GAARA, LA VIE ET MOI
de The Tiny Wolf
Titre : Gaara, la vie et moi.
Auteure : The Tiny Wolf (TTW, c'est plus simple à retenir, alors : RETENEZ ! lol )
Résumé : Yaoi. Une mission enfantine pour un anbu comme moi. Une si belle mission... Pourquoi a-t-elle mal tournée ? GaaNaru, Naruto POV, lemon, death-fic, court. Si vous passez par là, n'hésitez pas...
Rated : M (il y a un lemon alors...)
Disclamer : À force, je crois que ça parviendra à rentrer dans ma cervelle de moineau : ILS NE SONT PAS À MOI ! (snif alors ! j'aurais pourtant cru...)
Un grand kikou à tous et à toutes ! Comme toutes mes fan-fictions (ou presque), si vous lisez ce début de premier chapitre, c'est que la fic est terminée. Mais je publie quand même les chapitres chaque semaine plutôt que de tout mettre d'un coup sur le site ( c'est con mais je préfère vous laissez le temps d'écrire des reviews !) ... Lorsque je relis cette intro, j'ai l'impression que je parle pour ne rien dire... C'est con. Bon ! Revenons-en à nos moutons ! (j'adore cette expression, je n'ai jamais pigé pourquoi !) Cette fic m'est venue comme par magie à l'esprit, un frais matin d'hiver, le premier janvier 2007... mais on s'en fout. BONNE LECTURE CHERS LECTEURS/CHÈRES LECTRICES !
CHAPITRE 1
Gaara, la mission et moi
J'ai mal à la tête, j'ai les paupières lourdes et l'esprit confus. C'est toujours comme ça lorsque je me réveille mais jamais autant. Ça me rappelle quand j'ai eue ma dernière gueule de bois...
Je me lève, les jambes engourdies par le sommeil, le corps frissonnant et la démarche mal assurée. Je vais rapidement prendre une bonne douche brûlante pour me réchauffer. J'en ressort toujours aussi endormi mais du moins insensible au froid. Alors que je descend l'escalier, je m'aperçois du nuage de vapeur qui me suit. J'ai vraiment oublier de mettre de l'eau froide...
Je m'écroule devant ma table, dans la cuisine, et je fixe les restes de mon repas d'hier : un bol de râmen vide. Je frissonne à la vue du récipient. Un bol de râmen ne doit jamais finir vide ! Je l'agrippe fermement, me redresse du mieux que je peux et prépare d'autres nouilles pour me remplir l'estomac. Quelque minute plus tard, je finis mon bol et j'entends quelques coups à ma porte. J'ébouriffe mes doux cheveux blonds déjà pas très bien coiffés en me traînant jusqu'à l'entrée de ma maison. J'ouvre la porte avec lenteur.
- Bonjour Naruto-kun ! Comment vas-tu ?
Devant moi, mon ancienne coéquipière aux cheveux roses, souriante et parfaitement réveillée, elle. Une once de jalousie monte en moi. Pourquoi suis-je tout le temps dans le coltard en ce moment ?
- 'jour Sakura-chan. Ça peut aller, et toi ?
Devant mon air amorphe, Sakura se doute de quelque chose. Ce n'est pas mon genre d'être aussi mou.
- Bien, bien. Tsunade-sama souhaiterait te voir de toute urgence et elle m'envoie donc pour te prévenir que tu as rendez-vous avec elle dans...
Elle regarde sa monte d'un air amusé.
- ... six minutes et vingt-trois secondes ! Dépêche-toi Naruto-kun ! Tu sais très bien qu'elle déteste qu'on soit en retard !
Je reste quelques instants sans broncher, songeant que feindre une horrible maladie flegmatique serait une excellente idée, mais le regard noir de Sakura m'en dissuade. Elle regarde une dernière fois sa montre et tape du pied sur le sol en croisant les bras. Je rentre rapidement dans mon chez-moi pour me procurer mon bandeau frontal qui orne ma table de nuit ainsi que mes armes ninjas : Tsunade déteste lorsque l'on n'est pas armé. À peine une demi minute plus tard, je redescend en courant et je m'élance dans la rue vers les bureaux de l'Hokage en saluant Sakura d'un signe de la main distrait.
