Cette fic est la traduction de la magnifique histoire de 24-7reader, donc non seulement les personnages ne m'appartiennent pas mais l'idée et l'histoire non plus ! je ne fais que la traduire, et ce le plus fidèlement possible ! N'hésitez pas à reviewer, pour me dire si la traduction vous plaît et également pour complimenter l'auteur, je lui ferai part de vos commentaires !!
**************************************************************************
Chapitre 1 : Phénomène
Je
me tenais derrière ma voiture en essayant de maitriser la brusque
vague d'émotion qui s'était emparée de moi quand j'entendis un
drôle de bruit.
Plusieurs choses arrivèrent en même temps. Et
pas au ralenti, comme dans les films. Au contraire, l'adrénaline
parut dégourdir mon cerveau, et je réussis à saisir en bloc une
série d'évènements simultanés.
A quatre voitures de moi, Edward Cullen avait les traits tordus par une grimace horrifiée. Son visage se détachait sur une mer d'autres visages, tous figés dans un masque d'angoisse identique. De plus immédiate importance cependant m'apparut le fourgon bleu nuit qui glissait, roues bloquées et freins hurlants, en tournoyant follement à travers le parking verglacé.
Il fonçait droit sur ma Chevrolet, et j'étais en plein sur sa trajectoire. Je n'eus même pas le temps de fermer les yeux.
Juste avant que ne me parvienne le crissement de tôles froissées du véhicule fou s'enroulant autour du plateau de ma camionnette, quelque chose me frappa. Fort. Sauf que le coup ne surgit pas de là où je l'attendais. Ma tête heurta le bitume gelé, une masse solide et froide me cloua au sol.
(Extrait de Fascination)
Je me réveillai un peu sonnée et désorientée ; l'incident du fourgon m'avait laissé plus de traces que je ne le pensais mais il fallait que j'aille en cours. Je ne voulais pas donner à Edward la satisfaction de prouver qu'il avait raison.
Je descendis l'escalier et vit avec surprise Charlie.
« Hey Bells » fit-il en me saluant.
« Salut papa » répondis-je. Il ajouta quelque chose mais je ne saisis pas, « Désolée, qu'est-ce que tu disais ? »
« Je te demandais si tu voulais que je t'emmène au lycée » répéta-t-il.
« Non, ça va, papa » lui assurai-je. Il m'observa avec circonspection mais grogna et partit travailler.
La journée se déroula sans trop d'ennuis. Edward et moi avions un peu discuté, mais il insistait sur le fait de 'ne pas être amis'. Toute la journée me parut très étrange car je semblais me déconnecter involontairement de toutes les discussions. Je n'arrêtais pas de demander aux gens ce qu'ils venaient de dire.
Je rentrai à la maison et commençai à préparer le dîner, méditant sur les propos d'Edward et sur mon apparent manque d'attention.
Charlie apparut soudainement derrière moi, appréciant la vue du repas que je lui cuisinais. Je sursautai et il se mit à rire et à discuter, mais j'avais beau essayer de me concentrer, je n'arrivais pas à comprendre ce qu'il disait.
Un air horrifié se peignit sur mon visage alors que je me précipitai dans ma chambre, attrapant mon lecteur CD. J'y installai le CD le plus bruyant et montai le son à fond. Je mis les écouteurs avec précaution.
Des larmes commencèrent à rouler sur mes joues. J'étais sourde…
