Bonsoir à tous et bienvenue à moi-même.
Je ne suis, pour tout vous dire, pas étrangère au monde de la fanfiction puisque je publiais pas mal d'histoires sur le site français Fanfics-fr il y a de cela quelques années. Certains d'entre vous (si du moins il reste encore quelques vieilles branches (je dis cela de manière très affectueuse, ne le prenez pas mal) comme moi) m'ont peut-être connu sous le pseudonyme d' "hayate". Certains se souviendront peut-être également de cette histoire, qui sait...
Quoiqu'il en soit, pour la petite histoire, j'ai été bannie de Fanfics-fr il y a 3-4 ans pour la simple et bonne raison qu'à l'époque ma cousine (qui vivait à une rue de chez moi) n'avait pas internet (ce qui reste assez courant lorsque l'on vit à la campagne) et venait publier ses fanfictions (oui c'est une histoire de famille!) à la maison. On se retrouvait donc avec deux comptes, deux pseudonymes sous la même adresse IP ce qui n'a vraisemblablement pas plu. Et nous avons été jetées toutes les deux sans même qu'on nous demande une explication.
Voilà pour l'aparté.
Concernant WTCBS, à vrai dire j'avais arrêté d'écrire suite à cette mésaventure mais également pour pouvoir me plonger pleinement dans mes études. Puis le calvaire scolaire s'est achevé il y a peu et je me suis mise à repenser de manière très nostalgique à cette histoire. J'ai bien réfléchis et je pense que je vous dois quand même une fin.
Je vais essayer de publier un chapitre par semaine sachant que les quinze premiers sont déjà écrits et ne nécessitent qu'une rapide relecture/réécriture. J'estime qu'il reste encore huit à dix chapitres afin de compléter cette histoire et j'espère réussir à tenir les délais !
En attendant, sans plus tarder, je vous invite à relire ou à découvrir le prologue et premier chapitre de WTCBS. Bonne lecture !
Crédits : les personnages de Naruto ne m'appartiennent pas et son le fruit de l'imagination de Masashi Kishimoto.
Prologue :
Dehors, il faisait chaud... Bien trop chaud.
« A vrai dire, je crois que je ne m'habituerais jamais aux étés japonais. A Paris, en été il ne fait pas particulièrement chaud, il arrive cependant parfois qu'un ou deux après-midi dans la semaine soit moins supportable que les autres mais avec un bon ventilateur, c'est largement vivable ».
C'est du moins ce que ce disait Sakura Haruno, fraîchement arrivée d'Europe, plus précisément de Paris où elle avait vécu jusqu'alors. Or, ici, il n'y avait pas la moindre brise de vent pour rafraîchir un peu l'atmosphère. Il faisait tout simplement trop chaud.
Raah ~, fais chier !,
s'exclama l'adolescente pour elle-même, irritée.
On pourrait croire que Sakura Haruno est une de ces jeunes filles chiantes qui passent leur temps à se plaindre de tout et de rien mais elle n'avait pas particulièrement l'impression de correspondre à cette catégorie d'êtres ingrats. Elle était certes plutôt asociale et profondément blasée par ce qui l'entourait mais il n'y avait pas de raison particulière à cet état d'esprit. On supposait seulement que c'était les expériences de la vie l'avaient façonné telle qu'elle était actuellement ; une jeune fille de seize ans après fondre sous la chaleur étouffante du soleil du pays du Soleil Levant. Mais assez parler de cette satanée canicule... Parlons plutôt de Sakura Haruno.
D'une manière générale, Sakura est une jolie jeune fille aux étranges cheveux roses et aux beaux yeux émeraudes. Elle est relativement grande pour son âge, à peu près un mètre soixante-cinq.
Elle était née un vingt-trois mars à Lyon en France, avant de retourner vivre quelques années au Japon puis d'être ballottée de pays en pays par ses parents aux grès des promotions de son père. Jusqu'à il y a peu, elle vivait à Paris où son père avait travaillé un temps comme spécialiste en neurochirurgie à l'Hôpital de la Salpêtrière.
Sakura n'était guère sociable et c'était en partie dû au fait que son père promenait sa famille sur les cinq continents dès lors qu'on lui proposait un nouveau défi dans un nouvel hôpital. Elle n'était guère restée plus de trois ans au même endroit et n'avait jamais vraiment réussi à se faire de vrais amis. Le plus souvent elle finissait par perdre ce contact si durement établis avec ses congénères, contact d'autant plus difficile qu'il lui fallait sans cesse apprendre de nouvelles langues étrangères.
Mais cette fois-ci, Sakura aurait certainement bien moins de difficulté à s'adapter à sa nouvelle terre d'accueil. En effet, la mère de Sakura était japonaise.
Kaori Haruno était née à Konoha, dans la périphérie de Tokyo et c'était à cet endroit exact que toute la petite famille allait maintenant résider. Et Konoha n'avait pas été choisi par hasard par la famille Haruno puisque le père de Sakura, Jean-Pierre Haruno, fils d'un père japonais et d'une mère française, avait réussit à conclure un contrat en or avec la grande firme Uchiwa Corp, suites à son embauche dans le prestigieux hôpital Sarutobi. La Uchiwa Corp était une grande firme de matériel médical dont la renommée n'était plus à faire et le père de Sakura était devenu un de leurs associés privilégiés dont le rôle était notamment de tester le matériel avant qu'il ne soit commercialisé.
Les deux familles avaient toujours été très liées. Kaori Haruno et Mikoto Uchiwa s'étaient connues au lycée pour filles de Konoha puis avaient toutes les deux poursuivi des études dans le milieu de la mode. Kaori Haruno était devenue mannequin égérie de la grande marque Deschannels tandis que son amie était devenue rédactrice dans un grand magazine de mode, magazine qu'elle possédait à présent.
Quant à la mère de Sakura, elle avait arrêté sa carrière quand elle avait appris qu'elle était enceinte et n'avait jamais repris depuis. A présent elle s'adonnait à son passe-temps favori : dessiner quelques tenues qu'elle espérait voir sa si délicieuse fille porter.
Sakura, du haut de ses seize ans allait reprendre son année de Première au beau milieu de l'année scolaire japonaise, en septembre mais surtout, elle allait bientôt entrer dans une nouvelle étape décisive de sa vie.
Elle n'avait pas encore l'âge de décider elle-même de certaines choses la concernant mais commençait cependant à affirmer son désir d'indépendance. Cela étant, son indépendance pouvait-il lutter contre la volonté de ses parents ? Car oui, Sakura Haruno était la victime d'un accord entre deux familles bien trop proches pour leurs propres biens.
Les deux mères, très fières de leurs deux beaux enfants s'étaient mises dans l'idée qu'un mariage entre eux serait la plus belle des unions possibles pour leurs familles et que les chamailleries existantes entre les deux enfants n'étaient en fait qu'un amour trop fougueux et bien trop timide pour être avoué ; ce désir avait donc primé sur ceux des deux enfants et Sakura se trouvait à présent fiancée malgré elle à ce satané Sasuke Uchiwa.
