Bonsoir, voici une petite fanfic (euh, pas si petite, en fait…) qui m'est venue à l'idée il y a environ un mois, pendant mes révisions. Voilà le prologue. Si ça vous plaît, je posterais la suite, alors ne vous gênez surtout pas pour commenter
Ah oui, j'oubliais ! Entre # ce sont les pensées des personnages.


Il faisait noir. Une forme se trouvait recroquevillée contre un mur, dans une rue sombre. Elle semblait effrayée. Tout avait l'air calme… Pourtant, sa respiration était saccadée.

# Ils arrivent ! #

Une escadrille approchait, elle le savait. Elle l'entendait déjà

# Je… ne veux pas… #

« Tu es prête ? » demanda une voix.

# Non ! #

« Oui… »

Elle se leva, restant dans l'ombre. Elle monta les marches de l'escalier de service d'un immeuble. Arrivée sur son toit, elle regarda le ciel. Elle tremblait d'effroi.

« Non… » souffla-t-elle.

« Il faut bien que quelqu'un le fasse. » répondit froidement la personne derrière elle.

Ils étaient bien plus proches maintenant. On voyait les phares des avions. L'obscure clarté des nuages se reflétait dans ses yeux.

« Il est temps. »

« Je ne peux pas. Je ne veux pas. »

« Sais-tu ce qu'il adviendra de toi si tu ne le fais pas ? »

« Oui… »

« Alors fait feu. »

Elle ne pouvait plus contrôler son corps. De son dos et de ses bras sortit le métal d'une arme. Elle sentit ses mains se crisper, ses doigts craquer. Son pull était déchiré, il y avait du sang partout. Elle ferma les yeux. La machine prenait possession d'elle. Elle sentit qu'autour d'elle la lumière diminuait. Elle avait l'impression de connaître cette sensation, aussi étrange soit-elle.

Il y eut une explosion, une forte lumière. Elle ouvrit les yeux. Trois avions étaient tombés. Des larmes coulèrent sur ses joues, des larmes de tristesse, de douleur, de rage, de colère. Alors que, dans la nuit noire, les derniers avions éclataient en pièces et qu'ils disparaissaient dans une intense et étrange lumière, elle hurla.

« Nooooooon !! »

L'arme avait disparu, l'homme aussi. Elle eut l'étrange pressentiment qu'il ne resterait aucun débris de l'escadrille. Elle tomba à terre, épuisée. Après quelques minutes, elle se leva, descendit les escaliers et marcha vers le centre ville. Quelques secondes plus tard, elle avait disparu…