Bonjour à tous et à toute, pour une fois, je vais faire les choses correctement (je l'ai fait pour aucune de mes autres fics après tout) !
Disclaimer : presque rien n'est à moi, JKR est à l'origine de tout, sauf Wellan, Daniel et Fierz. Je reste le plus fidèle possible à son univers !
Rating : T (pas de lemon dès le premier tome mais quelques violences)
Avertissement : bien que peu présente au début, il s'agit principalement de slash ! Il y aura peu d'hétérosexuels dans cette histoire, donc ceux que cela gène, ne lisez pas !
Couple :SECRET !
rythme de parution :aucune pour l'instant, mais ça devrait être une toute les deux semaines, jusqu'à la fin de la publication d'omelette temporelle.
Note de l'auteur : Je sais que c'est un sujet mille fois traité, mais je l'aime, et à force d'en lire, j'ai eut envie d'écrire une fic sur les jumeaux Potter à ma façon. Cela fait bien... Ça fait un bon moment que j'ai commencé cette histoire, et puisque je me suis déjà attaqué à la quatrième année, je me suis dit qu'il serait peut-être temps de vous la faire partager. Pas de grands méchants seulement méchant, pas de grands gentils seulement gentil, j'essaie de faire de mes personnages des sorciers réalistes... Espérons que j'y arrive.
Bonne lecture !
Il faisait face aux deux enfants, jubilant.
Tout allait prendre fin ici et maintenant !
Le couple était stupefixé derrière lui, bien vivant pour observer le meurtre de leurs enfants, pour ressentir toute l'impuissance possible, et Voldemort se délectait de la terreur qui brillait dans les yeux noisettes de l'auror qui l'avait par trois fois défié.
Et oui, voilà ce qui attendait tous ceux qui s'opposerait à sa puissance.
Il leva sa baguette, un des enfants pleurait tandis que l'autre le regardait fixement de ses yeux terriblement verts.
Puis il ouvrit la bouche, un sourire cruel au lèvres, et prononça le sort :
-Avada...
Le regard vert du bébé s'intensifia, et il prit maladroitement son frère contre lui.
-... kedavra !
Le sort rebondit alors, et s'écrasa contre Voldemort.
Douloureusement.
Et dans un hurlement d'agonie, il sentit son corps exploser.
.
Ils avaient été attaqués par Voldemort.
Lily en tremblait encore, secouée par de silencieux sanglots alors que le sort qui entravait ses mouvements avait soudainement disparut.
Ils ne savaient pas pourquoi ses enfants n'avaient rien, pourquoi d'un seul coup le lord noir était tombé en cendre devant leurs yeux. Tout ce qu'ils savaient, c'était que l'un de leurs deux fils était l'Élu dont parlait la prophétie, celle pour laquelle Dumbledore était inquiet et à cause de laquelle Peter Pettigrow avait trahi leur secret en les vendant à Voldemort...
Mais lequel ? Lequel des deux enfant les avait sauvé ?
-Lily, James, vous allez bien ?
-Albus, s'écria Lily en se redressant vivement pour se jeter dans ses bras.
-que s'est-il passé ? Interrogea le vieux mage en rentrant dans la pièce.
Sanglotant contre son ancien directeur, Lily répondit que Voldemort les avaient attaqué, mais que quand il avait envoyé le sortilège de la mort sur les enfants, Wellan ou Harry l'avait fait rebondir, réduisant le mage noir en cendre.
Dumbledore se dégagea de l'étreinte et se rapprocha des deux enfants pour les regarder de plus près.
L'un avait une cicatrice rouge et boursouflée sur le front, tandis que l'autre semblait plutôt paisible.
D'un mouvement de baguette, il vérifia le niveau de magie.
Celui à la blessure était beaucoup plus puissant que l'autre, donc en sachant que repousser un tel sortilège devait être terriblement épuisant, c'était le petit Wellan qui avait dut les protéger du sortilège de la mort.
D'autant plus que jamais un enfant capable de survivre au sortilège de la mort se ferait blesser...
-Lily, James... Il va falloir séparer vos enfants.
-pardon ? S'exclama James.
-je suis désolé, fit Dumbledore en secouant la tête de gauche à droite. Certaines informations me poussent à croire que Voldemort n'est pas mort définitivement, et il faut entrainer votre fils à le combattre, pour qu'il puisse résister.
-mais... Mais pourquoi les séparer ? s'exclama à nouveau le maraudeur.
-la jalousie entre frères...
Dumbledore ne finit pas sa phrase, ses yeux se perdirent un instant dans le vague, comme si il se rappelait d'un passé extrêmement douloureux.
Il fini néanmoins par se reprendre :
-il faut que vous compreniez que ce que je fais est pour le bien de Wellan. Je conduirais Harry dans une famille où il vivra heureux et ne fera pas subir sa jalousie à son frère, le Survivant...
Il inspira profondément avant de lâcher :
-le Sauveur du monde sorcier.
James ne pouvait le croire : lui et sa femme avaient dut resté discrets pendant au moins trois mois, sans avoir le droit d'utiliser de magie, sans sortir, sans pouvoir continuer leur métiers d'aurors, et maintenant que leur ami les avait trahis, maintenant que Voldemort était mort, on lui volait un de ses fils ?
