-1Auteur: Shunelodie

Origine: Yu Yu Hakusho

Genre: Yaoi

Couple: Kurama et Hiei

Disclaimer: Ils ne sont pas à moi snif même pas Kurama snif snif.

Note: C'est ma première fic sur Yu Yu Hakusho! J'ai déjà écrit quelques haïkus sur mon couple fétiche mais j'inaugure la fic sur eux deux!

Note 2: Je t'emprunte le surnom « Kitsu » Kaneda26, je le trouve trop mignon.

ENTRE INCOMPREHENSION ET DOULEUR

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Chapitre un:

Comme chaque fois, lorsque je quitte la Makai pour le Nigenkai, je ne peux m'empêcher de venir te voir, de te rendre visite encore et encore. C'est devenu un besoin, un besoin urgent auquel je ne peux me soumettre ni même échapper. Mais voudrais-je réellement y échapper? Je ne pense pas. Tu m'es tellement vital, tellement important, que je n'ose imaginer vivre loin de toi, loin de ta présence. Et encore ce soir, je frissonne. Les feuilles des arbres ne me protégent pas du vent froid qui s'est levé, j'aimerais tellement que ce soit toi qui me réchauffe. Quel beau rêve n'est-ce pas? Mais il semble si irréalisable. Comme si un jour, mon rêve se réaliserait! Personne ne le peut, personne sauf toi. Le voudrais-tu réellement? Certainement pas.. Tu as bien d'autres préoccupations dans la vie que moi. Penses-tu à moi comme je pense à toi? Non, personne ne pense à un enfant maudit. Tout le monde souhaite oublier son existence, oublier qu'ils ont eu affaire à l'enfant maudit. Personne ne se préoccupe de moi et c'est peut-être mieux ainsi. Je n'apporte que le mal autour de moi. Toutes les personnes que j'ai approchées ont souffert, et ce par ma faute. Et si je me rapprochais de toi, souffrirais-tu? Probablement. Et je ne peux supporter cette idée, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose par ma faute. Je ne veux pas en être responsable. Et pour cela, je m'éloigne de toi, de tes sourires, de ta beauté. Et je souffre continuellement. Je maudis ma propre existence. Pourquoi a t'il fallu que j'existe? Pourquoi a-t-il fallu que je sois maudit? Pourquoi a-t-il fallu que je te rencontre et que je tombe amoureux de toi? Ava,t; je ne moquais de ce qu'il pouvait arriver aux autres mais maintenant tout est différent. Je n'avais pas de pitié pour ceux qui osaient me défier, ils étaient assez fous ou assez inconscients pour venir m'attaquer. Ils n'imaginaient pas quel danger je pouvais représenter à leurs yeux. Et bien soit, s'ils souhaitaient mourir, j'allais exaucer leurs prières. J'avais pensé qu'après ces petites bagarres, je serais tranquille, qu'on me laisserait en paix. Mais belle erreur. Ils devenaient plus nombreux à me défier, ils voulaient tous ma mort. Sans doute, représentais-je un trop grand rival pour eux. Comme si le pouvoir pouvait m'intéresser! Quelle bande d'abrutis! S'ils savaient ce que j'en avais à foutre de leur pouvoir à cette époque. Je recherchais autre chose, quelque chose … d'intense. Intense? J'aurais rigolé si j'avais pris pleinement conscience de ces mots. Et puis un jour, tout a changé. Mes ennemis me regardaient sous un nouveau jour. J'avais grandi et les traits de mon visage s'étaient accentués, mon corps s'était bien dessiné, mes muscles apparaissaient et ma silhouette devenait plus fine, à longueur que les années passaient. Et ce jour fatal arriva. Alors que je m'étais installé sur les branches d'un arbre pour récupérer un peu à cause de ces combats, je m'étais assoupi. En ce temps, je n'avais pas encore tous mes pouvoirs, je ne maîtrisais pas entièrement le Kokulyuha. Je ne possédais que mon sabre et mon jagan mais je n'arrivais pas totalement à contrôler mon troisième œil. Et mon ennemi en avait profité. Sans que je ne m'aperçoive de rien, il s'était rapproché de moi, jusqu'à atteindre la branche sur laquelle je me trouvais, dans un silence absolu. Il était très agile mais pas assez. Il avançait dangereusement de moi, mais au moment où il allait m'attraper, je m'étais déplacé à la dernière minute. Il n'avait pas du penser à ça cet idiot! Mais je n'avais pas prévu à ce qu'il me saute dessus. Sans que je ne puisse effectuer un seul mouvement, il m'entraîna avec lui dans sa chute, et je me retrouvais sous lui. Il en avait alors profité pour déchirer mon haut, passant ses sales mains sur mon torse, descendant plus bas jusqu'à atteindre mon pantalon. Il avait alors souri malicieusement en me regardant et je vis cette chose qui avait changé. Son regard n'était plus comme avant, il était rempli de désir à mon encontre. Cet homme me désirait? Moi, un garçon? Un sourire ironique s'était dessiné sur mon visage et cela l'avait décontenancé quelques secondes, où je pus retourner la situation. Rapidement, j'avais attrapé mon sabre de la main droite qui se trouvait à proximité, il ne l'avait pas jeté assez loin cet abruti, sans doute trop occupé à me dévêtir, et d'un coup, je l'enfonçai dans son dos, traversant l'un de ses poumons, lui bloquant la respiration, me permettant ainsi de me libérer de cette étreinte qui me dégoûtait tant. Je l'avais regardé et étrangement il souriait. Je ne comprenais pas. Et puis des paroles s'élevèrent.