Je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas m'écrouler au bout de deux mètres, tellement la fatigue est ancrée en moi. Mais en tout cas, au bout de trois minutes, j'ai traverser la moitié du village et je suis monter tout en haut des bureaux s'occupant de la paperasse dont l'Hokage à la flemme de s'occuper. Haletant, je frappe doucement à la porte en chêne du bureau de mon chef.
- Entre Naruto !
Je me demande comme elle fait pour savoir que c'est moi et je me dis que c'est parce que je suis la seule personne avec qui elle à un rendez-vous dans la minute. Cette dernière pensée me remplit de honte : comment je peux penser un truc aussi débile et évident ? Comment je peux me demander ça ? Je soupire en tournant fébrilement la poignée.
- Bonjour Naruto ! Pile poil à l'heure ! À deux secondes près !
Je la regarde un instant de mes yeux mornes et débordant de sommeil. Elle m'a pas fait venir simplement pour savoir si en six minutes et quelques je peux me préparer et traverser la ville, j'espère !
- Bonjour Hokage-sama...
- J'ai une mission de la plus haute importance à te confier. J'espère que tu es dans le meilleur de ta forme !
Je lance ironiquement :
- Oui... Oui... Ça se voit non ?
- Et bien... Oui ça se voit ! Alors, ta mission consiste à...
Soudain j'ai honte pour mon village. Notre Hokage est si stupide que ça ? Ou elle se fout de moi ? J'espère que c'est la seconde proposition, même si elle est un peu... dégradante, parce que sinon... Je ne pense pas qu'on puisse être aussi con que ça !
- Naruto ? Cette mission te convient-elle ?
- Ai-je le choix, Hokage-sama ?
- Non, ça règle la question ! Bon ! Je récapitule : le parchemin ici présent sur mon bureau contient des information top secrètes concernant notre alliance avec Suna. Il faudrait que tu la fasses parvenir au Kazekage qui rédigera une réponse conséquente que tu attendras et que tu me rapporteras. Tu risques de te faire attaquer dans ton aller-retour et peut-être aussi à Suna - il y a des espions partout de nos jours - mais tu es un bon anbu, je compte sur toi, Naruto.
Je reste silencieux un instant, le temps que toutes ses informations parviennent à mon cerveau engourdi, puis, je hoche la tête pour remercier pour le compliment. Mais quelque chose trotte dans ma tête.
- Mais, Tsunade-sama... Comment je fais quand je suis à Suna ? Je vais aller où ?
- Tu restes là bas et tu attends.
Devant mon air ignorant, elle soupire. Elle me tend alors deux parchemins, un rouge avec marqué en gros : "TOP SECRET, INTERDIT D'OUVRIR À CEUX QUI N'EN N'ONT PAS LA PERMISSION DE LA PART DE L'HOKAGE OU DU KAZEKAGE" et un autre simple que j'observe un instant sans comprendre. Tsunade m'explique alors :
- C'est ton ordre de mission pour que tu te souvienne bien de tout Naruto.
- Ah... Merci. Je pars quand...?
- Maintenant. Tu files. Dépêche toi, c'est un message urgent.
- Mais je ne peux pas me préparer...?
- C'est déjà fait que je sache. Tu es armé. Va simplement prendre ton sac avec tout le reste de ton matériel. Dans cinq minutes, tu quittes le village. Et gare à toi si ce n'est pas fait...
À ses mots (et surtout à son regard "légèrement" dérangé), je tressaille, me retourne et m'apprête à prendre mes jambes à mon cou pour me dépêcher de partir loin de cette vieille furie folle dingue ! Mais sa voix me retient encore quelques secondes.
- N'oublie pas que tu vas dans le désert, Naruto...
