Titre : Kiseki no Sedai : The Origins

Disclamer : Tous les personnages sont à Tadatoshi Fujimaki sauf les membres de Seikumi ! Dommage, franchement …

Raiting : … J'ai pas trop comprit le système mais je laisse T pour le moment !

Univers : UA

Résumé : Voulant prendre de la distance après sa défaite, Akashi Seijuro retourne dans sa demeure à Kyoto. Sur la route du retour, il reçoit un appel de son père qui lui donne ce qu'il voulait tant : un moyen d'écraser l'As de Seirin et lui faire comprendre qu'ils sont toujours les plus forts !

Pairing : Aucun

Dédicace : Pour un p'tit Vamp qui se reconnaîtra x)

PS : Je ne me rappel plus la chronologie de l'histoire mais je vais faire comme si la défaite de Rakuzan se passait juste avant les fêtes de noël, donc les 3e années sont encore là ! Si l'histoire suivait déjà cet ordre, eh bien c'est cool (même s'il y a peu de chance !)

PSS : Détrompez-vous, j'aime bien Kise Ryouta mais il me fallait un « méchant » et j'aime beaucoup trop les autres pour ce rôle …


Prologue


Akashi regarda les buildings à travers les vitres teintées de la voiture. Après sa défaite contre Seirin, il était parti dans sa maison à Kyoto mais maintenant, il avait eut tout le temps de réfléchir à l'énergumène qui avait battu la génération. Il s'était finalement décidé et le voilà qui roulait vers Tokyo. Cependant si quelqu'un osait parler de lui, il se retrouverait avec ses ciseaux sous sa gorge. Malgré lui, le sujet restait sensible. Il serra les dents. Cela ne lui plaisait pas : lui qui aurait du être absolu se retrouvait désemparer face à une stupide défaite. Son téléphone sonna, sur l'écran le nom de son père s'afficha. Piqué dans sa curiosité (son père l'appelait rarement lui-même) il décrocha.

-Père.

-…

-Oui.

-…

-Je comprends. Mais …

-…

-Non.

-…

-Je vous remercie.

-…

-Je ferais ce que vous m'avez demandé.

-…

Bien que mécontent de s'être fait raccrocher au nez, Akashi ne put s'empêcher de sourire. Il attendrait la suite des évènements avec impatience. Il reprit son téléphone : il avait des messages à envoyer.


La porte menant au toit s'ouvrit à la volée. L'autre ne sourcilla même pas, allongé de tout son long sur le sol, bras derrière la tête.

-AOBAKA !

Aomine se contenta de lui tourner le dos. Quoiqu'il fasse, elle continuerait de hurler comme une banshee. Mains sur les hanches, son amie d'enfance s'avança vers lui. Elle qui l'avait cherché partout pendant une demie heure pour lui proposer un bentô, voilà comment il l'accueillait ! Non mais ! Ce baka métitait une bonne leçon. A commencer par ne pas lui annoncer sa surprise. Elle qui s'était fait une joie de la mettre en œuvre ! Mais comme d'habitude, cet idiot ruinait des jours et des jours de galère.

-Espèce de crétin ! T'aurais au moins pu m'éviter toutes ces minutes de recherche !

Mais Aomine étant Aomine, il se contenta de faire un vague signe de la main. Une veine pulsa sur la tempe de l'adolescente. Elle inspira profondément pour tout relâcher dans ses cris.

-Idiot ! Imbécile ! Crétin ! Stupide ! Je t'ai envoyé une tonne de message et tu ne prends même pas la peine de répondre !

Le joueur sorti distraitement son téléphone de sa veste. Il fit défiler sa messagerie. En effet, une trentaine de messages appartenaient à son amie. Elle aurait pu comprendre dès les premiers qu'il ne lui répondrait pas mais non ! Elle s'était acharnée ! Il allait l'éteindre lorsqu'il tomba sur un message de son ex-capitaine. Il le lu. Et plus il lisait, plus il souriait. Ce qui intrigua Momoi qui s'approcha.

-Dai-chan ?

Il lança brusquement son appareil dans sa direction, à tel point qu'elle eut bien du mal à le rattraper et à ne pas le faire tomber. Elle regarda le joueur mais il s'était rallongé, son sourire toujours en place. Elle finit par lire. Au fil de sa lecture, le même sourire se forma sur son visage.

-Mais c'est génial Dai-chan ! Il faut absolument leur dire !

Elle sautilla partout, absolument ravie.

-Ne le fais pas, le Capitaine doit déjà l'avoir fait.


Himuro Tatsuya discutait ou plutôt monologuait avec leur joueur de la Kiseki no Sedai. Celui-ci grignotait des barres chocolatées avec son éternel air ennuyé. Ils étaient sortit après leur entraînement puisque Himuro avait agrippé le géant pour qu'il l'accompagne aux terrains dans de rues. Il lui avait juste suffit de promettre à Murasakibara de lui acheter des friandises sur la route pour qu'il accepte de venir. Le street basket lui manquait un peu à vrai dire et il aimait de temps en temps voir des personnes y jouer et parfois il participait.