« Tôt ou tard, un jour ou l'autre, toi aussi tu commettras l'irréparable. Tu ne pourras résister à ton désir, un jour, il te submergera et tu sombreras dans l'horreur. Si ce n'est pas moi qui pourrait te posséder, quelque un d'autre le pourra. A moins que ce ne soit toi qui le possède Un jour, tu ne pourras te retenir plus longtemps, et toi aussi, tu te retrouveras dans la même situation que moi. Tu feras tout pour obtenir celui ou celle que tu souhaites, tu agiras aussi maladivement que moi. Sache que ton désir te perdra. »

Ce fut ces seuls et derniers mots. Je n'avais alors pas pris entièrement conscience de ces mots jusqu'à maintenant. Je comprends réellement ce qu'il voulait dire par là. Moi aussi un jour, je commettrais une folie et si c'était le cas, je ne me le pardonnerais jamais Surtout si cela devait arriver, arrête-moi par tous les moyens Kitsu, car face à toi je suis si faible.

Hiei secoua la tête, non il devait arrêter de penser à ça, ça ne le ferait que trop souffrir. Il regarda une dernière fois la fenêtre qui se trouvait juste en face de lui, ouvrit son jagan et il le vit. L'homme de ses pensées, était à son bureau et travaillait. Du moins, Hiei le pensait. Devant lui, quelques livres étaient ouverts et il semblait concentrer sur sa lecture. Il était vêtu d'une courte chemise blanche et d'un jean bleu foncé. Ses longs cheveux rouges étaient retenus par une baguette chinoise. Hiei déglutit, Kurama était si beau, si attirant, si … désirable. Il ferma son troisième œil rapidement. Sa respiration s'était sensiblement accélérée à la vue de son Amour. Il ne fallait pas qu'il continue comme ça, sinon il ne pourrait plus se passer de l'image de Kurama. Son Kitsu bougea et tourna se tête vers sa direction. Il s'éclipsa rapidement.

