Prologue:

Je m'appelle Kiara et je suis une jeune fille de 16ans qui vient de la grande ville de Marseille dans le sud de la France. On pourrait se dire que c'est super d'habiter là-bas pour le soleil et tout ça. Mais cette ville ne m'a jamais vraiment plu, ni à ma mère. Elle était seulement venue y vivre pour faire plaisir à mon père qui a brutalement disparu, il y a un mois déjà. Comme plus rien ne nous retenait ici, ma mère prit la décision de déménager et revenir dans sa ville natale, Forks, aux Etats-Unis. Sans savoir que ma vie y serait bouleversé à jamais... Par l'amour et bien d'autres choses...

Listes des personnages:

-Kiara

-Les quileutes

-Les Volturis

-Les Cullens

-La famille Halliwell

Et bien d'autres...

Chapitre 1: Un nouveau départ.

Mon histoire commence peu après la mort brutale et mystérieuse de mon père. Je me présente, je m'appelle Kiara Brown et j'ai seize ans. Je suis une fille mince et de taille moyenne (autrement dit 1m65). J'ai un teint plutôt halé, ce qui est typiques des personnes habitants autour de la Méditerrannée. Je vis à Marseille dans le sud de la France où le soleil est très présent. C'est également là que j'ai grandi, élevée par mes deux parents:Priscilla et Bob. Je suis fille unique, très timide avec d'assez bonne notes en classe. Je pense être quelqu'un de plutôt sympathiques et serviable mais pas assez sociable au goût de ma mère. Je dois admettre que c'est plutôt vrai mais je n'ai jamais réellement trouvé ma place dans un groupe,je me sentais mal à l'aise. Certes j'avais quelques amis mais je ne passais pas beaucoup de temps avec eux. Je préférer nettement passer mon temps au bord de la mer, laisser le bruit des vagues me bercer avec un bon livre plutôt que de rester avec une bande d'hystériques à parler de maquillage et mode toute la journée. Ma seule véritable amie s'appelait Ani, elle était tout l'opposée de moi, super jolie avec de longs cheveux bouclés noirs qui lui tombait jusqu'au bas du dos, toujours fringuée à la dernière mode, rigolote, populaire et intelligente. Elle avait tout pour plaire et était très appréciée de la gente masculine. Je la connaissais depuis que j'avais trois ans et comptait beaucoup pour moi. Elle était toujours présente quand j'en avais besoin et vice versa. Elle me reprochait énormément mon manque de confiance en moi qui se remarquer, selon elle, jusque dans ma façon de m'habiller (=jeans, converses). En effet, j'avais horreur d'attirer le regard des autres et faisais toujours tout pour paraître invisible. Elle répétait sans cesse qu'il faudrait que je me détache mes cheveux dont j'étais plutôt fière (ils étaient longs, chatains clairs et ondulés) mais que je préférais laisser attacher en un chignon ou une queue pour éviter qu'ils me gênent. Elle me disait aussi de mettre des vêtements qui me mettaient un peu plus en valeur, parce que d'après j'avais un belle silhouette, ce que je ne croyais pas du tout. Bref, je faisais semblant de l'écouter en répondant que je ferais des efforts pour qu'elle me laisse tranquille.

J'ai énormément souffert de la disparition de mon père, tout comme ma mère qui tentait tout de même de rester forte et de ne rien laisser paraître mais je ressentais bien toute le chagrin qui la rongeait. Et c'est pour cette raison, à mon avis, qu'elle avait décidé de revenir à Forks qui se trouve dans le nord de l'état de Washington qui est également ma ville natale ainsi que celle de ma mère. Il était trop dure de continuer de vivre à Marseille, après ce qu'il s'était passé, où qu'on aille j'avais l'impression d'y voir mon père. Des fois, je reste pendant des heures entières, sur le canapé recroquevillée, à fixer la porte d'entrée, m'apprêtant à le voir courir comme un fou vers le placard parce qu'il a encore oublier ses clés, ou à scrutait la rue en espérant voir sa voiture bleu descendre l'allée pour se garer alors que je lui gardais la place. Hélas, tout ça était bel et bien fini! Plus jamais, il ne serait là à me gronder parce que je fais mes devoirs à la dernière minute, plus jamais, il ne reviendrait me calmer mes cauchemars en ma prenant dans ses bras, plus jamais il ne repasserait cette porte! Et quand je me rendais à cette réalité, il m'arrivait de pleurer pendant des heures sans m'arrêter en regardant des photos de lui et moi.

