Disclaimer : Le manga Hetalia ainsi que les personnages ne m'appartiennent pas (à part certains qui apparaîtront par la suite). Je ne fais que les emprunter
''Le temps passe, mais les douleurs reste. C'est ainsi, dans la vie d'une Nation.
Il arrive qu'il y ait des moments de bonheur.
Mais quel est le but de notre existence ? Accompagner notre population durant leur courte vie ? Les aider ? Faire la guerre à leurs côtés?
En réalité, le monde peut bien se passer de nous. Après tout, nous ne sommes que des représentations de Nations.
Être un humain, quel chance ! On peut s'attacher plus facilement aux gens, trouver le véritable amour, et vivre avec cette personne jusqu'à la mort. Devenir parents puis grands-parents. Nous aussi nous pouvons l'être… mais cette joie n'est pas la même.
Au moment où j'écris ces lignes, je sens ma fin arriver. J'ai vécu assez longtemps pour laisser ma place aux plus jeunes. Je vous fait confiance, Espagne et Gallia, mes deux garnements, Grèce, mon rêveur en herbe, Egypte, le plus sérieux qui m'ait aidé avec les trois autres, Italie, mon préféré. Et toi, Romano. À qui j'ai enlevé son jumeau. J'espère que tu finira par me pardonner.
Je me sens disparaître. Mes larmes ne veulent plus couler. Mes fils. Je vais abandonner mes fils. Je voudrait tant que...''
Ses mains tremblaient comme des feuilles. Si bien qu'il ne put finir sa lettre d'adieu. Toutes les anciennes Nations comme lui, l'Empire romain, allaient laisser place aux petits. Mais quitter ce monde était une torture. Ils allaient y laisser leurs passés, leurs souvenirs. Ils n'avaient plus qu'à faire confiance à leur progéniture. Allaient-ils réussir à survivre, sans eux.
''Grand-père Rome ? Tu pleures ?''
Ses larmes avaient fini par sortir.
Durant son monologue intérieur, il n'avait pas remarqué que le petit italien s'était glissé discrètement dans sa chambre.
L'enfant grimpa sur les genoux de son grand-père avec difficulté, poussant sur ses petites jambes frêles. Quand il y parvint (avec l'aide de l'adulte), il s'installa face à l'empire romain et posa ses mains sur les joues rosies par la tristesse de ce dernier.
Il fit l'effort d'ouvrir ses yeux, puis il plongea son regard ambré dans celui de du romain.
''Je veux pas te voir triste. Alors sourit.''
'' Si tu savais la raison de ces pleurs. Je n'en ai plus pour longtemps, Feliciano. Ma fin est proche.''
Le petit ne comprenait pas. Les Nations étaient pourtant immortelles ! Et il ne se priva pas de le faire remarquer :
''Mais papy, nous sommes faits pour vivre éternellement ! Alors pourquoi dis-tu que tu vas disparaître ?''
''Non, mon bon petit. Chaque chose sur cette Terre a une fin.''
Feliciano acquiesa d'un léger signe de tête. Sa petite bouille ronde exprimait sa confusion. Son papy allait partir. Et cette fois, il n'y aurait aucun retour.
Des larmes perlèrent à ses yeux, puis roulèrent le long de ses joues.
Rome, touché par la réaction de son petit italien, voulu le prendre dans ses bras et de le bercer. Mais il ne put le toucher. Il était devenu comme un spectre.
La petite Nation le fixait. Il tendit les bras, essayant en vain d'attraper la toge de l'adulte. Mais le seule chose qu'il toucha fut le vide. Il cria au désespoir :
''Grand-père Rome ! Ne part pas !''
Les derniers mots que l'ancien empire romain dirent furent :
''N'oublie jamais, rien n'est éternel. Tout a une fin. Alors, profite de ta vie comme personne d'autre le fera ! Devient une Nation forte !''
Il disparut juste après, laissant l'enfant seul.
'' Promis papy. Je serais une grande Nation, souriante et profitant de la vie au maximum ! Veee ~''
Ceci est le premier texte que j'écris. Sachez que la Philo donne beaucoup d'inspiration... surtout quand on s'ennuie... Un truc est sure, c'est que c'est sorti tout seul.