-Hey, Murasakibara-san. C'est ton téléphone qui sonne, là, non ?

Le violet quitta son paquet des yeux pour regarder son coéquipier.

-Mmh ? Oh !

Pendant qu'il consultait ses messages, Himuro avait ralenti devant un magasin de chaussure de sport. Le regard fixé sur la vitrine, il ne vit pas le joueur : il lui fonça dedans. Il grogna en passant devant lui.

-Murasakibara-san, qu'est-ce que tu fais ! Lui cria-t-il.

Il s'arrêta de gesticuler en voyant le second as figer, les yeux agrandi et un énorme sourire aux lèvres, devant son téléphone.

-Murasakibara-san ?

Tatsuya passa sa main devant les yeux du violet. Celui-ci cligna des yeux.

-Qu'est-ce qui s'est passé ? Demanda le frère de Kagami.

Le géant rangea son mobile et continua de manger comme si de rien n'était.

-C'était une promotion sur des cookies. Une nouvelle recette avec de plus grosses pépites de chocolat, au goût de noisette avec des bonbons dedans.

Le plus petit dégluti. Il avait un instant craint que ce ne soit grave. Il courut pour le rattraper Murasakibara, qui n'avait même pas prit la peine de l'attendre.


Midorima souffla d'exaspération. Il avait vraiment envie d'étriper son ex-coéquipier. Pourquoi avait-il fallut qu'il fasse part de son envie d'acheter de nouveaux bandages à Takao ? Cet idiot n'avait rien trouvé d'autre que de le répéter en criant. Evidemment l'imbécile qui l'accompagnait avait sauté sur l'occasion pour s'incruster dans sa sortie qui aurait dû être calme et rapide. C'était sans compter sur l'autre qui s'extasiait sur tous les magasins.

-Mais !

-Non.

-Midoricchi ! Gémit le blond.

-Je n'entrerais pas dans ces boutiques avec toi ! Laisse-moi tranquille.

Et dire que son horoscope avait déclaré qu'une nouvelle importante, inattendue et forte intéressante allait lui être annoncée dans l'après-midi ! Il était sûr qu'il ne s'était pas trompé de signe –ce qui est impossible, il ne le pourrait jamais sur ce sujet-.

-Kise, tais-toi ! Si tu veux y aller, vas-y tout seul !

Le blond se mit à bouder, ronchonnant contre un shooter méchant et tyrannique. Midorima lui lança un regard noir mais il n'y fit pas grand cas. Alors qu'il allait répliquer, son téléphone vibra. Il regarda ce qu'il en était : la nouvelle le surprit tellement qu'il en lâcha son objet porte bonheur du jour. Kise le ramassa, l'époussetant dans un même temps. Il en manqua le rictus du joueur de Shutoku qui rangea son téléphone et récupéra son bien.

-Quand même, Midoricchi ! Tout le monde nous regarde !

-Humph ! C'est plutôt ton exubérance totalement déplacée que les gens regardent ! Nia le superstitieux.

Il fit demi-tour, vers sa destination première. Kise marmonna à propos d'un « énorme pégase rose en peluche et plus que voyant » mais n'osa pas répondre directement. L'autre joueur était facilement vexé.


Lorsque l'as de Seirin leur avait proposé d'aller se ravitailler, « pour fêter notre victoire contre la Kiseki no Sedai » avait-il dit, tous avait accepté. Et bien qu'ils aient déjà fêté ce miracle trois fois … Mais aucun n'osa le lui reprocher. Après tout, c'était de la nourriture gratuite ! Leur coach avait mollement protesté, arguant qu'il fallait s'entraîner mais pour « leur victoire si durement acquise », elle pouvait accepter. Aucun ne fit de réflexion sur le gargouillement juste après sa réplique.

Tous discutaient joyeusement sur les prochains matchs, ayant hâte de jouer à nouveau contre d'excellents joueurs.

-Coach !

La lycéenne se retourna. Kagami Taïga marchait dans leur direction avec de grands gestes de la main.

-Oï Kagami ! Où est Kuroko ?

L'as se retourna vivement.

-Hein … ?

L'équipe le regarda appeler son ombre comme s'il cherchait un chaton perdu. Les premières années ricanèrent mais les plus âgés compatirent. Kuroko Tetsuya était vraiment difficile à ne pas perdre de vue. Le groupe rebroussa chemin, ne le voyant pas « apparaître » comme à son habitude. Ils le virent au coin de la rue.

-Kuroko !