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J'ai cru devenir fou, il m'a semblé sentir ta présence. N'était-ce qu'une imagination de plus de mon esprit? Aujourd'hui encore, j'espère que tu viendras me voir, mais il n'en est rien. Combien de temps ce petit jeu va-t-il durer entre nous Hiei? A force d'espérer, on finit par se lasser Hiei. Et ça fait déjà deux semaines que je t'attends. Si tu savais combien j'ai mal, j'ai mal de ne pas te voir, de ne pas entendre ta mauvaise humeur, de pas pas entendre tes menaces de mort. Je me sens si seul en ce moment. J'ai cru qu'en écartant la personnalité de Yohko, je me sentirais mieux. Mais c'est tout le contraire. Peut-être aurais-je du rester Yohko Kurama? Pourquoi a-t-il fallu que la situation change? Dans ce passé lointain, vous étiez à mes côtés, Kuronué et Yomi. Mais maintenant, vous m'avez abandonné, vous m'avez laissé seul dans ce monde. Pourquoi? Pourquoi? Je suis si las de cette vie. Kuronué, je te maudirais presque pour avoir fait naître des sentiments dans mon cœur de pierre de Yohko. Mais grâce à toi, j'ai découvert l'amitié puis l'amour. Tu étais tellement différent des autres. Eux me désiraient parce que mon corps leur plaisait, mais toi, tu me désirais parce que tu m'aimais. Oui, tu m'aimais, comme une personne aime sans faille. Je me souviens encore de notre première fois, tu étais tellement doux, attentionné, que je ne l'aurais imaginé. Tu m'avais surpris mais cela ne m'avait pas tant déçu , loin de là. Tu m'attirais, avec toi, je savais que je ne craindrais rien, que je serais à l'abri, puisque tu me protégerais. Mais à l'époque, nous étions si jeunes, j'avais peur que tu me quittes pour quelqu'un mais non heureusement. Tu ne pouvais vivre loin de moi, je le sais! Tu ne pouvais te passer de moi. Quand on goûte à quelque chose, après, il est difficile de s'en éloigner Kuronué. A tes yeux, j'étais unique, irremplaçable. Je me souviens encore de ce jour si particulier. Tu m'avais attiré dans une petite forêt, à l'abri des regards indiscrets et tu avais commencé à m'embrasser, à me déshabiller. Tu m'avais attiré encore plus prés de toi, jusqu'à nous faire tomber sur l'herbe humide, où tu m'avais surplombé de ton corps. Tes lèvres si gourmandes parcouraient mon corps de petits baisers, et tes mains entrèrent en action, caressant chaque parcelle de mon corps. Je m'étais légèrement redressé, pour qu'à mon tour, je puisse te retirer tes vêtements si encombrants, puis je m'étais rapproché encore et toujours de toi. Nos sexes en érection se frottèrent l'un contre l'autre, et j'ondulais doucement mon bassin, accentuant la caresse. Puis tu avais saisi mon sexe en main, lui imprimant de doux mouvements, avant de l'engloutir entièrement.. Je me sentais si bien à ce moment là, ta langue venant sur mon sexe, ta main caressant l'intérieur de ma cuisse. Puis, je me libérai en criant mon plaisir, et ensuite, tu t'étais redressé, mêlant nos langues entre elles dans un baiser passionné. Mais ce que je n'avais pas prévu, c'est que Yomi nous voit dans ce moment si intime. J'étais tellement occupé à crier mon plaisir que je n'avais pas remarqué sa présence. Mais toi oui, puisque tu t'étais redressé et tu lui avais dit: « Ne te cache pas plus longtemps Yomi, je sais que tu es là. Viens donc nous rejoindre. » Et il sortit de sa cachette, ses yeux se posant immédiatement sur mon corps. Un frisson d'anticipation remonta le long de ma colonne vertébrale Il me désirait également. Kuronué avait ri, remarquant que j'intéressais aussi Yomi. Et tu avais proposé ce petit jeu,comblant ainsi le désir de notre troisième compagnon: faire l'amour tous les trois. C'était une expérience nouvelle et enrichissante où chacun prenait son plaisir. Mais les bonnes choses avaient une fin, puisque le lendemain, le jour tant redouté se produisit. En volant des trésors, nous fûmes pourchassés et dans ta course, tu perdis ton collier. Je savais qu'il était important pour toi. Tu m'avais regardé, tes lèvres articulant trois petits mots: « Je t'aime Kurama » avant de disparaître à tout jamais. Et plus jamais, je ne te revis. Tu m'avais abandonné à mon triste sort. Et depuis ce jour, je m'étais fait une promesse, que plus jamais je ne tomberais amoureux. Mais le destin en avait fait autrement, puisque depuis que j'ai rencontré Hiei, il a totalement bouleversé ma vie. Je n'arrêtais pas de penser à lui.