Je n'étais pas très emballée à l'idée de retourner à Forks mais de toutes façons, plus rien ne me retenait en France. Peut-être que m'éloigner de tout ça me ferait du bien? En tout cas, j'essayais de m'en persuader.

Je maîtrisais parfaitement l'anglais, grâce à ma mère qui le parlait depuis que je suis toute petite, étant donné qu'elle était née et avait passée une bonne partie de sa vie en Amérique. Mais même avec ça, c'était un dépaysement total pour moi, déjà parce que Forks était une toute petite ville entourée par une forêt immense, ensuite le style et l'organisation des maisons et quartiers. Il n'y avait pratiquemment pas d'immeubles là-bas, que des petites maisonnettes alignées et une températures qui ne dépassait jamais plus de 15 degrés, même l'été, sans oublier l'absence de soleil à la place duquel, la neige, la pluie et les nuages dominaient. Du moins, c'est comme ça que je m'en souvenais, n'y étant pas retournée depuis l'âge de 10 ans, après le décès de mon grand-père qui avait été presque insurmontable pour ma mère.

Ma mère, était partie un mois avant moi, me laissant dans notre appartement marseillais, pour pouvoir régler certains détails comme la maison, acheter une voiture... Je passais ma dernière soirée avec Ani qui avait insisté pour me voir avant de partir et même de m'accompagner à l'aéroport. J'aimais beaucoup cette fille et elle serait d'ailleurs la seule personne qui me manquerait véritablement en partant là-bas. Avant d'embarquer, elle me prit une dernière dans ses bras en pleurant tout comme moi. J'aurais tant voulu qu'elle vienne avec moi! Je lui promit qu'on se ferait une cam chaque soir et que je lui enverrais pleins de petites babioles et cadeaux pour ne pas qu'elle m'oublie. Elle me jura la même chose et c'est le cœur lourd que je montais dans l'avion.

Le trajet fut long et super épuisant. J'atterrissais enfin à l'aéroport de Seattle qui était vraiment immense. Je débarquais, pris rapidement mes bagages qui ne se composait que de deux valises et un sac à dos et sortit par la porte vitrée que m'indiquait l'hôtesse. Il y avait vraiment beaucoup de monde qui attendait. Je me faufilais dans la foule tentant de trouver ma mère lorsque j'entendis une douce voix comme étant la sienne m'appelait. Je bousculait toutes les personnes sur mon chemin pour lui sauter dans les bras.

-Maman!

-Ma chérie, dit-elle en me tendant, tu m'as tellement manqué!

-Pareil pour moi, ça fait du bien de te revoir, je me sentais trop seule à Marseille.

-Moi aussi, Kiara.

Ensuite elle me prit par l'épaule, me déchargeant en même temps d'une de mes valises, pour me conduire vers notre voiture. C'était un 4X4 bleu marine, simple et discret. Elle pris mes bagages qu'elle rangea dans le coffre, dans lequel se trouvaient aussi des chaînes.

-Dis, maman, pourquoi y a des chaines dans la malle?

-Au cas ou il neige, je les mets sur les roues pour éviter à la voiture de glisser ou de déraper.

-Ah, d'accord.

On monta rapidement dans le véhicule parce que même si on était qu'au début du mois de septembre, il faisais quand même frisqué, dans les 10 degrés à peu près. Ce long voyage en avion m'avait tuée au point que je m'endormis en route. Deux heures plus tard, nous arrivâmes dans notre nouvelle maison qui se trouvait être celle de mon grand-père. En entrant à l'intérieur, je ne pus m'empêcher de verser quelques larmes et raviver de vieux souvenirs d'enfance. Rien n'avait changé. C'était exactement comme avant, avec la petite cuisine, ses placards et son plan de travail en bois vernis assortis au chaises et à la table et donnait sur le salon qui se composait d'un simple sofa, trois places, et deux fauteuils sur les côtés, une table basse en bois, elle aussi, et une télé. Le tout agrémenté de couleurs chaleureuses dans les tons rouges et marrons. Il y avait également des escaliers qui menaient à l'étage au-dessus comprenant deux salles de bains et trois chambres mais délimitaient également l'espace cuisine et le living room. Après m'être remise de mes émotions, je montais à l'étage, me dirigeant vers la chambre que ma mère m'avait indiqué qui était la mienne lorsque j'étais petite, quand je venais passer les vacances à la réserve. D'ailleurs rien n'avait bougé, ici non plus excepté le lit que ma mère avait du changer pour qu'il soit à ma taille. Je déballais mes derniers cartons avant de m'écrouler sur le matelas qui me tentait depuis que j'étais rentré.

