Les oiseaux viennent du ciel

Il y a bien longtemps, je squattais dans une jolie petite demeure en banlieue,ou plutôt, je vivais dans le grenier de celle-ci, mais comme je n'ai jamais eu besoin de grand chose, je m'en accommodais très bien.

Je ne restais normalement que peu de temps dans ce genre de maison, trop de chance de ce faire prendre, mais cette fois-là fut différente, car il y avait ce parc. Étant une personne sans réelle domicile fixe, j'en ai connu des parcs. Ce parc-ci n'étais pas le plus beau, il n'avait pas les plus beaux ornement et n'était pas le plus majestueux, mais il y avait ce magnifique saule pleurer en son centre, un arbre magnifique, marquée par le poids des années et dont l'écorce était recouverte de centaine d'initial d'amoureux qui, dans l'espoir de voir leur amour perdurer dans le temps, l'avait figé à jamais dans l'écorce d'un jeune saule. C'était devenu l'arbre aux amoureux, surnom un peu trop fleur bleue, mais qui avait permis l'installation du ''Banc des amoureux'' quelques temps plus tard.

J'adorais ce banc et je m'amusais souvent à regarder les gens qui s'y assoyaient du bord de ma fenêtre. Parfois je leur inventais même une vie.

Comme par exemple ce jeune homme qui s'y assoyait chaque matin. Je l'appelais Mr. Sourire, parce qu'il avait toujours un grand sourire, qu'il pleuvent ou qu'il neige, il souriait. Il prenait place sous l'arbre, sortais son sac de graine et nourrissait les oiseaux. C'était un jeune homme très grand, je pouvais presque le comparer à un géant. Il avait de drôle de cheveux roux toujours emmêler et il me faisait toujours bien rire, car je le voyais souvent parler avec les oiseaux et semblais convaincu qu'ils lui répondaient. Je trouvais très étrange sa manière de se conduire, comme si rien ne lui importait, que la vie était trop belle pour prendre la peine de s'inquiéter de l'opinion des autres.

Il faut quand même avouer qu'un homme dans la vingtaine nourrissant des oiseaux tout les matins pouvais paraitre assez irréelle, mais moi, j'y voyais simplement de l'espoir il et réussissait à alléger mon cœur des fardeaux qui lui pesait pour un instant.

Mais il ne faut pas croire qu'il faisait ça bien longtemps. Il s'occupait des oiseaux quelques minutes, mais après une jolie femme venait toujours le rejoindre. Je l'appelais Mme Sourire, car bien sur j'étais persuadée que c'étais sa femme, ou si elle ne l'était pas encore, ça ne saurait tarder,. Ils avaient l'air de tant s'aimer que pour moi, il était impossible qu'il en soit autrement. Je ne pouvais imaginer plus beau couple et il m'était presque intolérable de les imaginer séparée tellement ils formaient un tout, un ensemble.

Mais le temps à passer et j'ai dû quitter la maison près du parc pour aller m'installer autre part, mais je continuais à penser a ce jolie couple. Savoir qu'un tel amour existait me permettait de soupir mon fardeau quotidien avec plus de légèreté.

Un soir, j'ai entendu qu'un terrible accident c'étais produit dans cette même petite ville. Une femme enceinte serait morte faucher par un camionneur ivre. C'étais une histoire typique, comme il en arrivait tout les jours, et comme à chaque fois j'espérais que cette âme pure, cette Isabella Cullen et son enfant, soit en paix.

Quelques années plus tard, je suis revenu dans cette même maison près du parc. Et surement par nostalgie, je me suis assise sur le même rebord de cette même fenêtre et j'ai regardé les gens flâner dans le parc. Je suis resté là plusieurs minutes, car sans vouloir me l'avouer je voulais revoir le jolie couple. Même si je savais cela impossible. Il arriva pourtant, mon Mr. Sourire, mais il n'avait plus rien en commun avec l'homme que j'avais entrevue il y a tant d'année. C'étais rendu un vieil homme qui paraissait avoir tout les malheurs du monde à porter sur son dos tellement celui-ci était courbé. Je le vis s'assoir au même banc qu'avant et sortir son sac de graine, mais il ne parlait plus aux oiseaux.

Brusquement, poussée par une force extérieur, je me suis lever de ce rebord de fenêtre, j'ai dévalé les marches et je suis sorti dehors, dans le parc, pour la première fois .Je me suis doucement avancer vers lui et je me suis assise a ses cotés. La lumière du soleil traversait doucement le feuillage du saule lorsqu'il levant tranquillement le regard vers moi, sans réelle surprise, donnant l'impression qu'il savait que j'étais là et il à semblé me regarder longuement, d'un regard vert persan et très déstabilisant malgré son âge.

Bonjour, me dit-il de sa vieille voix

Il m'avait vu, réellement vue. Et je sut alors que j'allais pouvoir l'aider, aider cet homme qui, sans le savoir m'avait aidé tout au long de ma vie. Je l'ai alors regardé dans les yeux et lui ai dit merci. Il m'a alors pointé l'arbre des amoureux, plus précisément le I et le E qui y s'était moduler à l'écorce et j'acquiesçais lentement.

Ce ne fut pas la première fois qu'un homme me souriait, mais ce fut celui-là qui me marqua le plus, le dernier vraie sourire de Mr. Sourire.

Je suis resté longtemps assise sur ce banc après son départ, à repenser à la vie, à un homme qui jadis avait parlé à de petits oiseaux comme à de vraies personnes. À me demander pourquoi les gens vivaient, comment faisaient-ils pour vivre leur vie en sachant qu'un jour tout serai terminé, que peut importe les exploits qu'ils auraient accompli, tout finirait un jour, peut être différemment pour certain, mais ils finiraient tous par mourir. J'étais bien placer pour comprendre ce mot, mourir, mais même après tant d'année et en sachant ces conséquences, et sa définition, son sens continuait de m'échapper, et il m'échappera surement toujours.

Pov externe

Une fille se leva alors d'un banc quelconque, dans un parc quelconque et marcha tranquillement jusqu'à ce qu'elle commence à se dissiper, pour finalement disparaitre complètement, ne laissant derrière elle qu'un bruissement d'ailes.

On dit que le dernier son que l'on entend lorsqu'on meurt est le bruit des ailes d'un oiseau, un oiseau invisible que l'on nomme communément un ange.