James se rebella, il cria, hurla, interdit que l'on touche à ses enfants. Jamais. James Potter aimait ses fils. Ses deux fils. Qu'ils soient séparés était parfaitement impensable !
Mais Lily intervint alors :
-il a raison, James. Je veux le mieux pour nos enfants.
James se tut, les yeux embrumés de larmes.
-non, Lily tu...
-c'est grâce à Wellan que la guerre se termine aujourd'hui, ne soit pas égoïste, James Potter !
James serra les dents, et ne dit plus rien.
Lily avait toujours raison, il le savait depuis leur scolarité à Poudlard, elle était réputée pour être la voix de la sagesse et même si cela lui brisait le cœur d'être séparé de Harry, qu'y pouvait-il ? Il aimait tellement Lily...
Il ne dit rien, et regarda simplement avec une douleur cuisante son fils être prit par les bras de Dumbledore.
-pourra-t-on avoir de ses nouvelles au moins ?
Dumbledore le regarda, une lueur étrange dans les yeux, loin du pétillement habituel, avant qu'il ne secoue doucement la tête.
-c'est impossible, James. Il ne doit, en aucun cas, savoir qui sont ses parents avant son entrée à Poudlard.
.
Beaucoup de chose s'étaient passées, même si, finalement, Harry n'en connaissait que très peu, il en était conscient.
Il y a quelques années, son papa et sa maman sont morts dans un accident de voiture, d'après son oncle et sa tante. Il ne savait pas vraiment si il devait les croire, mais après tout, il n'a aucun souvenir de cette époque, alors il ne faisait pas de commentaires. Ça se trouve, ce ne sont pas des menteurs et c'est lui qui se fait des idées...
Il ne savait pas vraiment différencier le vrai du faux, il était encore trop petit pour ça, alors il était perdu.
Depuis, il a toujours fait ses choses inexplicables, ses ''anormalités'', comme dit son oncle : Il s'envolait parfois, les serpents venaient lui parler et il arrivait même à casser les choses sans les toucher quand il avait trop peur, même si en retour il se faisait punir...
-garçon ! Hurla sa tante de sa voix cassante et désagréable.
Le verrou de son placard s'ouvrit soudain, et la poigne de sa tante l'agrippa avec brusquerie par le col de son tee-shirt trop grand pour le jeter dans le couloir.
-et bien, qu'attends-tu ? Vas faire à manger, sombre idiot ! Tu n'as pas encore commencé tes corvées et il est déjà 7heures du matin ! Dudley va se réveiller et rien ne sera près pour lui si tu continues à rêvasser. Allez, plus vite que ça !
Harry s'exécuta et alla préparer le petit déjeuné.
Parfois il se demandé si dans les autres familles, tout le monde avait un de leurs enfants qui devait s'occuper de toutes les corvées ménagères, ou si c'était juste ici, parce qu'il n'était pas leur vrai fils, et qu'il faisait ses choses ''anormales''.
Se hissant sur la pointe des pieds, il commença à faire cuire le bacon, crispant ses orteils nus au contact du carrelage froid de la maison.
Il se disait que ça pourrait être pire, par exemple, il aurait put atterrir chez sa tante Marge, avec tous ses molosses qui adoraient lui mordre les chevilles et lui aboyait dessus.
Oui, définitivement, il n'était pas si mal tombé !
.
Wellan était debout face à la glace.
Nu.
Il avait huit ans, aujourd'hui, et il se sentait bizarre.
Il n'avait plus ce côté orgueilleux qui berçait son enfance, quand sa mère lui chuchotait le soir à quel point elle était heureuse de l'avoir pour fils, à quel point il était fort et qu'avoir vaincu Voldemort était un exploit dont il pouvait se vanter et être fier.
Wellan n'était plus fier.
Parce qu'il avait entendu une conversation entre son père et quelqu'un, à travers un miroir, où il lui demandait comment avançaient les recherches pour Le retrouver.
« quand quitteras-tu Lily, Cornedrue ? Tu te rends compte de ce qu'elle a fait ? À son propre fils ? » avait dit la voix à travers le miroir.
« je sais, Patmol, je sais... Mais j'ai Wellan, ici, et je peux pas le laisser comme j'ai dut laisser son frère ! » avait répondu son père.
Son frère.
Wellan se sentait mal, comme si il pouvait vomir à tout moment.
Sa mère avait abandonné son frère, comme on abandonne un crapaud ou un chat avant de partir en vacance. Et son père n'était pas d'accord.
Mais il a laissé faire, malgré tout, et Wellan se dégouttait : c'était sûrement de sa faute à lui si son père n'avait pas été contre l'abandon de son frère...
Ses yeux parcoururent son corps, il avait envie de vomir, encore, et de griffer sa peau jusqu'au sang...
Mais il ne le faisait pas. Il ne le ferait jamais. Ses parents ne devaient pas savoir ce qu'il ressentait vraiment, ce serait horrible !
-Wellan ! Je n'entends pas couler l'eau, est-ce que tout va bien ?
Wellan jeta un coup d'œil à la porte avant de répondre tout en se glissant dans la grande cabine de douche :
-tout va bien, maman, j'étais dans mes pensées.
Cette conversation... Elle expliquait le creux, là, le vide dans son âme depuis toujours.
Elle expliquait presque tout...
Presque...
Pourquoi sa mère avait fait ça ?
