demandèrent en même temps ses deux amies.
- De... d'essayer de m'embrasser, avoua-t-elle à voix basse.
- Quoi ? Draco t'a embrassée ? s'écria Ginny. Oui, d'accord, il a juste essayé, j'ai compris, Hermione, corrigea-t-elle comme son amie s'apprêtait à lui couper la parole. Mais tout de même ! Quel culot ! Il pense peut-être pouvoir tout acheter, les femmes y compris, grâce à l'argent de son père ?!
- Je n'en sais rien, il m'a interrompue assez agressivement quand j'ai parlé de son père, je crois qu'il y a de l'eau dans le gaz.
- Pffff... Ne pense plus à Malfoy, j'ai une super idée : Luna et moi t'emmenons boire un verre !
- Merci les filles, mais je ne crois pas que ...
- S'il te plait, Hermione, supplia Luna de ses grands yeux innocents. J'ai l'impression que cela fait une éternité qu'on a passé une soirée entre filles !
- Allons juste boire l'apéro dans un bar, ensuite on peut aller manger dans ce nouveau restaurant chinois si ça vous tente ? proposa Ginny.
- Bon d'accord, céda Hermione, ne voulant pas décevoir ses deux meilleures amies. Laissez-moi une demi-heure pour me préparer.
- Génial ! répondirent en chœur ses deux amies.
OoOoOoOo
- Avoue que ça a du bon d'être célèbre ! s'exclama Blaise en jetant un regard satisfait autour de lui. Si je n'étais pas LE mannequin le plus tendance du moment, nous n'aurions jamais pu accéder au carré VIP !
- Tu veux dire, pas depuis que mon père m'a renié, répondit amèrement Draco, avant de vider d'un trait son verre de whisky.
- Arrête, vieux, personne n'est au courant de vos problèmes pour l'instant, et cela pourrait très bien passer inaperçu.
-Tu parles ! Tous les chefs d'entreprise londoniens s'attendent à ce que mon père annonce que je reprendrai l'entreprise familiale d'ici cinq ans. Imagine leur tête lorsqu'ils vont découvrir que je viens de me faire engager comme Directeur Financier chez son concurrent !
- Les querelles de famille ne regardent que la famille, répliqua Blaise en finissant à son tour son verre cul sec.
- Tu sais bien que les Malfoy n'ont pas de vie privée, et traîner avec « le mannequin le plus tendance du moment » n'arrange pas mon cas, répondit son ami en souriant tristement, répétant ce que Blaise avait dit quelques minutes plus tôt. Les magazines se feront un plaisir de raconter l'histoire à leur manière : je passerai pour le fils ingrat, et cela rejaillira sur toi, si on nous voit traîner souvent ensemble.
- Quoi qu'il en soit, tant que ta réputation n'est pas détruite, n'hésite pas à profiter de ma célébrité pour te faire plaisir, gloussa son ami, tandis que deux jeunes femmes très peu vêtues s'installaient sur ses genoux. .
- Merci, mais ce soir, je vais me contenter de ma bouteille. D'ailleurs, j'ai besoin d'une recharge !
Tout en disant cela, il secoua la bouteille vide devant les yeux du jeune homme.
- Quoi ?! Mais attends, reviens, je peux très bien demander à une de ces charmantes demoiselles d'aller te chercher une autre bouteille !
- Je crois que je vais plutôt aller prendre l'air.
Et sans plus d'explications, il quitta le carré VIP et se dirigea vers la sortie.
Draco avait besoin d'air, ses pensées n'étaient plus très claires : que faisait-il dans ce bar, à se saouler avec Blaise, alors que d'ici quelques semaines, sa réputation serait fichue ?
- Je te déteste, murmura-t-il en songeant à son père.
Appuyé contre le mur près de la porte d'entrée, il ne remarqua pas tout de suite le petit groupe de jeunes femmes qui se dirigeait vers lui.
OoOoOoOo
- Il est hors de question que je rentre là-dedans ! s'exclama Hermione, les bras obstinément croisés sur sa poitrine.
- Pourquoi ? demanda Ginny, étonnée par la réaction de son amie. J'ai entendu dire que le New Trend était le meilleur bar du moment !
- C'est vrai, confirma Luna, je l'ai lu dans le Cosmopolitan du mois passé.
- Est-ce que tu veux qu'on soit les seules personnes dans tout Londres à n'avoir jamais mis les pieds dans ce bar ?
- Mais non, Gin', tu ne comprends pas : Malfoy y sera ce soir.
Son amie haussa un sourcil.
- Ha bon ? Comment es-tu au courant, il t'a donné rendez-vous ?
- Arrête de dire n'importe quoi !
Pourtant, même si Hermione n'avait rien à cacher, elle s'était mise à rougir comme une pivoine. Et si Malfoy croyait qu'elle le suivait, comme une pauvre désespérée ?
- ça va, Hermione ? Tu es toute rouge, lui fit remarquer Luna avec sa candeur habituelle.
- Je... je dois avoir froid, bredouilla son amie.
- Raison de plus pour rentrer, n'est-ce pas Luna ?
- Je vous déteste ! s'écria Hermione, traînant les pieds pour se rendre jusqu'à l'entrée.
C'est alors qu'elle le vit, appuyé nonchalamment contre le mur, une bouteille vide à la main.
- Granger ?! dit Draco en l'apercevant, l'air incrédule. Je dois être complètement bourré !
Hermione essaya de paraître la plus détachée possible, en vain : il avait vraiment le don de lui taper sur les nerfs sans rien faire !
- Oui, c'est bien moi, maintenant, laisse-moi passer !
- Tu n'as pas pu me résister, pas vrai ? Vous êtes toutes pareilles, au fond ...
Rouge de honte, Hermione cherchait une réplique percutante mais son amie ne lui laissa pas le temps de réagir.
- Malfoy, ne commence pas, l'avertit Ginny. Nous sommes venues ici pour passer une bonne soirée entre filles, pas pour se faire emmerder par un connard dans ton genre !
- Waouh, je t'ai connue plus polie, rétorqua-t-il en lui jetant un regard assassin. Ce sont probablement tes abrutis de frères qui déteignent sur toi... surtout le journaliste raté.
- Malfoy ! cria Hermione, en colère. Laisse Ginny tranquille !
- Hé c'est elle qui m'agresse, je ne lui ai rien demandé, moi !
- Il n'a pas tort, murmura Luna. Quoi ?! ajouta-t-elle comme ses deux amies lui lancèrent un regard outré.
- Tu as toujours été trop gentille, Luna, dit Ginny avec un soupir.
- Quoi qu'il en soit, nous aimerions rentrer, Malfoy... s'il te plait, ajouta calmement Hermione en regardant Draco droit dans les yeux.
Il sembla sur le point de dire quelque chose, puis se ravisa.
- Je vous souhaite une bonne soirée, mesdemoiselles, finit-il par répondre, avant de tourner les talons, les abandonnant à leur surprise sur le trottoir.
« Désolé, je dois rentrer chez moi. Passe une bonne soirée », envoya-t-il à Blaise en pianotant sur les touches de son portable.
Sans attendre la réponse de son ami, il rangea son téléphone dans sa poche et fit signe à un taxi de s'arrêter, pressé de rentrer chez lui et de rejoindre son lit. Et surtout, de ne plus penser ni à Granger, ni à son agaçante manie de surgir dans sa vie à l'improviste. Il avait déjà bien assez de problèmes comme ça...
