Le personnage d'Aléanore Bole m'appartient !
MAGEIA MALUM ; la magie est puissance.
Comme chaques dimanche depuis sa première année, Théodore Nott se trouve à la bibliothèque, la troisième table de droite en partant du fond, comme d'habitude. Et comme à chaque dimanche, il y était seul. Durant la semaine, il ne trouve guère le temps de s'arrêter à la bibliothèque, le samedi il a toujours un programme chargé : sorti à Près-au-lard, match de Quidditch, des Serpentard en retard sur leurs devoirs qu'il se doit d'aider.. Il prend sur lui pour assister à tout cela et aider ses confrères. Sauf le dimanche. Ce jour là, ce jour sacré personne ne doit oser venir lui adresser la parole. Personne ne le fit jamais. Au grand soulagement de Théodore. Mais comme le dit un célèbre proverbe français : il y a un début à tout.
A son plus grand damn, il entend la porte de la bibliothèque s'ouvrir dans un grincement sonore suivit par un raclement de gorge du cerbère des lieux : Pince. Il lance un regard par-dessus son livre : Granger est la seule présente, Pince ne quitte jamais son poste, alors un autre élève s'eventure dans les rayonnages en ce moment même. Ce qui est pour le moins surprennant, étant donné qu'il n'est pas encore midi, ce qui est alors bien trop tôt pour un grand nombre d'élève. Cependant, il n'y prête pas plus longtemps attention. Son devoir de métamorphose pour dans les quinzes prochains jours attend patiemment d'être fini, ce qui aller mettre plus plus de temps que prévus. La métamorphose est bien la seule matière où le jeune Nott avait des difficultés. Ce pourquoi il s'y prend si tôt. En plus de cela, son esprit tout entier est omnibulé par un livre en particulier. Livre qu'il ne peut pas lire tranquillement tant que la pièce soit totalement vide. Il jette un regard derrière lui, Granger n'est plus seul, Saint Potter l'y a rejoint. C'est donc lui qui avait fait autant de bruit en rentrant. Vu la mine qu'elle tire, il devait certainement lui demander de l'aide pour un devoir quelconque. Bingo. Il les regarde tous les deux quitter la pièce, attend que la porte se referme... Enfin seul. Il ferme son manuel scolaire, et part à la recherche de son fameux livre.
Malheureusement pour lui, une fille se trouve dans son rayon et pour courroné le tout, avec son livre en main. Lorsqu'elle remarque la présence de Théodore, elle cache le livre derrière elle. Le contact visuel rompu, il lève les yeux vers la jeune inconnue. D'après son uniforme, elle était de sa maison. Ce qui pourrait être une explication pour sa présence dans ce sinistre rayon. Pourtant, il ne l'a encore jamais vu à Poudlard. Et comme si elle avait lu dans son esprit, elle se présente :
«Je suis nouvelle. Aléanore Bole, se présente la fille.
-Théodore Nott. Tu n'aurais pas de la famille, ici ? Demande-t-il.
-Je suis de la famille de Charles Bole, il est en dernière année.»
C'est alors qu'il remarque un léger trait de famille. Presque inexistant.
«Et toi ? Questionne-t-il.
-Quatrième. Nous sommes dans la même classe, dit-elle, un petit sourire en coin.»
Tout à coup, il sent un malaise le prendre, il se sent mal de ne pas l'avoir remarqué plus tôt. Malgré son statut de solitaire, il était fier de pouvoir mettre un nom sur chaques visages qu'il croise. Il doit sérieusement sortir de sa bulle de temps à autres. Il est certainement le dernier à être au courant. Quelles autres choses ignore-t-il encore ? Il grogne doucement. Il doit absolument en savoir plus sur cette fille. Après ça, il irait faire sa bonne action du moins en allant trainer avec des serpentards, histoire de se tenir au courant de ce qui se passe à Poudlard.
«Pourquoi n'arrives-tu que maintenant ?»
Elle le fixe durant de longues secondes, comme si elle essayée de voir si elle pouvait avoir confiance en lui, ou non. Apparamment, elle est dans le doute.
«C'est une assez longue histoire.
-J'ai tout mon temps, il lâche en la défiant du regard.»
Il ne veux pas rester dans l'ignorance, il doit en savoir plus, tout de suite. C'est vital.
«Allons à ma table.»
Elle lui fait signe qu'elle est d'accord. Ils s'installent l'un en face de l'autre.
Aléanore pose le livre sur la chaise à coter d'elle, Théodore n'y prête pas la moindre attention.
«Alors. Que veux-tu savoir ?
-Tout.
-C'est direct. Et qu'est-ce que j'y gagne à te dévoiler ma vie ?
-Je ne sais pas. Une question contre un service ?
-Pourquoi pas une question contre une question ?