« Pardonne-moi Kuronué, mais je ne peux ignorer plus longtemps les sentiments que je porte à Hiei. Je sais que je t'avais promis de ne pas retomber amoureux d'un autre, mais depuis ma réincarnation, j'ai commencé une nouvelle vie. Je voudrais tellement être heureux dans la vie de Shuichi Minamino. Je voudrais que Hiei m'aime mais je me berce d'illusion. Hiei n'en a rien à faire de moi, je ne suis jusque qu'un compagnon de combat et encore. Mais j'aimerais tellement être plus pour lui, être un ami sur qui il peut compter, un confident sur qui il peut se confier et peut-être un amant avec qui il pourra partager sa vie. Mais je dois arrêter d'y penser, n'est-ce pas Kuronué? »

Encore une fois, Kurama repensait à son passé, ses yeux se voilant de tristesse, d'où quelques larmes s'échappèrent. Depuis qu'il n'avait pas revu Hiei, la mélancolie le gagnait petit à petit. Il s'éloigna de son bureau, repoussant sa chaise et se dirigea vers sa fenêtre qu'il ouvrir. C'était un geste instinctif. Il laissa son regard émeraude erré sur la ville, recherchant plus précisément une petite silhouette aux cheveux noirs avec une frange blanche et bleue, à un petit corps musclé. Mais c'était peine perdue. De nouveau, des larmes coulèrent le long de ses joues, finissant leur chute sur le rebord de la fenêtre0 Il ne savait pas vraiment pourquoi il l'ouvrait tous les soirs mais il espérait. Oui, il espérait que Hiei le rejoigne, qu'il s'assoirait comme il en avait l'habitude sur le rebord de la fenêtre. Mais non, pas cette fois, il n'y avait aucun signe de la présence de Hiei.

« Hiei, où es-tu? », murmura le kitsuné.

Kurama se détourna de la fenêtre, éteignit sa lumière et se coucha, encore plus abattu que d'habitude. Il n'avait pas remarqué mais avant qu'il ne s'éloigne de la fenêtre, une petite silhouette l'avait espionné et l'avait vu pleurer.

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Kurama se réveilla de fort mauvaise humeur, son manque de sommeil l'empêchant d'agir normalement. Il repoussa son drap et sa couverture et se dirigea tout droit vers la salle de bain où il se déshabilla et entra dans la douche. L'eau chaude lui fit un bien fou, et Kurama commença à se savonner. Au bout de dix minutes il sortit tout propre et sentant le gel douche à la vanille. Il descendit rapidement les escaliers, attrapa un croissant dans la cuisine et quitta son appartement. Il marchait tranquillement dans le parc, quand une personne l'interpella.

« Hé Kurama! Kurama! », cria Yusuke, puisque c'était lui.

« Bonjour Yusuke. Tu vas bien? », demanda Kurama.

« Oui et toi? »

« Oui, ça va, j'ai un peu de mal à dormir ces derniers temps mais ne t'inquiètent pas. », affirma le kitsuné avec un pauvre sourire. Urameshi le regarda intensément, remarquant le visage pâle de Kurama.

« T'es sûr? T'as une sale tête! « Le Yohko lui lança un regard noir avant de détourner la tête. Et Yusuke n'insista pas, ne voulant pas faire sortir Kurama de ses gonds. Il réfléchit quelques secondes, se demandant de quoi il pourrait bien discuter avec Kurama puis il reprit. « Au fait, tu voudrais pas venir avec nous? Avec Kuwabara, on a décidé de partir quelques jours camper. Ce serait une bonne idée que tu nous accompagnes et puis comme ça, on aura l'occasion de se revoir tous ensembles. Alala, ce serait vraiment chouette que tu nous rejoignes. Et puis, cela te changera les idées, t'en as besoin. Quelques jours de repos, ça se refuse pas! », affirma Yusuke en tapotant gentiment l'épaule du kitsuné.

« Mmm pourquoi pas! Tu as sans doute raison. Enfin à part Kuwabara, toi et moi, il y aura qui d'autre? Car j'imagine que nous n'allons pas y aller que tous les trois! Ce ne serais pas assez marrant n'est-ce-pas Yusuke? » Kurama était très perspicace et Yusuke fit un petit sourire gêné. Le Yohko avait découvert son petit manége.