La lumière du membre de la Kiseki no Sedai lui donna une tape dans le dos qui lui fit lâcher son téléphone. Il ne réagit même pas en entendant le son du verre qui se brise ni au concert de cris indignés tourné vers Kagami qui s'excusait. Mais l'ombre n'entendit rien de tout cela, choqué par le message que lui avait envoyé son ancien capitaine. Lui avait-il dit la vérité ? Oui. Bien sûr que oui. Il ne ferait pas de blague de ce genre … s'il était capable de blaguer, bien entendu. Si les membres de son équipe s'étaient rendu compte de son manque de réaction, personne ne fit de remarque.


-Allez, Dai-chan ! Fais un petit effort !

Un grognement lui répondit.

-Je ne parle pas le cro-magnon ! Oh, on est presque arrivés !

-Et tu refuses toujours de me dire où on va ?

-Oui ! C'est une surprise !

Aomine ne répondit pas. Satsuki était venue chez lui à 8h pour le tirer dans toute la ville pour une « tenue appropriée ». Il était maintenant 12h07, il crevait de faim, était épuisé et voulait étrangler la rose. Bordel. Il n'aurait jamais dû la laisser entrer chez lui … A force de ruminer ses pensées négatives, il ne remarqua pas qu'ils s'étaient arrêtés.

-Ah ! Aominecchi ! Momoi !

L'as de Töo se figea. Non ! Tout mais pas cette calamité ! Il se tourna vers son amie d'enfance, horrifié. Elle n'avait pas osé ? Cependant, la touffe jaune qui s'approchait dangereusement lui confirma le contraire. Elle l'avait vraiment fait … Il se demanda s'il était encore temps de fuir … ?

-Ah non ! Je sais ce que tu es entrain de penser et il en est hors de question !

Pour illustrer ses propos, elle empoigna son bras gauche et se mit à le traîner.

-Kise-kun , Midorima-san ! Les autres ne sont pas encore arrivés ?

Le bleu tiqua. Comment ça « les autres » ?

-Kurokocchi arrive et Murasakicchi est parti chercher des bonbons, il revient ! Lança joyeusement le copieur.

-Et Akashi ? Demanda la lycéenne.

-Tch. Il viendra quand bon lui semblera !

-Midoricchi ! Gémit le blond.

-Qu'est-ce qu-, commença le basané.

-Ah bonjour Aomine-kun, Momoi-san.

-Tetsu ! Tu-, Réessaya-t-il vainement.

-KUROKO !

Momoi lui sauta dessus, heureuse de le voir. Ils se mirent tous à se parler-chamailler-engueuler sous le regard halluciné d'Aomine.

-Mai-

-Tetsuya, Daiki, Shintaro, Atsushi, Ryouta.

A peine l'ex capitaine de la génération eut finit de prononcer le premier prénom, que tous se turent. Le rouge sourit légèrement. Il était toujours absolu. « Plus autant que ça » souffla sa voix intérieure qu'il réduisit au silence.

-Bien ! Comme tout le monde est là, on peut y aller !

Et ce fut dans la joie, la bonne humeur et les cris que le groupe se mit en route. Le joueur de Töo resta en retrait, vexé d'avoir été ignoré. Du coin de l'œil, il vit l'Empereur marcher à sa gauche. Il repensa au message reçu une semaine plus tôt. La nouvelle le réjouissait bien sûr mais il ne savait pas comment la prendre. Après tout, ça datait de l'époque Teiko … Il secoua sa tête. Il ne devrait pas s'inquiéter autant.

-Oï, où on va ?

Midorima grogna et détourna la tête.

-Momoi-san, tu ne lui as pas dit ? Demanda Kuroko.

La rose fit non de la tête, un sourire innocent sur le visage. L'ombre soupira et ne pipa plus un mot.

-On va à l'Hérakles ! S'entousiasma Kise.

-D'ailleurs, Ryouta.

-Hai ?

-Va chercher les affaires que j'ai réservées à la boutique de Yoburo-san.

-Mais … !

Un lancer de ciseaux et un glapissement de terreur plus tard, le blond partait en courant, absolument RAVIS de faire cette commission. Lorsqu'il disparut à l'intérieur du magasin, tous se tournèrent vers Akashi.

-Ce que tu as écrit, Aka-chin …

Le géant hésita à continuer mais l'œillade torve de son ex-capitaine le força à continuer.

-…C'est vrai ?

-Tu n'as répondu à aucun des messages qu'on t'a envoyé, Akashi-kun ! L'accusa Momoi.

-J'étais occupé. Répliqua le rouge. Mais …

Il se tut puis regarda les membres de son équipe -il les considérait toujours comme tel-. L'Empereur esquissa un sourire carnassier.

-Oui. Ilest revenu … Naojima Haiiro.


Il posa un pied sur son pays natal qu'il n'avait pas vu depuis deux longues années. Il inspira profondément. Toutes ces heures dans l'avion, sans bouger rendaient ses membres raides. Malgré ça, il ne regrettait pas le déplacement. Il regarda sa montre il était 1h07, heure locale. Il soupira en pensant au décalage horaire : il n'allait pas s'endormir de sitôt.