-Ca marche. Délimitons le nombre de question. Dix ? Propose Théodore.
-Va pour dix. Il ne t'en reste que sept.»
Sous le regard surpris de Théodore, elle explique.
«Tu m'as demanqué si j'ai de la famille à Poudlard, en quelle année je suis et pourquoi je n'arrive que maintenant.
-Tu n'as toujours pas répondu à la dernière, signale-t-il.
-J'y viens. Ma mère est décédée il y a quelques mois.»
Il est sur le point de lui présenter ses condoléances, mais son instinct lui dit que c'était inutile.
«Donner plus de précision n'est pas un crime.
-Mes parents ont divorcé quand mon frère Charles et moi étions jeunes. Je suis partis en France avec ma mère tandis que mon père et mon frère sont resté en Angleterre. Quand ma mère est morte, j'ai dû retourner vivre ici.
-A toi.
-Pourquoi tu t'intéresse à ce livre ? Demande-t-elle de but-en-blanc en lui montrant le livre posé à ses côtés.»
Encore une fois, il se laisse surprendre par Aléanore. A l'inverse de tout à l'heure, il ne le montre pas et affiche un air impassible. Il doit aller remercier Draco pour ses cours lorsqu'ils étaient enfants.
«Qui te dis que je m'y intéresse ?
-On va dire que c'est une intuition. Tu devrais faire attention aux questions que tu poses. Une en moins, encore, murmure-t-elle d'un sourire machiavélique.»
Théodore grogne dans sa barbe. Doucement mais surement, cette fille commencer à lui taper sur le système.
«Il y a un jeu moldu qui s'appelle "ni oui, ni non". Ça consiste à ne pas dire "oui" et "non". Pour nous, c'est un peu le même principe, mais avec les questions. L'un pose une question, l'autre doit y répondre sans poser une autre question. Et ainsi de suite. Au vu du nombre de question qu'il te reste, ce n'est pas si simple qu'il n'y parait.»
Elle se met à rire doucement, d'un rire communicatif, si bien que Théodore ne peut s'empêcher d'en faire de-même. Ils doivent faire attention, car Mme Pince rôde certainement entre les rayons. Malgré son âge avancé, elle peut se transformer en furie quand elle veut. Voir des élèves rire dans son temple sacré serait synonyme de mort affreuse. Quoique sur ce point, Dumbledore interviendrait à ce niveau là. En tout cas, la semaine suivante l'erreur de l'élève, ce dernier aurait affaires à Peeves en personne. Qui aurait cru qu'un jour Pince et Peeves puissent faire affaires, hein?
Aléanore et Théodre reprennent leur calme et décide de reporter leur jeux à plus tard, histoire de prendre le temps de réfléchir aux questions adéquat. Mais Théodore a une question qui lui brûle les lèvres.
«Est-ce que je peux te poser une question hors-jeu ?
-Oui, mais je ne m'engage pas à y répondre, par contre. C'est mieux que rien, ajoute-t-elle sous son regard hésitant.
-Ce livre.. D'où tu le connais ? J'ai mis deux ans avant de le trouver, tu n'es là que depuis septembre. Et puis, il chuchote en approchant sa tête au-dessus de la table, tout y est écrit en grec. Une langue morte que peut maîtrise !
-Peut-être que c'est une erreur de te parler de ça. Mais si tu parles je n'aurais qu'à te lancer un sors d'amnésie.»
Théodore acquiesça en silence, attendant qu'elle continue à parler.
«Si mes parents se sont quittés c'est que... A l'époque, ma mère était fascinée par tout ce qui touchait à la magie noir. Mon père, c'était tout le contraire. Un matin, ma mère m'a prise avec elle et on s'est réfugié chez sa soeur moldue en France. Peu de temps après, ma tante est morte. Aujourd'hui, je soupçonne ma mère d'y être mêlé. J'ai donc fait ma scolarité à Beaux-Batons, comme tu as dû le deviner. En plus d'être fasciné par la magie noire, ma mère l'était aussi pour les langues mortes. Je l'ai étudié avec elle. Et l'ai aidé à écrire ce livre, fini-t-elle en posant se main sur le bouquin.
-Donc, tu es entrain de me dire que Constance Leblanc..
-Est ma mère, oui, termine-t-elle. C'est un faux nom, bien entendu. En France, nous étions Constance et Arianna LeBlanc dont l'homme de la maison était mort d'une maladie.
-Pourquoi avoir changé de nom ?
-Quand j'étais plus jeune, ma mère me disait que c'était pour pas qu'on nous retrouve. A l'époque, je pensais qu'elle parlait de mon père, aujourd'hui je sais qu'elle ne pensait pas qu'à lui.
-Qui d'autres ?
-C'est déjà beaucoup en une journée, tu ne crois pas ?
-Dis m'en plus, Aléa, demande-t-il en posant sa main sur les siennes.
