Salut à tous

Une nouvelle petite histoire, qui j'espère vous plaira !

Les chapitres ne seront pas forcément long, et je pense qu'il y en aura aux alentours de 15, mais pas encore certaine.

Voilà, alors je vais vous laisser lire

A tout de suite


Clary marchait rapidement dans les rues de New-York pour rejoindre la galerie d'art. Elle était déjà en retard et ne pouvait pas se le permettre. Mais la ville semblait s'être liguée contre elle : Tous les feux semblaient rouges, les piétons ne cessaient de lui barrer le chemin, sans compter le talon de sa chaussure qui s'était cassé. Marchant donc à pied nu, Clarissa Frey maudissait déjà cette journée qui avait à peine commencée.

Et la journée ne semblait pas du tout s'améliorer. Personne ou presque ne passait à la galerie et Clary ne se dit que si cela continuait encore, il lui faudrait bientôt se débrouiller autrement pour gagner sa vie… Les gens ne semblaient plus intéressés par l'art depuis quelques mois, durant lequel Clary avait eu beaucoup de mal à boucler ses fins de mois.

En poussant un soupir, Clarissa raccompagna deux clients potentiels qui « avaient besoin de temps pour prendre une décision ! »

- Au revoir, et bonne journée, leur dit-elle en souriant faussement.

Une fois la porte fermée, Clary s'appuya contre la vitre et ferma les yeux un moment. Heureusement, la soirée s'annonçait meilleure que la journée !

Du haut de ses 24 ans, Clarissa était déjà une petite célébrité dans le monde de la peinture, don qu'elle tenait de sa mère, Jocelyne, qui n'avait malheureusement pas pu réaliser son rêve de devenir artiste peintre. La fille avait donc repris le rêve de sa mère et l'avait accompli de manière incroyable, jusqu'à devenir l'une des vedettes du moment. Le seul problème était qu'en raison de la crise, les gens préféraient s'offrir d'autres choses que des toiles, aussi belles soit elles !

Les minutes défilaient si lentement que Clary se demanda si un complot n'avait pas été lancé contre elle pour l'empêcher d'être parfaitement heureuse aujourd'hui. Pourtant, il s'agissait d'un jour particulièrement important pour elle ! Elle seule ? Non. Pour Simon aussi.

Ils fêtaient leur 5 ans en tant que couple et avait prévu un petit dîner romantique chez eux, dans leur appartement sur Brooklyn.

Autant dire qu'elle allait enfin passer une bonne soirée en compagnie de son amoureux, une soirée qui lui ferait oublier sa mauvaise humeur chronique qui la tenait depuis déjà quelques semaines. Ce soir-là, promis, elle oublierait tout, ses problèmes d'argent, toutes ses inquiétudes pour se concentrer exclusivement sur son couple. Elle devait bien ça à Simon.

Il avait tant fait pour elle ! Il était le pilier qui la maintenait envie, celui qui lui avait fait revivre après tant de mois difficile.

En secouant la tête, Clary effaça les pensées négatives. Il était déjà 4 heures, il était tant de fermer, d'autant plus qu'elle devait aller chercher Octavia.

Abandonnant l'idée de devoir marcher encore une fois à pied nu, elle appela un taxi, sans trop se soucier du prix que ça allait lui coûter. Elle achèterait sa nourriture en solde, voilà tout. De toute façon, elle était déjà en retard, et si elle ne se dépêchait pas, elle n'arriverait pas à l'heure. Le taxi restait donc l'option optimale.

Le trajet lui prit 15 minutes, et lorsqu'elle arriva devant l'école, elle sut que, une fois de plus, elle était vraiment trop en retard. Plus personne n'attendait dans la cour. Elle sortit donc du taxi en payant rapidement et courra presque pour rejoindre la classe.

Dedans se trouvait une petite fille d'environ 6 ans, ainsi que sa maîtresse, Raven.

- Maman, s'écria la petite fille blonde, aux longs cheveux bouclés.

Elle courut jusqu'à Clary pour se jeter dans les bras. Celle-ci se baissa et récupéra sa fille, sentant la bonne odeur qui émanait de la petite fille.

- Bonjour ma chérie, désolée pour le retard, dit-elle à la maîtresse.