« Et bien en principe à part nous trois, il y aura normalement Keiko, Yukina, Botan et un invité surprise. », répliqua le Mazoku. Il lut une déception dans le regard de Kurama et ne voulant pas le faire attendre trop longtemps, il rajouta. « Et peut-être Hiei si on arrive à le trouver ». Le regard du Yohko sembla s'illuminer un bref instant avant de fixer Urameshi.

« Pas la peine, je suis là! », répliqua une voix connue. Hiei venait de sauter de son perchoir pour atterrir souplement devant les deux amis. Il fixa quelques secondes Yusuke avant de détourner son regard et de le reporter sur le kitsuné qui le regardait également. Urameshi assista à cet échange silencieux avant de tousser légèrement, faisant sursauter ces deux compagnons qui avaient oublié sa présence. « C'est pas tout mais si tu es d'accord Hiei, on peut aller en informer Kuwabara. »

« Si tu crois que je vais vous accompagner chez l'autre abruti, tu rêves! »; répliqua Hiei avec son air ironique.

Kurama n'ajouta pas un mot, regardant tout à tour Hiei et Yusuke, et haussa les épaules. Ces petites disputes ne s'arrêteraient jamais et encore, ce n'était que le début! Il manquait encore l'autre ningen. Il devança ses deux amis et se dirigea vers la maison de Kuwabara. Les deux autres, surpris par son attitude, écarquillèrent les yeux avant d'emprunter le même chemin.

C'est bizarre, pensa Yusuke. Kurama n'aurait jamais ignoré Hiei comme il vient de le faire. Il doit y avoir une explication logique. Et d'habitude, il intervient toujours dans nos petites querelles avec Hiei! Y'a vraiment quelque chose qui tourne pas rond entre les deux! Me demande bien de quoi il s'agit. Et puis, on verra bien d'ici tout à l'heure!

Ils arrivèrent chez le ningen et Urameshi sonna plusieurs fois. Un Kuwabara en rogne ouvrit la porte et lança un regard noir en direction du gêneur!

« Ben quoi ? », demanda Yusuke.

« T'as pas vu l'heure ou quoi? T'es devenu miro ma parole ou quoi? Il n'est que 10h du matin! Tu te rends compte! », gueula Kazuma.

Kurama ne pouvant se retenir, éclata d'un rire franc et sincère Que c'était drôle! Lui-même avait remarqué l'heure mais pas le Mazoku! Il s'était bien douté que Kuwabara dormirait encore et ne l'avait pas arrêté quand il sonna comme un malade. Il ne voulait manquer ça pour rien au monde! Ces deux-là étaient vraiment un cas à part! Même Hiei gardait son petit air ironique. Kurama sembla reprendre le contrôle de lui-même et affirma à l'intention du grand dadais.

« Bonjour Kuwabara ».

« Bonjour Kurama! Tiens, le nabot est là! », répondit Kazuma.

« Tu veux mourir espèce d'abruti! Je peux arranger ça! »

Kuwabara se tut, ne voulant pas courir partout dans la maison pour chercher de l'eau afin d'éteindre soit ses cheveux soit ses habits. Il les laissa entrer et ils s'installèrent tous les quatre dans le salon, Kurama et Yusuke sur le canapé, Kuwabara dans le fauteuil et Hiei sur le rebord de la fenêtre.

« Bon » commença le ningen. « Qu'est-ce-que vous voulez de si bon matin? »

« Et bien, t'informer que notre projet a été accepté et que … »

« Qui t'a dit que j'avais accepté, espèce d'idiot? », le coupa Hiei.

« Pourquoi tu refuses? Tu nous aurais pas accompagnés dans ce cas! »

Un bref coup d'œil vers Kurama et Hiei répondit.

« Hn. »

« C'était bien la peine d'en faire toute une histoire! », ajouta Kuwabara.

« Toi, stupide ningen, on t'a pas sonné! »

« Comment oses-tu, sale petit avorton! »

« Avorton! Tu t'es vu tronche de cake! »

« STOP, calmez-vous tous les deux! Vous me fatiguez! », cria Kurama. Etrangement, Hiei se tut, se contentant seulement de fixer le kitsuné de ses beaux yeux rouges.

