Disclaimer : comme chacun sait, l'univers Harry Potterien appartient déjà à quelqu'un, et je ne m'approprie ses personnages que le temps d'un court drabble.


Réconfort

J'avance dans le couloir, et là, devant moi, elle pleure. Elle a dû se faire jeter par son petit copain, la pauvre chochotte. Et comme elle est vraiment en plein milieu du passage, je la bouscule en passant. Elle va s'écraser contre le mur, et elle se laisse glisser tout du long pour finalement se retrouver à genoux. Même pour un garçon, on ne pleure pas comme ça. Ça doit être grave. Mais bon, qu'est-ce que j'en ai à faire ?

Malgré tout ce que je me dis à moi-même je m'approche d'elle, et je m'accroupis à ses côtés.

Pourquoi ? Alors là, si quelqu'un a la réponse, qu'il vienne me la donner. Et puis je lui tapote l'épaule. Je n'ai vraiment pas l'habitude de consoler des gens. Et elle se met à renifler dans ma cape, je ne sais pas comment. Alors je referme mes bras autour d'elle.

Elle prononce quelques mots, et je finis par comprendre que ses parents sont morts. C'est vrai que quelques jours avant, elle avait reçu une lettre avec un liséré noir. Elle avait dû faire la fière, et refuser de pleurer. Bien le genre des Gryffondor ça.

Dans ma tête je me dis que je devrais partir vite fait, avant que quelqu'un arrive et nous voie comme ça. Sinon, tout le monde se moquerait de moi. Mais elle est toujours en train de pleurer, et je ne peux pas la laisser se vider de toute l'eau de son corps.

Je prononce quelques mots, mais elle ne semble pas entendre. Je continue quand même, et au bout d'un moment, elle arrête de pleurer. Je vais enfin pouvoir partir, mais non, elle s'accroche à moi. Elle n'a pas réalisé que c'est moi, sans doute.

Quand elle me lâche et s'écarte enfin de moi, je me sens soulagé. Vous trouvez ça bizarre, d'être soulagé qu'une fille plutôt mignonne s'éloigne de moi, mais quelques personnes pourraient ne pas apprécier qu'elle s'agrippe à moi.

Et puis on s'est relevés, elle m'a dit «Merci Rogue.» et est partie rapidement.

Avant que je puisse lui répondre.

Avant qu'elle puisse entendre que j'avais répondu quand même.

«De rien, Evans.»


Voili voilou, petite fic sans prétentions. L'auteur attend (comme vous vous en doutez) les réflexions que peuvent avoir engendrées cette chose sortie de son cerveau et que vous voudrez bien lui faire parvenir.

Ah oui, j'en profite pour remercier Swendaii, sans elle cette fic ne serait pas là (ou pas avant un bon moment). Merci beaucoup sempai !!!