Disclaimer : SNK ne m'appartient pas, œuf course. J'ai tout lu dans le manga donc y'a sûrement des poils... et des spoils vu que, de ce fait, ma vision des personnages change en fonction de ce que j'ai pu apprendre. Voilà. Z'êtes prévenus. (Sérieux, comment se contenter de l'animé ?)
Rédigé dans le cadre de l'APDES, pour le défi "Cap ou pas cap ?"
(lien sur mon profil et explications en PM si besoin)
Défi donné par Griseldis.
Voyons si j'ai pu trouver cette fameuse porte de sortie...
WARNING
Ce texte n'a pas été corrigé, bêta-readé, que d'chie. Pour lui garder la soupraïze !
Donc fautes, boulettes, coquilles, crustacés, je m'excuse par avance !
(Là, c'est le moment où vous devez flipper parce que vous allez sûrement lire une grosse bouse.
Ou peut-être pas. A vous d'en juger.)
Intrépide.
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Les cinq fois où Levi regarda Eren avec désir
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Un.
C'est répugnant, ce sang qui dégouline sur son visage, qui s'échappe de sa bouche alors qu'il crache entre deux coups de savate. Ce sang qui s'est collé sur ses bottes.
Ce gamin est répugnant.
Et pourtant, il réveille en lui quelque chose qu'il avait enfoui au fond de ses entrailles depuis longtemps, depuis qu'il avait quitté la ville souterraine.
Quelque chose d'instinctif, de primitif.
Levi ne sait plus depuis combien de temps il n'a plus porté la main sur un humain (même si celui-ci a un monstre en lui) pour le frapper et prouver sa force. Et même si cela n'est qu'une mise en scène, Levi ne peut ignorer ce que cette mascarade ranime en lui.
Il désire, au plus profond de lui, montrer à ce gosse (ou ce monstre) qu'il n'est pas pompeusement appelé « l'homme le plus fort de l'Humanité » pour rien.
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Deux.
Ce n'est qu'un simple trousseau de clefs affreusement rouillées (qu'il se promet de décaper le soir-même parce que c'est vraiment trop crade) et ce n'est même pas La clef, celle qui doit ouvrir la porte de la victoire de l'Humanité sur ces abominations, mais ces clefs-là sont celles qui enchaînent le gosse chaque soir, dans son cachot.
C'est lui qui le détache le matin mais, surtout, qui l'attache le soir venu.
Il le domine, il contrôle ce monstre et c'est presque jouissif.
Le gosse n'a pas l'air d'être une menace, il pourrait ne pas lui entraver les bras et les jambes chaque soir, mais le voir ainsi est une image qui lui procure une sensation qu'il n'arrive pas à définir.
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Trois.
Le morveux a beau se plaindre, les ordres sont les ordres. Et Levi ne doit pas le lâcher d'une semelle.
Il maudit Erwin pour ça, parce qu'il se passerait bien de le suivre même quand il doit chier.
Mais, bizarrement, le pire c'est quand il doit le suivre dans les douches.
Ses gestes sont rapides, maladroits. Le gosse n'est pas à l'aise.
Et Levi ne peut même pas le rassurer parce qu'il se rend compte que malgré tout ce qu'il a vu, un homme reste un homme. Mais même si beaucoup lui avaient dit qu'un trou restait un trou et qu'une bite n'avait pas d'œil, il n'est plus dans un putain de bordel. Sa bite à lui n'ira certainement pas dans un cul. C'est dégueulasse.
Et, surtout, ce pauvre gosse n'a pas besoin de remarquer qu'un type deux fois plus vieux que lui bande en le matant en train de se frotter le corps pour se laver.
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Quatre.
Colère, tristesse, dégoût. Morve. Beaucoup de morve. Sans parler de la bave.
C'est foutrement dégueulasse, mais Levi ne dit rien.
Il ne dit rien parce que tandis qu'Eren est hanté par la vision de la mort d'Erd, Gunther, Auruo et Petra et qu'il est bien placé pour savoir qu'il ne faut jamais regretter ses choix, il revoit lui aussi les derniers instants d'Isabel et Farlan. Il sait que ces images ne partiront jamais.
Le temps rend juste ça assez supportable pour pouvoir avancer.
Mais Eren n'est qu'un gosse, face à lui.
Et peut-être que s'il arrivait à effacer sa souffrance, la sienne disparaîtrait également.
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Cinq.
Alors qu'il rentre de l'hôpital, Levi observe ce putain de gosse qui ne comprend toujours pas ce qui lui arrive et qui n'est pas capable de contrôler quoi que ce soit.
Un pouvoir bien trop grand dans les mains d'un être aussi jeune et si instable.
Et même s'il fait de son mieux et que, quelque part, il lui rappelle Isabel dans sa façon d'être aussi téméraire mais courageux, il ne voit que le titan qui vit en lui.
Il ne voit que ce pouvoir.
Et il se demande comment Erwin le contrôlerait s'il le possédait.
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« On ne désire que ce dont on manque. »
Merci, Platon.
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Est-ce que j'ai réussi mon défi (et un texte, tout court) sans que ma fantastique bêta ne me remette dans le droit chemin ?
L'issue de secours était tellement évidente pour moi, ma Grise, que je n'avais même pas capté que c'était de celle là dont tu me parlais au départ. Le désir n'a rien à voir avec la sessoualité. Et moi je suis sauvée.
Bon, c'est subtil à chaque fois, mais mine de rien, d'une façon ou d'une autre, ça reste du désir. Non ?
Pour celles qui s'attendaient à du Ereri ou du Riren ... Vous avez dû être drôlement déçues ! Même si j'ai vraiment essayé. Je le jure, vraiment. (Hé, Levi bande au moins.)
Le rating M est clairement là pour le langage.
En tout cas, merci d'avoir lu ce texte étrange. Je crois.
J'ai peur, mais, je crois que je suis vraiment curieuse de voir vos réactions.