« Bon », intervint Yusuke. « Si nous partions cet après-midi! Ca vous laisse quand même quelques heures pour vous préparer non? »

Tout le monde accepta avec joie, sauf Hiei qui répondit impassiblement. Ils se séparèrent et chacun prit une direction opposée. Kurama rentra chez lui aussitôt et monta en quatrième vitesse dans sa chambre où il attrapa un sac de voyage et y enfourna quelques habits qu'il attrapa au hasard. Il y logea quelques plantes au cas où, on est jamais sûr de rien et ferma son sac qu'il posa parterre, à côté de son lit. Il s'allongea dessus et ferma les yeux, content d'avoir revu Hiei. Il était d'autant plus joyeux, puisqu'il pourrait revoir Hiei tout le temps grâce à cette petite excursion. Yusuke avait vraiment eu une bonne idée pour une fois! Pour une fois qu'il disait quelque chose d'intelligent! Et Kuwabara n'était pas mieux! C'était vraiment bizarre tout ça. Il ne se posa pas plus de question, et laissa ses pensées errées par rapport à Hiei.

Quand ce fut l'heure, ils se retrouvèrent tous à l'endroit convenu, Yusuke ayant eu pour mission d'en informer les filles. Ils suivirent donc le Mazoku, car lui seul savait où il allait. Il souhaitait faire une surprise à ses amis. En fait, ils arrivèrent dans une petite forêt, vraiment magnifique, entourée d'arbres de tout genre et de nombreuses plantes, de fleurs, qui firent plaisir au kitsuné. A côté, dans un endroit un peu plus reculé, il y a avait un lac, où chacun pourrait se baigner ou se détendre, profiter du beau temps. Yusuke avait vraiment choisi un endroit magnifique pour ce petit séjour. Kurama se sentait revivre , ça ne lui était pas arrivé depuis fort longtemps. De son côté, Hiei, espionnait tranquillement le Yohko, ne voulant pas le perdre des yeux.. Urameshi sortit les toiles de tente qu'il avait emmené, une pour les trois filles, à savoir Keiko, Yukina et Botan, une autre pour Kurama et Hiei et enfin la dernière pour Kuwabara et lui. Hiei était content intérieurement, il pourrait profiter de Kurama pendant son sommeil, n'aillant pas peur que Kurama se réveille. Cette approche était en soit une bonne chose pour lui. Mais il avait oublié qu'il n'était pas au complet et qu'il manquait une autre personne.

« Yusuke, cet endroit est vraiment magnifique », affirma Kurama qui était comblé.

« Oui, nous sommes d'accord », approuvèrent les filles.

Urameshi sourit, son plan avait fonctionné à merveille. Chacun pourrait se retrouver, se détendre, profiter de la vie qui s'offrait à eux. Et puis, peut-être que ce petit séjour sera bénifique pour certaines personnes, comme pour Hiei par exemple. Le Mazoku avait remarqué l'intérêt du Jaganshi, ce n'était d'ailleurs pas bien difficile, il suffisait de regarder ce qui captivait tant le démon. Et il s'agissait de Kurama! Hiei ne le quittait pas des yeux, comme s'il craignait qu'il n'arrive quelque chose à le Yohko! Mais dans ce cas, Kurama était assez puissant pour se dé gendre pour attaquer! Vraiment il ne comprenait pas et ne cherchait pas à comprendre pour sa survie. Des bruits de pas se rapprochèrent et tous se retournèrent pour voir de qui il s'agissait. Yusuke fut le plus rapide et lança à l'inconnu.

« Et bien, un peu plus et tu étais en retard! », affirma-t-il en riant.

L'homme se rapprochait de plus en plus et quand sa silhouette apparut devant les autres personnes, Kurama, le premier à réagir, écarquilla en grand ses yeux. Les autres regardèrent eux aussi et furent tout autant choqués que le Yohko. Ils ne s'étaient vraiment pas attendus à ça. Kurama retrouva ses esprits et regarda intensément la personne qui avançait encore plus près, réduisant ainsi la distance qui les séparait.

« Toi », murmura-t-il entre ses dents.

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Voilà ce premier chapitre terminé! Je sais qu'il est légèrement court mais bon! Je ferais mieux la prochaine fois!

A plus et laissez des reviews s'il vous plait!

Shunelodie