J'acquiesce et m'en vais en la saluant brièvement. Je dévale les escaliers à une vitesse fulgurante et je retourne chez moi tout aussi rapidement. La fatigue de ce matin est toujours là, simplement dans mes yeux que je ne peux m'empêcher de fermer, mais plus dans mon corps. Revigoré par la peur de mon chef, je fais mon sac en deux temps trois mouvements, le mets sur mes épaules et, après avoir passé ma gourde autour de mon cou, je repars à fond la caisse jusqu'à la porte du village. Quatre minutes trente cinq m'ont suffit pour faire tout ça ! Et je ne me suis cogné aucune fois ! Les gardes du village me regardent passer en courant. Enfin, je crois qu'ils me regardent. J'ai les yeux clos, je suis abattu par la fatigue mais je détale comme un lièvre ! Je ne peux pas m'empêcher de sourire.
Au bout de quelques longues minutes, je m'arrête pour reprendre mon souffle. Sur ma gauche, à quelque mètres, j'entends un cours d'eau. Je m'en approche et m'asperge le visage d'une multitude de fines gouttelettes gelées qui s'écrasent sur ma peau et chutent sur mon torse après avoir roulé sur mes joues. J'observe le paysage autour de moi, le ciel, la position du soleil. Ouf ! Je vais dans la bonne direction ! Le sud. Je me relève en m'étirant et je reprends mon voyage à peine débuté en allant à une allure moins vive mais tout de même rapide : pas question de redevenir mou ! Je suis enfin réveillé alors je ne m'endors plus !
La matinée passe sans encombrements, je croise simplement quelques paysans qui me saluent chaleureusement. Au alentour de midi, je m'arrête pour manger un sandwich puis je repars. L'après-midi passe. Vers le début de la soirée, le paysage a fortement changé. Les forêts abondantes qui entourent mon village sont peu à peu remplacées par un panorama sec et rocailleux. Seuls quelques buissons d'à peine un mètre rappellent une autre couleur que l'ocre. Bien qu'ils soient assez jaunissants...
Au loin, j'aperçois une chaumière où s'échappe une légère fumée. Je sens déjà l'odeur alléchante de la soupe ! Ragaillardi, je m'empresse d'aller frapper à la porte de cette auberge - puisque s'en est une. Un vieillard m'ouvre et, voyant le bandeau qui orne mon front, me fait entrer avec un sourire bienveillant. Cette auberge a été construite deux ans auparavant, c'est ce que j'apprends durant le repas que je partage avec le vieillard et sa femme du même âge à peu près. Elle est réservée aux ninjas voyageant entre le pays de la feuille et celui du sable. Heureusement que de telles auberges existent ! Que feraient des commerçants à la frontière de deux pays pouvant rompre leur alliance et commencer une guerre à tout moment ? Seuls quelques personnes acceptent de gérer de tels hôtels, en échange d'une somme rondelette versée régulièrement.
Une fois mon repas fini, on m'offre une chambre où je m'installe. Je me jette sous les couvertures quelques secondes plus tard, espérant que demain, je ne serai pas aussi fatigué qu'aujourd'hui ! C'est la dernière pensée qui me traverse l'esprit : je m'endors aussitôt après que le drap ait recouvert mon corps...
oOoOo
J'ouvre les yeux. Les rayons du soleil brûlants percent les fins rideaux de la chambre. Je me redresse lentement sur mon lit et m'essuie les yeux en baillant. Quelques coups retentissent à ma porte et la voix de la vieille femme suit :
- Debout jeune homme ! Le petit déjeuner est près !
Je descend les escaliers de bois, après m'être douché et habillé rapidement. Je me sens mieux qu'hier, une sorte d'euphorie et de bonheur d'origine inconnue me berce. Je mange, salue les deux vieux et pars, un grand sourire béat sur les lèvres. Je me sens tellement bien...
Grr... "Je me sens tellement bien..." Tu parles ! Je hais le sable ! J'ai vraiment une chance extraordinaire ! Alors que je pénètre sur le territoire du désert, je me retrouve face à face avec un python géant. Après m'en être débarrassé, le soleil tape tellement fort que je me retrouve torse nu à suer comme une éponge imbibée d'eau que l'on sert de toute ses forces ! Et maintenant, je tombe sur une jolie petite tempête de sable...! Quelle joie !
