Coucou tout le monde. C'est la première fanfiction que j'écris et que j'ose publier. J'espère que ça vous plaira. Bonne lecture.

(J'ai fait la chasse aux fautes. J'espère ne pas en avoir oubliées.)

Marie Lambert descendit l'escalier qui menait au sous-sol de l'hôtel des 2 Lys. Elle poussa la porte de la chaufferie, fit quelques pas dans la pièce et s'arrêta pour scruter les alentours et essayer de trouver la personne qu'elle cherchait. Elle vit un ombre au fond de la pièce et s'en approchât. Le cri de panique qu'elle voulut pousser ne franchit pas ses lèvres tant le coup de couteau qu'elle reçut dans l'abdomen fut violent. Elle s'écroula alors sur le carrelage froid, son visage crispé par la peur et la douleur, fixant le plafond.

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Le commissaire Laurence était en train de lire toute une pile de dépositions qu'un officier de police venait de déposer sur son bureau. Il reprenait à peine l'affaire car il était sur un autre cas lorsqu'on avait signalé le meurtre de Marie Lambert et n'avait donc pas pu interroger les suspects lui-même. Il en était à la moitié de la pile lorsque Avril déboula dans le bureau, sans avoir au préalable frappé à la porte.

« Il paraît qu'on a retrouvé le corps d'une femme à l'hôtel des 2 lys ce matin. »

« Bonjour Avril. »

« Oui bonjour. Alors ce cadavre ? »

Devant l'absence de réponse de Laurence elle enchaîna.

« Allez, soyez sympa. Lâchez-moi rien qu'une minuscule information pour mon article. »

« Il en est hors de question Avril. Le cadavre n'est pas encore arrivé à la morgue et je n'ai pas fini de lire les dépositions. »

« Je peux peut-être vous aider à terminer votre lecture. »

« Mais bien sûr je vais vous laisser lire des documents confidentiel ! Et puis quoi encore ! »

« Super ! Faite votre tête de mule. Je me débrouillerais toute seule pour aller à la pêche aux infos. »

Elle quitta le bureau en claquant la porte derrière elle et Laurence se replongea dans la lecture de ces rapports. Plus il avançait dans sa lecture, plus il commençait à cerner les potentiels meurtriers. Ça ne pouvait être que quelqu'un faisant partie du personnel car aucun des clients n'était descendu au sous-sol la nuit du meurtre. Or c'était bel et bien une cliente qui était morte. Que savait-elle ou qu'avait elle fait pour qu'on lui en veuille a mort. Il savait parfaitement qu'en se présentant en tant que policier les langues se déliraient moins vite que s'il se faisait passer pour un client. Finalement, ça tombait bien qu'il ait repris l'affaire en cours. Mais pour s'infiltrer il allait avoir besoin de l'aide de quelqu'un.

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Avril était en train de fermer sa valise quand on toqua à la porte. Elle soupira en se demandant qui pouvait bien venir la déranger alors qu'elle était sur le point de partir. La surprise se peignit sur son visage lorsqu'elle découvrit Laurence derrière la porte.

« Laurence ! Mais qu'est-ce que vous foutez là ?! »

« J'ai une proposition à vous faire. Je peux entrer ? »

Elle s'effaça pour le laisser rentrer, intriguée par le ton calme qu'il avait pris pour lui parler, et referma la porte. Elle se posta en face de lui, attendant la suite. Il ne parlait pas car trop intriguer par la valise posée sur le lit.

« Alors cette proposition ? » demanda-t-elle impatiente

« Je vois que votre valise est déjà faite. Vous m'accompagnez à l'hôtel des 2 lys. » Dit-il sur un ton qui faisait plus penser à un ordre qu'à une demande.

« Euh… pourquoi ? » lui répondit-elle, un mélange d'incompréhension et de surprise dans la voix.

« J'ai décidé de mener cette enquête sous couverture en me faisant passer pour un client. »

« Et… ? » elle était de plus en plus intriguée.

« Le corps qu'on a retrouvé ce matin et celui d'une femme. Hors si je veux savoir ce qui lui est arrivée je vais avoir besoin d'une femme pour être mes yeux et mes oreilles dans l'hôtel. Il me faut donc quelqu'un pour jouer ma maîtresse. » Expliqua-t-il, un soupçon d'agacement se faisant sentir car il commençait à perdre patiente de devoir s'expliquer.

« Pourquoi moi ? » demanda-t-elle réellement surprise

Il soupira avant de répondre : « Ce que vous pouvez être pénible avec vos questions Avril. Croyez-moi, j'aurais préféré demander à Marlène, mais elle a pris des congés pour aller au mariage d'une de ces cousines. »

Elle savait très bien qu'il était dans une impasse et que sans elle il ne pourrait résoudre cette enquête. C'était le bon moment pour tirer profit de la situation.