- Pas de soucis, je devais rester de toute façon, pour préparer la leçon de demain, répondit-elle en souriant. Elle avait l'habitude des retards de Clary, ce n'était pas la première fois, et certainement pas la dernière.

Après l'avoir saluée, Clary sortit en tenant la main d'Octavia. L'école se trouvant à 5 minutes de leur habitation, les deux marchèrent gaiement pour rejoindre leur maison. Octavia pépilla sans s'arrêter, racontant sa journée dans les moindres détails.

- Et Valentin, il m'a donné sa récré. C'est gentil, tu ne trouves pas ?

Clary sourit en voyant le visage de sa fille s'éclairer, comme c'était toujours le cas quand elle parlait de Valentin.

- Tu te souviens que ce soir, c'est tonton Magnus qui s'occupe de toi ?

- Oui, parce que toi et papa, vous allez manger ensemble tous les deux en m'abandonnant, répondit la petite, faussement triste.

- Mais tu sais bien que Magnus me désobéit toujours en t'offrant pleins de bonbons, alors je pense que tu t'amuseras bien mieux avec lui que avec nous deux

En arrivant devant l'immeuble, Octavia monta les escaliers en trombe et ouvrit la porte en criant « Papa ! »

Simon sortit de la cuisine, une serviette dans la main, une assiette dans l'autre. Il posa tout ça parterre et ouvrit grand les bras pour accueillir la petite fille qui s'y jeta de toutes ses forces, pour la faire tournoyer. Octavia manqua de s'étrangler tant elle riait.

Clary observait la scène de loin, en enlevant ses chaussures (et les mettant à la poubelle). Oui, Simon était vraiment un père formidable !

- Bonjour ma chérie, dit-il en souriant, après avoir posé la fillette à terre, qui courut précipitamment jusqu'à sa chambre sans demander son reste.

Simon s'approcha pour l'embrasser doucement sur les lèvres.

- Salut toi, dit-elle en ronronnant. Je file me préparer pour ce soir. À quelle heure as-tu réservé le restaurant ?

- 19h30. Mais tu sais qu'on doit partir assez en avance ? Il risque d'y avoir du monde sur la route.

À 18h45 précisément, Clary était prête. Elle avait enfilé une robe en dentelle noire, qui lui arrivait un peu en dessus des genoux et lâché ses longs cheveux roux qui tombaient en boucle le long de son dos. Quant à Simon, il avait mis un pantalon noir et une chemise blanche. Il était beau à tomber par terre !

Magnus arriva peu après. Il était l'ami du couple depuis environs 3 ans et gardait souvent la petite lorsqu'ils en avaient besoin. Il répétait souvent que s'était une corvée, mais Clary savait qu'en réalité, il était tombé fou amoureux de la petite fille blonde aux yeux clairs.

- Salut princesse, dit-il en embrassant la petite tête blonde qui courrait vers lui. Vous rentrez à quelle heure ? demanda-t-il à l'intention de Simon.

- Je ne sais pas exactement, vers minuit, une heure du matin au plus tard.

- Soyez sage, recommanda Clary, tant à sa fille que à Magnus. Et ne la bourre pas de bonbons !

Elle embrassa rapidement Octavia et alla rejoindre Simon qui allait chercher la voiture.

Le restaurant était bondé, mais le serveur leur avait trouvé une petite place, dans un endroit plus calme, assez intime.

Clary observa Simon et se demanda encore une fois, comment elle avait fait pour avoir autant de chance. L'avoir trouvé était sa plus grande bénédiction, elle ne savait pas comment elle aurait fait autrement !

Clary regardait la toile de Picasso, étudia les couleurs qui en émanaient. Tout cela était magnifique ! SI seulement elle pouvait avoir autant de talent que lui, si seulement…

En se retournant, elle percuta un homme, qui fit tomber son verre sur elle, l'aspergeant par la même occasion.

Clary regarda sa robe blanche, toute tâchée et leva les yeux vers l'inconnu.

Pas un homme, un garçon ! À peu près le même âge qu'elle, qui la regardait fixement. Elle se sentit rougir immédiatement !

- Oh, eu… pardon, je m'excuse, je ne t'avais pas vu… bafouilla-t-elle en rougissant encore d'avantage.

