Disclaimer: à Oda Eiichiro
Couple principal : Marco x Ace
Genre : UA Schoolfic Romance
Des bruits de draps froissés et de soupirs se faisaient entendre partout dans la chambre. En cette matinée d'avril, de timides rayons de soleil baignaient la pièce d'une douce lumière et réchauffaient les deux corps amoureusement enlacés, alors qu'une légère brise printanière s'immisçait depuis une petite fenêtre restée entrouverte, faisant voleter le rideau belge puis s'engouffra sournoisement sous les draps blancs faisant frissonner un jeune homme aux cheveux bruns.
« Tu as froid ? »
Le murmure d'une voix rauque légèrement soucieuse brisa le silence. Devant l'absence de réponse, l'homme se redressa prenant appui sur ses coudes, délogeant par la même occasion le jeune homme brun à moitié étendu sur lui. Ce dernier poussa un grognement de mécontentement faisant sourire son amant qui lui caressa affectueusement les cheveux.
« On devrait se lever, midi est déjà passé »
« Hum…Pas envie … J'suis bien là »
La voix encore engourdie par le sommeil, le jeune brun profitait de l'étreinte chaleureuse des bras de son amant et espérait ce rendormir rapidement, logeant sa tête au creux de cou. Les premières notes de « Time is running out » se firent entendre soutirant un soupire désespéré ainsi qu'un « Marco te lève pas » capricieux au plus jeune alors que son amant quittait déjà le lit pour décrocher son téléphone. Passant négligemment la main dans ses cheveux blonds rassemblé en coiffure au combien originale, ledit Marco accorda un sourire désolé à son amant avant de décrocher et de commencer sans entrain une conversation avec son interlocuteur.
Dérangé par la soudaine absence de chaleur et de nouveaux frisons engendrés par un nouveau courant d'air, le jeune brun daigna s'assoir et ouvrir les yeux non sans ruminé des insultes sur l'imbécile qui osait les déranger de si bonne heure. Son regard caressa avec lenteur la silhouette de son amant, se délectant de la vue de ce corps parfait ne portant qu'un boxer noir mettant parfaitement en valeur sa peau légèrement doré par le soleil. Le blond dégageait une aura mature et apaisante, on devinait difficilement qu'il avait déjà trente-cinq ans. Après une inspection méticuleuse son regard finit par rencontrer celui vaguement amusé de Marco .Pris en faute il lui répondit par un sourire, de ce que vous accorde avec malice les enfants prient en faute d'une quelconque bêtise. Après un rapide baiser du bout des lèvres Marco partit vers la salle de bain adjacente tout en terminant sa conversation téléphonique, alors qu'Ace reconnu le ricanement de leur ami Satch depuis l'appareil.
Il retint difficilement un rire lorsqu'il vit la porte se refermer sur le dos de son amant, les marques de griffures qui commençaient déjà cicatriser lui rappelèrent la nuit torride et le délicieux réveil auquel il avait eu droit. Bien décidé à paresser au lit, la douleur lacillante au bas du dos l'y incitant fortement il s'enroula dans les couvertures s'enivrant au passage de l'odeur de Marco encore présente. Somnolant il ne fit pas attention au bruissement qu'émit la porte ni au faible bruit de pas qui se rapprochaient du lit. Il sentit le lit s'affaisser légèrement et sourit au doux contact des lèvres posées sur sa joue.
« Aller Ace lèves toi je vais préparer le déjeuner »
Ace se redressa difficilement mais retint le bras de Marco alors qu'il se dirigeait vers la cuisine, après lui avoir volé un baiser il fila vers la salle de bain, nota à regret que le blond avait enfilé un bas de jogging noir et une veste mauve qu'il gardait ouverte.
Après une toilette rapide et avoir enfilé un pantacourt et un marcel blanc il retrouva son amant dans la cuisine. En arrivant dans la pièce il fit accueillit par une délicieuse odeur d'un full breakfast. Les toasts, le beurre, la confiture, ainsi qu'une tasse de thé fumante étaient déjà disposé sur la table , alors que Marco une tasse de café à la main surveillait la cuisson des œufs au plat et du bacon. Ace enlaça amoureusement son amant et posa la tête au creux de son cou.
«C'est vraiment un endroit magnifique. On reviendra vite hein Marco ? »
«Oui si ça te fait plaisir. Habituellement je ne viens pratiquement pas ici je loue le chalet la majorité de l'année. Skypiéa est très prisé lors des vacances et des week-ends. Je n'aime pas spécialement cet endroit c'est un peu trop cliché mais je me suis dit que ça te ferais plaisir d'y passé un week-end tu as besoin de déstresser après tes examens »
« Tu as bien fait … Angel Beach est vraiment magnifique.»
Il reporta son regard sur le magnifique paysage qu'offrait la fenêtre qui surplombait la cuisinière de la cuisine dernier cri. Un paysage digne de ceux enviromant les hôtels cinq étoiles des catalogues touristiques. Autour du chalet, la végétation s'épaissie progressivement et doucement; les cocotiers et autres arbres tropicaux s'élancent vers le ciel et fournissent une ombre bienvenue, une plage de sable fin et clair ou s'échouent tranquillement les vagues scintillantes de l'océan aux nuances bleus turquoises, le calme et la sérénité d'avril laisseront bientôt place à l'ambiance festive et chaleureuse qu'apportera l'été.
Le déjeuner fut rapidement servi, la cuisine n'était pas extraordinaire, bien sûr du point de vu des deux amants rien ne valait la cuisine de leur ami Satch ou encore celle des cuistots du restaurant Baratier mais Ace mangea avec son enthousiasme habituel.
Dans très peu de temps ce week-end de rêve prendrait fin et ils devraient retourner à l'Université. Il devrait feindre l'indifférence lorsqu'ils se croiseraient sur le campus, se garder d'intervenir si l'un ou l'autre se ferait ouvertement draguer. Ils ne pourraient exprimer que de brefs instants leur amour et devraient rester prudents. Pourtant ces instants aussi brefs que grisants ou l'adrénaline accélérait leur rythme cardiaque, ou l'interdit ajoutait du piment à leur amour et parfois quand l'occasion se présenté à leur ébats, ces moments bien qu'unique et intense ne leur suffisait plus. Leur amour devenait de plus en plus difficile à garder secret pourtant c'était une nécessité. Ils imaginaient sans peine le chaos qui surviendrait s'ils s'exposaient ouvertement, la presse à scandale s'en donnerait à cœur joie, ils voyaient déjà leur photos dans tous les magazines peoples, les paparazzis devant les portes de l'université. Oui ce serait un scoop en or, une situation unique, un amour inédit, celui d'un professeur de Marijoa : la plus prestigieuse université du pays et du fils du plus grand homme d'affaire de tous les temps alors ils se devaient d'être prudent.
Mais même s'il l'on est prudent ne dit-on pas qu'un accident est si vite arrivé ?