-Tu as une soif de savoir impressionnante, souffle-t-elle. Presque autant que ta soif de pouvoir.»
Ses mots ont pour effet de faire sursauter Théodore, ce qui entraine la chute de son sac sur le sol. Mystérieusement, Mme Pince ne montre pas le bout de son nez.
«Tu devrais apprendre à contrôler tes émotions. A les cacher puis à les évincer de ton être.»
Elle lui tend le livre.
«La page 248 traite ce sujet. Commence par là.»
Théodore se pose une multitude de question. Comme «qui est cette satané fille?», «comment me connait-elle autant?», «lit-elle dans mes pensées?», «dans quel but m'aide-t-elle?»
Il regarde par la fenêtre. Etrangement, rien n'avait changé depuis la dernière fois qu'il avait regardé : juste avant sa rencontre avec Aléanore. Charles Bole était toujours au bord du lac avec ses amis, Weasley se dirige encore vers la cabane du garde-chasse, Draco est toujours entrain de lancer un sort à un petit serdaigle. Il plisse les yeux : rien n'a l'air de bouger. Il regarde sa montre, elle est arrêtée. Il la tapote du bout du doigt.
«Le t'emps s'est arrêtés, Théodore.
-C'est toi qui fait ça ?
-Plus ou moins.»
Ni une, ni deux, pour la première fois de sa vie, Théodore perds ses moyens.
«Arrêtes ça ! Dis-moi ce qui se passe, à la fin ! Pourquoi es-tu ici ?
-Pour t'aider, évidement, elle lui dit comme si c'était la chose la plus censé au monde.»
Il lui intime de continuer.
«Pour t'aider à mettre en place ton plan. Celui de devenir un jour plus puissant que Lord Voldemort.
-Il est mort.»
Elle ricanne face à sa tentative d'éludé le fait qu'elle sache pour son projet mais surtout, face à son idiotie de croire qu'un être aussi puissant est mort.. et le restera.
«Ce que je vais te dire, tu le gardes pour toi.
-C'est évident. Je le promet, ajoute-t-il.
-Les promesses sont faites pour être brisés. Donne-moi ta main.»
Hésitant, il approche sa main de celle d'Aléanore.
«Serment inviolable ?
-Fais-le. Vas y.»
Il tient fermement le bras de sa camarade, attendant la suite.
«Je savais bien que tu accepterais. Commençons. Toi, Théodore Nott, promets-tu de ne jamais révéler ce que tu as appris au cours de cette journée ?
-Moi, Théodore Nott promet de ne jamais révéler ce que j'ai appris durant cette journée.»
Une ficelle blance apparait et s'entremêle autours de leurs bras.
«Promets-tu de mettre ton plan à exécution et à tout faire pour le réussir ?
-Je promet de mettre mon plan à exécution et à tout faire pour le réussir.»
Une deuxième ficelle blanche apparait et s'entremêle comme la deuxième. Leur luminosité s'intensifiee instantanément pour ensuite disparaitre, laissant deux légères petites marques sur le bras de Théodore.
«Tu seras le seul à voir les traces.
-Maintenant, dis-moi tout.
-Je t'ai mentis, avoue-t-elle.
-Ca, je l'ai deviné.
-Je ne suis pas arrivé à Poudlard en début d'année, mais aujourd'hui. Je suis apparut pour la première fois dans cette bibliothèque quelques minutes avant que tu me trouves. Le temps s'est arrêté à mon arrivée. Dès que je partirais, tout redeviendra normal et tu seras le seul à avoir remarqué quelques chose d'inhabituel. Je m'appelle bien Aléanore Bole, mais ne sis pas la soeur de Charles Bole. Je suis une de ses ancêtres. J'ai étudié à Poudlard il y a plusieurs années. En même temps que Tom Jedusor. Tu le connais surement mieux sous le nom de Lord Voldemort. A l'époque, j'ai assisté à son assencion vers l'être qu'il était devenu. J'étais son bras droir, son ombre. J'étais fasciné par cet être, par la magie noir. Etant de la maison de Salazard Serpentard, je n'avais pas peur des conséquences que cela produirait. As-tu déjà entendu parler des Mangemorts ?
-Les toutous du Lord.