Luttant contre le vent infernale et les rafales de sables qui m'ont forcé à me revêtir et qui me fouettent le visage, je progresse si lentement que je commence à me demander si je n'aurais pas mieux fait de refuser cette mission... La pensée de Tsunade, dressée de toute sa hauteur devant moi, faisant craquer ses articulations des mains et le visage défiguré par une expression de folie meurtrière, me fait frissonner malgré la chaleur et me fait détaler comme un lapin sur le sable chaud. Après plusieurs heures de lutte, la tempête décide de suivre un autre chemin que le mien, à mon grand bonheur, et me laisse avec un visible regret avant de s'attaquer à un cactus et de le décapiter. Je regarde la scène en me demandant comment je fais pour être encore en vie...
À midi, je m'arrête à l'ombre d'un grand rocher brûlant et je mange rapidement. Je m'asperge le corps avec un peu d'eau et bois une grande gorgée de liquide frais. Je me remets en marche avec difficulté. Cette fois-ci, ma fatigue s'explique simplement ! Vers la fin de l'après-midi, j'aperçois des maisons à l'horizon. Je souris. Peut-être est-ce Suna ?! Je détale alors la dune sur laquelle j'étais perché, manquant de peu de me retrouver la tête enfoncé dans le sable. Je finis ma course sur les fesses tant le sable est glissant. Je me relève et redonne une apparence correct à mes vêtements. Je me remets en marche, m'empêchant de sautiller sur place tellement je suis content. Je vais enfin pouvoir me mettre quelque chose d'autre que des sandwichs infects dans l'estomac (comme des râmens) ! Je vais enfin pouvoir me reposer ! Et je vais enfin revoir Gaara ! ... C'est vrai qu'il me manque. Ça fait un an que je ne l'ai pas vu... C'est la seule personne qui me comprend, bien que certaine de ses idées (comme tuer tout le monde pour se sentir vivant ou des trucs dans le genre) ne me plaisent pas trop. Lui aussi a un démon dans le corps... Je soupire. Si je ne me dépêche pas, je ne vais pas pouvoir le voir ! J'ai lu hier soir dans l'ordre de mission qu'il y a un couvre-feu à Suna (comme à Konoha mais je ne m'en suis jamais aperçu...). Alors, j'accélère un peu l'allure pour arriver avant le dit couvre-feu.
- Halte-là !
La voix des gardes me fait sursauter, je suis tellement habitué à sortir et rentrer à Konoha en permanence que j'en oublie que je suis à Suna !
- Je suis porteur d'un message de Tsunade-sama, actuelle Hokage, pour le Kazekage.
Lorsque j'entends la phrase sortir de ma bouche je ne peux m'empêcher de penser que je suis le parfait petit soldat de Tsunade. Ça m'enfonce dans la morosité. Les deux gardes me regardent et hochent de la tête en voyant mon bandeau frontal.
- Qui me dit que vous n'êtes pas un tueur qui tente d'assassiner notre Kazekage ? lance l'un deux.
- Eh ! Je ne suis pas suicidaire, non plus ! Vous croyez franchement que je suis là pour me faire buter ? Non, non, regardez...
Je leur tends mon ordre de mission, espérant que ça leur suffira. C'est marqué en gros dedans que JE NE DOIS DONNER LE PARCHEMIN TOP SECRET QU'AU KAZEKAGE ET À PERSONNE D'AUTRE. Les deux hommes me rendent mon ordre de mission et me laissent passer en m'indiquant la direction du bureau/maison du Kazekage. Comme Tsunade, il habite sur son lieu de travail, le veinard...