Le lendemain, je me levais aux environs de 9h et descendis prendre mon petit-déjeuner que ma mère venait de préparer. Puis elle entama la conversation.

-Bonjour ma puce, dit-elle en déposant un bise sur mon front, bien dormi?

-Comme un bébé, répondis-je.

Elle sourit.

-Dis-moi, t'es au courant que demain, c'est la rentrée?

-Oui et alors?

-Je t'ai inscrite au lycée de la réserve, tu commences demain à 8h30.

-Ok

-Au fait, tu te souviens de Billy?

-Billy Black? Ouais pourquoi?

-Il nous a invité à venir diner chez lui, demain soir, il aimerait beaucoup te revoir après tout ce temps.

-D'accord, répondis-je en avalant mes céréales.

-Et en plus, il y aura Jacob, son fils avec qui t'avait l'habitude de jouer quand t'étais petite. Il est vraiment joli garçon...

-Maman, rétorquai-je, ne commence pas!

-Je ne dis rien de mal, je fais simplement une constatation.

-Mouais, c'est ça...

-Bon, j'y vais, j'ai une grosse journée aujourd'hui, je pense que je vais rentrer tard alors ne m'attends pas!

-Ok, bisou.

Elle courut jusqu'à sa voiture emportant une brioche avec elle. On venait de lui offrir un boulot de secrétaire ou assistante dans un cabinet d'avocat qui se trouvait dans les environs de Seattle. Une fois, mon petit-déjeuner terminé, j'entrepris de faire un peu de ménage. La maison n'était pas vraiment un foutoir mais ça me permettrait de m'occuper. A 13h, tout était propre et n'ayant plus rien à faire, je décidais de prendre une douche, m'habiller et sortir, histoire d'explorer un peu les environs. Comme toujours le temps était maussade et il faisait aussi frais qu'hier. Je marchais un long moment avant d'apercevoir le bâtiment qui me servirait de lycée. C'était plus petit que ce à quoi, je m'attendais mais sinon c'était à peu près comme je me l'imaginer, du moins vu de l'extérieur. Au cœur de la réserve, se trouvaient quelques petites enseignes comme un épicerie, le bibliothèque et des boutiques. Je décidais d'entrer à la bibliothèque et trouver quelques livres pour tuer le temps. J'en pris deux dont un qui avait de suite attiré mon attention et se nommait «contes et légendes quileutes». Même si je les connaissais par cœur grâce à mon grand-père, j'adorais les relire. Quelques minutes plus tard, j'allais en direction de la plage de la Push. En arrivant, je me rendis compte qu'elle n'avait pas changé non plus et avait toujours ce côté sauvage que les vagues déchainées lui donnaient, que j'aimais tant. J'adorais ce parfum de sel marin qui traversait mes narines lorsque je m'approchais de la mer. Je me calais donc sur un rocher, un peu en hauteur pour pouvoir bien profiter de ce magnifique spectacle que m'offrait la nature. Je ne bougeais pas de là de toute l'après-midi, me laissant bercer par le doux bruit des vagues. C'était superbe jusqu'au moment où j'entendis une bande de garçons crier et glousser comme des fous en plongeant des falaises, torse nu. Bande de frimeurs! Enervée et exaspérée par tout ce boucan qui m'empêchait d'apprécier ce pur moment de bien-être, je me levais comme une furie et rentra chez moi. Lorsque j'arrivais à la maison, je vis 19h s'affichait à ma montre, je me préparais un plat de pâtes à la bolognaise que j'engloutis devant la télé et partis me coucher vers 22h