Chapitre 1 : Ménage de printemps

Cette nuit-là Léon ne pouvait pas dormir de peur de refaire cet horrible cauchemar. Il décida donc qu'il prendrait rendez-vous chez son psy dés demain mais pour l'heure il allait faire son ménage de printemps. Il se changea mettant son tablier rose avec des nounours que Claire lui avait offert pour l'avoir aidé à quitter Raccoon City. « Ça m'apprendra à sauver des gens » se dit-il en son for intérieur. Bien entendu il ne lui avait jamais dit que c'était le tablier le plus moche existant et que même pour un bisounours ce serait l'humiliation de le porté.

En commençant à ranger il retomba sur des reliques de son passé comme cette lettre laissée par Ashley l'invitant à manger des fajitas dans une ferme espagnole ; il avait bien entendu trouvé cette idée complètement débile est fût fier de lui quand il avait apprit que Ashley (qui y était allée quand même) avait été retrouvée avec une fourche dans la tête portant un mémo ou il y avait écris « Léon Help Me ». Le président avait fini par avouer que c'était les seuls mots connu par sa fille.

Il y avait sa collection d'armes il avait d'ailleurs plus d'armes que l'armée. Il avait décidé de ne plus s'en servir sauf peut-être pour sherry car jamais il n'avait vu une aussi sale gosse.

Il y avait aussi toutes ses médailles gagnées pour la plupart à des concours de lecture de poèmes mais il avait changé les inscriptions pour passer de « meilleur lecteur » à « médaille d'honneur » il avait de la suite dans les idées et il aimait se le dire.

Toutes ces babioles n'étaient que des nids à poussière. Il avait toujours rêvé de faire un musée de ses aventures mais Claire n'avait jamais voulu se faire empailler et il trouvait que sans cette pièce son musée ferait vide.

Sa vie était devenue monotone depuis le jour de sa retraite forcée il s'en souvenait comme si c'était hier (il avait tiré sur un télétubies qui avait parlé espagnole c'était peu de temps après le sauvetage de Ashley).

Léon était maintenant remplit de phobies comme : -Les chiens

-Les espagnoles

- Les morts

-Les gros monstres.

Il savait que ses peurs étaient absurdes il était gentil donc il gagnerait à coup sûr. Pourtant ses cauchemars étaient remplis de fille criant «À l'aide » ; d'hommes drogués insensibles aux balles ; de paysans criant Tapas. C'était effrayant.