-Exact. Mon père partagé la même passion que moi pour ce qui est de la magie noir. Ma mère s'est enfuit en France avec moi. Le meurtre de sa soeur, l'écriture du livre. Tout cela est vrai sauf que ce n'est pas ma mère l'auteur, mais moi. Elle nous a fait changer de nom pour pas quemon père nous trouve. Ainsi que les Mangemorts qui commençaient à se multiplier. Et oui, durant sa scolarité, Tom a commencé à recruter des personnes dans Poudlard, mais aussi en dehors. La plupart étaient trop jeune pour savoir vraiment ce qu'ils faisaient, d'autres étaient surement sous l'emprise de l'imperium. Les autres avait peur de Tom. J'ai tué ma propre mère et suis retourné en Angleterre après avoir fini le livre. Si je n'avais pas tué ma mère avant de s'enfuir c'était simplement car Tom m'avait confié une mission. Il avait besoin d'information sur la magie noir, information qu'on ne pouvait trouver qu'en France. Il m'a demandé d'y aller et d'écrire un livre dans une langue que peu de personnes arriverons à lire. Voici l'origine du "MAGEIA MALUM". On pourrait aussi le renommer "Comment devenir le prochain mage noir". A l'époque, Tom savait qu'il risquait de mourir n'importe quand, il a donc crée des Horxcruxes.
-Des horxcruxes ? il répète, cherchant dans sa mémoire ce que cela pouvait bien être.
-C'est de la magie noir. Le seul livre qui en parler à l'époque à Poudlard ne traitait ce sujet que très brièvement. Aujourd'hui, il y en a un deuxième qui l'exploite totalement. Tom avait essayé d'en parler à un professeur qu'il appréciait plus ou moins bien, d'après ce qu'il m'a raconté dans ses lettres. Il lui manquait plusieurs détails pour qu'ils puissent en faire lui-même, cependant. Un horxcruxe est un objet quelconque, choisi à l'avance par la personne, où l'on peut cacher une partir de notre âme. L'objet peut être un vêtement, un livre, une personne, n'importe quoi ! L'horxcruxe protège le fragemment d'âme qu'il renferme. Tant qu'il est en sécurité, la personne peut continuer à exister même si son corps est abîmé ou détruit. Pour créer un horxcruxe, le lanceur du sort doit avoir mutilé son âme pour pouvoir la séparer et caché une partie. La seule façon de déchirer l'âme est de commettre un meurtre. Un meurtre revient à un horxcruxe. C'est une chose d'extrêmement dangereux, mais Tom s'en fichait, le pouvoir était plus important. Il en a fait sept au total. Malheureusement, je ne peux pas te dire lesquels car il veut garder ce détail secret.
-Si j'ai bien compris, le Lord vit encore en ce moment ? conclut-il.
-C'est cela. Dès qu'il aura retrouvé assez de force il reviendra aussi puissant qu'avant.
-La date. Tu la connais. N'est-ce pas ?
-Cette année. Je ne peux pas t'en dire plus à ce sujet. Tom m'avait confié une autre mission. J'ai un dont assez spéciale. Si je me concentre bien, je peux voir l'avenir. Tom m'avait demandé de l'utiliser pour voir son avenir. Je n'ai pu voir qu'une chose. Sa mort. La vraie. Pour tuer un sorcier qui a des horxcruxes, il faut débord détruire chacun d'eux. Ce qui est déjà une tâche très compliquer en soi. Il faut les trouver, puis trouver la moyen de les détruires. Je te laisse le découvrire par toi-même grâce au livre. Donc, sachant qu'il allait mourir, il a essayait de faire d'autres horxcruxes mais ce fut un échec cuisant. Ne pouvant échapper à son destin, il m'a demandé d'aller dans le futur, quelques années avant sa mort, pour trouver son digne successeur. Quelle chance d'être tombé sur toi ! Tu es le prochain mage noir, Théodore. Tes efforts ne son mènerons pas à rien, alors continue plus intensément, ne te met aucunes limites ! Je t'ai dis tout ce que j'avais à dire. Reste dans l'ombre, ne change pas. Fond toi dans la masse et observe. Crois-moi, tu deviendras plus puissant que Voldemort lui-même. Il va mourir de la main de Harry Potter. N'intervient pas. Ce sera lors d'une guerre. Profites-en pour tuer le plus possible. Ensuite, entraines-toi et fait deshorxcruxes ! Sers-toi de ta tête, tu es intelligent alors prends ton temps. Il est l'heure pour moi de retourner dans mon époque. Je suis déjà resté bien temps longtemps.
-Non, attends ! S'écrit Théodore.»
Mais elle vient juste de disparaitre dans un tourbillon.
«Petit garnement, je vais t'apprendre à écrier dans ma bibliothèque ! Tu me déçoi, Théodore. Oust, hors de ma vue. Je ne veux plus te voir, s'apoumone Mme Pince. Regardez-moi ce livre par terre. Vraiment, Mr Nott !
-Il m'appartient ! Je m'en vais.»
Il ramasse le livre, cache le MAGEIA MALUM dans son sac qu'il balance sur son épaule, et s'en va. Un sourire maléfique apparait sur son visage.
Peut importe la qualitée médiocre, je me dois de la terminé pour mon chaton.
N'hésitez pas à laisser votre avis !
En espérant que cette première partie vous ait plût.
Olive Bishop
