Bonjour à toutes :) Nous sommes deux à écrire cette histoire, Marie, étudiante et Britna lycéenne. Il s'agira d'une réécriture de twilight dans une sauce humoristique ;) Nous espérons tenir notre pari de vous faire rire ou au moins sourire à la lecture de nos chapitres, le but ici est de se détendre ^^
Bien entendu, nous précisons que les personnages sont issus de l'imagination de la talentueuse Stephenie Meyer, nous ne faisons que nous amuser un peu :)
N'hésitez pas à donner votre commentaire à la fin de ce qu'il suit, on croise les doigts pour que l'histoire vous plaise ;)
Bonne lecture !
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Vivons sous la pluie
-Tes valises sont finies ? Le taxi vient d'arriver.
-Je descends tout de suite !
Je dévale les escaliers sans chute, un miracle, et me retrouve devant celle qui ma élevée depuis dix-sept ans. Renée reste à Phœnix, moi je pars à Forks, Etat de Washington.
Pas de larmes, pas d'embrassades, rien. J'observe ma mère, gênée, et lui fait un petit sourire. Vic sort de la cuisine, la bouche pleine, un énorme sandwich dégoulinant de mayonnaise sur le carrelage immaculé de l'entrée. Je soupire, je ne serai plus là pour faire le ménage.
-Bon ben… bon voyage Bels !
Je remercie Victoria d'un signe de tête et après un vague « au revoir maman » je quitte ce qui était encore ma maison ce matin.
Le taxi m'attend devant le portail, le chauffeur descend et m'aide à charger mes deux lourdes valises. Il se retourne, un éclair de lucidité me frappe, brun, dreadlocks, la démarche féline.
-Laurent !
-Eh Be ! Je suis content de te revoir !
La réciproque n'est pas vraie, aussi je prends mes écouteurs, branche mon IPod et fait défiler ma playlist. Muse Resistance, parfait. La mélodie résonne dans mes oreilles et je me laisse emporter dans mes souvenirs.
Flashback 3 ans auparavant
La porte claque, je me réveille en sursaut. Des rires me parviennent depuis l'escalier. Renée est rentrée, elle doit être accompagnée. Je jette un coup d'œil au réveil sur ma table de chevet, 04h10.
Je souffle et essaye de retrouver le sommeil mais la tâche n'est pas facile, déjà des gémissements me parviennent de la pièce voisine. J'attrape le petit paquet posé sur mon vieil exemplaire des Hauts de Hurlevent, il est toujours là depuis mon enfance, le paquet pas le livre. Je m'enfonce deux boules dans les oreilles, les bruits sont atténués et je parviens à sombrer dans l'inconscience.
La lumière est aveuglante, j'ouvre les yeux, un soleil radieux illumine ma chambre. Je ne ferme jamais mes volets, aussi le week-end le réveil ne sonne pas et j'émerge grâce à la météo. Je retire les bouchons, pas un seul bruit, la maison est calme.
Je me lève et passe un peignoir. La porte de la chambre de ma mère est fermée. Peut-être dort-elle encore ? Je descends au rez-de-chaussée et pénètre dans la cuisine.
Un homme est de dos, face à la cafetière. Je ne suis même pas étonnée, ici j'ai l'habitude.
-Chérie j'ai pris la liberté d'enclencher le café !
En même temps qu'il parle il se retourne et se fige, ne s'attendant pas à rencontrer une gamine de quatorze ans en robe de chambre et pantoufles.
-Salut, je suis Laurent.
Il a l'air gêné. Je peux le comprendre.
-Moi c'est Bella.
Laurent est resté avec nous quelques mois, cinq…peut-être plus, un exploit dans les amours de Renée Swan.
Fin du flashback
Je reporte mon attention sur la vitre, derrière la ville et ses bas-quartiers. Aujourd'hui je quitte un monde qui fût le mien depuis mes quatre ans. Retour à l'envoyeur.
Laurent s'arrête devant les portes d'entrée de l'aéroport International de Phœnix. Je suis bien contente de quitter l'Arizona, un état aussi étouffant que ma vie avec Renée. Mon déménagement c'est ma décision, je tiens à préserver le peu de santé mentale qu'il me reste après dix-sept ans de patience à supporter les frasques de Renée.
Ma mère est volage. C'est un fait. Je n'aurais ni la prétention de la changer et encore moins celle de la remettre en question. Déjà j'ai bien mieux à faire, ensuite Renée n'écoute que Renée. Point.
Quitter le sud, prendre un nouveau départ ne peut m'être que bénéfique.
Primo, je vais revoir mon père et prendre la chance qui m'est offerte pour faire vraiment partie de sa vie.
Deuzio, Je ne serai plus la paria du lycée, la pauvre fille paumée dont la mère saute sur tout ce qui a plus de 21 ans.
Tercio, à nouvelle ville, nouvelles résolutions et la première de la liste : Devenir sociable.
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Merci d'avoir lu ce premier chapitre, laissez-nous vos impressions !
A très bientôt !
Britna et Marie