- Ce ne serait pas plutôt à moi de m'excuser, demanda-t-il doucement en souriant. Après tout, c'est moi qui t'ai renversé mon verre dessus !

- Je, oui, enfin non. Enfin, tu as peut-être raison.

Dieu qu'elle devait paraître ridicule ! Le garçon rit en passant la main dans ses cheveux blonds cuivrés.

- Faisons un deal : je te pardonne si tu me pardonnes. Ça te va ?

- D'accord, acquiesça Clary en lui serrant la main qu'il tendait.

Ils avaient passé le reste de la soirée à discuter ensemble.

Clary avait appris qu'il s'appelait Jace Wieland, qu'il habitait non loin de chez lui, qu'il venait de déménager avec son père. Ils découvrirent avec amusement qu'ils étaient dans le même collège, sans qu'ils se soient déjà croisés auparavant.

- C'est bizarre que tu ne m'aies jamais remarqué, avec ma beauté surnaturelle, dit-il la charriant, la bousculant de l'épaule.

- Désolée, mais si ça ne fait que trois semaines que tu es en ville, ton charme n'a pas encore dû faire effet.

Elle-même s'étonnait. Elle flirtait avec lui de façon ouverte et ça ne la dérangeai pas. Lui non plus apparemment. Mais elle avait beau avoir 16 ans, tout cela restait encore nouveau.

Ils se donnèrent rendez-vous en cours. Et depuis ce jour, se virent à chaque instant de libre, simplement pour le plaisir d'être ensemble.

Lentement mais sûrement, Clary sentit qu'elle tombait amoureuse de lui. Tout semblait si simple quand elle était avec Jace ! Elle n'avait pas besoin de réfléchir, tout était naturel. Et pour la première fois de sa vie, elle en était sûre, il ressentait la même chose qu'elle. Isabelle, sa meilleure amie, lui avait dit avoir surpris des regards qui ne laissaient aucuns doutes quant à ses sentiments.

Leur histoire commença environs deux mois après leur rencontre. Ils marchaient ensemble dans la forêt qui bordait leur ville, quand tout à coup, Clary trébucha sur une branche morte et manqua de s'étaler à terre si Jace ne l'avait pas rattrapée. Mais au lieu de simplement la relever, il l'attira à lui et, collant son corps contre le sien, l'embrassa.

Bien qu'elle n'ait pas l'habitude des baisers – elle en avait partagé bien peu – Clary était sûre qu'il embrassait merveilleusement bien. Son cœur s'affola, ses oreilles se mirent à siffler, mais jamais elle ne s'était sentie mieux qu'à cet instant.

Ils restèrent ainsi, puis ne pouvant respirer, s'éloignèrent l'un de l'autre, tout en continuant à se regarder dans les yeux.

L'après-midi touchait à sa fin, quand enfin, ils repartirent de la forêt, après avoir passé des heures dans les bras de l'autre, simplement heureux d'être ensemble. Alors que Jace la ramenait jusqu'à chez elle, il lui caressa la joue, remettant une mèche rebelle derrière la joue. Jamais Clary ne l'avait vu plus souriant qu'à cet instant, ni plus beau.

- Est-ce que ça te dirait de…

Il ne finit pas sa phrase, soudain gêné. Clary rit doucement avant de se mettre sur la pointe des pieds pour l'embrasser doucement sur les lèvres.

- J'aimerai beaucoup sortir avec toi, compléta-t-elle, ses lèvres à un millimètre des siennes.

Jace sourit et brisa la distance qui les séparait pour l'embrasser à nouveau.


Hé voilà.

Alors ? Qu'en pensez-vous ?

Je sais bien que le chapitre n'est pas très long, mais j'avais besoin de mettre en place l'histoire.

Et dans le prochain chapitre, Je vous parlerai de Jace, de ce qu'il est devenu après toutes ces années.

Bon, j'imagine qu'on peut déjà commencer à deviner l'intrigue principale, mais ne vous inquiétez pas, ce ne sera pas aussi évident (en tout cas j'espère) que vous le croyez !

Lâcher les comm's !

A bientôt j'espère pour la suite

Bye Bye