Je me dirige donc vers le centre du village. Il ressemble en tout point à Konoha, la seule différence étant le sable qui tourbillonne dans les rues et qui me bouche la vue. Une fois arrivé, j'entre dans un hall assez grand, vide. Au fond, une porte, menant sur un escalier grimpant. Je monte. Au premier étage, des bureaux, eux aussi vide. Les deux étages qui suivent sont aussi des bureaux vides. Quatrième étage : une salle... d'attente ? Je regarde les chaises vides avec étonnement. Tout compte fait, je trouve la ressemblance entre Konoha et Suna pas si forte que ça... Dans mon village, il n'y a pas de salle d'attente au quatrième étage, il y a des bureau, encore et encore des bureaux, sur deux étages de plus. À croire que Tsunade ne fout jamais rien. Je remarque, au fond de la salle, un petit bureau, avec une femme assise devant. Je m'en approche silencieusement. Elle a l'air préoccupé par un mots croisés particulièrement dur, vu ses lèvres pincées, ses sourcils froncés et son regard dur. Je me penche vers elle et demande à mi-voix :
- Désolé de vous déranger, mademoiselle... Mais je voudrais voir le Kazekage d'extrême urgence. Message diplomatique de la part de l'Hokage.
La secrétaire relève un visage blême vers moi et elle hoche de la tête en tremblant. Elle se lève.
- Je... vous prierais... de patienter... un instant... monsieur...?
- Uzumaki Naruto.
Elle prend note de mon nom avec une main moite qui a du mal à écrire lisiblement. Elle s'éloigne vers une porte qui s'ouvre sur un nouvel escalier et qui doit monter aux appartements de Gaara. Je la vois hésiter à passer la porte mais elle s'y engage quand même la refermant dernière elle, avec extrême lenteur. Je m'assois sur une chaise, me disant que Gaara sait bien se faire respecter. J'entend des pas dans l'escalier. Des pas vifs, stressés et préoccupés. La bureaucrate rentre dans la salle d'attente et s'écroule sur sa chaise. Je me lève et vais la voir. Elle me lance un regard troublé et apeuré et me déclare d'une voix blanche :
- Il... vous attends...
Je la remercie chaleureusement et l'encourage pour son mots croisés avant d'ouvrir la porte de l'escalier. Je le gravis. Au fur et à mesure des marches, je sens la tension monter en moi. Je vais revoir Gaara ! Je me retrouve devant une porte, je frappe. La voix du Kazekage me fait frissonner.
- Entre.
Je tourne la poignée avec un sourire aux lèvres. J'ouvre la porte. Gaara est face à moi, les bras croisés - comme à son habitude. Il n'a pas changé depuis l'année dernière. Enfin... si. Il a un peu grandit. Il me dépasse de quelques centimètres. Mais il est toujours aussi beau... Je me retiens pour ne pas me flanquer une gifle. J'ai honte de penser ça.
- Salut Gaara.
- ... salut...
Il prononce le mot comme s'il en ignore le sens. Je souris et prend mon sac. Après l'avoir trouvé, je lui tends le parchemin top secret de Tsunade. Il décroise les bras pour le prendre, il le déroule et le lit avec attention. J'attends plusieurs minutes sans bouger. Alors qu'il semble achever sa lecture, les joues de Gaara s'empourprent légèrement. Les beaux yeux turquoises de ce dernier se ferment et se rouvrent : la couleur halé de sa peau est revenue, plus de trace de rougeur quelconque. Je le regarde avec étonnement songeant à ce qui a bien pu faire rougir le rouquin. Tsunade a du écrire une grosse connerie...
- Comment c'est passé ton voyage ?
Le ton de Gaara est froid et distant. J'ai l'impression qu'il pose la question par pure politesse et diplomatie plutôt que par intérêt. Je réponds en haussant les épaules.
- À part ma rencontre avec un joli python de trois mètre de long et le fait qu'une tempête de sable ne m'a pas lâché les basquettes pendant tout mon trajet, tout baigne !
- Ah...
Il y a u long silence durant lequel je l'observe avec plus d'attention. Ces cheveux rougeoyants légèrement décoiffés tombent en mèches souple sur sa nuque et colle un peu à sa peau. Ses beaux yeux turquoises sont toujours aussi cernés, maquillant de noir son visage bronzé. Certes un peu plus grand, il revêt pourtant toujours ses vêtements de Kazekage qui moulent si parfaitement son corps et lui donne une prestance encore plus imposante. C'est vrai que pour qui ne le connaît pas, il fout franchement les jetons ! Il remarque alors que je le regarde avec attention et je détourne les yeux. Gaara va alors déposer le parchemin sur son bureau RANGÉ - contrairement à celui de mon Hokage - et me déclare en me faisant sursauter :
- Pour répondre à ce message, je vais devoir convoquer plusieurs chefs d'unité. Ça risque de prendre du temps vu que la plupart sont en mission à l'autre bout du pays. Plusieurs semaines certainement...