« Dites-le et je vous accompagne. »

« C'est du chantage ça ! »

Ils se défiaient tous les deux du regard, puis, sachant que s'il ne disait pas ce qu'elle voulait entendre elle ne viendrait pas, il se résigna à prononcer :

« Très bien ! J'ai besoin de votre aide Avril. »

« Dans ces conditions, j'accepte volontiers de jouer votre maîtresse Laurence. » Elle avait prononcé ces mots sur un ton faussement enjoué. Elle se retourna pour prendre sa valise sur le lit, enfila son blouson et pris ses clés. Avant de quitter sa chambre, elle ajouta à l'intention du commissaire « Avant que j'oublie, on est d'accord sur le fait que j'ai le droit de l'exclusivité pour mon article. Vous me devez bien ça. »

« Je vous le concède. »

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Ils étaient tous les deux dans la voiture en route pour l'hôtel. Personne n'avait décroché un mot depuis le début du voyage et Avril, trouvant le silence pesant, décida de le rompre :

« Qu'est-ce qu'on répond si on nous demande comment on en est arrivé à… » Elle cherchait ses mots « … se fréquenter. »

« Je ne sais pas moi... » Et c'était vrai. Il venait seulement de se rendre compte qu'il avait oublié de planifier les détails de ce genre dans sa précipitation à monter son plan. « Trouvez des idées. De nous deux, c'est vous l'écrivain non ? »

« Ok. Alors qui de nous deux aurait fait le premier pas ? »

« Moi je suppose. Vous êtes bien trop bornée pour le faire. »

« Non mais c'est pas vrai que vous pensiez ça ! Je ne suis pas du tout bornée, surtout dans ce domaine-là. Quand quelqu'un me plaît, je sais exprimer mes sentiments. »

Un ricanement sarcastique répondit à son accès de colère. Elle commença à bouder quand elle se rappela qu'elle avait des détails plus important a réglé.

« Très bien. En admettant que ce soit vous qui vous soyez lancé le premier, quand est-ce que vous me l'auriez faite votre grande déclaration. »

« La peur après que vous ayez faillit y laissez votre peau pour la énième fois lors d'une enquête pourrait m'avoir fait réaliser certaines choses je suppose ». Il ne savait pas pourquoi il avait prononcé ça, mais c'est ce qu'il lui était venus spontanément en tête, peut être parce qu'il y avait un petit peu de vrai là-dedans. Mais ce qui le gênait le plus c'est qu'il venait de révéler de façon détournée qu'il se faisait du souci pour la journaliste.

Alice, tout aussi gênée que le commissaire de cet aveu, osa poser la question qui lui brûlait les lèvres : « Vous vous faites du souci pour moi, c'est vrai ? »

« Je n'ai jamais dit ça ! Et de toute façon, laissez tomber cette idée. Elle est stupide car personne ne doit savoir que je suis flic. »

« Mais une minuscule part de vous s'inquiète pour moi. C'est trop mignon Laurence. »

« Fermez la Avril ! » Il soupira, et préféra mettre fin à cette discussion car il savait qu'elle était en train de les emmener sur une pente glissante. « Le sujet est clos. Si on nous pose des questions, on aura cas improviser. »

La fin du trajet se fit en silence.

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Ils arrivèrent enfin à destination. Laurence se gara sur le parking privé de l'hôtel et un employé, dont le badge indiquait qu'il s'appelait Léonard, vint de suite à leur rencontre.

« Bonjours. Puis-je prendre vos bagages. »

« Faites. » Répondit Laurence tout en sortant les valises du coffre.

Il fit quelque pas, suivant Léonard, avant de se retourner pour parler à Avril. Il allait commencer à prononcer sa phrase lorsqu'il remarqua qu'Alice était à la traîne. Elle marchait lentement en tournant la tête dans tous les sens. Elle était sous le charme de l'endroit. Et il y avait de quoi. L'hôtel était situé sur un domaine isolé à la campagne. Un bâtiment du XVIIème siècle, qui tenait plus du petit château que d'une grande maison familiale, était érigé au beau milieu d'un parc verdoyant de plusieurs hectares. Une partie du parc avait été aménagé en un terrain de golf. Tout dans cet endroit respirait le calme et la sérénité. C'était reposant et l'imagination d'Alice c'était déjà mis en marche. Elle se dit que cet endroit serait propice à l'écriture et qu'elle avancerait bien dans son roman, et que cette petite escapade se révélerait très productive. Elle fut ramenée à la réalité par Laurence qui la secouait par l'épaule.

« Hum… Quoi ? »

« Désolé de vous sortir de votre torpeur Avril, mais je vous rappelle que nous avons un meurtre à résoudre. »

« Vous venez de dire « nous avons un meurtre à résoudre ». Vous commencez à reconnaître mon travail et à vous rendre compte que j'ai aussi un rôle à jouer dans nos enquêtes. »

« Ne vous emballez pas, ma langue a fourché. Vous êtes une journaliste, et encore c'est un bien grand mot pour vous qualifier, et non une enquêtrice. Donc ça reste mon enquête. »

« Oui mais vous avez besoin de moi pour la résoudre cette enquête. Donc on forme une équipe. »

« Si vous voulez. Maintenant bouclez là Avril ou on va attirer l'attention. »

« On est déjà en train d'attirer l'attention du type qui tien nos valises. »

Laurence se retourna pour regarder le jeune homme qui tenait les bagages et attendait les prioritaires de ceux-ci pour rentrer dans l'hôtel. Il se retourna vers Avril et lui lança un regard lui faisant comprendre qu'il n'avait pas compris sa réflexion. Elle soupira et chuchota pour que seul Laurence puisse l'entendre :

« On est censé être un couple non. Or on se vouvoie en utilisant nos noms et on est en train de se disputer. Une personne qui nous observe peut trouver ça étrange, vous ne pensez pas ? »

« Très bien Alice » Il avait bien accentué son prénom. « Et si nous allions chercher les clés de notre chambre ? »

« Avec plaisir Swan.». Elle lui adressa un sourire malicieux quand elle prononça son prénom et passa son bras sous le sien alors qu'ils se dirigeaient vers la porte d'entrée.

A suivre…