Disclaimer : Rien ne m'appartient.

Je suis faible pour ces deux-là. Et pis j'ai dépoussiéré un énième recueil d'histoires (encore plus) courtes sur ces foutus pirates, non, vraiment, ça ne s'arrête jamais. Bonne lecture !


Luffy au Chapeau de Paille était tout particulièrement bercé dans l'art de casser les pieds, surtout ceux de son dernier compère en date. Dans ces moments-là – comprendre : bien trop souvent – Trafalgar D. Water Law ouvrait une Room et échangeait l'importun avec le premier objet venu (un roman policier, une tasse pleine de café-noisette encore chaud, Tony Tony Chopper).

Une fois, Law jeta même le bonhomme à la mer ; ce fut alors que, pris d'une panique soudaine, le docteur plongea très, très bêtement à sa suite, et il fallut les repêcher tous les deux.


S'il fut une chose qui étonna Trafalgar Law plus que les autres – et y en avait déjà des tas, avec l'équipage du Chapeau de Paille – c'était le bizarre rituel auquel s'adonnait le capitaine, chaque soir sans faillir.

La toute première fois, Law le balança prestement par-dessus bord, mais, au fil du temps, l'habitude lui grimpa au cœur (bien qu'il ne cessât jamais de s'en plaindre, bien entendu) ; et un soir que Luffy l'avait oublié, il rouspéta même :

« Hé, Chapeau de Paille. Et moi, j'ai pas l'droit à mon bisou de bonne nuit ? »


Comment était-ce arrivé ? Nul ne le sut jamais, ou presque. Au début, c'était un peu au hasard ; ensuite, peu importe où dormait Trafalgar Law, on trouvait invariablement Monkey D. Luffy : dans ses bras costauds, avachi sur ses genoux, ou son épaule bien vite endolorie.

(Au début, c'était pour les cauchemars ; ensuite, parce que leurs battements de cœur, en chœur, fredonnaient une si jolie berceuse que, sans prendre garde, les voilà qui ronflaient.)