Je hoche la tête.
- Tsunade-sama m'a prévenu de cette éventualité.
Je vois Gaara hésiter puis, il hasarde, bien que sa voix profonde ne soit pas incertaine :
- Tu pourrais rester ici plutôt que d'aller à l'hôtel... Mon lit est inutilisé vu que...
Je le coupe dans sa phrase mais, de toute manière, il a du mal à la finir - c'est un sujet assez épineux avec lui, ses insomnies...
- C'est vrai ? Tu veux bien m'héberger ?
Il me regarde un instant et acquiesce. Ça remplit mon coeur de bonheur. Je vais passer plus de temps avec Gaara ! Mais d'un autre côté... Pourquoi le Kazekage s'embêterait-il avec un anbu squattant chez lui ? Je suis son "ami" mais quand même... C'est bizarre. Il ne devrait pas me proposer ça ! C'est... c'est... ça ne me dérange pas mais c'est... pas très responsable de sa part. Je risque de me faire attaquer alors pourquoi rester si proche d'un tas d'ennui comme moi ? Ça m'étonnerait que ce soit pour me protéger, c'est peu probable - même impensable ! - alors pourquoi ?
Alors que je suis perdu dans mes pensées, Gaara s'assoit et fait apporter des... râmens ? Dès que je vois les bols de nouilles arriver, je me mets à saliver. Et Gaara le remarque.
- Tu dois avoir particulièrement faim après ton voyage... Que je sache, les râmens sont toujours ton plat préféré...?
Mon regard fixé sur les bols fumants répond à ma place. J'entends Gaara soupirer et il me tend un des bols en me proposant de m'asseoir. Je m'exécute et nous nous mettons à manger. Je n'a plus aucun doute. Si Gaara fait ça, c'est pour s'éloigner de l'isolement créé par son grade. C'est vrai qu'il a l'air très triste... Mais je ne sens pas d'attaque à philosopher sur la douleur de l'isolement. Pour le moment, j'ai faim. Atrocement faim. Alors, je mange - je suis logique, n'est pas ?
Une fois mon second bol vide, Gaara se lève et s'éloigne par une porte, m'intimant de le suivre, ce que je fais sans plus attendre. Nous arrivons dans une chambre aux tons rouge carmin et bordeaux, où trônait un magnifique lit. À sa vue, je sens mes paupières se fermer et je me sens attirer par le sommeil. Gaara se retourne vers moi et, après un long regard, sors de la pièce en murmurant :
- Repose-toi Naruto...
Je le regarde refermer la porte puis je souris. Je me met torse nu et me glisse lentement sous les draps. Je ne tarde pas à sombrer dans un sommeil lourd et profond, où je rêve d'un beau roux qui me sourit...
FIN DU CHAPITRE 1
J'ai fini ce premier chapitre en suivant bien le plan que je m'étais fait. Mais j'ai eue du mal à écrire cette fic ! Parce qu'elle est écrite au présent et que je n'ai pas l'habitude ! Toute mes fics sont au passé mais là... J'avais envie de changer. Bon, voilà, j'espère que cela vous à plus. J'attends une semaine avant de vous faire parvenir le second chapitre alors... DÉCHAÎNEZ VOUS SUR LES REVIEWS ! C'est un ordre ! Critiquez-moi si vous n'aimez pas quelque chose, félicitez-moi si vous aimez (j'attends beaucoup ce genre de reviews mais je doute en recevoir...) mais faites quelque chose ! Vous n'êtes pas obliger de me communiquer vos adresses, je peux répondre directement sur la fic en réécrivant le début. Donc, s'il vous plaît, faite exploser ma boîte mail !!! TTW. «»
